Mise à jour VOLVO 16 juin 2018

En cliquant sur ce lien, vous découvrirez 200 nouvelles photos ajoutées à la galerie VOLVO ce samedi 18 juin de bonne heure et de bonne humeur. Un énorme merci aux contributeurs qui m’envoient leurs plus belles photos par mail ou par messenger : Gilles, Uwe, Samu88, Jaka, Anthony, Mich07, Larage, Manolo84, Nektarios, Tophe69, Pierre70

Les photos de Mariano

Mariano est un Bordelais expatrié en Beauce depuis plus de 30 ans, son KRZ est 33 28. Ses premiers tours de roues, il les a effectué chez des transporteurs Bordelais, par la suite il a déménagé sur Paris avec sa petite famille.

Des transporteurs qui roulaient sur l’Italie il en aura fait quelques uns. De la semi au camion remorque il a parcouru l’Italie de long en large et de bas en haut. Par la suite il est rentré chez les Tps Charrier dans l’Eure et Loir. Il a connu M. Charrier quand il roulait seul sur l’Italie dans les 1978. Du coup il a quitté la région Parisienne pour venir se perdre en Eure et Loir. Il est très reconnaissable avec son accent bien de Bordeaux.

L’évolution du transport il l’a bien connu, comme l’évolution de l’entreprise de son patron, qui est passé d’un chauffeur (lui), à une vingtaine aujourd’hui. Mariano est le plus maniaque des chauffeurs que je connaisse, toujours un camion propre, de l’extérieur comme de l’intérieur, et ça depuis toujours .

Hakim

UN TOUR EN POLOGNE avec Samu88

Voici un tour, avec un mauvais coup, qui arrive sans doute plus souvent que l’on ne pense. On est à peine en hiver, mais les conditions l’étaient plutôt..

Dimanche 9/12/12 (F)Mulhouse – (D)Schwäbisch Hall

21 H
Mon collègue passe me chercher à la maison avec la voiture de service. Direction Mulhouse, ça neige bien, les pneus avant étant bien avancés, on juge plus raisonnable de rejoindre l’Alsace par le col de Bussang, le petit col -Oderen-(plus direct) n’a plus le déneigement d’assuré à partir de 20H.

Nos 2 camions sont parqués là-bas, comme souvent, lorsque ce n’est pas la route de passer chez nous, d’autant plus que le Bussang était interdit aux PL vendredi (oui,les Vosges, une région de montagne…)

On arrive tranquillement à Mulhouse vers 22H40, ici, il y a à peine de la neige. Le collègue va se coucher, il décollera tôt, direction Angoulème.

Pour ma part, je pars tout de suite, direction Jelcz Laskowice en Pologne, il y a un peu + de 1000 bornes, je préfère m’avancer un peu ce soir, en ces conditions de météo, et (donc) de décrets d’interdictions impulsifs de la part de nos préfets, soucieux visiblement du bon usage du principe de précaution….
Déjà, petit arrêt 1H plus loin à la Esso de Erstein, pour faire le niveau du GO. Strasbourg, à 0H30, aucun souci, il en sera d’autre dans 7H de là…
Je rentre en Allemagne par le pont de Beinheim. Puis Baden-Baden, Karlsruhe, et direction Heilbronn, sur la droite avant Mannheim. Nous sommes sur l’A6.
Comme toujours, à Sinsheim, on peut apercevoir le célèbre Musée, avec un Concorde et un Tupolev trônant.

Ca neigeotte, mais sans plus.

Je termine cette 1ere période de 4 H de route, au niveau de Schwäbisch Hall, entre Heilbronn et Nuremberg, au Rasthof de Hohenlohe, plus exactement.
Il est 3H et il était temps de s’arrêter, car il me semble que je commençais à louper des épisodes…. Heureusement que je trouve une petite place, il n’y a pas de rab, normal…

Lundi 10/12, (D)Hohenlohe –(PL)Kostomloty
12H, après une bonne grasse mat, un bon petit dej, c’est reparti. Il n’a guère neigé plus. Ca roule, à Nuremberg, direction Berlin, par l’A9.

Une fois Bayreuth, il y a quelques côtes, la neige s’intensifie, mais la moyenne ne faiblit pas, c’est bien dégagé, ils ont les engins qui vont bien, avec des lames latérales supplémentaires.

Les voitures ne nous enquiquinnent pas à rouler à 40, même si la 3ème voie n’est pas dégagée, en effet, ici les pneus neiges sont obligatoire sur tout le territoire, ça aide quand même au bon déroulement des choses je pense, surtout dans ce pays, où la circulation est sans cesse dense, bon, ne généralisons pas non plus… J’ai déjà donné ici aussi en faible moyenne…

A Hof, toujours à droite, direction Chemnitz, Dresden, on arrive sur l’A72

La neige ne faiblit pas, elle se ramasse un peu, mais pas de soucis, ça roule normal, mais quand même penser à anticiper. J’ai 16T dans la semi, le poids idéal.

Je fais la pause après 4H30 pile juste avant Chemnitz, il fait nuit. Ensuite, reparti, on est vite à Dresden, après avoir repris l’A4, la neige se calme. On continue tout droit, en laissant la direction de Berlin, pour aller tout droit vers Görlitz, via l’A4 toujours. La circulation se calme un peu, mais la neige reprend à nouveau, et le relief reprend des formes.

On arrive à la frontière Polonaise juste au niveau de Görlitz. Une fois en Pologne, je quitte aussitôt l’autoroute, pour trouver une station, afin de se mettre en conformité avec le système de taxation des routes. Ce sera un genre d’autoport, avec un énorme parking, station BP, restaurant et un supermarché, à peine garé, une fille vient m’accoster… Et non, désolé, je ne me suis pas arrêté pour cela…

Je file à la station, avec la carte grise tracteur, le barré rouge (pour certifier le niveau de pollution, Euro3 dans mon cas), la licence et la carte DKV.
Le système de péage se fait avec une box (badge) similaire à l’Autriche ou la Tchéquie. On l’emprunte donc contre caution (120ZLT, 3O€), et on la crédite selon où l’on doit aller. Pour ma part, le patelin où je dois vider se trouve 50 bornes après Wroclaw.

Cette simple formalité occupe tout de même 30 minutes, et je change un peu de monnaie.
Juste une légère conversation avec un collègue Tchéque, à la caisse de la station, pour donner une idée de combien à créditer pour aller à ma destination. Sympa le gars, mais il me prend pour je sais pas qui, quand il constate que je suis encore en Euro3, et pire après, lorsqu’il me voit acheter une carte routière du pays…. « No navi ???? », Et oui, no navi, comme il dit !

Je repars de cette BP à 20H55, il me reste un peu moins de 2H à rouler.
La neige ne faiblit pas, mais ça roule bien.

Je passe 2 aires de repos, dont une en dehors de l’autoroute, mais elles affichent complet. Je trouve enfin mon bonheur un peu après, à une station en dehors de l’autouroute, c’est la sortie Kostomloty, c’est 40 bornes avant Wroclaw, il est 22H45, il reste peu de place, mais le parking (une station assez neuve) est bien éclairé et doté de caméras.

Une fois garé, je vais voir de près un panneau à l’entrée du parking, voir s’il indique qu’il est payant, apparemment non.
Je reviens au camion chercher mon porte feuille et mon téléphone pour aller manger une bricole à la station, descendu du camion, je cherche ma clé pour fermer la cabine, mais pas de clé dans les poches… et la cabine s’est…fermée toute seule. Non, c’est pas possible, je fouille et refouille mes poches, pas de clé, c’est sûr. Je me pend au rétro, et voit la clé qui trône sur le tableau de bord…

Aie… et les vitres sont bien fermées…. c’est ballot que j’ai posé le clé juste pour prendre le téléphone et le portefeuille, mais c’est quand même plutôt un mauvais coup de la part du camion, non ? Mauvais coup qui m’était déjà arrivé, dans une usine, l’année dernière, une vitre légèrement entrouverte m’avait sauvé la mise…

Puis, une fois, plus récemment, à Liège, j’avais prêté mon téléphone à un gars avec un Premium, qui lui avait fait le même coup, moteur tournant là !! A part que lui n’avait pas son portable ni d’argent…
Depuis, je m’étais dis qu’il faudrait que je planque un double quelque part, mais ça n’est resté qu’au stade du projet…

Bon, revenons à mon petit souci…

Je fais le tour, essaie l’autre portière, refouille mes poches (c’est débile), pas moyen, que faire, forcer une porte ? Beaucoup de dégâts pour sans doute pas de résultat, casse une vitre, et après ? On est pas en été…

Je ne vois plus que la solution d’appeler l’assistance Volvo, peut-être ont-ils une solution simple, en faisant schuinter 2 fils comme sur les Renault paraît il.

Je vais donc au chaud à la station, ça ne fera rien de plus de se les geler sous la neige.

Je n’ai pas le n° de Volvo assistance, bien sûr. J’active une connexion de 3G de mon téléphone (après avoir hésité à réveiller mon épouse) et trouve via google, le n° de Volvo Action en France. Il faut faire vite car la batterie du portable est bien faible.

Une voie sympathique et française comprend de suite mon problème, ça va vite, avec l’immat, l’interlocutrice situe tout de suite le nom et l’adresse de ma société, ainsi que le concessionnaire pour la garantie de paiement.

Je déplie une carte routière de la station pour bien épeler et expliquer où je suis.
La dame est rassurée pour ma personne en sachant que je suis au chaud dans une station, elle a l’air habituée à ce genre de panne. Elle me dit que le garage 24/24 le plus proche est à 60kms (banlieue de Wroclaw sans doute). Je raccroche à 23 H30, en me disant qu’il y en a bien pour 1H30 d’attente, mais il neige toujours comme il faut.

Je vais donc manger une supy (soupe) et un hot dog car il n’y a guère que ça et que j’ai quand même faim…

Puis, bien au chaud, il n’y a plus qu’à attendre.
J’aurais du penser à prendre un bouquin dans la cabine pour passe le temps, me dis-je !!!(on pense vraiment à rien des fois)

2H30 passent, toujours rien, je vais au camion, voir s’il est arrivé au cas où que je l’aurais
loupé depuis la station. Mais non, rien. J’essaie encore d’ouvrir la porte….
Pendant ce temps, c’est le défilé, des camionnettes PL porte voiture, comme on en voit déjà pas dans notre pays, des pauvres filles disparaissant dans le noir, neige tombant….

Je retourne à la station au chaud, et décide de rappeler Volvo Action, on me dit que l’adresse est bien prise en compte, et que le technicien est en route. Il est partit du garage à 1H30, il est 2H, avec la neige qui tombe, en fait rien de surprenant. Je me trouve légèrement impatient, et je me trouve vraiment bête d’appeler un dépanneur pour cette connerie…

A 3H30, un n°de Belgique m’appelle, c’est Volvo Action qui me prévient que le technicien est arrivé sur place, je ne l’ai même pas vu arriver.

Ouf, le soulagement, bientôt dans mon dodo…

Je m’approche du camion, et là surprise, ils sont 2. Un sur un escabeau, l’autre qui le tient.
A peine bonjour, mais c’est pas grave.
Le 1er essai de faire revenir le loquet avec une tige via l’enfeuillure de la porte qu’il force légèrement avec un tournevis, l’autre essaie d’ouvrir, mais pas moyen. Visiblement, la technique de faire contact 2 fils n’est que dans mon imaginaire…

Ça dure 10 minutes, puis ils abandonnent, remballant les outils, puis passent 1 coup de fil.
Ils m’invitent à prendre place au chaud (sympas finalement), dans leur camionnette moteur tournant. Peu de temps après, mon portable sonne, c’est la Belgique, m’expliquant ce que j’ai constaté, et qu’il n’y a pas d’autre solution que de casser un carreau, après mon accord. Bofbof, si ils repartent rechercher une vitre à leur garage, on n’est pas quitte, et bonjour la note…
Au point où j’en suis, je dis que je peux passer encore quelques heures encore à attendre, casser le carreau, mettre un plastique et me rendre en concession à l’ouverture, pour d’ hypothétiques économies, je sais. Le Belge, fort sympathique me comprend, et va le suggérer aux mécanos. Leur téléphone sonne, tout de suite après, et là, l’un d’eux me montre qu’ils avaient pris un carreau ! Là ça change tout, si j’avais su plutôt, naturellement j’aurais été ok de suite.
On se met donc d’accord, il est 4H, ils s’habillent chaudement et ils attaquent de casser la vitre côté passager, qui sera remplacée aussitôt.

Je vais regarder de temps en temps l’opération, ça neige bien, je vois le tableau de bord blanchir sous les flocons, décapitonage de la porte, racler tous les débris, un sacré boulot mine de rien. Ils m’ordonnent encore d’attendre au chaud dans la camionnette qui tourne toujours. C’est pas plus mal, et j’en profite pour piquer du nez…
Quand je les vois en chier (comme des Polonais !!), je me dis qu’ils auraient sans doute aussi préféré pouvoir activer le loquet avec le fil de fer, que de me vendre un carreau…

En moins d’une heure, l’affaire est bouclée, et l’un d’eux me remet symboliquement la clé alors que je commence à m’endormir vraiment sur fond de radio FM polonaise.

Je rejoins aussitôt la cabine, balaie le maximum de verre, ainsi que la neige tombée en abondance dans (toute) la cabine.
Il me font signer un papier, une poignée de main et repartent.
Je me couche, il est 5H20, la couette est glacée, mais ça fait vraiment du bien de retrouver l’(son)oreiller, et la n’oublie pas de faire du feu au fourneau eberpacher, et finalement ne regrette plus d’avoir procédé de la sorte avec Volvo Action.
Mais ce camion frôlant le million de kms, bientôt 7ans je suis un peu dégoûté d’avoir eu à appeler le VAS, une 1ere fois pour ce genre de misère…
Réveil mis à 9H…

Mardi 11/12, (PL)Kostomloty –(PL) Jelenia Gora
Déjà 9H, il fait bien bon au lit, mais faut y aller, la coupure de 11H s’achève, je ramasse encore quelques bouts de verre qui traîne dans la cabine.

Le froid sec a remplacé la neige, qui finalement ne s’est pas trop ramassé.
Départ à 9H45, direction Wroclaw, via l’autoroute E40 A4.

A Wroclaw, je pourrais sortir, pour rejoindre le patelin où je livre, mais ne connaissant pas du tout la région, je préfère contourner cette grande ville en gardant l’autoroute par le sud en suivant Katowice.
Une heure après le départ, je quitte l’autoroute au km178, pour remonter au nord.
Il y a un parking gardé juste au niveau de la sortie.
Il reste environ 30kms avant d’arriver.
Là, la route n’est plus trop dégagée, c’est l’équivalent d’une départementale, on y va mollo.

A un stop qui n’avance à rien, du à la file de camions, j’en profite pour aller frapper les essuies glaces, un peu glacé, mais là, une chute directe sur les fesses, me rappelle que la chaussée est bien une patinoire…

Tous les villages et paysages sont assez gris, bruns et tristes, la météo amplifie ce constat.

Il y a une petite ville, assez longue à traverser, puis c’est des forêts, avant d’arriver à Jelcz Laskowice, je repère une station avec un parking, au cas où il faudrait attendre du fret.
J’arrive à l’usine, plutôt pas très vieille, c’est un équipementier automobile d’origine espagnole.

Autrefois, les Polonais(ou autres pays frères) utilisaient des camions de marque Jelcz, on peut supposer qu’ils étaient fabriqués ici, la présence industrielle en découle peut-être.

On m’indique où aller pour livrer, ce sont des emballages vides. Il est presque midi.

Au bureau, une jeune dame demande à voir mon chargement, et me fait comprendre qu’il faut attendre. Il y 2 camions devant moi, dont un Portugais, je vais vers celui-là, histoire de bavarder un peu, mais voyant des écussons représentant l’Ukraine, j’abandonne…Il vide des emballages, de Vigo peut être ? (bonjour le voyage)
Le suivant, un Polonais vide de la matière, du plastique en sacs sur palette.

Je n’ai plus qu’à m’attabler pour patienter.

Le Portugais terminé, on avance d’un cran, j’ouvre un côté pour commencer à dessangler.

Il est 14H quand arrive mon tour, mais là, visiblement, c’est le changement d’équipe, une armada de minibus arrive.

En attendant, j’appelle pour le retour, il y a du boulot, mais à charger que demain matin, ça tombe bien. C’est à Jelenia gora, au sud ouest, en revenant, tout près de la Tchéquie.

Vers 14H30, le cariste s’approche de ma semi ouverte, et repart en téléphonant, il revient peu de temps après, et me fait signe que ça se passe de l’autre côté, pas grave, je remets les planches et m’exécute. Ca vide tout de suite, je suis quitte, une bonne heure plus tard, balaie la semi, car ça neige dedans (moins gênant que dans une cabine…)

Je repars, et m’arrête au centre du patelin, à la station vue en arrivant, et vais dans petite épicerie, faire des petits achats de saison… de la vodka polonaise, bonne et pas chère parait il.

Les petites commissions durent 15minutes et je repars.

Je décide de passer par Wroclaw, cette fois que de m’embêter par la petite route de ce matin. C’est une RN, plus dégagée, mais ça circule, de plus en plus en approchant Wroclaw, et ça bouchonne comme il faut, peu de temps après. C’est la fin d’après midi. Je rejoins l’autoroute sur la périphérie, après bien une heure de stagnation, avec au passage un pont à 3m80, qui dans les faits faisait bien 4m10, encore une frayeur.

L’autoroute direction l’ouest, et sortie à Kostomloty, là où j’ai eu les légères bricoles de la nuit dernière, et direction le sud, Jelenia Gora & CZ(Tchéquie) par une RN. Il y a quelques truck-stop avec parking TIR tout le long, mais je préfère m’avancer le plus possible, d’ailleurs je n’ai pas roulé énormément.

Des petites collines apparaissent en même temps que les flocons, et des patelins, puis encore un pont à 3m80, qui passe à nouveau largement. La chaussée se recouvre en avançant, on lève donc le pied.

En arrivant à Jelenia Gora, on voit que c’est une moyenne ville, des enseignes de chez nous fleurissent, Leroy machin, Brico machin, carrefour… la liste est longue, quel dépaysement ! Il fait nuit, et je regrette, j’imagine un paysage fort montagneux, frontière naturelle avec le pays voisin Tchèque. Des stations de ski sont indiquées.

Je trouve facilement l’usine grâce à la cartographie de mon pc (mon navi à moi quoi !).

Je m’enfile dans la rue, l’usine est bien récente aussi, et il y a du monde au poste de garde, je vais voir à quelle heure je peux charger demain matin, c’est 7H, et je peux dormir dans l’usine sans soucis, en m’indiquant les sanitaires, douches et distributeurs. En voilà une bonne chose. Il neige toujours, il est 19h45, il fallut presque 4h pour faire 140kms…

Pas grave, je me chauffe des oeufs, et je me réjouis de la grande nuit qui m’attend, cette fois enfermé du bon côté !!! Je me sens tout bien dans mon camion qui m’a fait des misères.

Mercredi 12/12, (PL)Jelenia Gora – (D)Sinsheim

6H, déjeuner, tout le tintouin, fort bien dormi, la neige s’est arrêté pour laisser place aux étoiles et à un froid plus vif.
Direction le bureau, pour 7H, c’est bon, j’ai déjà le quai où me mettre, il faut juste que je ramène une CMR, la dame le regarde bizarrement, oui c’est un carnet, ils ont pas l’air de voir souvent des français ici !

Un cariste dégage la cour avec un fenwick, c’est propre.

Une fois à quai, je ne peux accéder à la plateforme, je mets donc le câble pour plomber en attendant, comme c’est demandé.

Cette usine fabrique des boîtes de rangement en plastique.

8H20, c’est terminé, du temps du chargement, le jour s’est levé, c’est dégagé, on a droit à un superbe panorama sur le grand massif qui doit faire frontière avec la Tchéquie.

Retour au bureau, les papiers sont faits, le cariste met le plomb.
Arrêt au poste de garde, il jette un oeil au plomb, et c’est parti, il est 8H40.

Direction Görlitz (côté allemand) ou Zgorzelec(traduction en polonais et côté polonais), c’est à un peu plus de 60 bornes, par une RN.

Visiblement elle n’est pas plus dégagée que ça, mais ça roule. Je suis léger(3T), mais ça accroche bien vu le froid vif.

Il y a un peu de trafic, tout le monde roule tranquillement.
A un moment 2 chasse-neige grattent un peu, et se serrent pour laisser passer de temps en temps.

Les paysages de petites collines et villages sont plus distrayants qu’hier en plaine.

Je croise 2 grumiers Volvo FH de 1ere génération, une petite impression de Suède !

Il y a quelques cuvettes dans les villages, faut y aller mollo quand même.

Je pense à notre Col de Bussang, peut être interdit à ce moment là… La France, pays des lumières…

En une peu moins de 2H, on rattrape l’autoroute à Görlitz pour quitte la Pologne. Arrêt au 1er parking Germanique (ancienne douane allemande) pour rendre le badge de péage de Pologne à un bureau de Viatol (système Polonais), contre la caution, le trop crédité du badge sera remboursé via DKV avec quelques frais naturellement, normal, il y a service rendu tout de même, et c’est bien pratique ce fonctionnement.
C’est l’OBU de Toll Collect qui prend le relais pour régler le péage de l’allemagne. A la montée, il totalisait quand même 139€ pour BadenBaden Görlitz, il commence à coûter cher mon vieux zinzin encore EURO3 !
Sans parler de avant hier soir !!!!

Toujours du beau temps chez nos chers voisins.

Une fois passé Dresde, la neige se pointe à nouveau, comme à l’aller, jusque presque Bayreuth Nuremberg.
Ca roule toujours bien, pas d’arrêté d’interdiction de la part des préfets des Länder traversés.
A non, au fait, chez nous, c’est quand la chaussée est sèche que les interdictions tombent !!

Tout cela, sans encombre, me mène tranquillement à Sinsheim, à l’autohof Kolb, à côté du musée que je parlais à l’aller. Il est 18H15, pas de soucis pour stationner, c’est ¼ plein.
Une bonne douche et un bon plat de résistance à l’allemande feront l’affaire pour ce soir.

Jeudi 13/12, (D)Sinsheim – (D)Kehl

Partir d’ici à 5H15, ce n’est pas trop tôt pour affronter le riche Bade Wurtemberg et ses bouchons autour de Karlsruhe.

Tout passe bien, arrivée à Kehl pour 7H.

Ca vide chez Hepner, une boite française, donc des horaires français, ça n’ouvre donc qu’à 8H…
Pas grave, puisqu’en attendant je poursuis et achève ce récit.

A 8H, je constate aussi que le personnel des bureaux est en majorité français, et j’apprends que les boîtes que je transporte dites « boites de rangement sous lit » sont destinés au Aldi de France pour la semaine suivante.
Ca vaut le coup de faire rouler des camions pour ça…

Je vide rapidement, et la suite, c’est chargement vers Sélestat, du carton pour la Belgique, tranquille pour finir la semaine.

Et oui, faut y aller, y a une facture qui va bientôt tomber….

Après coup, suite à un courrier au constructeur pour expliquer les faits et faire part de mon mécontentement, il s’est montré compréhensif, et a prit en charge une partie de la mésaventure, ce, malgré l’âge du camion.

FH500 €6 essai

Après avoir usé mes fonds de culottes dans déjà pas mal de Volvo depuis mon tout premier F1020 en 1991, puis F10-320 et F12-360, il a fallu un jour se résoudre à se convertir au FH12-420 en 1995, changement radical de cabine, place au modernisme moderne. Au fil des évolutions, je suis passé au FH16-520, FH12-500 Turbocoumpoud, puis au FH13-440, et enfin au FH13-500. Je n’ai pas fait le calcul des kilomètres effectués en Volvo, mais ça doit commencer à en faire quelques uns, surement plusieurs millions. Jusque là, les changements et évolutions des FH ont été facilement assimilables pour un chauffeur lambda comme moi, mais voilà, en 2013 Volvo a sorti son dernier modèle FH, le FH4.

J’ai dû attendre le mois de septembre 2016 pour en avoir un dans les mains. Pour être franc, à la sortie du nouveau FH, j’ai pas eu le coup de coeur immediat, trés cubique la cabine tranche avec l’ancien, voire déjà antique FH. Mais il faut vivre avec son temps, inutile de chouiner, on ne verra plus jamais sortir des chaines VOLVO de magnifiques F12-400 Globetrotter.

Mon patron, et Volvo Trucks Valence ont été aux petits soins pour moi, ça mérite d’être souligné, j’aurai pû demander un DAF Super Space Cab 510, un Mercedes, ou même un Scania R490. J’avoue, j’ai failli basculer vers la marque au griffon, mais depuis le nombre d’années que je frequente l’équipe du garage Volvo de Valence et que j’apprecie leurs services, je me voyais pas changer de marque. On dit que l’Ardechois a le coeur fidèle, en voici une nouvelle preuve.

Je me suis donc retrouvé avec un tout nouveau 500, gris metal integral, seul et unique exemplaire d’une série speciale nommée « Business Class » en souvenir d’une vraie serie speciale de F12 en Hollande dans les années 90. Mon FH500 Globetrotter XL est assez richement équipé : – Jupes latérales – Jantes Durabright – Frigo – Clim et chauffage autonome – Phares xenon – Retarder – Enseigne etc etc Après avoir accédé à la cabine par 3 marches un peu plus hautes que l’ancien, on est immediatement frappé par l’espace de l’habitacle, bien qu’avec l’age je me sois tassé un peu, je mesure pas loin de 183cm de hauteur, et pour accéder aux coffres de cabines arrières, il me faut monter sur le siège passager. La forme légèrement arrondie des coffres fait perdre un peu d’espace, mais ce n’est pas dramatique. On retrouve les mêmes coffres à l’avant, c’est juste incroyable le merdier qu’on peut accumuler dans ce camion.

La couchette est plutôt confortable, l’insonorisation est un peu moins mauvaise que dans l’ancien FH. De plus, étant de nature exigeante, j’ai demandé à Volvo un rideau interieur pour qu’il fasse encore plus nuit quand je dors, et aussi incroyable que celà puisse paraitre, c’est une option. Le côté droit du tableau de bord a le defaut de pencher vers la droite, esthetiquement c’est pas moche, mais pour manger c’est pas facile, la sauce des raviolis degouline systematiquement vers le panneau de porte droit, pour éviter ce desagrement, je me suis payé une belle tablette et du coup je mange mes plats à plat (oui, je sais c’est rigolo). En face avant, en haut on trouve 3 emplacements, un pour le CD, tachy, OBU, mais pas moyen de caser une CB, pour dire à quel point c’est devenu « has been ». Alors mon TX est fermé dans un coffre juste au dessus, toujours calé sur le 19 ! Le Webasto et la clim de nuit se reglent au degré près, et sont vraiment efficaces. Toutefois, attention aux batteries, il parait que ça consomme à mort ! L’accès à la plateforme arrière est juste, la poignée pas forcement bien ergonomique. Sous la cabine on trouve deux enormes coffres dans lesquels rentrent à l’aise l’équipement ADR, plus un jeu de chaines, plus des cables, une malette pour defaire les ecrous de roue, un antivol de remorque et il reste encore de la place.

La camion est équipé d’origine de cric, barre de cric, clef de roue, et d’une goupille d’arrimage qui se fixe après avoir declipsé un bout de la calandre basse et même d’une perche pour nettoyer le pare brise. Côté conduite, le changement est là encore radical. Par ou commencer ?

Ah, ben je commence par les points les plus negatifs du camion selon moi. Si jolie soit elle, la sellerie du siège conducteur est dure, si dure qu’au bout de quelques heures de conduite non stop, je prends des crampes à l’arrière des cuisses, ça me rappelle les inconfortables sièges des FH12.

Le second point noir pour moi, c’est cette saleté de frein de parc electrique. Il faut faire les choses dans l’ordre : Claquer la portière, mettre la vitesse et enfin appuyer sur l’accelerateur pour faire sauter le frein, si tu fais pas dans cet ordre là, walou, le camion bouge pas. Quand on est face à un portail electrique qui se referme rapidement, c’est vite enervant. Rien ne vaut un bon frein de parc à la papa.

Une fois en route l’agrément est absolu, depuis longtemps la boite automatique Volvo surpasse ses concurrents, là, ce coup-ci, elle les lamine. Aucun à coup, le silence en route est assez surprenant, je me demande même parfois s’il y a un moteur dessous. Volvo a enfin compris que dans le sud on a du soleil, et ils ont fini par équiper les camions avec de vrais stores sur le pare brise et sur la vitre côté chauffeur, il ont fini par ecouler le stock des vieux pare soleil des F88, il était temps. La plupart des commandes se font par un joystick sur le volant, à propos, le mien de volant est en cuir car j’ai les mains fragiles et sensibles. Avec ce joystick, on peut sans bouger son cul du siège, choisir les options d’affichage au tableau de bord, certains écrans ne sont pas modifiables, comme le gasoil et l’adblue, mais on trouve plein de paramètres à afficher, comme les heures du tachy, le niveau de charge des batteries, la conso moyenne. On peut aussi coupler son téléphone avec le bluetooth, ajouter ses contacts, mais pas encore rediger ou lire ses textos.

La visiblité en route est excellente, les 4 retros sont reglables avec des boutons côté porte conducteur, ce qui est très utile, car si on avait mis la commande côté passager ça n’aurait pas été simple, ils sont degivrants aussi. La direction est assez souple, et la tenue de route sur le mouillé pas forcement top d’autant qu’on ne peut pas desactiver le retarder, donc pour freiner en catastrophe à vide, il vaut mieux avoir le reflexe de se mettre vite au point mort et freiner au pied.

Etant donné que je suis perché un peu plus haut, j’ai juste l’impression que les ponts sont plus bas, sous certains, il m’arrive de baisser la tête et serrer des fesses, alors que concrètement c’est absolument inutile. Ceux qui connaissent les anciennes générations savent à quel point le FH éclaire mal la nuit, c’est du passé avec les nouveaux phares, j’ai retrouvé la vue et je peux ranger ma canne blanche au placard.

De série, le camion est équipé d’un anti franchissement de ligne ainsi qu’un avertisseur de distance, c’est vite chiant, mais il suffit de les desactiver en demarrant, ou en route, on peut après coup les reactiver. Le système d’alarme de Volvo est assez efficace et bien chiant. Par exemple, lorsqu’un Fenwick roule dans la semi ça declenche l’alarme. Un autre jour, de nuit chez moi, j’ai appuyé par megarde sur le bouton alerte de ma telecommande, tout s’est eclairé, le klaxon hurlait non stop, je ne savais plus comment arreter ce bordel ! Depuis, j’ai entouré la télécommande de chatterton, c’est pas joli, mais efficace. Heureusement Volvo m’a fourni une magnifique sacoche avec dedans le livre d’utilisation, ce qui m’a beaucoup aidé, c’est juste bête que je ne l’ai eu qu’au bout de 4 semaines, c’est pas de leur faute, mais de la mienne. Avec pour le moment 15.000km au compteur, je ne maitrise encore pas tous les secrets pour une conduite vraiment économique, mais je m’y emploie.

Le camion est encore pas vraiment rodé, toutefois plusieurs options de conduite éco sont proposées, et ce seulement avec le cruise control engagé. Admettons que l’on decide d’une vitesse de croisière reglée à 85km/h, un premier programme règle seulement 2km/h d’écart, il se laisse mourrir à 84, mais ne depassera jamais les 86, un autre programme laisse mourir à 81, mais laisse courir jusqu’à 90, et enfin le dernier qui laisse mourir à 78 jusqu’à 92. La position GPS du camion est enregistrée, si bien qu’il coupe les gaz juste avant le sommet d’une côte, l’inconvenient, c’est qu’il faut être trés trés vigilant dans les descentes avec la recrudescence des radars discriminants. Pour le moment j’ai toutes les peines du monde à faire une consommation inferieure à 33L. En Euro6, la conso d’Adblue est juste enorme, je pense que les 100L d’adblue ne sont pas suffisants au regard des 1200L de Gasoil une fois mes pleins faits.

Côté déco, pour répondre à la question de pas mal d’entre vous, j’ai encore rien fait, ce qui rend le camion un peu tristouille, c’est vrai ! Mais c’est pas les idées qui me manquent, mais plutôt le temps ! Donc, dès mes prochains congés je vais tacher d’y remedier. En attendant, j’espere vous avoir un peu éclairé sur ce tracteur vraiment nouveau dans tous les sens du terme pour moi ! C’est ça aussi la Business Class !

Transports Allemand – Rumilly (74)

L’histoire des transports Allemand remonte au début du siècle dernier.

Etroitement liée au developpement économique de la haute Savoie, cette société sera revendue dans les années 90 à Bourgey-Montreuil. Une fois n’est pas coutume nous vous presentons d’abord les photos les plus anciennes, qui ont été recueillies grâce à André Chevrier et Jean-Loup Ferlay, superbes images que nous avons plaisir à vous faire partager. Merci à Luc, pour son coup de main !

Nous esperons vivement que bientôt, nous pourrons étoffer ce dossier, n’hésitez pas à nous contacter !

Christhain CATHELIN par l’intemediaire d’André Chevrier nous a fait parvenir sa collection de photos concernant la maison Allemand, et nous le remercions vivement!

Les photos du Julien

En Andalousie avec Péli69

Un mercredi matin mon boss me téléphone et me dit « J’ai un tour d’Andalousie ça t’intéresse ou tu files ta semi à un autre » Après en avoir parlé avec ma copine j’accepte donc !

Je charge donc 3 clients sur la région lyonnaise le vendredi pour l’Espagne : Malaga, Séville et Cadiz ! Je passe donc à la maison le vendredi soir afin de refaire le plein d’affaires pour la semaine.
Départ 3h le samedi matin avec comme seul et unique objectif de rejoindre Altafulla dans la région de Tarragonne pour faire ma 24 ! J’arrive la bas vers 14H je suis le seul français par contre beaucoup d’espagnols qui plantent !! Je vais faire un tour à la mer et une petite baignade jusqu’aux genoux!

Le dimanche décollage à 14h et ouais vive l’Espagne !! Aujourd’hui aussi juste de la route le top !! Je passe donc Tarragonne, la région de Castellon et son carrelage, puis Valence par la n340 et la A7 ! Ensuite je bifurque direction Madrid par la A3 ! A partir d’ici commence le dépaysement un super paysage, par exemple arrivé à Contreras on surplombe de jolis lacs!! Petite coupure dans une aire, au moins sur cette route pas de problème pour les coupures il y a beaucoup d’aires ! Celle que je choisis est vraiment top et j’en profite pour laver l’ensemble pour pas cher environ 8€ !

Une fois reparti je sors de la A3 sur les conseils de Phil je passe donc par Iniesta, Picasso et San clémente et là attention les yeux, un paysage avec de grandes étendues magnifiques, de grands espaces comme on en voit peu, et des villages désertiques comme dans les westerns ! Il est sur que je n’oublierais jamais ces images !! Ensuite je descends direction le sud via Villarobledo, Manzanares et Jaen ou je fais ma coupure. Je suis passé par le défilé de Despenaperros une route connue de ceux qui font l’Andalousie, assez dangereuse on m’avait prévenu mais je suis resté impressionné!!

Le lundi je descends direction le premier client a malaga que je vide avant midi puis je repasse dans un joie dessert toujours depaysant ! Je me présente en début d’après midi a Séville mais ils vident que le matin et quand t’es loin ben tu négocies même pas !! Je vais donc me mettre en coupure vers un petit bar dans la zone avec de bonnes tapas !!

Le mardi matin je vide donc a Séville puis je descends à Cadiz ou la je livre dans un grand parc d’attraction et je vais vider au milieu des plages artificiel et machine ! Les gars on été super cool !!

Une fois vide je vais charger à Algaceiras où je tombe sur de jolis spécimens de camions !! Pour rentrer je suis passé par le même endroit qu’à l’aller, toujours aussi beau !!

En tous cas ce fut un tour magique qui restera gravé pendant longtemps !!

Un grand merci à mon patron de m’avoir fait confiance pour ce tour, ainsi qu’à Phil et tous ses bons plans !!

ZINGG Frucht

La société des transports Zingg à Hedingen près de Zurich en Suisse a été fondée en 1968 par M. Werner Zingg. Il a débuté avec 4 camions Saurer et à l’époque la devise de l’entreprise était transports en tous genre. Au début des années 70 l’entreprise s’est spécialisée dans le secteur des fruits et légumes. En 1975 le premier semi-remorque frigorifique est apparu et il s’agissait d’un Scania 111 avec le nouveau logo ZINGG FRUCHTEXPRESS HEDINGEN. Les années qui suivirent ont été marquées par la création de lignes régulières d’Espagne et du Sud de la France à destination de la Suisse et d’une augmentation très conséquente du nombre de véhicules. Lors du 25ème anniversaire, la société comptait 50 collaborateurs et maintenant ce sont plus de 130 employés fixes et auxilliaires qui travaillent chez Zingg transports. Aujourd’hui le parc de véhicules comprend: 92 Semi remorque, 9 Camion-remorque et 8 Camion-solo et les 7 principaux constructeurs européens sont représentés au sein de l’entreprise. La maison Zingg affrète également un train sur lequel sont chargés 15 Semi-remorques tous les jours entre le Nord de la Suisse et la frontière italienne et vice-versa pour la traversée des Alpes et qui sont ensuite attelés et acheminés par la route chez les clients. Actuellement la maison Zingg transporte en Suisse tous les produits frais tel que viande, fromage, fruits et légumes et les primeurs en provenance d’Espagne,France et Italie.

Par Patrick

Quelques photos d’Yves Balleneger

3 photos qui représentent une maquette de la maison Zingg, du dépot et de 60 véhicule, chaque véhicule est un modèle unique et cette maquette a été créee par 2 employés qui ont consacré plus de 1000 heures de travail.

Mise à jour VOLVO

Là, vous avez fait fort avec 308 photos de VOLVO, de tous pays, de toutes époques, de tous types et pas que du camion du Mimile !!
Alors on clique ici  on peut même partager les photos sur ses reseaux sociaux favoris ! :love:
Un énorme merci aux contributeurs réguliers ou occasionnels, ils seront toujours remerciés ! Alexandre, Volvoviking, Xavier, Samu, Uwe, Mich, Tophe, Cordoba580, Yassine, Adrian, Malibu12, Manolo84, Vanvan, ChrisNL

302 nouvelles photos Volvo

Grosse mise à jour de la galerie VOLVO ce samedi 3 fevrier, il y en a pour tous les goûts ! Du dernier FH IV aux anciens F89, comme ça pas de jaloux ! Et tous ça grâce à qui ? A vous les fidèles contributeurs qui envoient leurs photos par mail ou messanger, je ne remercierai jamais assez : Domi81, Jaka, Gerard moine, Alexis, Uwe, Tophe69, Hekel67, Seb79, Mich07, Yassine, Pat56, Anthony, Clement, Tophe69, Vonvon
Cliquez ici pour decouvrir sous vos yeux ecarquillés cette superbe mise à jour !!!

Quelques pepites en avant première :