FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Pour sortir d'Armilla le matin
    Dépitée la miss !
    Scenario catastrophe un fois passé la frontière du Portugal
    Un vrai de vrai
    Enfin un rayon de soleil
  • Vendredi 2 Mars 2018
  •  

    En équipage serieux que nous sommes à 7h pétantes on est à l'adresse, mais voilà, on ne vide pas dans la rue mais à un quai de l'autre côté du batiment. Quand je vois l'accès, je pense que j'ai perdu 5 ans d'esperence de vie : deux angles droits avec des voitures déjà garées de partout, mais ça passe. Fin, c'est vrai. Par contre pour vider avec mon transpal turbo intercooler, ça va super vite, parce que bien qu'il y ait un quai, il fait 30 cm de haut. Il est juste prévu pour les fourgonnettes. On ressort de là à 7h45, pile poil l'heure ou l'Armillanais moyen tente de rejoindre le centre ville de Granada et c'est un sacré boxon. On sort malgré tout intacts de ce guépier fin prêts à nous prendre une bonne dose de soleil et de routes magnifiques.

    En fait, non, je déconne, il fait un temps à pas mettre un taureau dehors, du vent, de la pluie, de la pluie de la gosse drache. Les oliviers ont les pieds dans l'eau, les fossés d'ordinaires remplis de rien debordent de boue jaune ou rouge ou ocre avec des tonnes de bouteilles vides et autres déchets qui flottent et les villages d'ordinaire si pimpants sont noyés dans un gros brouillard, on se croirait entre Leeds et Manchester, mis à part qu'il y a peu de trafic et que partout il y a des panneaux vantent les mérites de telle ou telle marque d'huile d'olive. Heureusement, il y a du jus d'orange pressé pour se remonter le moral. La traversée de Séville est sadique comme toujours, le mec qui a dessiné les echangeurs ici est un vrai pervers.

    Après 30 minutes d'une dernière pause espagnole, on reprend de plus belle, et toujours sous les millions de litre d'eau, la situation ne s'améliore pas passé la frontière du Portugal. Mais comme j'ai largement le temps je prends la nationale histoire de faire un peu de tourisme. Il pleut avec tellment de vent que je me dis que ça va finir par se calmer en me garant sur un pauvre parking, et j'ai bien fait, 20 minutes plus tard le robinet de ferme et le soleil vient enfin un peu nous accompagner sur la dernière partie du trajet, ça fait vraiment plaisir de voir un peu de lumière et notre moral remonter un peu ! A 17h, on finit par arriver au circuit, garés pour le week-end et même un peu plus !