Carnet de bord de Février 2016 | Partager sur Facebook |
De bonne heure et de bonne humeur ce matin. J'aime bien demarrer un lundi 1er, ça fait propre dans le carnet de bord, les mois devraient d'ailleurs toujours commencer par un lundi, ça serait tellement plus simple ! A 5h je mets en route, et je suis le premier ce matin, mon voisin citernier doit être en RTT, ou alors, c'est peu propable, il s'est oublié, ça a bien failli être mon cas ce matin, c'est le vibreur qui m'a reveillé sur la table de nuit à 4h, mais pas de sonnerie, coup de bol. Il fait la temperature incroyable de 11°, un 1er fevrier à 5h du matin, il fait si doux qu'hier on a commencé le nettoyage du jardin avec un bon mois d'avance, tout repousse, si ça gèle début mars ça va être tout mort !!! Le trafic se charge assez rapidement sur l'A7, et quand j'arrive sur Lançon, c'est presque plein, je voulais surtout éviter le gros du coup de feu à Aix, vu que je vais à Vennelles sur les premiers KM de l'A51. J'aurai aussi bien pû passer par la N7, mais c'est interdit et de toutes façons j'aurai eu droit à du bouchon, du coup, j'ai fait le bon mouton millesimé 2016, et je debarque à 7h30 dans la rue du client, le portail ouvre à 8h, mais la reception n'est qu'à partir de 9h, que dire ? que faire ? RIEN, c'est la vie !
A 9h petantes, le jeune sort le fenwick et je peux tranquillement bouger les 3 palettes de miel, en 5 minutes c'est fait, et je peux reprendre la direction d'Aix, ça bouchonne encore, mais un peu moins, en 15 minutes je suis à la régule sur l'A8 direction Nice. Il fait beau, j'ai 1h30 de marge pour arriver chez mon prochain client à Genova, mais mon seul tracas ce lundi, c'est que j'ai quasi plus de produit pour ma vapotte dans le camion, j'en ai des tonnes à la maison, mais pas ici, j'ai tout retourné, et tenté d'en acheter sur l'A8, y en a nulle part, ça me saoule, mis à part un café à l'Esterel, j'ai rien trouvé. Je passe Nice comme qui rigole au milieu des mimosas en fleur, j'echappe de peu à un contrôle musclé apparament au niveau de l'Autoport de Vintimille, je roule tranquille jusqu'à Conoli, ou je mange dans ma camionette face à la mer, j'ai connu des lundis pires.
Il y a des endroits qui font flipper, et Genova en fait parti, quand on regarde, c'est une succession de vallées, et partout on y voit des batiments industriels, à chaque fois, je me fais la même reflexion, pourvu que j'aille jamais LA. Mais aujourd'hui, je vais livrer LA, j'avais étudié le problème ce week-end avec le ptit bonhomme Google, je ne me suis surtout pas aventuré à suivre le GPS, et j'ai gardé l'autobahn jusqu'à Bolzanetto, et franchement, j'ai bien fait, je suis arrivé nickel facile à l'usine de chaudières, cerise sur la gateau, on peut même faire 1/2 dans l'usine, certes au prix d'une manoeuvre, mais il ne faut pas s'aventurer avec un 25,50M, ça passe finot quand même. Comme j'avais déjà mis au cul de la semi les 2 palettes, ça va extremement vite pour decharger, j'attends juste un peu pour la signature des CMR, mais je m'en fous, je suis plus stressé. Je sors de Genova bien avant le merdier du soir, il me reste 1h13 à rouler, c'est 5 minutes de trop pour arriver à la station service de Tortona, il reste des belles places, mais je me gare comme un goret le long du trottoir de la station, j'aime bien me garer comme ça, je gène personne, et je peux donner du pain dur aux rats en les observant tranquille ! Ce soir je walide une 11, et ça suffit pour me combler de bonheur... LA LOI !