Du Mali au Togo avec Abdoul et son MAGDAF

Il est 02 h à  Paris et minuit à Bobo Dioulasso
Ce 02 avril 2025, je suis chargé de 50 tonnes de ciment CPJ 45 de l’usine Cimasso de Bobo Dioulasso pour une livraison dans la ville historique de Sikasso au mali. 2h du matin après la pesée me voici garé à l’extérieur de l’usine…

Maintenant il faut mettre la bâche. Il es 4h 05 mn du matin quand nous finissons de bâcher et sangler. Mon apprenti et moi sommes fatigués fatigués fatigués. Un peu de repos est mérité. Le soir de mercredi 2 avril j’ai quitté mon domicile vers 19h 30 après un repos bien mérité. Et vers 20h40 j’étais déjà à la sortie de la ville ticket de péage en poche. Direction Orodara ville située à 80 km de Bobo Dioulasso.

A 00h30 j’avais parcouru juste 50km tenant compte de l’état de dégradation avancée de la route. Pose de 10 mn contrôle général du camion et de la marchandise ras. 3h du matin Orodara est à 10 km derrière. Je prends une bonne pause qui s’impose à Dieri.

Jeudi 03 Avril

07h du matin, après quelques heures de repos, vérification générale du camion, huile, liquide de refroidissement, pression d’air des pneus me voilà encore sur la route. La frontière est à 30km. A 10h nous voilà à la rentrée de la ville de Koloko Dernière ville du Burkina Faso, contrôle, sécuritaire, Maintenant il me faut une place au parking de la douane, un petit Dodo le temps que les formalités administratives finissent.

Vers 14h la douane burkinabé m’a libéreré et 30mn plus tard j’étais dans la première ville du Mali du nom de Heremakono là là aussi contrôle sécuritaire, douane contrôle, une heure après j’ai le OK de douane Malienne.
Sikasso est à 40km donc il faut avancer ….
22h30 me voilà garé à Niena après avoir dépassé Sikasso de 80km de plus contrairement à ce qui était prévu au départ à mon arrivée à Sikasso le client me propose une livraison chez l’un de ces clients en contrepartie d’un supplément de transport… Ce que j’accepte sans hésiter 😚.
Comme le dit l’autre : On est déjà à terre est-ce qu’ on peut encore tomber? C’est nonnnn 🤣🤣🤣

Vendredi 04 avril 2025

Il est 8h30 quand les manœuvres commencent à décharger les premiers sacs de ciment Il faudra 4h pour que le dernier sac de ciment quitte le plateau.
Pas de temps à perdre direction Sikasso où un chargement de sésame déjà prêt m’attend pour une livraison à Lomé.
2h du temps après nous revoilà encore à Sikasso mais avant l’entrepôt de chargement un tour dans un garage de soudure histoire de rafistoler un peu le châssis du plateau qui a des petites fissures.
Là je viens de trouver trois de mes confrères qui espèrent charger le précieux sésame… deux ont déjà chargé … faudra que le troisième charge avant que mon tour arrive donc patience. A 19h l’affréteur m’informe que mon changement est pour demain matin tenant compte des confrères arrivés avant moi. Donc du coup je cherche à prendre une douche et par la suite à manger et un bon dodo n’est pas à refuser.

Samedi 5 avril 2025…

Déjà à 06h je suis sur pied avec l’espérance d’avoir mon chargement le plus tôt possible….
Mais ce n’est que vers les 9h que le premier sacs ont commencé à être déposé sur mon plateau. Le chargement avance rapidement car les manœuvres sont des experts en classement sur plateau.
Au fur et à mesure que le manœuvre charge les sacs mon apprenti et d’autres jeunes se hâtent à la tâche.
Il faut bien attacher la marchandise car la route est longue jusqu’à Lomé.
A midi, 960 sacs de 50 kg de sésame étaient bien classés sur mon plateau soit un total de 48 Tonnes à livrer au port autonome de Lomé.
Il est 17h 25 mn là nous pouvons dire que la marchandise est sécurisée. Ma devise est la livraison de la quantité et la qualité transporté.
Mais pour le moment il faut juste libérer la porte du magasin le temps que les documents pour la route me parviennent :
Lettre de voiture, BL et autorisations de la douane
19h 35 mn j’ai mais documents mais il se fait déjà tard.
Donc la suite c’est pour demain matin.

Dimanche 6 avril

5h 30mn je suis sur pied
Une douche froide, vérification du camion huile à moteur, liquide de refroidissement, pression d’air bref la totale et vers 6h 30mn me voilà à station service NDC.
Après avoir pris un peu de temps en ville de Sikasso pour course perso à 9h je suis à la frontière côté mali…. Enregistrement à la douane Malienne suivi de la police d’immigration.
30mn après je suis au Burkina Faso encore contrôle à la police et bien garé au parking de la douane de Koloko première ville du Burkina Faso après avoir pesé bien-sûr.
15h 10 mn le transitaire vient me réveiller pendant ma sieste en m’informant qu’on à le OK de la douane burkinabé donc pas de temps une vérification rapide du camion et je tourne la clé de contact.
J’ai 127 km à parcourir pour atteindre Bobo Dioulasso sur une route très dégradée.
Ce n’est que vers 16h que j’arrivais à la sortie de la ville de Koloko donc il faut encore prendre beaucoup beaucoup de courage pour atteindre Bobo-Dioulasso
Il est 19h…. quand j’arrive enfin à Orodara à peine 50km parcouru en 5h du temps tenant compte du mauvais état de la route. Mais l’espoir est là car elle est aussi en chantier pour une renouvellement futur.
20h là il faut bouger après une heure de pause, Bobo es à 80 km. Un complément de gasoil à la station Shell et nous revoilà sur la routes.
Vers 3h du matin je voyais les premières lumières à l’horizon Bobo n’est plus qu’à 15 Km…
Oui 15km de route fraîchement bitumée …
Qui nous rappelle que même les nids de poules et de dindons ont une fin??????
De 20h à 3h du matin pour parcourir 80km ….
80km pour 7h du temps soit une vitesse moyenne de 11 a 12 km/H ! Quelques minutes plus tard je me faisais contrôler par la police, le péage et Bonjour ma belle cité de SYA

Dimanche 13

Bonjour et bonne journée dominicale….
Aujourd’hui est dimanche jour de repos pour les un et jours de conduite pour moi. Après une 6 bons jours passé à Bobo auprès de ma famille, entretien général et aussi un petit paludisme de 3 jours me revoilà sur pied à 4h du matin douche froide, prière , bisous à la famille et 5h le camion a commencé à consommer ses premiers litres de gasoil après vérification générale avant départ.
05h45 le plein de Fuel à la station total de belle ville.
Une heure plus tard la ville de Bobo est déjà à 20 km derrière, contrôle de gabarit et pesage à l’essieu
Suivi du ticket de péage.
Au fur et à mesure je traverse les villes de Koumbia, Hounde et à 11h nous voilà bien garé à PÂ une ville située à 140km de Bobo dioulasso.
Là j’improvise 30mn de Pose déjeuner : Un petit gâteau ?? plus du yaourt.
12h40mn bonjour Boromo Sortie, contrôle au péage
Là je décide de faire un arrêt juste pour me reposer un peu et aussi permettre au camion aussi de refroidir un peu car actuellement ici c’est 38 degrés à l’ombre donc tout est chaud surtout les pneus.

Une petite sieste d’une heure histoire de mettre le compteur à zéro et nous revoilà sur la route 14h00. vers 20h j’étais à la rentrée de Ouagadougou grâce à la construction d’une route de contournement flambant neuve les gros porteurs n’ont plus besoin de rentrer dans la ville de Ouagadougou 30km avant la ville début du contournement A minuit et demi Ouagadougou est à 40km derrière moi.
Pour cette journée près de 400km semés de mille et un ralentisseurs, des nids de poule, la poussière et des secousses Brefs fatigués fatigués fatigués.

14 avril 2025… Aujourd’hui n réveil au ralenti le sommeil es parti depuis 6h mais mais pour pouvoir me lever sur la natte de couchage c’était un vrai défi À 7h30mn je suis toujours couché sans pouvoir dormir les courbatures et une légère douleur au niveau de la colonne vertébrale me plaquent au sol mais mon cerveau me dit ….
Abdoul Abdoul…… Courage courage Tu peux pas rester couchée 9h nous revoilà encore en train de bouffer du bitume.
Question : pourquoi construire une route bien bitumée,aussi avoir des agents des forces de l’ordre qui contrôle la vitesse et garni de cette même route de milliers de ralentisseurs ? Voilà une question tu n’as pas une réponse rationnelle ! Mais il faut faire avec. Au fur et à mesure je traverse les villes de Mogtedo, pause repas à Zorgo suivi de Koupela…. 13h30mn j’avais laissé derrière moi plus de 150km de Ouaga.
Le son du moteur me pousse à changer le filtre de gasoil, des filtres de secours qui manquent pas dans ma cabine.
Un petit arrêt de 30mn qui a permis le refroidissement de la machine et à 14h 00 mn je quitte ce parking perdu au milieu de nulle part. Il me reste encore la traversée de deux grandes villes avant la frontière 17h me voilà bien garé dans le parking de la douane de Bitou.
L’arrêt à la douane de bitou fut de courte durée Quelques minutes après me voilà reparti cette fois-ci il me reste juste 30 km pour attraper Cinkansse la dernière ville du Burkina Faso donc let’s go 19h30 minutes nous voilà à l’intérieur du parking juxtaposé de Cinkansse.
La première des choses je cherche à prendre une douche Là où je suis actuellement c’est gratuit, donc pas trop propre.

15/04/2025….
Bien réveillé et bien reposé….
Aujourd’hui tout commence par l’enregistrement à la police des frontières Burkina et Togo suivi de la douane et le scanner… Contrôle général du camion histoire de vérifier si tout va bien.
Et vers les 12h le transitaire Envoi le Ok de la douane du Burkina, pas de temps à perdre juste en moins de 500 metres le pont qui sert de repère pour la frontière ( SOVEDÔN ) veux dire … Comment ça va ? en Hewe l’une des langues les plus parler au Togo Donc je cherche une place à l’intérieur du parking de la douane du Togo Déclaration déposée chez le transitaire togolais.
Bien manger mieux vivre : en attendant que les papiers soient finis, place à la cuisine ! De la sauce pâte d’arachide accompagner de poisson au menu sans oublier le riz.

Il est temps de parler un peu de l’apprenti, je vais essayer d’expliquer ce personnage qui se trouve sur la lèvre de beaucoup de chauffeurs ici en Afrique,un personnage que Moi même je fus dans le passé.

Le role d’un apprenti gros camion :
Veiller à la propreté du camion,
Surveillance du camion et de la marchandise,
Réparation sous la supervision du chauffeur bien sûr des pannes mineures,
Changement de pneu privé
Bref l’homme a tout faire du chauffeur en un mot.

Les obligations du chauffeur vis-à-vis de son apprenti :
Le former au métier de camionneur
Pour ne citer que, le former à conduire, des cours qui ce passent très souvent en plein brousse, loin des regards. Le nourrir avec une ration journalière 1000 francs CFA actuellement. À mon temps c’était à 500f.
Le vêtir et le soigner.
A la fin de la formation lui payer son permis de conduire pour une confirmation de ses compétences vis-à-vis de l’autorité.
Le temps d’apprentissage dépend du pouvoir d’assimiler de l’apprenti et aussi de la fréquence des parcours pour ma part j’ai pris 5 ans avant de pouvoir conduire un camion chargé à travers les frontières toutes les font moins de 5 ans et d’autres le font plus de 5 ans.

La sauce est prête mais pas le temps de préparer le Riz ….
J’ai le OK de la douane togolaise
Tenant compte du poids transporté vaut mieux avancer un peu la nuit. Il est 17h30 quand je démarre la MAGDAF une fois de plus
Une traversée de frontière très compliqué pour les camions en provenance de Lomé….
En deux temps trois mouvements j’avais parcouru 20km, faire le plein à la station CAP à 10km de la ville de Dapaon et une bonne douche histoire de rafraîchir un peu le corps et nous voilà reparti….

Google maps me dit qu’il me reste encore 621 km avant d’attraper Lomé donc vaut mieux être courageux
21h30 nous voilà déjà à la sortie de la ville de Mango 100km parcourus depuis la frontière, soit deux heures 30 mn pour 80 km.
En comparaison de l’axe Orodara-Bobo….
Ce tronçon reste le paradis pour les routier 100km zéro zéro zéro ralentisseur.
Pour un routier ici quand tu à la sauce pour le riz c’est pas compliqué donc une petite pause histoire de se restaurer un peu Juste après le péage 22h 09 mn tous es Ok donc on avance un peu encore 00h 52 mn nous revoilà au péage du contournement du Mont Defale.
Soit 204 km parcourus se soir le tous en 5h du temps sans aucun ralentisseur vive les routes du Togo Après la dégustation du mangue bien mûre et 100 % bio oui …oui je l’ai cueilli moi même sur l’arbre…
Oui vivre en Afrique à aussi des avantages….
Me voici coucher sur ma natte en plein nature et à la belle étoile histoire de récupérer un peu Car demain es Une longue journée….
Bonne nuit

Bien réveillée à 06 h ce jour 16 au milieu des chants d’oiseaux. Je me hâte de faire les vérifications avant départ Un pot de café bien noir. Ce matin je m’apprête à attaquer un tronçon au relief montagneux… avec mon poids vaut mieux bien écouter le moteur. Une succession incessante de montées et descentes en traversant les villes de Niamtougou, Kara l’une des capitales du Togo….
10h un arrêt dans le parking de Wandiolo …
Vérification du moteur en cas de fuite éventuelle d’huile ou de liquide de refroidissement …..
Dans l’ensemble tout semble Ok…. Petit déjeuner sur place et let’s go. La voie de contournement du Mont Bafilo est montée sur près de 15km donc pour éviter de faire surchauffer le moteur… En première pendant 15km !
Ce que j’aime aussi au Togo c’est cette température modérée moins de transpiration pour ma part !!!
Après la montée place à la descente de la faille d’Alejo encore une dizaine de kilomètres …. Sélection de la première vitesse plus frein moteur.

Ce que j’aime aussi sur le réseau routier du Togo…
Presque chaque ville à Un parking gros porteur et en pleine brousse des petits parking en cas d’arrêt d’urgence
12h 25 mn comme l’indique mon tickets de péage j ‘ai fini la descente…
Donc j’improvise un arrêt le temps de contrôler encore le camion surtout l’état de chauffage des tambours de freins….

J’aime la mangue et c’est la période ici en Afrique de l’ouest Après une heure d’arrêt le temps de refroidir les tambours je quitte le péage direction Sokode
De Sokode à la station de pesage à l’essieu de Atakpame…
En passant bien sûr par Sotouboua et Blita nous voilà bien garé dans la ville de Datcha à 21h Ici pas de parking juste bien serré au bord de la chaussée le temps de passer la nuit Lomé est juste à 150km mais vaut mieux rester ici pour la nuit car la marchandise que je transporte vaut de l’or par ici…. D’où le fameux nom Précieux sésame 😉

Bonjour,et bon anniversaire à moi même le 17 avril est le jour de mon jour … Après avoir passé une nuit,pas trop reposante à cause de l’emplacement près de la route nous voilà redémarrés. Pour la journée d’hier 300 et quelques kilomètres parcourus 06h 30mn déjà reparti à la conquête de Lomé 11h nous voilà bien garé à l’entrepôt du client au port autonome de Lomé…
Mais bien avant fallait traverser les villes de Notche à 100km et Davie là où es située le dernier péage à 30 km. Les documents afférent à la marchandise déposés. Lomé c’est ma deuxième capitale donc direction le restaurant le temps que les douaniers viennent débrancher la balise de suivi. Du riz à la sauce des graines de palme, accompagné de poisson fumé un vrai régal ! Des fruits un peu partout. Quelques instants après un conteneur bleu chargé sur un Renault major Bleu me donne dos et les manœuvres commencent. Le voyage du précieux sésame continue cette fois-ci à travers l’immensité de l’océan destination finale : king dao nyon ville située en République populaire de Chine.

C’était tellement dur, j’avais dos au mur…
Comme le soleil du matin je prenais mon chemin à la recherche de mon pain , je marchais jusqu’au soir , souvent je perdais même espoir, il arrivait même de voir que je ne vois plus la route , je perdais même ma voix mais j’avais cette foi que alpha ou bêta , ce jour-là viendra, une porte s’ouvrira ,les barrières vont se briser, les choses vont changer mais j’irai jusqu’au bout de mes rêves….
Tous au long de ce voyage sans bagage, j’avais peur de faire des erreurs, peur de me tromper, peur d’échouer..
Les gens que je croisais, beaucoup m’encouragent, mais d’autres ce moquaint, certains m’ont aidée, d’autres m’ont négligé.
Aujourd’hui je suis fière de trouver mon repère dans ce Monde sans panneau de signalisation.
Tous n’est pas accompli mais à moitié bien rempli.
Merci à mes amis, je ne peux pas oublier tous ceux qui ont contribué, merci Philippe, merci Alex,tous les Fière d’être routier et surtout au bon Dieu pour cette aventure qui m’a donné le sourire…

 

Ouagadougou-Lomé avec Abdul

22/02/2018, c’est le premier jour de mon parcours .


Cette fois ci pour des détails techniques j’ai décollé à 8h, Direction Lomé au Togo pour un chargement de 45000L de fuel oil pour le compte de la SONABEL ouaga


J’espère que ma contribution pour moins de délestage au Faso ne sera pas vain en ces temps de chaleur, à 8h ils faisaient déjà 24 degrés dans ma cabine. Juste après quelques minutes, je suis à la station Shell de la gare routière, mais pour cette fois ci juste 200L le temps d’arriver au Togo où le gasoil estun peu moins chers que le Faso.

 

 

Toujours dans la ville de Ouagadougou,
Quand un poids lourd surtout articuler doit partager la vois avec l’un des plus vieux transporteur (l’âne et la charrette) le stationnement abusif des tricycle et leur aîné le taxi sans compter les moto qui refuse de circuler dans la voit reserver au moto,
Vaut mieux rester à gauche pour éviter tous accroc comme le dit l’autre (j’adore un plan sans accroc ????)

Souvent je me pose la question : À savoir entre les moto et les voitures, les quels sont les plus nombreux ??

 

Et après 100 km de route je traversais la ville commercial de Mokthedo ; Ho comme ils fait chaud 41 degrés dans ma cabine à 12h

À 16h J’étais à la frontière, Burkina – Togo
Cette frontière est celle où le trafic est la plus dense par les plusieurs entrées que compte le Burkina Faso donc du coup pour les formalités de la traversée !! Vraiment lent.

Et ce n’est que vert les 19h je gagnais enfin une place de parking côté Togo mais il fait déjà tard l’administration à le travail à 18h au Togo donc pour le laisser passer du Togo c’est parti pour demain Bonne nuit.

Lecteur vidéo

23/02/2018
Deuxième jour de mon parcours.

Laisser passer reçu à 8h pas de temps à perdre je quitte Cinkans) la ville frontalière côté Togo je précise que il y a deux deux villes du même nom séparer par un pont qui sert de repère pour la frontière.

Et 30km plus loin je faisait le plein à la station total de La ville de Dapaong. Ici le gasoil Coûte 500 F cfa moins 26 franc par à port au Burkina Faso soit 0.7622€

Après Dapaong à tour de rôle je traverse les villes de Mango, Kante, et nous voilà au péage de la ville de Defale

Péage de la ville de Aledjo où ce trouve la fameuse faille d’Aledjo

Le Togo relief la plus dangereuse de l’Afrique de l’ouest en camion bien sûr mais ce temps es résolu, la faille à été contournée depuis un certain temps.

À 20h je suis bien garé à Datcha
Il me reste encore 150km avant d’arriver à Lomé mais je passe la nuit ici après une journée bien remplie, je pense qu’un bon bain, un repas et un dodo est mérité donc bonne nuit.

24/02/2018 Troisième jour de mon parcours, j’ai quitté Datcha à 6h en Progressant vers Lomé.

50 km après je traversais la ville de Notsé, puis encore 100km sur la RN 1 et ce sera Lomé, il ne reste plus qu’à passer le Péage de David a 30km de Lomé toujours sur la RN 1.

Enfin l’échangeur à l’entrée de la ville de Lomé, ci j’étais assister par un GPS là il me diras tourner à gauche à la prochaine intersection juste après le pont, et tout droit vers le port où est située la raffinerie de Lomé mais dommage, il faut faire à l’ancienne , ou se trouve ma boussole ??????

10h40mn nous voilà enfin bien garé au parking de la raffinerie de Lomé, bon de chargement déposé.
Tout ce que j’ai à faire c’est de profiter du week-end oui aujourd’hui c’est samedi donc samedi soir à Lomé ??????
En espérant avoir peut-être le chargement lundi où mardi.

Lecteur vidéo

26/02/2018
Le réveil fut un peu humide avec une grosse pluie vers 4h-5h,des éclairs et des Tonnerres à couper le souffle, constat au lever du jour un parking à moitier innondé.

Le week-end s’est bien passé ,un peu de promenade de part et d’autre bref un week-end en version routier à l’étranger ??????

Petit café à 8h et vers 11h la liste pour le chargement est enfin là. Je suis Sixième sur la nouvelle liste et seizième au classement général j’espère peut être charger aujourd’hui soir où au plus tard demain matin. La pluie n’a cessé de tomber que vers les 16h
Du coup recalé d’une journée pour le chargement.

27/02/2018
Pour cette journée rien à signaler pour le moment juste attendre et espérer que ça bouge vite niveau chargement
Ce qui me permettra d’avoir aussi mon tour peut être ce soir ou demain.

28/02/18

Aujourd’hui à 6h j’étais sur pied avec de l’espérance de pouvoir enfin avoir mon tour de chargement, Et vers 14h j’avais enfin accès au poste de chargement.

Une heure après je suis encore garer au parking cette fois ci chargé de 45000litre de fuel soit à peu près 44tonnes
Maintenant j’attends les papiers pour enfin reprendre la route direction Ouagadougou Au Burkina Faso.

Plusieurs ressortissant des pays enclavé vienne charger au Togo, comme nos frères malien pour l’essence, gasoil ou fuel.

Les nigériens spécifique pour le JET-A1

Et nous burkinabé d’où je suis originaire pour les trois produits citer un peu plus haut
Bref j’entends toujours les papiers
J’espère les avoir avant la tombée de la nuit pour pouvoir décoller.

01/03/2018

Après avoir reçu les papiers hier soir, j’ai quitté la raffinerie ce matin à 06h direction Ouagadougou et 35 km plus loin je payais le péage à Davier et après  je traversais  la ville de Nosté, pause déjeuner à Datcha.  Lomé est déjà à 150km derrière !

 

À 21h je suis à kante il me reste encore 200km avant d’arriver à la frontière mais je la nuit ici
Donc douche, repas et dodo Bonne nuit

02/03/2018

J’ai quitter Kanté à 6h direction Burkina Faso, il me reste encore deux grande villes à traverser avant d’atteindre la frontière donc Mango après 100km de Kant et Dapaong situer à 30 km de la frontière à l’extrême nord du Togo.

Entrer !! traversé de la ville de Mango après 2h de conduite et son poste forestier.

 

10h 30 mn enfin la ville frontalière de cinkansser. Déclaration à la douane, fait !!! donc petite pause en attendant les formalités douanières suivi de la traversée de la frontière.

Pas de parking pour nous les pétrolier ici donc bien serrer au bord du goudron.

11h40mn libérer par la douane du Togo et un appoint à la station Togo oil de la ville de cinkasse. Puis traverser de la frontière.

Voici le pont qui sert de repère pour la frontière, juste après le pont ont peut dire bonjour le Burkina Faso

Entré du poste douanière cette fois ci à cinkasse Burkina…

Et nous revoilà bien garer au parking réservé aux camions citernes.
Maintenant tout ce que l’on peut faire, est de ce reposer à n’attendant le convoi sur Ouagadougou peut être ce soir ou demain.

03/03/2018
Cette journée commence pour moi à 6h,avec l’ouverture de la douane à 7h suivi du convoi sur Ouagadougou. Pour Cause de réhabilitation de la voie, le tronçon Cinkasse Koupela est un peu non bitumé, Avec des déviations
35km après nous voilà à l’entrée de la ville de Bitou et sa Douane.
Centre ville de bitou suivi du péage où j’ai pris un ticket de 10000f cfa pour Ouagadougou
Après bitou encore des déviations et des ralentisseur, Le tronçon cinkasse –Ouagadougou Es l’un des route où il y’a plus de ralentisseur, plus d’une centaine sur Moins de 350km, Du coup mille et deux coups d’embrayage sans compter les coup de frein à chaque ralentisseur.

10h nous voilà pour la traversée de la ville de tenkodogo
Check point de la gendarmerie suivi de la douane à la sortie de tenkodogo
Traversée de la ville de koupela suivi du poste de contrôle de la police a la sortie de la ville
12h contrôle de péage à sapaga carrefour poutenga
12h 40mn poste de contrôle de la douane suivi de la traversée de la ville de zorgo et une pose d’une heure de temps histoire de refroidie un peu le camion et aussi le chauffeur, ils fait vraiment chaud aujourd’hui 40 degré
Après la pose on reprend la route 14h 30 je traversais la ville commercial de moktedo
Et toi voilà au péage à l’entrée de la ville de Ouagadougou 16h 30mn ici
Suivi de la traversée de la ville pour rejoindre l’autre côté à l’ouest

Lecteur vidéo

04/03/2018

Comme le dépôt ferme à 18h et que c’était l’heure à laquelle je traversais Ouagadougou, j’ai du passer la nuit ici.
Le dépôt est situer à l’ouest de la ville donc il faut encore passer par le péage de la route de bobo dioulasso la RN 1
Encore des marchands où véhicule passe, l’argent passe dit-il donc du coup nos péage et post de contrôle sont souvent transformer en zone commerciale3
30 km après le péage nous voilà sur la dernière ligne droite avant le dépôt
10h 27mn 300m Du dépôt mais une long fil de camion tous désireux entrer garée Donc il faut patiemment avancer à la fil indienne Et espérer avoir une place de parking le plus tôt possible.
11h 40mn camion posé après 11 jours pour un aller retour de près de 2000km nous revoilà enfin bien garer au parking du dépôt sonabhy Tous ce que j’ai à faire maintenant c’est de profiter de quelques jours de repos en attendant la sortie pour le dépotage dans l’une des nombreuses centrales électriques que compte la ville de Ouagadougou.