264 photos DAF

Pour vous, mes amis passionnés de camions et histoire de bientôt entamer ce premier week-end de juillet, je vous propose une mise à jour DAF, un vrai bout d’histoire de transports avec des photos d’ajourd’hui bien sûr, mais aussi, des bien bien plus anciennes, si vieilles qu’on payait encore en francs !!!
Bien sûr, je ne suis pas tout seul à chercher et shooter, merci aux géniaux généraux courageux contributeurs : Chouchen – Mat Irland – Hugo – Mich07 – Samu88 – Tophe69 – Yaya – Blum29 – Pierre70 – Bata25 – Uwe
Ne perdez pas une seule miette de cette mise à jour, partagez bien, commentez et faites vous bien plaisir ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/10

 

207 nouvelles photos DAF

Quand tu roules en DAF, t’as tendance à dire que t’as quand même du Paccar Americain sous le capot… Mais la comparaison avec les camions des truckers américains s’arrête là car tu as encore la marque de l’oreiller tellement on dort bien dans un DAF.
Voici ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/10 207 nouvelles photos qui raviront les grands, les petits, les moches et les gentils. Dans cette mise à jour, vous trouverez du très très vieux DAF, du moins vieux avec quelques EMS espagnols en space cab XF €6. Et tout ça grâce à ceux qui nous envoie leur photos : Cordoba580, Blum29, Uwe, Mich07, Samu88, Larage, Chouchen, José, Bernard !
Faites comme eux, envoyez vois photos par mail : sitefdr@gmail.com ou même messenger https://www.facebook.com/profile.php?id=100009122658708

Et bien sûr, quelques clics sur nos bannières, ça fait toujours plaisir <3

Le DAF95.500 Super Space Cab par Pat56

A mon tour de m’essayer dans la rubrique essai.

Comme beaucoup de gens ici le savent, j’avais un Daf 95.500 SSC, un des premiers modèles, sorti en 1995. SSC, pour Super Space Cab. Acheté neuf en 1995 pour la somme de 570 000 FRF HT, avec les modifications qui sont listées plus bas. Ce fût le premier 500 en Bretagne.

Une très grande cabine et dessous un moteur américain Cummins de 500 ch sur le papier. Sur un banc d’essai, il avoisinait les 530 ch. Avec ce moteur, je disposais d’une espèce de « Jacobs », à savoir l’équivalent d’un retarder mais c’est un système différent qui utilise le moteur en compression. Bref c’est vachement technique là. Mais c’est efficace.

La boite de vitesses est classique, à savoir quatre vitesses de base plus l’étage = 8, plus un relais = 16. Seulement le passage des vitesses était hydraulique. Donc pas de tringleries mais des tuyaux d’huile sur la boite. Passer ses vitesses se faisait donc en douceur et sans vibration d’aucune sorte.

Alors on commence par quoi?.
La mécanique:
Durant les quatre années passées avec ce tracteur, je n’ai jamais eu de soucis au niveau moteur ni boite d’ailleurs, strictement rien si ce n’est ce qui suit:
– Un alternateur à changer tous les ans, systématique, pourquoi? Mystère!!! Comme au USA, les camions sont en 12 volts et nous en 24, peut-être que les branchements posent problèmes.
– Une prise d’air dans les tuyaux hydrauliques, pour passer les vitesses, et là c’est vraiment merdique. Le mécano du garage était resté près de deux heures à purger tout ça d’une main et de l’autre, il avait au téléphone les services techniques de l’usine pour savoir comment faire.
– Un problème de passage de relais, du à une valve dans la boite de vitesse, qui n’avait pas la bonne graisse et qui restait collée.
– Enfin vers la fin, j’avais par moment des micro coupures électroniques, qui coupaient le moteur, d’un coup et ça repartait deux ou trois secondes après. Même avec la valise, rien n’était inscrit. On me prenait pour un idiot. Puis sur les conseils d’un collègue, qui avait un ERF avec moteur Perkins. j’ai été chez Daf à Nantes. Le chef d’atelier, avait eu les mêmes problèmes sur des Ford dans le temps. et il a vidé l’électronique de la boite, l’a remise etc, puis il est parti faire un essai tout seul , moi j’en avais marre. Vers 18h30 /19h cela marchait. Mais ne voulant pas prendre le risque de tomber en panne sur la route en pleine nuit, j’ai été dormir à l’hôtel et je suis reparti en Espagne le lendemain.

A part ça, c’est tout, ce n’est pas compliqué.

Au niveau cabine, là c’est Versailles. Une cabine immense. Je mesure 1m80, et sur la partie centrale de la cabine, je me tenais debout sans problèmes et il y avait de la marge. Au dessus du pare-brise, trois grands coffres, avec serrures et lumières intérieures dans chacun. Rideaux opaques et de qualité autour du pare-brise et derrière les sièges. toit ouvrant électrique avec moustiquaire. Deux grandes couchettes dont celle du bas qui dépasse les 80 cm, avec un vrai matelas. Des coffres en pagaille, une penderie. Trois coffres sous la couchette, un central, plus petit à cause du moteur, un à droite accessible de l’extérieur, un à gauche accessible de l’extérieur et indépendant de l’habitacle et un autre par dessus celui-ci accessible par l’habitacle. Un tableau de bord lisible et bien fait. Evidemment, clim électronique, Webasto, la totale quoi. Pour les modifs qui ont été faites sur ce camion, mise à part les peintures, il y a eu un jeu complet de jantes en alu, et une prise hydraulique pour la benne. A cela il faut rajouter le branchement des feux de jour. Dans la boite à relais électriques, il y a juste un relais à poser, et dès que le moteur tourne, les codes sont allumés. C’est le système des pays nordiques. Je l’avais fait monter et je roulais donc en code en plein jour pour les mêmes raisons de sécurité qu’aujourd’hui. Dans la cabine, j’avais aussi installé la CB, la TV, magnétoscope et frigo. Puis j’avais fait installé une « chaîne Hifi », système DSP, avec 8 ou 9 hauts parleurs. Un truc dingue au niveau qualité sonore. Mais à l’époque j’avais les moyens. Le coût de cette musique approchait les 20 000 FF;

Ce camion était donc une merveille et le mot est faible. Il avait cependant deux gros défauts à mes yeux.
– Pour changer les ampoules de code/phare, il fallait lever la cabine entièrement jusqu’à la butée.
– Le pare-soleil est digne d’un camion des année 60. En effet et c’est le cas encore aujourd’hui sur de nombreux véhicules, il y a des  » jours  » entre le pare soleil et les montants du pare-brise et comme par hasard, le soleil se pointe toujours là où il ne faut pas. Mais ce n’est quand même pas dur de faire des rideaux comme il y avait sur les premiers magnum, où toutes les vitres sont entièrement occultées.

Sachant que je faisait de la ferraille sur le Pays Basque espagnol, au départ de la Bretagne, je descendais souvent à 45 tonnes, et des fois à 50, et je remontais avec des ardoises ce qui, compte tenu du poids à vide de mon ensemble, 20 tonnes, ne me laissait pas trop le choix au niveau surcharge. Je m’excuse Messieurs les contrôleurs, mais il y a prescription et je ne le fais plus. Malgré tout, en roulant toujours à 80, la consommation était de l’ordre de 34/35 litres au cent. Ce qui est bien si on prend en compte en plus le relief du Pays basque. Surtout que pour éviter la bascule au péage de Zarautz, je prenais les chemins à chèvres.

Mon plaisir avec ce camion, c’était, une fois chargé d’ardoises, de partir du péage de Biriatou, à la frontière française avec d’autres camions. Le péage est à 100 mètres d’une grande côte de 2 ou 3 kilomètres, qu’il faut donc gravir départ arrêté pour tous les camions. Que ce soit avec ma savoyarde coupée, ou avec ma benne, sur laquelle je laissait les trappes ouvertes pour bien montrer qu’elle était chargée d’ardoises. Je démarrais donc plein pot, tous les chevaux étaient au galop, et je leur en mettais plein la vue aux Espagnols et aux Portugais. Evidemment sur l’autoroute plus loin, malgré le fait que je roulais à 90, tout le monde me redoublait à 100 ou 110, mais je m’en foutais, j’étais heureux.

Oui vraiment c’était et ce doit être encore un super camion, voire le meilleur. Dommage, que j’ai du le lâcher dans des conditions très spéciales, mais c’est une autre histoire. Histoire qui est d’ailleurs sur le site, pour ceux que cela peut intéresser.

Franchement oui, je le regrette et j’ai vraiment la nostalgie de ce camion et de mes grands voyages avec ce camion.

DAF XF 480 SuperSpaceCab par FAST

Véhicule exploité depuis le 02 octobre 2006, il avait 80 000 km et il en totalise 200 000 Km.

Attelé à une Chereau (11/2000) jusqu’à fin février et maintenant à une Lamberet (12/03)

Moteur 6 cyl. 12.6 L Euro 3 de 483 Ch. accouplé à une boite à vitesses 8 rapports avant (étage + relais = 16 au total) et 2 marches arrières.

Pas franchement plaisant à conduire sur les premiers rapports et désagréable en cas d’usage régional, distribution (et dans les bouchons à Milan). Une boite 12 bien étagée ferait l’affaire, mais il y aurait il un impact sur la consommation ?

Pour le freinage freins à disques et ralentisseur 200 Kg efficace on programme et on touche a rien un régal.

Cabine dans sa plus grande version avec carénage latéral et déflecteurs tridimensionnels.

Réservoir gasoil de 1 200 litres, grille alu sur le châssis.

Pneumatique monte large a l’avant

Pack « grand routier » : 2 couchettes 2 sièges a Air et chauffant Clim + Clim autonome Webasto Frigo Radio CD/MP3+6HP

Pas de centralisation des portes. Lève vitre très lent et obliger de maintenir l’interrupteur. Pare soleil qui ne couvre pas entièrement le pare brise (coin gauche en haut) Le retro conducteur qui masque la visibilité surtout a l’entrée des rond point. Le positionnement du chrono numérique, impossible à lire en roulant et pas pratique (j’aurai bien inversé avec le poste, ce qui me semble plus logique) Les rétros qui se salissent trop vite!

Bonne position de conduite, pas fatiguant. Cabine qui malgré sa hauteur ne balance pas. La tablette pour manger.

Les rangements, c’st simple il y en a de partout : Extérieur è un de chaque coté, coter droit accessible aussi de l’intérieur ; Intérieur 3 sous la couchette, 3 au dessus du pare brise, 1 au dessus de chaque porte (pratique pour les documents de route) 1 contre la paroi gauche au niveau de la 1 ère couchette.

Mon point de vue sur l’utilisation et la vie à bord du XF.

Le même rituel a chaque fois, charger et faire rentrer tout c’est affaire dans le camion. Pour cela le coffre coté droit reçoit les affaires les plus volumineuses (pack d’eau, jerrycan d’eau) accessible à volonté depuis la cabine. Pour le reste sur le capot moteur et il reste plus qu’a ranger avant le départ. Le frais dans le frigo, les affaires de couchage sur la couchette du haut, les vêtements de rechange dans un sac de sport dans le compartiment du milieu sous la couchette (pile poil les bonnes dimensions) et les friandises dans le placard du milieu au dessus du pare brise.

Réglage du poste de conduite, et on est parti. Le volant se règle en profondeur et peut s’incliner. Les pédales sont bien espacer et on ne risque pas de se tromper on d’appuyer sur les 2 en même temps. Obliger de démarrer en 1 er ou en 2eme même à vide ou en solo. A froid la 5 et la 6 à du mal à rentrer il faut forcer comme un sauvage pour les passer. Les 480 Ch. sont bien présents, et l’étagement de la boite aide bien à utiliser le couple du moteur. C’est pas un foudre de guerre au démarrage (cela permet de limiter la conso) mais il ne craint pas les faux plat ou les cotes (il n’allume pas les warning a la vue d’une cote). Le relief ne lui fait pas peur sauf les grandes monter avec 24 T ou la moyenne chute (au plus bas 40 Km/h dans la Turbie (sens Italie – France). Par contre il reprend en cote contrairement a d’autre camion, certain V8 en on fait la mauvaise expérience. Le V8 s’essouffle quand le DAF reprend (cela doit être du a l’étagement de la boite). Ce n’est pas un camion fait pour la distribution, car il faut jouer de la boite sans cesse. On est a bord d’un grand routier fait pour avaler les kilomètres.

Bonne tenue de route, stable au freinage même en urgence (cela dépend aussi de la semi derrière). Ralentisseur efficace (un 200 Kg) c’est un plaisir dans le Turchino ou la Turbie.

La vie a bord a été bien pensée que l’on est un petit ou un grand gabarit. Pour passer du poste de conduite à la couchette je baisse le siège et je remonte le volant. Droit sur le capot moteur je n’arrive même pas à voir par le bandeau vitre au dessus des placards. Je regrette qu’ils ont abandonné ce principe sur le 105 cela rend la cabine plus lumineuse. La couchette est très confortable est assez spacieuse pour mon gabarit. Le webasto est réglable de puis la couchette, mais on ne peut pas le programmer.

Dans l’ensemble très bon véhicule homogène et tirant son épingle du jeu dans tout les domaines.

Si vous avez des questions, ou si certain désire des photos supplémentaire, c’est avec joie que je tacherai de répondre.

LE DAF 105 Super Space Cab par Sweden

Depuis un gros mois, j’ai le privilège, la punition (rayer la mention inutile) de me balader en Daf Super Space Cab. J’en profite pour vous faire partager mon opinion. Cet essai sera des plus objectifs je l’espère. Il faut savoir que ma base de comparatif est le FH, j’en aurais fait défiler 5 à mon actif, plus un Mercedes pendant une petite année.

La 1ère (bonne) impression est l’espace de cette cabine, les rangements en grande quantité et un bon aspect des plastiques intérieurs et de leur assemblage. Le choix des coloris de la sellerie font que cette cabine est plutot sympa. Deux sièges pour s’asseoir, dont un derrière le volant, pratique!
Le 2ème se trouve coté passager histoire d’amener quelqu’un, la place réservée aux jambes y est bonne. Il pourra même dormir vu qu’il y a deux couchettes. L’espace séparant l’une de l’autre est particulièrement appréciable, on risque pas de se cogner au milieu de la nuit. Le basculement du modele supérieur est très simple, il suffit de remonter la barre qui fait office de porte serviette.

Le module du bas est un des gros point fort de cette cabine, sa largeur, son confort sont vraiment agréables. Commande de chauffage, lumière (que coté passager par contre !) et commande de toit ouvrant sont regroupées sur une console coté conducteur. Celle ci se soulève facilement avec l’aide de petit bras musclés mais surtout de verins. Ca laisse place à des rangements honnêtes derrière le siège conducteur, j’arrive à y caser mon ordi portable tranquillement, messieurs les voleurs… Là, on accède à l’interrupteur de mise en marche du frigo, celui ci est de bonne taille, plus haut que large mais amplement suffisant. A ses cotés, un tiroir de grande contenance avec une séparation modulable, simple et pratique.

Il existe de multiples sources de lumière dans ce camion mais voilà un premier reproche, les interrupteurs y sont placés de façon anarchique, tantôt en haut, tantôt en bas et rien pour une utilisation de la totalité. Dommage. Pour moi, c’est l’ensemble des emplacements des interrupteurs qui est à revoir, rien n’est placé de façon logique, l’ouverture de la porte passager se trouve par exemple juste à coté de la commande de chauffage autonome, autant vous dire que j’ai eu quelques gouttes sur le front cet été ne m’apercevant pas que j’avais mis celui ci en marche. La commande de feux de détresse devrait tomber naturellement sous la main, c’est loin d’être le cas.

Passons aux rangements supérieurs, deux coffres sur les cotés dont un très très grand au milieu qui permet de loger au choix du linge pour 2 semaines tranquilles, voir un sac de voyage, voir largement un micro onde.

Bon vu qu’un camion sert aussi un peu à travailler, passons au poste de conduite. 1er reproche, la colonne de direction ne descend pas assez vers le conducteur et masque les infos du réservoir AD blue et de pression d’air; sinon, bon volant agréable, avec ses commandes de limiteur/régulateur de vitesse, de régulateur du ralentisseur et commande de téléphone qui sert à téléphoner (option). La commande de ralentisseur, de passage des vitesses en manuel à droite, clignotant essuie glaces à gauche. Tableau de bord bien lisible et esthétique, rien à redire.

Ce véhicule est équipé d’origine d’un GPS Garmin, l’écran sert également pour la caméra placée en lieu et place du rétroviseur frontale, plus discret mais je n’ai pas encore le réflexe. Très bon autoradio avec du bon son mais très très compliqué à régler, j’ai du chercher sur le net le mode d’emploi pour en tirer le minimum mais je reste sur un gros problème, celui-ci ne trouve pratiquement aucune station FM ou AM, tout juste « autoroute info » ou  » France Inter »; je vais essayer de mettre un amplificateur d’antenne (il n’y a pas d’antenne donnant sur l’extérieur, ceci explique peut être cela) à l’occasion en espérant résoudre le problème.

Dessous cet ensemble se trouve la commande pour la boite de vitesse; il y a des marche avant et même des marche arrières, dingue! Pas de soucis avec la commande, le seule reproche c’est d’avoir gouté à la I-Shift avant… Plutôt brusque en manoeuvre et lente dans ses changements de rappports dans les côtes, elle fait perdre de précieux kilomêtres heure.

Venons en au moteur. Avec 510ch, une puissance plutôt correct, je le trouve assez mou du genou ; ce camion étant un ancien de démonstration, je le soupçonne d’être équipé d’un pont super long. C’est sur que sur les parcours autoroutiers, la consommmation s’en ressent en bien (je flirte à peine avec les 30l), mais dès la première côte, le camion s’éssoufle très vite obligeant à tomber une vitesse rapidement et manuellement. Sinon, pas de grosse remarque, à l’intérieur de la cabine, celui ci sait se faire discret et malgré tout assez souple.

Jetons un oeil sur les deux coffres extérieurs. Ils sont grands oui, mais pourquoi avoir dessiné une ouverture si petite, dommmage.

Les deux déflecteurs sont déverrouillables en tirant énergiquement dessus, la montée sur la passerelle arrière se fait coté passager. La cabine est suspendue sur coussins d’air, efficace et sans plongée droite ou gauche comme sur le FH, très bon confort général, aucun bruit aérodynamique. Pendant que l’on est au pied du camion, on peut voir le pédalier si distinctif du DAF avec sa pédale de frein. Au début c’est chiant parce qu’on a l’impression de jamais pouvoir s’arrêter mais l’habitude vient rapidement.

L’emmarchement est idéal sauf pour y laisser ses sabots de poils sur la dernière marche. Si vous avez le soleil dans la poire, vous pourrez utiliser le pare soleil de type store, pour moi, c’est la meilleure solution… mais pourquoi ne pas venir jusque dans l’angle justement là où le soleil est tout le temps fourré !!! Dommage. Bonne qualité également des rideaux d’origine particulièrement opaques, bon point!

En conclusion, je conduis un très bon camion, spacieux à souhait, confortable, silencieux et vraiment idéal pour partir à la semaine ou plus sans avoir peur d’emmener un passager qui lui aussi sera bien installé (Bibi, si tu lis ses quelques lignes…). Les rangements multiples permettront de n’avoir rien qui traine. Pas mal pour une cabine pensée et dessinée à l’orée des années 80′, DAF a su la faire évoluer par petites touches régulières, reste à y monter un moteur et/ou un ensemble boite-pont plus énergique.

DAF XF Super Space Cab 460

Chauffeur depuis de longues années chez Daziano, Charlie s’est vu attribuer le tout dernier DAF 460 Euro 6. Après avoir eu la plupart des anciennes version, Charlie connait les DAF aussi bien que les routes du 83.

Même s’il est encore tôt pour se faire une réelle idée du véhicule, Charlie est séduit par les enormes progrès réalisés sur cette nouvelle cabine issue de la série 95 datant de 1987, ça ne nous rajeunit pas. Mais cette cellule a fait ses preuves, l’espace et le confort étant ses principaux atouts.

L’INTERIEUR

La visibilité sur le nouveau modèle a nettement été améliorée, puisque les 1/2 vitres latérales sur les portières ont été supprimées. L’affichage au tableau de bord est maintenant digital et très simple d’utilisation.

Point fort de la cabine, l’aménagement interieur, particulièrement bien pensé, ils sont pas fous les hollandais !! Deux porte-gobelets sont prévus dans la partie centrale, bien que le frigo soit sous la couchette, il reste de la place pour ranger ses effets personnels sous le matelas. Les coffres du haut sont tout simplement gigantesques, on peut y installer une salle de billard ansi qu’un jaccuzi. L’accès à la couchette supérieure est simple, bien pratique.

Côté conduite, ce modèle dispose de la toute dernière génération de boite automatique DAF qui annule les imperfections de la version précédente, les à-coups ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Le confort est digne d’un palace sur roues, très souple et silencieux.

L’EXTERIEUR

Après avoir ouvert la calandre dont la tirette se trouve dans le marche pieds, on accède facilement aux orifices de remplissage d’huile, liquide de refroidissement et de lave glace. Les batteries se trouvent à l’arrière de chassis dans les longerons.

Côté conducteur on trouve l’emmarchement pour acceder aux flexibles ainsi que le remplissage d’adblue. Il faut toutefois faire attention en soulevant la cabine de bien enlever les flexibles de leur support sous peine de les arracher…

Pour ce qui est du nerf de la guerre, la consommation de carburant, il est encore tôt pour se faire une idée, toutefois avec un peu moins de 10.000km au compteur, Charlie tourne autour de 29 à 30l aux 100km. A titre de comparaison il était à 32l sur son ancien 105. Si on se base sur son travail ou il roule souvent chargé au maximum en boissons sur des parcours assez mixtes nationale/autoroute, c’est tout à fait honnorable…
Il a quand même fallu trouver un defaut à ce tracteur… ça a été difficile ; il semblerait que la sellerie du siège soit légèrement plus raide que les anciens…

DAZIANO, le partenaire qu’il vous faut !