Beekvort 2018

JP74 l’eurotrotter des expos de camions est allé bronzer à Beekvort en Belgique pour nous ramener quelque 100 photos de la concentration qui s’y est déroulée. Entrée libre, visite gratos pour le plus grand bonheur de tous. Cliquez-ici

L’angleterre de la fin des 70′

Puisque je vous ai proposé une mise à jour « British », je continue sur ma lancée avec un zoom en vidéo de la fin des années 70, 1979 exactement, ou le tachygraphe est devenue obligatoire en Angleterre, il y a les pour, il y a les contre, et ça s’est terminé par un mouvement social.

L’occasion de visionner des camions sur la M1, des interviews de chauffeurs et de patrons, et de se rendre compte à quel point même en 1979, il était possible de circuler à bord d’un Seddon Attinkson rose bonbon dans la boue sans se poser de questions !!! Champions du monde les Anglais !

Le super clip de MG Ft Sin Boy – GHETTO

Crée en 2013 et originaire d’Athènes, le groupe MG Ft Sin Boy  vient de sortir un nouveau clip pour son titre « Ghetto » mettant en scène des V8 Scania le toute filmé à domicile, les Grecs étant amoureux de la marque Suédoise.

Blame Nobody . Expect Nothing . Do Something. Sont leurs devises !

Suivez les sur Youtube !

Mise à jour SCANIA

Ce dimanche, la maison FDR vous propose entre 2 matchs une magnifique mise à jour de la marque au griffon avec les photos des plus fidèles photographes qui nous envoient leurs plus belles prises : Anthony, Hekel67, Nektarios, Uwe, Samu88, Yohann, Yassine, Tophe69, Olive66, Turbo, alors on relève son col et on clique direct ici !!

 

Marc Peeters Truck Show

Wim, s’est rendu pour notre plus grand bonheur au Marc Peeters Truck Show. De retour avec 59 photos, on en prend plein les yeux, tout est magnifique, autant les anciens que les nouveaux camions !
Reservé aux VIP qui sont vraiment passionnés de beaux camions ! Bon visionnage, et bons partages ! Tot ziens ! Et CLIQUEZ Vite ICI !! 

Mise à jour SCANIA

Ah ça vous manquait, alors face à vos nombreux messages, voici la dernière mise à jour Scania, du série 3 pur jus, du Streamline, mais aussi du tout neuf €6 !!! CLIQUEZ-ICI !!!
Merci à Paul, Jaka, Mich07,Antho, Tophe69, Manolo, Uwe, Larage, Chouchen pour leurs précieuses prises !!!

 

Essai 143-500 SCANIA Streamline

UN BOUFFEUR DE COTE HORS PAIR

Touché en Août 1996, je l’ai gardé jusqu’en Novembre 1998.

Mécanique :

Comment définir ce tracteur, si ce n’est que c’est un bouffeur de côte hors pair ? Un avaleur de bitume qui n’a cure du poids transporté. Pour ceux qui connaissent, le « Grand Boeuf », avec 40 tonnes, c’était 100 en bas, et 95 en haut. De la puissance à revendre… Et avec le « pot ouvert », c’était un plaisir inégalable pour les oreilles.

Certes, on ne sent pas les montées avec lui, mais les descentes, si ! Pas de retarder, papillon sur échappement inefficace, seulement les garnitures. Ca fait un peu juste, et en Savoie (Col de Ceignes par ex) , ça se sent …

Cabine :

Un intérieur très bien conçu, un tableau de bord parfaitement agencé qui n’a pas à palir devant certains actuels. Le poste de conduite me plaisait particulièrement, la position de conduite d’un Scania est unanimement reconnue.

De la place et de l’aisance sur le siège, avec des réglages pneumatiques partout, et dans tous les sens.

Mais pour passer dans la couchette, il fallait faire un peu de gymnastique : une grosse « malle » en plastique (destinée à faire office de range-tout) sur le capot moteur gênait particulièrement tout déplacement.

Dans la couchette (dure juste ce qu’il faut), pas mal de place, on pouvait s’étendre en long et en large sans gêne aucune. De quoi faire de beaux rêves !

La mise en route et le réglage du Webasto se faisait de là, juste au-dessus de la tête (et donc aussi accessible depuis le siège).

Assez d’éclairage, bien répartis et de bonne puissance.

Point noir : les capacités de rangement. 3 placards au-dessus du pare-brise, une petite console sous le tableau de bord, et la « grosse bécane » au-dessus du moteur étaient de trop faible capacité.

Toutefois, d’astucieux espaces sur le tableau de bord permettaient d’avoir à portée de main cartes d’autoroutes ou briquet.

A regretter aussi, le manque d’espace en hauteur. Impossible de se tenir debout, position courbée obligatoire pour s’habiller.

Eclairage :

Particulièrement bien pourvu de ce côté avec toutes ses lumières, ce 143 – 500 était un parfait oiseau de nuit. En plein phares, on y voyait presque comme en plein jour.

Equipement :

V8 14 litres, pot ouvert.

Suspensions pneumatiques.

ABS.

2 réservoirs à gasoil (contenance un poil juste).

De la lumière et des phares à tous les étages.

Webasto programmable avec réchauffage du moteur.

Clim.

Trompes TGV.

Les pannes :

Durite alimentation gasoil.

Pompe direction.

Compresseur HS.

Durite circuit de refroidissement.

 

Essai Turbostar 190-48 SPECIAL

Pour ecouler son stock de Turbostar, avant le lancement de la série Eurotech, IVECO lance en 1992, une série spéciale nommée de manière très originale  » SPECIAL « , avec sellerie cuir bleue, jantes alu Alcoa, carrenages latéraux. La cabine est soit blanche soit noire, disponible en 380 ou 480cv.

L’essai grandeur nature a lieu de mai 1992 à septembre 1994, sur près de 500 000 kms……

On m’a attribué un 190-48 de 480cv doté du fameux V8 FIAT. Une vraie bombe. Esthétiquement réussi, le SPECIAL, accuse déjà le poids des ans. Cependant, il révèle de nombreuses qualités. Je n’ai pas à ce jour, trouvé l’équivalent en comportement routier, un tracteur à la fois souple avec pourtant seulement deux coussins d’air arrière et doté d’une tenue de route exemplaire. En revanche, lors des manoeuvres difficiles et avec du poids, il fallait de sérieux biceps pour tourner le volant. Sur routes sinueuses au revetements incertains, il était toujours facile de tenir le cap; la cabine bien que suspendue en quatre points, reflétait bien l’assiette du véhicule. Quelques coups de raquettes étaient toutefois à déplorer. Mécaniquement simple, tout pouvait s’arranger avec du fil de fer, notamment la pompe à injection…

Avec une conso flirtant souvent avec le 50 litres au 100, il obtenait toutefois une moyenne horaire inégalable à ce jour. Qui dit IVECO, dit forcemment soucis electriques, il aura fallu pas moins de 5 kg de fusibles neufs pour réaliser cet essai. ( j’exagère….. à peine ) Quelques soucis ont émaillé cet essai : la tringlerie de la pédale d’accélérateur à 30 000 kms, l’embrayage à 300 000 kms, un coussin d’air éclaté, par deux fois le retour du gazoil percé et bien sur les inévitables fuites d’air, mais rien de bien méchant.

Coté habitacle, la cabine est petite mais ce n’est pas une révélation, elle avait de fait, un coté  » cocon » home sweet home. Difficile donc de caser les cartes, les documents, affaires perso et caisse à provision. Pour peu que l’on roule seul, les bagages tiennent sur la couchette du haut, les cartes, atlas et autres, derrière le siège passager. Un petit coffre situé sur le capot moteur, permet le rangement des papiers du transport mais pas plus.

Attentionés, les ingénieurs de chez IVECO avaient mis au point un système de chauffage autonome qui rechauffait l’eau du moteur; ingenieux systeme qui exigeait des nuits courtes car, au delà de 4 heures de fonctionnement, les batteries se retrouvaient à plat. Les bouches d’aération de la cabine étaient fort efficaces mais mal situées, juste au niveau du cou et des reins, idéal pour attraper froid. Avec une peinture noire, il se doit d’avoir une clim efficace: un bon point pour la clim. De plus, une fine douche glacée venait vous lecher les pieds puisque le degivrage coulait au pied du conducteur….

La visibilité n’était pas le point fort de ce véhicule, la taille des rétros degivrants et orientables à souhait, palliaient à ce défaut, un grand store évitait l’éblouissement. Une belle tablette escamotable permettait de manger ou d’écrire. Au final, même s’il a beaucoup vieilli, je ne saurais pas encore aujourd’hui resister à la sonorité du V8 FIAT à condition de ne pas avoir toutefois cette bête ZF à 16 rapports, trop court sur la gamme basse et bien trop long sur les hautes. Pour info, en solo, un 48 IVECO, c’est 16 secondes de 0 à 100 kms heure et dernière précision, en 8e grande à 2200t/min, ça fait du 160, hum hum, merci le fil de fer.

 

Transports Allemand – Rumilly (74)

L’histoire des transports Allemand remonte au début du siècle dernier.

Etroitement liée au developpement économique de la haute Savoie, cette société sera revendue dans les années 90 à Bourgey-Montreuil. Une fois n’est pas coutume nous vous presentons d’abord les photos les plus anciennes, qui ont été recueillies grâce à André Chevrier et Jean-Loup Ferlay, superbes images que nous avons plaisir à vous faire partager. Merci à Luc, pour son coup de main !

Nous esperons vivement que bientôt, nous pourrons étoffer ce dossier, n’hésitez pas à nous contacter !

Christhain CATHELIN par l’intemediaire d’André Chevrier nous a fait parvenir sa collection de photos concernant la maison Allemand, et nous le remercions vivement!

Les photos du Julien

ZINGG Frucht

La société des transports Zingg à Hedingen près de Zurich en Suisse a été fondée en 1968 par M. Werner Zingg. Il a débuté avec 4 camions Saurer et à l’époque la devise de l’entreprise était transports en tous genre. Au début des années 70 l’entreprise s’est spécialisée dans le secteur des fruits et légumes. En 1975 le premier semi-remorque frigorifique est apparu et il s’agissait d’un Scania 111 avec le nouveau logo ZINGG FRUCHTEXPRESS HEDINGEN. Les années qui suivirent ont été marquées par la création de lignes régulières d’Espagne et du Sud de la France à destination de la Suisse et d’une augmentation très conséquente du nombre de véhicules. Lors du 25ème anniversaire, la société comptait 50 collaborateurs et maintenant ce sont plus de 130 employés fixes et auxilliaires qui travaillent chez Zingg transports. Aujourd’hui le parc de véhicules comprend: 92 Semi remorque, 9 Camion-remorque et 8 Camion-solo et les 7 principaux constructeurs européens sont représentés au sein de l’entreprise. La maison Zingg affrète également un train sur lequel sont chargés 15 Semi-remorques tous les jours entre le Nord de la Suisse et la frontière italienne et vice-versa pour la traversée des Alpes et qui sont ensuite attelés et acheminés par la route chez les clients. Actuellement la maison Zingg transporte en Suisse tous les produits frais tel que viande, fromage, fruits et légumes et les primeurs en provenance d’Espagne,France et Italie.

Par Patrick

Quelques photos d’Yves Balleneger

3 photos qui représentent une maquette de la maison Zingg, du dépot et de 60 véhicule, chaque véhicule est un modèle unique et cette maquette a été créee par 2 employés qui ont consacré plus de 1000 heures de travail.