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Transports Chevrier
C’est avec une extreme gentillesse qu’André Chevrier nous a permis de réaliser le portrait de l’Entreprise familiale. Portrait, dans lequel vous pourrez voir 3 générations se succéder, de la petite entreprise de primeurs arpentant les marchés au rang d’un des rares leaders français sur l’axe France-Grèce. Découvrez avec nous l’ascension de Francis, ce petit primeur, passant avec succès le flambeau aux générations suivantes. Plus de soixante années d’une aventure familiale particulièrement interessante à parcourir de 1946 à 2007.
Créés en 1946 par Francis CHEVRIER, les transports CHEVRIER n’étaient au début qu’une petite affaire de distribution de produits alimentaires. C’est seulement au milieu des années 50 que celle-ci fait ses premiers pas dans le transport routier. Progressivement, l’affaire de grossiste primeur se développe jusqu’à l’avènement de la grande distribution dans les années 70. Les fils de Francis, André et Yvon, fondent une société autonome en 1975. Les Transports Chevrier étaient nés, l’activité primeur continuant de son côté jusqu’à ce que l’heure de la retraite sonne pour son fondateur. Profitant de leur situation géographique au coeur de l’axe transalpin, ils se lancent dans le transport international vers l’Italie puis vers la Grèce. Puis ils poursuivent leur developpement en s’installant à Bonneville (74), à proximité de l’autoroute du Mont-Blanc.
NAISSANCE D’UNE HISTOIRE
Quand Francis CHEVRIER achète sa première camionnette pour se lancer dans le commerce des produits alimentaires et primeurs, il n’imagine pas qu’il vient de créer une entreprise. Rien ne prédestine d’ailleurs ce fils d’agriculteur à devenir plus tard transporteur, si ce n’est la passion qu’il nourrit pour l’automobile et la mécanique.
Nous sommes en 1946, la guerre vient de s’achever, la France panse ses blessures et l’économie se remet en route. La période est favorable, surtout quand on a le sens des affaires allié à la volonté de réussir. Même à La Tour en Faucigny, une paisible et modeste commune vouée à l’agriculture, tous les espoirs sont permis. En 1949, Irène Verdan en épousant Francis devient sa première collaboratrice. Ils travaillent alors sans compter, stimulés par les premiers signes encourageants.
Les transports CHEVRIER d’aujourd’hui, ne sont donc à l’origine qu’un petit commerce de produits de la ferme, une petite affaire de distribution de produits alimentaires pour les vallées du Giffre et de l’Arve jusqu’à Chamonix. Il faut se rappeler que nous nous situons avant l’avènement de la grande distribution, les fruits et légumes s’achètent sur les marchés, ou au camion, lors des tournées régulières organisées par les primeurs.
Au milieu des années 50, l’activité s’intensifiant, Francis va se fournir au marché de gros à Lyon, puis chez les producteurs de la vallée du Rhône, et jusqu’au port de Marseille pour les agrumes et les bananes. Dès lors l’activité transport public n’est plus très loin …..
DU PRIMEUR AU TRANSPORT
Il faut attendre 1958 pour que l’entreprise fasse ses premiers pas dans le transport routier. Multipliant les trajets dans le midi de la France pour s’approvisionner, Francis décide de rentabiliser au mieux ses voyages en prenant du fret dans le sens de la descente. Il faut donc louer une, puis deux licences (les fameuses cartes rouges) et voila donc l’activité transport zone longue qui est lancée.
Dès le début des années 60, le champ d’action des Transports Chevrier va s’élargir à tout l’hexagone. L’entreprise se développe régulièrement et très vite la dizaine de camions est dépassée.
Sur les rampes du Môle on construit la première plate-forme qui sera le siège de l’entreprise jusqu’en 1998.
Ce n’est plus une activité familiale mais une entreprise qu’il faut structurer, gérer méthodiquement, conduire avec une audace calculée pour être compétitif sur un marché en expansion mais de plus en plus concurrentiel. Pas facile quand on n’a pas la formation de base nécessaire pour maîtriser le développement d’une telle affaire. De plus l’arrivée de la grande distribution à la fin des années 60 amorce le déclin de l’activité primeur, celle justement où Francis excelle car il a comme on dit, la bosse du commerce !
Pour assurer son développement, Francis Chevrier copie un peu ce qui se fait autour de lui, et dès le début des années 70 se lance dans la messagerie en ouvrant des agences à Annecy et à Paris.
La situation rappelle l’histoire de l’apprenti sorcier qui a le pouvoir de déclencher l’orage mais ne sait plus comment l’arrêter.
En effet, cette diversification entraînant une explosion des charges fixes s’avère catastrophique.
En Janvier 1971, André âgé de 17 ans et Yvon de 18, intègrent l’entreprise. Le premier commence comme exploitant tandis que le second (mécanicien de formation) passe du quai et de l’atelier à la conduite, avant de reprendre à temps plein la gestion de l’atelier en 1973.
Le choc pétrolier de 1973 engendre encore des difficultés supplémentaires qui vont conduire en 1975, au dépôt de bilan de l’entreprise de transports Francis CHEVRIER qui compte alors 12 véhicules.
NAISSANCE DE LA S.A.R.L. Transports CHEVRIER…
Comme il a été dit, la succession se fait dans la douleur. Le 15/04/1975 le tribunal de BONNEVILLE accorde le régime du règlement judiciaire à Francis Chevrier.
Les deux fils créent la S.A.R.L. Transports CHEVRIER qui prend en location gérance le fond de commerce transports de Francis Chevrier. André Chevrier qui vient d’avoir 21 ans en devient le gérant.
La jeune génération s’affirme dans le domaine du transport : style nouveau, méthodes nouvelles.
Plus intéressés par l’activité transport que par celle de primeur, devenue de plus en plus incertaine, ils se concentrent sur transport de lots. La messagerie ayant déjà été abandonnée, les agences fermées, Francis Chevrier poursuit une petite activité primeur jusqu’à l’âge de la retraite, au sein d’une petite S.A. qui avait été créée en 1965 : FAUCIGNY PRIMEUR S.A.

Compte-tenu de sa position géographique stratégique, l’entreprise se développe de suite sur l’international, et plus particulièrement sur l’Italie.
En raison de son développement, l’entreprise obtient des A.T.I.E. qui permettent d’alterner des transports nationaux et internationaux; ces licences sont gratuites.
Cette stratégie n’était pas forcément évidente d’un point de vue économique, car avant la suppression de la T.R.O. (tarification routière obligatoire), les prix sur le national étaient supérieurs aux prix pratiqués à l’international.
Au fil des années, CHEVRIER acquiert une notoriété qui lui permet d’agrandir le cercle de ses clients traités en direct. Certains d’ailleurs font toujours partie de la clientèle actuelle comme par exemple : Les Eaux Minérales d’ Evian, ou celles de Thonon. De nouveaux clients répartis sur tout le territoire, en particulier pour le trafic sur l’Italie contribuent à la montée en puissance de CHEVRIER.
Des clients Italiens grossissent également le portefeuille.
Dès sa création, la nouvelle entreprise CHEVRIER a cultivé son image de marque. Sous la houlette d’Yvon CHEVRIER, l’atelier intégré bichonne les camions. Dès que les finances l’ont permis, les deux frères CHEVRIER optent pour un renouvellement rapide et régulier du parc. Cela permet évidemment de pouvoir bénéficier des dernières avancées techniques, et d’offrir un parc homogène et de qualité (ralentisseur, grande cabine, frigo, webasto, clim et maintenant rafraîchisseur d’air, informatique embarquée…)
L’augmentation de l’activité conduit l’entreprise à effectuer en 1985 un agrandissement du parking, qui permet de construire de nouveaux bureaux, plus conforme à sa stature.
Néanmoins, la fragilité de la monnaie italienne est une véritable épée de Damoclès suspendue au dessus de l’entreprise. C’est pour cette raison notamment qu’André CHEVRIER diversifie les destinations en se lançant vers la Grèce dès l’ouverture des frontières le 01-01-93 (chantier du métro d’Athènes). Aujourd’hui c’est 15 à 20 rotations qui sont effectuées chaque semaine sur toute la Grèce. L’entreprise en a fait sa spécialité et un axe de développement en offrant un service complet au départ de toute la France, allant d’une palette au camion complet (grand volume et frigo compris).
En 1995 CHEVRIER équipe les 35 unités de sa flotte d’un système de suivi par satellite, qui s’ajoute aux téléphones déjà installés.
En 1996 la reconnaissance de 21 années de travail intervient par l’attribution par TRANSPORT MAGAZINE d’une palme du transport.
La même année la s.a.r.l. se transforme et devient TRANSPORTS CHEVRIER S.A.
EN AVANT LE DEVELOPPPEMENT
Nous sommes en 1997, les transports CHEVRIER adhèrent au groupement FLO (France Lot Organisation) et décident de franchir un nouveau cap, en abandonnant le site originel de La Tour sous dimensionné et trop éloigné de l’autoroute. Le choix se porte sur la zone industrielle des Bordets à Bonneville où est réalisé un investissement de 3 millions d’euros, soit 47 000 m² dont 4 800 m² bâtis.
1998 est l’année du déménagement. Elle est également l’année de l’obtention de l’étoile de l’internationale décernée par le magazine « L’officiel des transporteurs », mais aussi et surtout, du trophée du TRANSPORTEUR DE L’ANNEE 1998. Il s’agit de la première entreprise en Rhône-Alpes à remporter la distinction suprême. L’entreprise compte alors 45 véhicules.
Le 30 /09/1998 la société opère une modification de sa dénomination sociale. «Transports CHEVRIER » est abandonné au profit de « CHEVRIER transports et services S.A.»
En effet le site est équipé d’un atelier ultra moderne, 4 fosses, cabine de peinture, station de lavage entièrement couverte et chauffée, banc pour le passage des mines, etc.
Iveco nous avait mis ce tracteur à disposition lorsque nous avons été élu transporteur de l’année. Nous en avions profité pour moderniser notre déco, et bien entendu mis en évidence le titre et le trophée sur le tracteur. Au bout de la période de prêt, nous l’avons acheté, par courtoisie, (Ivéco étant le partenaire du transporteur de l’année), mais revendu au bout de deux ans. A l’époque, les Eurostar Ivéco etaient nettement moins confortables que les DAF Xf, et chaque fois, le conducteur demandait à en changer, malgré le fait qu’il avait 40 cv de plus! Je pense que maintenant le STRALIS est au niveau des autres constructeurs. Ce sont ici les photos de Philippe et de son épouse Claire, qui l’accompagne souvent dans ses voyages.
Afin d’amortir au mieux ce gros investissement CHEVRIER décide de développer la nouvelle entité service en devenant agent DAF. Il est vrai que DAF est présent dans l’entreprise depuis 20 ans, et en est même l’unique marque depuis plusieurs années. La partie garage se développe donc régulièrement pour représenter à ce jour 10% du C.A.
L’année 2000 a vu l’arrivée de la troisième génération, en la personne de Sébastien, fils aîné d’André, fraîchement diplômé de l’ESC REIMS au poste de directeur commercial et responsable de l’informatique.
La logistique vient compléter l’activité service. Ainsi courant 2001, l’entreprise construit 3200 m² de nouveaux locaux, entièrement rackés, opérationnels début 2002.
LA TROISIEME GENERATION PREND LE POUVOIR…
Le 01/12/2006 André cède sa place de PDG à son fils, Sébastien mais conserve ses fonctions au sein du groupement FLO, du syndicat FNTR 74 et du jury pour l’élection du transporteur de l’année.
YVON, directeur général, continue de s’occuper du garage poids lourds, du parc et de son renouvellement.
FRANCIS est décédé en AOUT 1992 sans avoir connu, bien sûr le transfert à BONNEVILLE.
IRENE âgée de 81 ans réside toujours à LA TOUR en face de l’ancien site, occupé maintenant par une entreprise de maintenance de remontées mécaniques.
CHEVRIER TRANSPORTS et SERVICES s’articule autour de trois pôles : le transport, le garage poids lourds, et la logistique, mais c’est surtout une centaine de personnes, dont 66 conducteurs et un parc de 65 moteurs. Il est bien loin le temps des fruits et légumes et des marchés !
En cette période où l’on parle du déclin du pavillon français, il est important de souligner que CHEVRIER effectue toujours près de 70 % de son activité sur l’international avec des conducteurs français. Il est même devenu l’un des leaders français sur la relation FRANCE/ GRECE. Cela représente en 2006, plus de 7 000 000 kms parcourus, 1 836 traversées maritimes entre l’Italie et la Grèce, 3 000 passages au tunnel du Mont Blanc et même quelques voyages sympas sur l’île de Rhodes!
PHOTOS DE CHAUFFEURS
Voici les clichés de quelques uns de nos chauffeurs: Xavier, Alain et son épouse Laurence, Philippe et son épouse Claire
Petite précision: tous les camions ont le prénom du conducteur marqué sur la face, les camions sont attitrés à un chauffeur, étant donné que ce sont quasiment tous les mêmes, c’est ainsi plus simple pour les reconnaitre !!
Quelques photos de Shoot, chauffeur entre 2000 et 2007
Livraison de Tiny avec Romain
Les plans galère ne sont pas reservés aux kings avec leurs gros camions, Romain nous raconte ses livraisons de Tiny avec son tout nouvel IVECO. Vous saurez tout en cliquant là !!
Sleeping Well 950
Avec ce Stralis 480 XP neuf touché en Mars, je dispose donc de cette clim de nuit. C’est une Sleeping Well 950 (fabrique en Italie) , et je pense l’entrée de gamme fournie avec iveco, j’en vois de plus en plus équipés d’ailleurs.
Oui elle est moche, et y a bien un taliban de la consommation ou un formateur AFT qui m’expliquera un jour, que l’appendice aérodynamique que forme cet appareil est néfaste et augmentera la consommation de 0,02%.
N’empêche que j’ai pas le choix et quoi de mieux que cette canicule pour tester.
Donc adieu au toit ouvrant et l’ambiance nocturne des lampadaires la nuit.
L’appareil dispose de 6 positions de ventilations et une température minimale de 17 degrés. (En standard elle fonctionne 6h max.)
Ainsi qu’une fonction turbo (4h max) et un programmateur, (comme votre machine à laver, vous sélectionnez le nombre d’heures dans laquelle elle se mettra en route.)
Pour piloter tout ça, j’ai une télécommande, comme ça, je peux rester au lit.
Alors, ça fait un bien fou, c’est pratique pour la pause de midi, mais ne pas compter pouvoir dormir de 11h à 18h en plein milieu de l’aire de Montelimar sous le cagnard à 38 degrés.
Ne pas être gourmand, la régler à 22 ou 24 degrés avec ventilation à 3, restera le meilleur moyen de tirer toute l’efficacité.
D’une, à puissance maximale, elle ne va pas rafraîchir, et de deux, les batteries vont se vider en 3h. (Malgré les batteries carbone du XP). De même pour les longues coupures, si vous stoppez à 16h, repartir à 9h le lendemain, ne comptez pas dessus pour hiberner, ajoutez le frigo intégré, le flash France Info et le rechargement du portable, ça ne suivra pas. Pour 9h de coupure en revanche c’est top, je l’allume directement, et en revenant du resto ou de la douche c’est frais à l’intérieur.
L’appareil dispose d’ailleurs d’une sécurité en cas de tension faible.
Conclusion : je n’ai pas de point de comparaison, mais au bout de 4 mois d’utilisation, j’aurais beaucoup de mal à m’en passer dorénavant
. Certes elle montre vite ses limites, mais sans être gourmand et hors températures extrême, c’est super, et les siestes sont vraiment réparatrices pour peu de trouver un bout d’ombres.
Plus qu’à aligner les batteries et on sera pas loin d’être au top.
Merci patron !
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Mise à jour IVECO du 04 août 2018
Avec 66 départements en alerte canicule, les 3/4 de la France en vacances, je pense qu’il faut être sacrement félé pour proposer un samedi soir une mise à jour IVECO, mais voilà, je suis félé ! Dans cette mise à jour vous trouverez si vous en avez le cran, 194 photos plus magnifiques les unes que les autres, du jacky Perrenot, c’est vrai, mais aussi du Hungarocamion, du Sovtransavto, bref pour tous les goûts et ceci grâce à qui ? Grâce à une équipe de félés que je remercie du fond du coeur ! Larage, Jaka, Mich, Samu, Malibu12, Domi81, Uwe, Tophe, Ptitdud, Pierre, ils ont assuré grave ! Allez on clique vite ici, chaque étoile=une nouvelle photo ! Partagez, rameutez vos copains, même s’ils sont en bonne compagnie au bord de la piscine ! Et cliquez ici !!






Essai Turbostar 190-48 SPECIAL
Pour ecouler son stock de Turbostar, avant le lancement de la série Eurotech, IVECO lance en 1992, une série spéciale nommée de manière très originale » SPECIAL « , avec sellerie cuir bleue, jantes alu Alcoa, carrenages latéraux. La cabine est soit blanche soit noire, disponible en 380 ou 480cv.
L’essai grandeur nature a lieu de mai 1992 à septembre 1994, sur près de 500 000 kms……
On m’a attribué un 190-48 de 480cv doté du fameux V8 FIAT. Une vraie bombe. Esthétiquement réussi, le SPECIAL, accuse déjà le poids des ans. Cependant, il révèle de nombreuses qualités. Je n’ai pas à ce jour, trouvé l’équivalent en comportement routier, un tracteur à la fois souple avec pourtant seulement deux coussins d’air arrière et doté d’une tenue de route exemplaire. En revanche, lors des manoeuvres difficiles et avec du poids, il fallait de sérieux biceps pour tourner le volant. Sur routes sinueuses au revetements incertains, il était toujours facile de tenir le cap; la cabine bien que suspendue en quatre points, reflétait bien l’assiette du véhicule. Quelques coups de raquettes étaient toutefois à déplorer. Mécaniquement simple, tout pouvait s’arranger avec du fil de fer, notamment la pompe à injection…
Avec une conso flirtant souvent avec le 50 litres au 100, il obtenait toutefois une moyenne horaire inégalable à ce jour. Qui dit IVECO, dit forcemment soucis electriques, il aura fallu pas moins de 5 kg de fusibles neufs pour réaliser cet essai. ( j’exagère….. à peine ) Quelques soucis ont émaillé cet essai : la tringlerie de la pédale d’accélérateur à 30 000 kms, l’embrayage à 300 000 kms, un coussin d’air éclaté, par deux fois le retour du gazoil percé et bien sur les inévitables fuites d’air, mais rien de bien méchant.
Coté habitacle, la cabine est petite mais ce n’est pas une révélation, elle avait de fait, un coté » cocon » home sweet home. Difficile donc de caser les cartes, les documents, affaires perso et caisse à provision. Pour peu que l’on roule seul, les bagages tiennent sur la couchette du haut, les cartes, atlas et autres, derrière le siège passager. Un petit coffre situé sur le capot moteur, permet le rangement des papiers du transport mais pas plus.
Attentionés, les ingénieurs de chez IVECO avaient mis au point un système de chauffage autonome qui rechauffait l’eau du moteur; ingenieux systeme qui exigeait des nuits courtes car, au delà de 4 heures de fonctionnement, les batteries se retrouvaient à plat. Les bouches d’aération de la cabine étaient fort efficaces mais mal situées, juste au niveau du cou et des reins, idéal pour attraper froid. Avec une peinture noire, il se doit d’avoir une clim efficace: un bon point pour la clim. De plus, une fine douche glacée venait vous lecher les pieds puisque le degivrage coulait au pied du conducteur….
La visibilité n’était pas le point fort de ce véhicule, la taille des rétros degivrants et orientables à souhait, palliaient à ce défaut, un grand store évitait l’éblouissement. Une belle tablette escamotable permettait de manger ou d’écrire. Au final, même s’il a beaucoup vieilli, je ne saurais pas encore aujourd’hui resister à la sonorité du V8 FIAT à condition de ne pas avoir toutefois cette bête ZF à 16 rapports, trop court sur la gamme basse et bien trop long sur les hautes. Pour info, en solo, un 48 IVECO, c’est 16 secondes de 0 à 100 kms heure et dernière précision, en 8e grande à 2200t/min, ça fait du 160, hum hum, merci le fil de fer.
ZINGG Frucht
La société des transports Zingg à Hedingen près de Zurich en Suisse a été fondée en 1968 par M. Werner Zingg. Il a débuté avec 4 camions Saurer et à l’époque la devise de l’entreprise était transports en tous genre. Au début des années 70 l’entreprise s’est spécialisée dans le secteur des fruits et légumes. En 1975 le premier semi-remorque frigorifique est apparu et il s’agissait d’un Scania 111 avec le nouveau logo ZINGG FRUCHTEXPRESS HEDINGEN. Les années qui suivirent ont été marquées par la création de lignes régulières d’Espagne et du Sud de la France à destination de la Suisse et d’une augmentation très conséquente du nombre de véhicules. Lors du 25ème anniversaire, la société comptait 50 collaborateurs et maintenant ce sont plus de 130 employés fixes et auxilliaires qui travaillent chez Zingg transports. Aujourd’hui le parc de véhicules comprend: 92 Semi remorque, 9 Camion-remorque et 8 Camion-solo et les 7 principaux constructeurs européens sont représentés au sein de l’entreprise. La maison Zingg affrète également un train sur lequel sont chargés 15 Semi-remorques tous les jours entre le Nord de la Suisse et la frontière italienne et vice-versa pour la traversée des Alpes et qui sont ensuite attelés et acheminés par la route chez les clients. Actuellement la maison Zingg transporte en Suisse tous les produits frais tel que viande, fromage, fruits et légumes et les primeurs en provenance d’Espagne,France et Italie.
Par Patrick
Quelques photos d’Yves Balleneger
3 photos qui représentent une maquette de la maison Zingg, du dépot et de 60 véhicule, chaque véhicule est un modèle unique et cette maquette a été créee par 2 employés qui ont consacré plus de 1000 heures de travail.
Une semaine avec Mouthmouth
IVECO Active Space 460
Par Pierre70