Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
Il aura encore plu toute la nuit, les escargots bourguignons sont d'accord pour dire que c'est cool. A 7h je décolle du parking, on peut dire que j'étais au calme ici ! Un peu d'animation ce matin sur l'A6, c'est lundi c'est le début de mois, ça bosse. Vu que sur Lyon ce matin, il y a l'entrainement pour la 3e guerre mondiale, c'est bouché de partout, je fais mon stop habituel à Macon sur la parking à Torrello actionaire principal ici (LOL). On va dire que j'ai bien calculé mon coup, parce j'ai eu aucun ralentissement pour rejoindre St Fons et plus precisement sa magnifique station d'épuration. A l'accueil, un responsable vient me trouver en me disant que justement il venait de demander un report de livraison de plusieurs jours car il n'a pas de cariste, mais comment ça se fait que vous êtes là ??? Bref, j'ai dit que je n'étais pas en contact permanent avec BASF, il a opiné du chef. Finalement c'est un chimiste qui est venu "faire" du chariot, le type ça le sort un peu, et il s'en est aussi bien sorti que certains caristes grosses gueules.
De là, direction Annecy, entre temps ça a failli changer, je devais aller à Givors avant, mais déjà bien engagé sur l'A43 ça a facilité la prise de décision, il fait lourd et moite, mais pas de pluie, malgré que ce soit marqué alerte météo de partout, à 13h et des cerises j'arrive chez le client à Annecy, direct à quai fin de la pause ici. Le Haut Savoyard est un vaillant donc. Le cariste est en formation, c'est son 1er jour, donc patience. De là, retour direct sur le 38, j'ai deux palettes à prendre à Pontcharra pour Barbera, mais voilà, en ce moment j'ai la scoumoune dès que je vais dans le 38, mes palettes ont déjà été ramassées par une navette de messagerie. Autant dire que le mec va jamais les ramener, je fais un CMR à 0.
Du coup, j'ai le droit de débarquer au début de la magnifique rocade Grenobloise à 16h20, la meilleure heure pour attaquer les bouchons. Il est 17h quand j'arrive chez Allemand à Voreppe. C'est un sacré merdier dans la cour, mais une fois à quai ça va nickel. Retour à Jarcieu, ou je vide tout pour charger un Perpignan/Barcelone fastoche. Du coup, vu qu'il me reste à peine une heure autant faire une 11 ici, comme ça, c'est fait. A quoi reconnait on un routier heureux ? Quand le lundi, il sait qu'il a déjà calé une coupure de 11h ! Ah ça ! Il en faut peu pour être heureux, pas vrai Mowgli ?