L’histoire de la cabine R

En 1970, Berliet, sort de ses chaines une cabine révolutionnaire pour l’époque, la KB2400, vraisemblablement dessinée par Mr Lepois, un mystère reste encore entier quant à la paternité de cette cabine qui sillonnera longtemps les routes d’Europe. Le Berliet est équipé d’office d’un poste de radio, d’une visibilté jusque là inégalée, de deux sièges suspendus et d’espaces de rangements. Les cabines de l’époque sont alors bien moins équipées, et la concurrence à du soucis à se faire. A cette époque, Saviem et sa Cabine SM constitue un concurrent sérieux et avant gardiste.

Cette cabine, plébiscitée par un grand nombre de chauffeurs sera présente dans un bon nombre de pays, ne cessera d’évoluer.

Sur le catalogue en 1972, les clients peuvent alors bénéficier de deux motorisations, le TR260, 6 cylindres en ligne et le TR300 avec le V8 Berliet de 15 litres, mais qui a donné bien des soucis à ses propriétaires, les aménagements de cabines sont sensiblement identiques, le TR300 deviendra le TR320 et les soucis de jeunesse disparaitront, et c’est plutôt vers le TR260 que la plupart des transporteurs vont jeter leur dévolu, et ce, massivement.

Très rapidement, la puissance passe à 280cv pour le 6 cylindres auquel on a ajouté un Turbo, et 350cv pour le V8. Berliet abandonne les roues artillerie à l’avant, pour des jantes plus modernes. Le succès de ce tracteur ne se dement pas, et traverse les frontières. En 1975, Ford utilise la cabine KB2400, et crée le célèbre Transcontinental, équipé d’un moteur Cummins qui developpe jusqu’à 340cv, ces camions avec attelages Anglais seront visibles jusqu’au fin fond de l’Asie et feront la gloire des routiers du Moyen Orient.
La cabine du TR s’affine, la calandre s’allonge, les phares sont intégrés au parechocs. En 1978, Berliet présente le célébre TR350 Centaure, suréquipé pour l’époque, avec frigo, téléphone, climatisation, four, wc… et pour la première fois, le toit de la cabine est surelevé, Volvo vient tout juste de sortir son célèbre GLOBETROTTER. Il faut dire qu’à ce moment là, les transports TIR font la fortune (ou l’infortune) de bon nombre de transporteurs français.

Durant 2 ans, Berliet cohabite avec Saviem, qui produit quelques exemplaires du PX40, une cabine Berliet avec une calandre Saviem. Peu d’exemplaires ont circulé. En 1980, les 2 marques fusionnent, RVI devient alors la seule marque française de PL.

Jusqu’en 1981, on voit des TR305, ou 350 avec la marque RVI, qui sont en fait des restes des chaines Berliet, mais dès 81 apparaissent les célèbres R310 et R360. Le tableau de bord incliné est directement inspiré du Saviem PS30, et personne n’oura oublié les célèbres tissus orange des sièges, ni le dougdougdougdoug du ralenti du 310. En option, il est déjà possible d’équiper le tracteur de coussins d’air.

En 1984, le R360 devient le R370, et sa cabine surelevée fera une génération de routiers rêveurs, Renault n’a plus de complexe face à des marques comme Scania qui vient de sortir sa Série 2. La vitre conducteur est désormais en un seul morceau, mais il faut toujours tourner la manivelle pour attraper son ticket au péage. Les motorisations ne cessent d’évoluer, et ce, de façon très rapide. Les derniers R310 sortent des chaines en 1987, et sont remplacés par les célèbres maxi couple R340. La cabine est désormais suspendue en 4 points, ce qui fait de la cabine R, l’une des plus confortables du marché.

1988 est un couronnement pour la marque, avec son R420, freins à disques, pavillon surélevé, et tout confort, mais la course aux chevaux s’arretera malheureusement là pour le V8. Le 6 cylindre, lui, ne cesse de subir des évolutions et passe à 365 puis 380cv, le volant devient réglable, et les rétros sont redessinés, mais les carreaux de la portière viennent toujours taper dedans les jours de Mistral, en même temps la face avant du R est restylée, les phares deviennent carrés, et le confort s’accroit avec notamment le chauffauge autonome qui devient un standard, désormais les vitres sont electriques, les rétros dégivrants et réglables depuis le volant.
L’évolution du 6 cylindres atteindra lui aussi les 420cv. Renault qui a introduit en 1989 le petit 11 cylindres du G290 sur les R330 Duplex atteindra 340cv en version Intercooler. Bizarement, et ce jusqu’à la fin de la production de la cabine, la colonne de direction aura toujours été décentrée par rapport au siège… Pourquoi? Mystère!

En 1997 la production du R est stoppée, laissant un bon nombre de routiers sur place, n’ayant plus que le choix de se rabattre sur le Prémium ou l’AE, mais ça, c’est une autre histoire…

Mais la cabine R n’a pas encore completement tiré sa révérence. Implantée sur l’ancienne usine de Bouigra en Algérie, Sonacome SNVI propose encore des tracteurs neufs sur la base de la cabine KB. Equipés de moteurs Cummins de 210 à 410cv, dont les puissances les plus faibles sont équipés d’un système de refroidissement par air.

http://snvigroupe.dz/index.php

Mise à jour SAVIEM

Il devient de plus en plus compliqué de trouver des photos de la marque SAVIEM, alors si vous en avez, faites comme Uwe, Pierre70, Bata25, Xavier, Domi, Romain, envoyez les nous pour completer la galerie. Aujourd’hui, 26 nouvelles photos à découvrir sans attendre, sans blocages et sans conditions en cliquant ici !!!

http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/895

PTRA Saint Pierre de Boeuf 2018

Les expos PTRA c’est toujours un bon moment. Le cru 2018 est particulièrement bon, en voici la preuve avec les photos de Dan38. Merci et bravo à tous les passionnés qui restaurent les vestiges du passé, ils font un travail magnifique !

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Transports Chevrier

C’est avec une extreme gentillesse qu’André Chevrier nous a permis de réaliser le portrait de l’Entreprise familiale. Portrait, dans lequel vous pourrez voir 3 générations se succéder, de la petite entreprise de primeurs arpentant les marchés au rang d’un des rares leaders français sur l’axe France-Grèce. Découvrez avec nous l’ascension de Francis, ce petit primeur, passant avec succès le flambeau aux générations suivantes. Plus de soixante années d’une aventure familiale particulièrement interessante à parcourir de 1946 à 2007.

Créés en 1946 par Francis CHEVRIER, les transports CHEVRIER n’étaient au début qu’une petite affaire de distribution de produits alimentaires. C’est seulement au milieu des années 50 que celle-ci fait ses premiers pas dans le transport routier. Progressivement, l’affaire de grossiste primeur se développe jusqu’à l’avènement de la grande distribution dans les années 70. Les fils de Francis, André et Yvon, fondent une société autonome en 1975. Les Transports Chevrier étaient nés, l’activité primeur continuant de son côté jusqu’à ce que l’heure de la retraite sonne pour son fondateur. Profitant de leur situation géographique au coeur de l’axe transalpin, ils se lancent dans le transport international vers l’Italie puis vers la Grèce. Puis ils poursuivent leur developpement en s’installant à Bonneville (74), à proximité de l’autoroute du Mont-Blanc.

NAISSANCE D’UNE HISTOIRE

Quand Francis CHEVRIER achète sa première camionnette pour se lancer dans le commerce des produits alimentaires et primeurs, il n’imagine pas qu’il vient de créer une entreprise. Rien ne prédestine d’ailleurs ce fils d’agriculteur à devenir plus tard transporteur, si ce n’est la passion qu’il nourrit pour l’automobile et la mécanique.

Nous sommes en 1946, la guerre vient de s’achever, la France panse ses blessures et l’économie se remet en route. La période est favorable, surtout quand on a le sens des affaires allié à la volonté de réussir. Même à La Tour en Faucigny, une paisible et modeste commune vouée à l’agriculture, tous les espoirs sont permis. En 1949, Irène Verdan en épousant Francis devient sa première collaboratrice. Ils travaillent alors sans compter, stimulés par les premiers signes encourageants.

Les transports CHEVRIER d’aujourd’hui, ne sont donc à l’origine qu’un petit commerce de produits de la ferme, une petite affaire de distribution de produits alimentaires pour les vallées du Giffre et de l’Arve jusqu’à Chamonix. Il faut se rappeler que nous nous situons avant l’avènement de la grande distribution, les fruits et légumes s’achètent sur les marchés, ou au camion, lors des tournées régulières organisées par les primeurs.

Au milieu des années 50, l’activité s’intensifiant, Francis va se fournir au marché de gros à Lyon, puis chez les producteurs de la vallée du Rhône, et jusqu’au port de Marseille pour les agrumes et les bananes. Dès lors l’activité transport public n’est plus très loin …..

DU PRIMEUR AU TRANSPORT

Il faut attendre 1958 pour que l’entreprise fasse ses premiers pas dans le transport routier. Multipliant les trajets dans le midi de la France pour s’approvisionner, Francis décide de rentabiliser au mieux ses voyages en prenant du fret dans le sens de la descente. Il faut donc louer une, puis deux licences (les fameuses cartes rouges) et voila donc l’activité transport zone longue qui est lancée.

Dès le début des années 60, le champ d’action des Transports Chevrier va s’élargir à tout l’hexagone. L’entreprise se développe régulièrement et très vite la dizaine de camions est dépassée.

Sur les rampes du Môle on construit la première plate-forme qui sera le siège de l’entreprise jusqu’en 1998.

Ce n’est plus une activité familiale mais une entreprise qu’il faut structurer, gérer méthodiquement, conduire avec une audace calculée pour être compétitif sur un marché en expansion mais de plus en plus concurrentiel. Pas facile quand on n’a pas la formation de base nécessaire pour maîtriser le développement d’une telle affaire. De plus l’arrivée de la grande distribution à la fin des années 60 amorce le déclin de l’activité primeur, celle justement où Francis excelle car il a comme on dit, la bosse du commerce !

Pour assurer son développement, Francis Chevrier copie un peu ce qui se fait autour de lui, et dès le début des années 70 se lance dans la messagerie en ouvrant des agences à Annecy et à Paris.

La situation rappelle l’histoire de l’apprenti sorcier qui a le pouvoir de déclencher l’orage mais ne sait plus comment l’arrêter.

En effet, cette diversification entraînant une explosion des charges fixes s’avère catastrophique.

En Janvier 1971, André âgé de 17 ans et Yvon de 18, intègrent l’entreprise. Le premier commence comme exploitant tandis que le second (mécanicien de formation) passe du quai et de l’atelier à la conduite, avant de reprendre à temps plein la gestion de l’atelier en 1973.

Le choc pétrolier de 1973 engendre encore des difficultés supplémentaires qui vont conduire en 1975, au dépôt de bilan de l’entreprise de transports Francis CHEVRIER qui compte alors 12 véhicules.

NAISSANCE DE LA S.A.R.L. Transports CHEVRIER…

Comme il a été dit, la succession se fait dans la douleur. Le 15/04/1975 le tribunal de BONNEVILLE accorde le régime du règlement judiciaire à Francis Chevrier.

Les deux fils créent la S.A.R.L. Transports CHEVRIER qui prend en location gérance le fond de commerce transports de Francis Chevrier. André Chevrier qui vient d’avoir 21 ans en devient le gérant.

La jeune génération s’affirme dans le domaine du transport : style nouveau, méthodes nouvelles.

Plus intéressés par l’activité transport que par celle de primeur, devenue de plus en plus incertaine, ils se concentrent sur transport de lots. La messagerie ayant déjà été abandonnée, les agences fermées, Francis Chevrier poursuit une petite activité primeur jusqu’à l’âge de la retraite, au sein d’une petite S.A. qui avait été créée en 1965 : FAUCIGNY PRIMEUR S.A.

Compte-tenu de sa position géographique stratégique, l’entreprise se développe de suite sur l’international, et plus particulièrement sur l’Italie.

En raison de son développement, l’entreprise obtient des A.T.I.E. qui permettent d’alterner des transports nationaux et internationaux; ces licences sont gratuites.

Cette stratégie n’était pas forcément évidente d’un point de vue économique, car avant la suppression de la T.R.O. (tarification routière obligatoire), les prix sur le national étaient supérieurs aux prix pratiqués à l’international.

Au fil des années, CHEVRIER acquiert une notoriété qui lui permet d’agrandir le cercle de ses clients traités en direct. Certains d’ailleurs font toujours partie de la clientèle actuelle comme par exemple : Les Eaux Minérales d’ Evian, ou celles de Thonon. De nouveaux clients répartis sur tout le territoire, en particulier pour le trafic sur l’Italie contribuent à la montée en puissance de CHEVRIER.

Des clients Italiens grossissent également le portefeuille.

Dès sa création, la nouvelle entreprise CHEVRIER a cultivé son image de marque. Sous la houlette d’Yvon CHEVRIER, l’atelier intégré bichonne les camions. Dès que les finances l’ont permis, les deux frères CHEVRIER optent pour un renouvellement rapide et régulier du parc. Cela permet évidemment de pouvoir bénéficier des dernières avancées techniques, et d’offrir un parc homogène et de qualité (ralentisseur, grande cabine, frigo, webasto, clim et maintenant rafraîchisseur d’air, informatique embarquée…)

L’augmentation de l’activité conduit l’entreprise à effectuer en 1985 un agrandissement du parking, qui permet de construire de nouveaux bureaux, plus conforme à sa stature.

Néanmoins, la fragilité de la monnaie italienne est une véritable épée de Damoclès suspendue au dessus de l’entreprise. C’est pour cette raison notamment qu’André CHEVRIER diversifie les destinations en se lançant vers la Grèce dès l’ouverture des frontières le 01-01-93 (chantier du métro d’Athènes). Aujourd’hui c’est 15 à 20 rotations qui sont effectuées chaque semaine sur toute la Grèce. L’entreprise en a fait sa spécialité et un axe de développement en offrant un service complet au départ de toute la France, allant d’une palette au camion complet (grand volume et frigo compris).

En 1995 CHEVRIER équipe les 35 unités de sa flotte d’un système de suivi par satellite, qui s’ajoute aux téléphones déjà installés.

En 1996 la reconnaissance de 21 années de travail intervient par l’attribution par TRANSPORT MAGAZINE d’une palme du transport.

La même année la s.a.r.l. se transforme et devient TRANSPORTS CHEVRIER S.A.

EN AVANT LE DEVELOPPPEMENT

Nous sommes en 1997, les transports CHEVRIER adhèrent au groupement FLO (France Lot Organisation) et décident de franchir un nouveau cap, en abandonnant le site originel de La Tour sous dimensionné et trop éloigné de l’autoroute. Le choix se porte sur la zone industrielle des Bordets à Bonneville où est réalisé un investissement de 3 millions d’euros, soit 47 000 m² dont 4 800 m² bâtis.

1998 est l’année du déménagement. Elle est également l’année de l’obtention de l’étoile de l’internationale décernée par le magazine « L’officiel des transporteurs », mais aussi et surtout, du trophée du TRANSPORTEUR DE L’ANNEE 1998. Il s’agit de la première entreprise en Rhône-Alpes à remporter la distinction suprême. L’entreprise compte alors 45 véhicules.
Le 30 /09/1998 la société opère une modification de sa dénomination sociale. «Transports CHEVRIER » est abandonné au profit de « CHEVRIER transports et services S.A.»

En effet le site est équipé d’un atelier ultra moderne, 4 fosses, cabine de peinture, station de lavage entièrement couverte et chauffée, banc pour le passage des mines, etc.

Iveco nous avait mis ce tracteur à disposition lorsque nous avons été élu transporteur de l’année. Nous en avions profité pour moderniser notre déco, et bien entendu mis en évidence le titre et le trophée sur le tracteur. Au bout de la période de prêt, nous l’avons acheté, par courtoisie, (Ivéco étant le partenaire du transporteur de l’année), mais revendu au bout de deux ans. A l’époque, les Eurostar Ivéco etaient nettement moins confortables que les DAF Xf, et chaque fois, le conducteur demandait à en changer, malgré le fait qu’il avait 40 cv de plus! Je pense que maintenant le STRALIS est au niveau des autres constructeurs. Ce sont ici les photos de Philippe et de son épouse Claire, qui l’accompagne souvent dans ses voyages.

Afin d’amortir au mieux ce gros investissement CHEVRIER décide de développer la nouvelle entité service en devenant agent DAF. Il est vrai que DAF est présent dans l’entreprise depuis 20 ans, et en est même l’unique marque depuis plusieurs années. La partie garage se développe donc régulièrement pour représenter à ce jour 10% du C.A.

L’année 2000 a vu l’arrivée de la troisième génération, en la personne de Sébastien, fils aîné d’André, fraîchement diplômé de l’ESC REIMS au poste de directeur commercial et responsable de l’informatique.

La logistique vient compléter l’activité service. Ainsi courant 2001, l’entreprise construit 3200 m² de nouveaux locaux, entièrement rackés, opérationnels début 2002.

LA TROISIEME GENERATION PREND LE POUVOIR…

Le 01/12/2006 André cède sa place de PDG à son fils, Sébastien mais conserve ses fonctions au sein du groupement FLO, du syndicat FNTR 74 et du jury pour l’élection du transporteur de l’année.

YVON, directeur général, continue de s’occuper du garage poids lourds, du parc et de son renouvellement.

FRANCIS est décédé en AOUT 1992 sans avoir connu, bien sûr le transfert à BONNEVILLE.

IRENE âgée de 81 ans réside toujours à LA TOUR en face de l’ancien site, occupé maintenant par une entreprise de maintenance de remontées mécaniques.

CHEVRIER TRANSPORTS et SERVICES s’articule autour de trois pôles : le transport, le garage poids lourds, et la logistique, mais c’est surtout une centaine de personnes, dont 66 conducteurs et un parc de 65 moteurs. Il est bien loin le temps des fruits et légumes et des marchés !

En cette période où l’on parle du déclin du pavillon français, il est important de souligner que CHEVRIER effectue toujours près de 70 % de son activité sur l’international avec des conducteurs français. Il est même devenu l’un des leaders français sur la relation FRANCE/ GRECE. Cela représente en 2006, plus de 7 000 000 kms parcourus, 1 836 traversées maritimes entre l’Italie et la Grèce, 3 000 passages au tunnel du Mont Blanc et même quelques voyages sympas sur l’île de Rhodes!

PHOTOS DE CHAUFFEURS

Voici les clichés de quelques uns de nos chauffeurs: Xavier, Alain et son épouse Laurence, Philippe et son épouse Claire

Petite précision: tous les camions ont le prénom du conducteur marqué sur la face, les camions sont attitrés à un chauffeur, étant donné que ce sont quasiment tous les mêmes, c’est ainsi plus simple pour les reconnaitre !!

Quelques photos de Shoot, chauffeur entre 2000 et 2007

Mise à jour SAVIEM

Si vous êtes un passionné de camions, vous aimez forcement les photos d’une autre époque. Aujourd’hui, je vous propose une mise à jour SAVIEM que vous pourrez découvrir avec 400 autres photos de la marque en cliquant ici !

L’album souvenir de Nico 56

Voilà quelques photos de SAVIEM et BERLIET d’une trentaine d’années. C’est mon père qui pilote et moi assis sur le siège passager, j’avais dix ans… Maintenant, je suis toujours assis à droite en tant que formateur (eh oui, il en faut!). Il travaillait dans une coopérative agricole dans la région de CAEN 14, il y est resté jusqu’à la retraite bien sûr avec du matériel plus récent. Suivent les photos des camions qu’il a eu durant sa carrière.