Mise à jour IVECO
Le Strator de JMC Transports
A ce jour il existe 5 Strator français . Le concessionnaire hollandais depuis 10 ans transforme des IVECO cabine avancée en IVECO à capot , tous moteur de puissance différente et de toutes configurations : 6×4 6×2 8×4 ……. Pour tout les pays européens qui nous entourent . Mais la France est différente des autres pays européens . IL faut en France pour les poids-lourds, une homologation française .
Le premier Strator français est celui des transports Galtier . L’ingénieur français salarié d’IVECO France à mis deux ans pour enfin homologuer un Strator . Aujourd’hui en France , seul est homologué un Strator avec un moteur de 570 chevaux en 4 roues et 5,10 mètres d’empattement !!!!!!
Ce mois de juin 2017 , avec le vendeur IVECO de Valence 26 départ de Assieu 38, il est 3 heures du matin . Destination Born Hollande , 800 Kms de route à bord d’une Fiat 500 4 portes diesel . Premier arrêt : AIRE de la Maxe , non loin de Nancy pour prendre la taxe routière poids-lourd pour le Luxembourg et la Hollande . Un chauffeur du coin nous indique un itinéraire bis pour éviter les bouchons au Luxembourg . Vers 10 heures 30 arrivé chez le concessionnaire IVECO à Born . Le vendeur qui voulait convoyer le Strator jusqu’à la frontière française le sort du garage et juste sorti de la porte l’abandonne et me le confie . Le capot le perturbe ……….. Bon il faut prendre la box Belge pour payer les kilomètres parcourus sur les routes de Belgique . J’avais noté une station de carburant à Maastricht . GPS programmé j’ai quand même raté une bretelle de sortie de l’autoroute urbaine pour rejoindre la dite station . Mon vendeur rentre dans la station et demande pour la box Belge . L’automate est dehors a répliqué le tenancier , sympa comme un flamand en colère . Mon équipier vendeur tape les coordonnées sur l’écran de l’automate , pour finalement avoir l’information suivante : votre véhicule est exonéré de taxe . Oui il a une immatriculation provisoire . On s’est séparé la , le vendeur est parti pour Toulouse ou il est arrivé dans la nuit , et moi j’ai continué mon chemin jusqu’à Assieu 38 après une nuit de repos.
Une pièce spéciale , le A4 photocopié ou il y a différents Strator . C’est le seul cadeau de bienvenue que j’ai eu en Hollande lors de la réception du Strator .
Le plus long a été l’obtention de la carte grise qui avait été mal remplie, resultat des courses, dossier déposé le 11 décembre 2017, carte grise enfin arrivée le 1er fevrier 2018…
Montage d’une sellette coulissante sur le Strator
Et maintenant, enfin, ça roule !!!
Mise à jour IVECO
Ce dimanche, 205 nouvelles photos IVECO, triées, calibrées et jamais encore vues sur le web, c’est juste incroyable !
Cette mise à jour n’aurait jamais été possible sans les envois des fidèles passionnés que sont Domi81, Wim, Yassine, Samu88, Mich07, Xavier, Michel Sella, Hekel67, Alex74, malibu12, Bata25, Tophe69, Xavier.
Cliquez là pour visionner cette (trop) rare mise à jour de la firme italienne :
Mais alors vous, vous demandez comment on peut envoyer des photos, comme dirait Michel Chevallet : « comment ça marche ? C’est très simple »
Vous pouvez envoyer ça par mail :
– sitefdr@gmail.com
Via messanger sur mon Facebook :
–
Par Morse, via la Poste mais c’est plus long
Tim – Le Portrait
Nom-prénom : Pennetier Vincent
Surnom : Tim
Né le : 5 décembre 1967
Différente métier dans le transports : livreur, savoyarde, taut, plateau, surbaissée, porte-engins
Marques favorites : Nooteboom…..
Marques détestées : aucunes
Citation : « quand un con voit, c’est exceptionnel… »
Itinéraire : juste les plus lointaine…
Prudoe (GB) en 30 mètres de long
Hollande, Allemagne de l’ouest en machines agricoles et Manitou
Poysdorf (A) à la frontière tchèque avec des machines à vendanger
Emmen (CH) en 6,10 m de large
Udine (I) en machines à vendanger
Jerez de la Frontera (E) en récolteuse à haricot vert
Algarve (P) en récolteuse à olives
Arcos de Valderez (P) avec des cuves en deuxième catégorie
Borgo en corse avec des cuves

Petit garçon je n’étais pas plus attiré que ça par les camions, enfin un peu quand même, comme tout les petits garçons parce que c’est gros, y’a des couleurs, ça fait du bruit mais de la à en faire un métier, non. Et pourtant j’avais de la famille dans le transport.
Sorti du collège major de ma promotion, enfin, en partant du bas de la liste… je me retrouve dans un centre de formation autour de la métallurgie, je vais y rester 4 ans (un ans préparatoire, un CAP de tourneur en deux ans et un CAP de fraiseur en un ans avec mention complémentaire d’ouvrier qualifié sur machines-outils à commande numérique).
C’est au début de cette période, vers 82-83 que je fais la connaissance d’un chauffeur de mon village, il travaillais chez Williamson avec un Ford Transcontinental avec un bras de levage. Vous vous doutez bien que c’est à partir de la que tout à commencé. Ont se met à parler de son métier, des voyage qu’il à fait, en déménagement avec un 809, Scandinavie, Yougo….ça me passionnais. Le centre de formation ou j’était se trouvais juste à coté du centre routier de Nantes, alors le matin je partais un peu plus tôt et j’allais faire un tour sur le parking, je commence à reconnaître les marques, puis je vois les immatriculation, les gars qui sortent de la couchette, puis j’achète mon premier France-Routier , et puis, et puis… me voila pris par le virus.
A la fin de la dernière année de formation, j’ai voulu rentrer à l’AFT pour passer mes permis avec une formation pour adultes, mais mes parents dans leur grande sagesse n’était pas vraiment pour surtout qu’une entreprise de métallurgie Nantaise m’embauchait direct à la sortie de mes CAP pour un cdd de 13 mois, alors j’écoute mes parents et vais bosser à l’usine, passionnant……
A la fin du cdd, j’avais trouvé un CAP de chauffeur chez Promotrans. Formation pour adultes au chômage en 9 mois et en plus c’est rémunéré.
Là, mes parents me laisse faire, ils ont bien compris que c’était vraiment ça mon truc, il puis merde, j’avais plus de 18 ans non mais…
J’ai eu du mal au début à conduire les porteurs, je me croyais au volant de ma Renault 5, alors forcément ça le faisait pas. C’est un des formateur, qui m’à vraiment appris à prendre conscience par moi-même du gabarit du camion, Mr Valles, un dieu de la conduite pour moi, simple, discret, ancien chauffeur international, lui, avec les Iveco à boite Fuller, il te montait tout les rapports à l’accélérateur avec une petite boite d’allumettes debout sur la planche de bord et sans la faire tomber s’il vous plait. C’est vraiment le seuls des formateurs qui m’as appris à conduire un poids lourd.
Bref, en Mai 88 je réussi mon CAP, avec tout mes permis bien sur, à moi la belle vie du routier…
Mais avant cela, il vas peut-être falloir faire l’armé. Sitôt le CAP fini, je pars faire faire mes classes à Nantes, au neuvième RCS puis le reste à Bruz (35) dans un petit régiment du train, l’ERT3. Ma fois, plutôt peinard, souvent parti sur les routes de France avec un Berliet GLR160.
Très peu de mannoeuvres, j’en garde plutôt un bon souvenir et puis ont était plusieurs routiers alors forcément ça parlais camions.
Fin Mai 89, je suis libérable, zéro dans le bordel !!!
Début Juin 89, j’embauche chez Williamson pour un contrat de trois mois, en fait c’est le chauffeur que je connais qui me fais rentrer, merci Yves. Le but c’était de faire un peu de tout pendant les remplacement d’été pour ensuite partir sur la route. Alors je fais de tout, taxi-colis, manutention, puis comme j’habite pas très loin d’un de leur nouveau client en location, ils me mettent à remplacer les chauffeurs du client, une minoterie, avec un porteur de chez Willi, d’abord un Daf 2100 puis un Ivéco 190-24.
Et me voila à faire les livraisons de sacs de farine de 50kg dans les boulangeries du grand ouest, un boulot de fou. Partir à 3 heures du matin, avec 10tonnes de sacs à porter à l’épaule, rentrer à 18 heure, un boulot de malade. Vers la fin ils me font remplacer les gars qui sont sur les petites pulvé à un essieux avec des petits scania , c’est un peu mieux mais il y à toujours des sacs à l’arrière….
Bref, à la fin de mon contrat, ils veulent me garder mais pour continuer à la minoterie et moi je veux rouler…
J’ai pas eu besoin de trop chercher de boulot, le vendredi en quittant Williamson, Jean-Pierre, le patron des Transports Richard viens me cherchez sur le parc, (Richard était déjà chez Willi et JP était au même comptoir que les gars de chez Willi, donc ils avaient parlez entre eux.) Dit donc, ils parait que tu veux rouler ? heu oui, parce que j’ai un chauffeur qui c’est blessé et il faut que je le remplace. Alors j’ai rendez-vous lundi avec deux autres transporteurs pour me présenter et je vous dit ce qu’il en est. Ok.
Le lundi ça le fait pas avec les deux autres, bon ben, si vous voulez m’embaucher je suis partant, ah ben très bien, toi c’est Vincent moi Jean-Pierre, pas de vouvoiement ici. Tu vois le porteur la bas ? (un merco 809 plus tout jeune) dedans y’à quelques palettes avec deux clients sur Nantes, tu livres ça, tu reviens, ont te fais ton contrat et demain tu pars avec TON camion, un Mercedes 1928 et une savoyarde Fruehauf, le pied… je suis le dixième chauffeur de l’entreprise, le blessé ne reviendra pas.
Le lendemain, premier chargement chez Manitou, avec débâchage de la remorque bien sur, heureusement d’autre chauffeurs sont là, présentation tout ça, kir de bienvenue au resto le midi, bref, très bonne ambiance, passage au dépôt dans l’après midi puis je monte sur Périgueux, et là, je peux vous dire que j’étais heureux.
Ha tu voulais rouler, et bien roule !!! comme beaucoup de transporteurs à l’époque, ça roule sans s’occuper des heures. Chez Richard il n’y avais pas de filtres, tu partais toujours en fin d’après midi de Nantes, livraison le lendemain matin, rechargement l’après midi et retour à Nantes le surlendemain matin. Si tu faisais un tour de Mont De Marsan, ça allait, mais si c’était du Marseille c’était plus la même histoire.
Descente en Manitou, rechargement en industriel, débâcher, rabâcher, mettre la savoyarde en plateau, remonter la cabane, on s’ennuyait pas.
Que du sud, sud-ouest et de l’Espagne ou là ont respectaient un peu plus les heures car les amendes étaient trop chères.
Début 90 je change tracteur, le 28 est vendu et je récupère un vieux 1935 avec une nouvelle savoyarde avec les demi-poteaux Kinegrip et une planche sur le toit au lieu des tubes, impec. Espagne de plus en plus, quasiment toutes les semaines. Très grosse demande en équipement, ont vas partout en Espagne, mais vraiment partout et surtout du Séville pour l’expo universelle de 92. Retour en industriel, granit ou ardoise quand ont est vers le nord ouest, ferraille dans le pays basque, des qu’ont est plus bas, c’est les clémentines à Gandia en hiver, un client historique à Jean-Pierre, ou du carrelage à Castellon.
Il y avait que deux surbaissées à l’époque, il m’arrivais d’en prendre une, je trouvais ça sympa comme boulot et oui vous l’avez compris, les transports spéciaux commencent à m’intéresser. Mon tout premier convoi c’était une pelle en première catégorie pour Argentan.
A l’été 91 c’est décidé, je récupère un 1935 neuf et une surbaissée toute neuve après mes congé fin septembre.
Dernière semaine avec le vieux 35, il est vendu et moi je pars en congé, enfin, c’est ce qui était prévu…
Semaine très calme, je réussi à respecter toutes les heures, première fois en deux ans que cela arrive, d’ailleurs, c’est aujourd’hui, le 4 septembre que j’ai embauché, et pour « fêter » ça, je m’assoupis sur la rocade de saintes en plein après midi. Je mords à droite, réveil, coup de volant à gauche, j’ai juste le temps de me dire que si je me couche il n’y à personne en face. Je me couche sur la gauche, traverse les trois voies, dégringole un talus de 4-5 mètre de haut, impact, ce qui remet l’ensemble sur ses roues et moi je suis éjecté, heureusement. Coté chauffeur la cabine faisait un mètre de large. Tracteur mort, semi vrillée, et moi….. pas une égratignures, rien. Le lendemain je fais la une du Sudouest local, avec une petite pointe d’humour…
Jean-Pierre me dit rien, moi je voulais arrêter, lui ne voulait absolument pas que je parte, il était bien conscient de la façon dont ont roulait.
Donc après mes congés je récupère l’ensemble prévu, et la je commence à faire de plus en plus de transports dit spéciaux, notamment beaucoup en grande hauteur. Je commence aussi à aller ailleurs que dans le sud, toute la France, Benelux, Allemagne…..
Et je m’intéresse de plus en plus aux convois
En 95 je change de tracteur pour un Fretliner 385, le confort absolu pour moi à l’époque, grande cabine, suspension pneumatique, clim, coffres… et une surbaissé vraiment basse avec élargisseur. De plus en plus de convoi, surtout en machines agricole, beaucoup d’Espagne, un peu d’Italie, Autriche.
En 97, un FH380, mais j’aime pas trop, je le garde un an, retour en Merco avec les tout premier Actros et du convoi, de la hauteur, je m’y intéresse de plus en plus, je me démerde par moi même pour trouver les itinéraires, j’adore ça.
2001, je passe en camion remorque pour faire du mobil-home, mais c’est vraiment pas ma came, par contre le matos était au top.
2003, retour en semi, j’en pouvais plus de leur mobil-home. Avec la 4 essieux extensible qui rentre, tout bien.
Mais voilà, le convoi me démange, je veux vraiment faire du gros, ce que l’ont ne fais pas chez nous, alors en 2004 je commence à chercher dans d’autre boite, en étant bien conscient de se que j’allais perdre. J’en ai parlé avec Jean-Pierre, il s’en doutait que j’allais vouloir partir faire du plus gros, bien conscient que c’était « mon truc ».
Après moultes hésitations je quitte l’entreprise au début 2005 la boule au ventre. C’est là que l’ont ma tout appris, donner ma chance alors le départ est vraiment pas facile…
Dèbut 2005 je commence donc aux transports Brangeon. Ils recherchaient un chauffeur pour faire les remplacement sur les trois ensemble en convoi plus un camion remorque bras de levage. Très rapidement je me rend compte que c’est pas pour moi. Bon l’essentiel, j’apprends à me servir des grosses remorques, un porte-char à 5 essieux et une déboitable 3+1.
Ca dure 4 mois, puis je cherche ailleurs…
Début Juin 2005 j’embauche chez Capelle à Chantonnay (85). Ils viennent de racheter les transports Thomas et ils ont besoin d’un chauffeur pour les remplacement d’été. Dès le début ils me font confiance, surtout que j’ai déjà fait du convoi et de la remorque hydraulique.
Je remplace un peu tout le monde, 6-4, surbaissé, extensible.
Beaucoup de grande longueur.
Octobre, me voila attitré sur un vico, en décembre, ils me demande de faire un voyage en 6,10m de large à 70cm du sol, heu….. les gars, j’ai jamais fais ça, mais tu vas bien y arriver…
Tout ce passe bien, 15 jours pour traverser la France, 1750km. J’adore ça, il n’y à pas que la conduite proprement dite, faut organiser les étapes en fonction des horaires de traverser de ville, trouver les hotel pour les flics, etc, etc..
Dans le foulée j’enchaine le deuxième voyage, personne voulais le faire à l’agence. Du coup au début d’année 2006 rentre une extensible toute neuve, ils me l’attitrent, je dis rien, faudrait être bête, mais j’aurais trouvé logique qu’elle soit attitrée à un ancien et que je récupère la vieille, mais surtout j’aurais préféré qu’ils me laisse en surbaissé, mais bon…
Et ça y vas, beaucoup de grande longueur, plus de trente mètre souvent, des poutres, des poteaux et aussi des pièces en tout genre et toujours quelques gros convois avec les flics, tout va bien, ça m’éclate, en plus une super ambiance à l’agence de Chantonnay.
Mais voilà, beaucoup de choses ne vont plus, en particulier le manque de kilomètres, ben oui, à la base je suis un routier, j’ai besoin de « bouffer du kilomètres », bref, mai 2011, je commence à chercher ailleurs, j’ai deux-trois touches, mais rien de bien bandant et v’la t’y pas qu’un patron que je connais bien m’appelle…
Vincent ?, c’est Jean-Pierre Richard, dis voir je t’appelle parce que le chauffeur qui est sur l’ensemble de la déboitable vas quitter l’entreprise et je cherche un chauffeur qui s’y connais pour le remplacer, bon j’ai pensé à toi, mais je veux pas te débaucher de chez Capelle hein !
Attend bouge pas je t’explique la situation… le lendemain soir j’étais dans son bureau, ont se met d’accord et 15 jours plus tard je recommence chez Richard pour mon plus grand bonheur. En fait, secrètement, j’en rêvais, surtout depuis qu’ils avaient acheté la déboitable.
Et donc me voila reparti à bouffer du kilomètres sur un ensemble au top pour le boulot que l’ont fait. Les gros convois c’est fini, mais c’est pas grave, je fais vraiment un boulot qui me plait, avec du bon matos, une bonne équipe, du boulot varié et jamais de routine.
J’espère que ça vas continuer comme ça encore longtemps, jusqu’à la retraite ce serais le top.
Fin 2014 Jean-Pierre à pris sa retraite, il la laisse à une Holding composé des cadres de l’entreprise. Ca c’est mis en place tout doucement, ils les à accompagné. Commencé en 78 en achetant son premier camion, il à repris la boite de son père en 85, j’étais le dixième en 89, et maintenant ont est plus de cent employés, je pense que l’ont peut parler de réussite.
Ca ma fait drôle qu’il soit plus là, ses coup de gueule, son foutu caractère, il savait se faire obéir mais toujours à l’écoute surtout en cas de problèmes personnels. Il revient nous voir de temps en temps, détendu du slip, nous parler de ses voyages et de ses treks, et puis si un camion neuf est dans la cour, il va l’essayer…camion, quand tu nous tiens.
Tim et les média…
La Route Napoléon
Je voulais partager avec vous ce bout de route de Grenoble à ces deux départements : Hautes-Alpes et Alpes de Haute Provence ; c’est qu’en voyant ces paysages magnifique que j’aime mon métier par dessus tout et me voit mal faire autre chose, en dehors de nos camions, nous l’aimons cette route avec ces mille paysages, et c’est là que le nom du site internet Fier D’être Routier prend tout sont sens : Oui je suis Fier d’être routier!!
Donc je joins à ce voyage des photos du paysage qui sont gravés dans ma mémoire et le faire partager à ceux qui connaissent pas ce coin de France en plus l’automne donne aux arbres un joli feuillage et le temps était de la partie.
Je joins deux liens sur l’histoire de cette route:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Route_nationale_85_(France)
http://www.laroutenapoleon.com/
Voilà Lundi matin je pars sur la région parisienne livrer deux clients un à Roissy en Brie puis Collégiens les deux dans le 77, étant vide à midi je prends la direction de Brie comte Robert recharger pour La Rochelle chez Id Log, pour une fois ça c’est bien passé, et je pars pas trop tard, et le soir je m’arrête sur mon éternel A10 à la hauteur d’Orléans.
Mardi 4 Octobre 2017, une fois vidé mon client de La Rochelle, j’appelle mon chef Daniel pour lui dire que j’étais vide et avoir mon boulot.
« Tu vas sûr Briançon et t’as six clients aux total ! »
Oki, go Niort, arrivé chez notre client, je décroche et ouvre la taut, ensuite j’attelle l’autre remplie de rail de placo, là sangle en mettant les équerres car c’est fragile ces petites choses et ferme tout ça puis direction le bureau des chauffeurs pour faire les papiers !
Donc dans ma toile de tente ce trouve six clients à destination de :
Briançon 05 / Guillestre 05 / Crots 05 / Montmaure 05 / Barcelonnette 04 et pour finir Annot 04.
Vu le nombre d’heures qu’il me restait, ça ma amené à Montluçon.
Donc le lendemain je décolle vers 4h30 et je file tout schuss car si je pouvais en vider un ça serait top.
En cours de route je croise Pascal dit Lagaffe sur le forum. On à fait une pause café à l’aire de l’Isle d’abeau, bon en même temps j’avais déjà 4h de volant, un gentil Monsieur qui a de l’humour mais la jeune fille qui nous servait le café n’avait pas l’air de l’écouter du tout, le pauvre il s’est manger deux vents … ????
Donc ensuite nous reprenons notre route; je vais enfin découvrir un coin que je ne connaissais pas. Cela fait dix-sept ans que je roule, j’ai roulé en pays frontalier ainsi que le Royaume-Uni, mais jamais en Italie et du coup ce coin de France aussi.
Donc j’ai pris la route Napoléon à partir de Grenoble jusqu’à Gap: national 85 ensuite la direction de Briançon par la national 94, que j’ai livré, ensuite j’ai réussi deux clients supplémentaires Guillestre et Crots. Plus d’heures j’ai dormi à Savines-le-Lac aux calme sûr un parking surplombant le Lac.
Au départ je voulais passer par le col du Lautaret mais la route est interdite, Pascal m’avait prévenu donc ce fût la route Napoléon.
Après avoir vidé mes trois clients, j’ai dormi aux bord du Lac Serre-Ponçon, magnifique endroit !!
Donc le lendemain je m’en vais livrer mon Montmaure, puis ensuite direction Barcelonnette par la départemental 900b aux départ de Gap et départemental 900 jusqu’au cinquième client.
Départ de chez eux à Barcelone non là je rêve faut rajouter nette!! à 10h30 et on rebrousse chemin pour passer par Digne-les-Bains puis à Digne je prends la national 85 « route Napoléon » jusqu’à Barrême puis la national 202 jusqu’à Annot mon dernier client car passer par la montagne est interdit faut faire le tour, j’y ai longé le Lac de Castillon avec un bleu magnifique !
Et ensuite j’ai rebroussé chemin à nouveau jusqu’à Digne pour prendre la direction de Manosque où je chargerai demain matin pour une approche car vendredi je chargerais sûr Vergèze chez Perrier pour rentrer sur la Vendée. J’en ai pris plein les yeux, c’est magnifique, notre France est belle !! Certes on avance pas en camion car c’est sinueux, mais qu’est-ce que c’est beau !!!
Finalement je n’est pas chargé car la commande était déjà partie…. Donc aux final je suis allez chez Perrier à vide, j’en suis sortit sous les coups de 17h, et pour rentrer je suis passé par Millau / Rodez et dormi le soir même à Decazeville.
Le lendemain go le dépôt donc par Figeac / Brive / Limoges / Confolens / Niort et enfin Fontenay le comte; une bien belle semaine avec un trajet montagneux.
Mon Iveco XP 460ch à tourné à une moyenne de 32,86 L/100, un passage en région Parisienne tranquille et sans bouchon, ensuite la descente sûr La Rochelle était légère puis la descente en direction des Hautes-Alpes avec un poids de charge de l’ordre de 22 t et à la remonter de chez Perrier d’environ 25 t.
J’espère y revenir mais en balade touristique car avec le boulot on n’a pas vraiment le temps de s’attarder !