FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2015 Partager sur Facebook
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  • Argentant
    Au bout c'est Caen, ben c'est la tout de suite
    Dodo là
  • Mercredi 2 Décembre 2015
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    Grasse mat ce matin puisque je demarre à 2h57, tranquille, 4° au compteur, mais je dois avouer que je serai bien resté sur place un peu plus longtemps tellement c'est calme ici. 1 minute plus tard je suis au milieu d'un convoi de lignards composé d'un frigo et d'un Breger, je suis le mouvement si je veux pas me faire pourrir en roulant à la vitesse ADR normale. C'est finalement qu'une fois sur l'A10 après Poitiers que je peux rouler à 83 sans faire chier personne. Je fais tirer quand même jusqu'au Mans ou je me pose 45 minutes bien sagement au plumard. Pour me remettre en forme, il y a l'A28 qui m'attends, une autoroute ou les kilomètres comptent double, mais au moins, y a personne pour faire chier, je finis quand même par me décider à me payer un café à Alençon, le jour tente de se lever, mais il a bien du mal !! A 9h, je debarque chez le client à Ifs, dans une extension toute neuve de la zone, j'aime bien quand c'est neuf !

    C'est même tellement neuf que le batiment est en service depuis 2 jours, et c'est là qu'on voit que rien ne va. Il y a une grosse descente pour aller à quai, du coup on peut pas "taper" les tampons sans toucher le haut du quai avec le haut de la semi, il y a pas encore eu touchette, mais je pense que ça sera fait d'ici une semaine. Le cariste est pas au top non plus, il debute, deux fois on a frôlé la cata avec les fourches. D'un coup j'entends le BOUM typique du coussin d'air qui explose. La semi a baissé de 20cm, super. Le temps de trouver un collier et bloquer l'air et on reprends à vider, quand un autre bruit nous fait sursauter, le paysagiste a laissé son master benne dans la descente, et le camion a descendu pour finir sa course contre le mur tout neuf, radiateur eclaté et tout, mais la losse ne se termine pas là, puisque le patron enervé comme un poux interdit au cariste de rentrer dans la semi avec le fenwick "c'est à lui de porter les cuves au cul de la remorque" Lui, c'est moi, et  j'aime pas qu'on me parle comme à une merde. Et encore moins retenir des IBC à plus de 1000kg en descente. Le cariste est bien emmerdé, et comme je pense qu'à me tirer d'ici, je fais une fois de plus le dos rond après avoir envoyé peter ce maudit patron. Une fois vide, je recharge à 500m de là chez TFE, mais prévu 18h, donc, j'aurai plus d'amplitude, donc, j'ai plus qu'à squatter à quai, heureusement, il y a une douche !