FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2018 Partager sur Facebook
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  • Vivaplantes à domicile
    Je vais finir D75 specialist
    Régis joue sa place
    T'en fais pas Fabrice, je vais pas trainer
  • Mercredi 2 Mai 2018
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    Au départ, je devais bosser lundi, et puis finalement mardi, et puis finalement j'ai rien foutu, enfin, si, on a bien avancé au jardin et ça commence à être potable, y a plus qu'à attendre que ça pousse.  Ce mercredi, je savais toujours pas ce qui allait m'attendre, j'étais encore avachi dans mon canapé en buvant mon café calmement quand j'ai reçu un texto : "Roule sur Chanas", comme si j'étais au volant depuis samedi à attendre les instructions. Donc, je me suis mouvé et à 7h20 je partais de la base logistique sud des transports DUARIG à Saint Peray. Vu l'heure en principe c'est la merde, mais il y en a pas mal qui doivent avoir pris la semaine, du coup ça roule bien. Finalement, je charge une tournée avec des destinations exotiques à Anjou, Mende-Marvejols, du 89 aussi et je ramène tout ça au dépôt.

    Je laisse le frigo à l'Australien, et je reprends le mien qui me faisait des infidélités derrière le DAF à Domi. Je retourne à Anjou prendre des rolls vides, des retours pour Diemoz, tranquille ce matin. Quand je débarque là bas, rien n'est prêt, je pourrais peut être enquiller une sièste ? Mais voilà, comme c'est pas complet, le chef a trouvé qu'il ne serait pas idiot que j'aille prendre 5 palettes à Nivolas-Vermelle pour la Catalogne. Donc, je pose les vides à l'arrache et je file pile poil pour l'ouverture à 13h30. Je charge du complement alimentaire pour maigrir. L'être humain est bizarre, il passe sa vie à bouffer à KFC, et vers le mois de mai, il se rend compte qu'on ne voit plus la couleur de son string à travers ses bourrelets. Enfin, on s'en fout, ça fait 2 mètres de plancher... Je charge ça et retour à Diemoz, c'est là que j'ai fait ma connerie en ratant la sortie St Quentin Fallavier. Je sais pas ou j'avais la tête, enfin au moins quand je me mets à quai c'est bien prêt et de 32 c'est passé à 36 rolls, du coup ça rentre juste juste juste. Retour à Anjou par l'autoroute Vienne-Beaurepaire, pour une fois pas de grumeau, j'ai pû user les talons des pneus un peu.

    Quand je reviens au dépôt, Stephane est tout mieleux avec moi "Mon meilleur chauffeur, mon chouchou préféré" bref, ça pue, je dois décrocher mon frigo pour une taut, la seule Krone du parc. Tonton Sweden me l'a décroché et balayée à quai, c'est bon d'avoir des collègues maniaques ! Devant je mets 2 clients pour Barcelone et derrière Régis me charge 3 clim, ça prend 10m et c'est complet. Quand je pense que Régis c'était un baroudeur, le voilà à cheval entre un bureau, un quai ou un chariot v8... Quelle vie ! Ensuite il y a la queue au gasoil, et ça m'arrange pas,  j'ai RDV entre 8 et 9 au dessus de Figueras, j'y serai jamais. Heureusement y a pas lourd et je descendrai jamais en dessous du 90 jusqu'à Narbonne ou je me gare à 22h22, si vous avez bien suivi j'ai dépassé de 2 minutes l'amplitude, mais c'est un parking sécurisé !! Par les temps qui courent avec le plein c'est mieux de dormir ou ça craint moins.

     

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  • Là, t'es mal !
    Dépoilage de la Krône
    Les independantistes ont refait la déco de la montagne
    Barcelone+pluie=misère
    ça bosse tard, mais ça vide pas
  • Jeudi 3 Mai 2018
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    Alors pour votre information, le centre routier de Narbonne sera fermé la semaine prochaine, car vous êtes tous en vacances et qu'il y a des fériés. Voilà, vous êtes informés, ne me remerciez pas. A 7h25, je décolle de là, le parking est presque déjà vide, il y a un fort vent bien désagréable ce matin, dans la région c'est pas étonnant. Je craignais un peu le passage au Perthus, mais ça a été à peu près, aussitôt que je quitte l'autoroute à Figueras, je passe un coup de fil au client, parce que je sais pas vraiment ou je dois aller. La fille m'annonce que je dois aller au batiment N°10, elle n'est pas sur place, c'est seulement la secretaire du grutier. Il y a plein de batiments de la même boite, SACOPA dans la zone, j'ai vu le 2, 4, 7 mais pas 10. Et finalement, le seul pas marqué c'est le mien. Finalement, je me suis présenté presque pas en retard, à 9h15.

    Le gros avantage d'être en retard, c'est que je crois bien que c'est la première fois que c'est pas moi qui attend le grutier. On vide les clims dans une allée étroite de l'usine, c'est le moment de tester l'ouverture du toit de la KRONE, je valide, rien à dire, elle va pas mal cette remorque. Le grutier, s'est bien fait caguer pour vider, surtout la dernière en bout de flêche ça faisait lever les roues de son FM, j'ai bien cru que tout allait casser, mais non, c'est costaud un Volvo. A 11h00, c'est plié, j'ai plus qu'à tracer sur Les Franqueses à la travers la Catalogne independantiste, il y a un peu de soleil, mais ça va pas durer. 4 palettes à vider chez Derypol, dont un nouveau produit qui a fait descendre des bureaux un chef trop curieux de voir ! De là, il me reste encore 2 palettes pour El Prat, mais j'ai un rechargement à 1km de là, chez Gordi. Quand j'arrive, ils partent bouffer, mierda.

    Que faire aller à El Prat et revenir ? vu qu'à El Prat j'ai RDV demain entre 6h30 et 8h, je prends pas le risque et j'attends. La pluie fait son apparition, et quand je finis de repartir à 16h, c'est déjà bien le merdier sur Barcelone, y a des cartons de partout. Quand il pleut ici, c'est la cata. Je me pointe au gardien sans espoir, il appelle la logistique, mais non, 2 palettes c'est trop dur, ils peuvent pas. J'ai plus qu'à me garer en attendre demain. 18h, journée pliée.

     

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  • On est partis vers les bouchons !
    Rodi Vic
    ça me gave déjà !
    J'ai le temps de regarder le paysage
    Magnifique !
  • Vendredi 4 Mai 2018
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    Il y a déjà la queue au guichet, bien avant 6h. Je suis pas fou, je vais pas aller la bas au milieu, je vais trainer un peu histoire de laisser passer les excités d'autant que je sais pas ou je vais completer. Dans la tas, il y avait un SERTRANS tellement pressé, qu'il a bloqué l'accès pendant 10 minutes impossible pour lui de se mettre à quai. A 7h, je me décide à aller voir la Logistica, à 7h02 je suis à quai, à 7h05 c'est vidé. Le mec au bureau m'a dit, tu viens ici avec un colis après 13h30, t'attends le matin, c'est comme ça. Bon donc, j'ai bien fait de pas avoir tenté le coup hier. 

    Finalement, je complète à Vic, j'ai 5m20 à prendre, alors qu'il me reste 3m50. Le plus compliqué c'est déjà de sortir de Barcelone, vu le merdier ce matin je finis par arriver à 9hchez le client à Vic, les palettes sont prêtes, y a plus qu'à. Le cariste habituel est pas à la speede, il arrête de bosser ici dans une semaine, autant dire qu'il en à plus rien à carrer. On attaque gentiement à empiler les palettes, et là c'est le drame, on avait pas mal avancé, quand arrive le big chef trop curieux, il a décidé de refuser qu'on empile ses palettes sur d'autres palettes. C'est bizarre, mais c'est comme ça. Du coup, je suis obligé de faire empiler les IBC, et bon, ça m'enchante pas trop. Mais pas le choix, je les ai empillé bien sur les essieux de la semi pour le poids, enfin, c'est un vrai merdier dans cette remorque mais tout est rentré.

    En partant, mon oeil est attiré par une roue qui fait un peu la gueule. J'appelle Marti à savoir s'il connait un gommiste dans le coin, je préfère perdre 20 minutes maintenant que 2h dans 50km. Donc passage chez RODI à Vic, effectivement j'avais 5 bars dans une roue, il a changé l'obus, on verra bien. Déjà il a fallu s'attaquer à la C25, il en a chié le 500. Arrivé à Ruidellots, il y a un autre RODI, je fais recontrôler, ça a pas bronché, je peux donc rouler serein, enfin presque. Je finis la coupure à Narbonne comme d'hab, le pneu ne fait pas la gueule. Du coup, moi non plus. Sur l'A9, il y a pas mal de monde dans les 2 sens, il va falloir se rehabituer à tout ça maintenant jusqu'à la fin septembre au moins. Je suis remonté bien calmement, à 20h posé la maison, IMPECC, moi les semaine à mi-temps, je valide !!

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  • Donc, ça, c'est un atomiseur, pour atomiser
    Alors Adrian, heureux ?
    ça biche !!
    Ray, KING OF THE PARC
    C'est bien Yoyo, t'as bien bossé, ça a pas bougé !
  • Lundi 7 Mai 2018
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    Encore un gros week-end de boulot dehors, ça commence à prendre forme vegetale. La pompe de la piscine m'a laché, obsolescence programmée, on peut rien demonter. Enfin, tout ça n'est rien comparé au fait que je dois décoller ce matin à 4h, pile au même moment que mon voisin citernier, contrairement à moi, lui ça ne le gène pas de se lever bien avant le chant du coq. Comme prévu, à 5h14 je suis à la kommandantur, les quais sont tous pris et le chef pas encore là. Finalement, au lieu de faire une tournée sur le 74, je fais rien à part vider et recharger des camions, à un moment donné j'étais à deux doigts d'aller vider une semi à St Georges d'Esperanche, et puis finalement, je me suis retrouvé avec ma remorque et deux livraisons, Portes les Valence et Die. Bon, ça me va, je vais pas me perdre.

    Avec le pont du 8 mai, il y a autant de monde en zone industrielle qu'un 14 aout, c'est vraiment cool ! Avant de monter à Die, je fais le crochet par METRO Valence ramasser 4 palettes de cannettes de Coca. J'arrive un peu après 11h à Die, le temps est bien lourd, pendant qu'on vide un orage éclate, quand je repars il fait toujours aussi chaud mais moite, vu la couleur de la Drôme ça donne même pas trop envie d'aller s'y rafraichir, j'ai le temps de casser la croute au bord de la rivière, les lundis comme ça, je valide !

    Pour le début d'apreme, je charge un énorme atomiseur de 4m de long chez John Deer à Pont d'Isère ou c'est bien merdique avec les travaux, j'y connais à peu près autant en tracteurs qu'en tricot, mais vu la boutique, il doit y avoir des accros de la marque, des fringues, des gadgets, de quoi être un King of The labours. Je sangle la machine comme je peux dans le frigo, et au rond point de l'A7 j'ai entendu un grand bruit, je me voyais déjà signer ma lettre de licenciement pour faute lourde, mais j'ai été soulagé en voyant que la machine avait pas bronché, c'est juste le vendeur qui a posé l'espèce d'arbre qui relie au tracteur sur le marche pieds du vaporisateur. OUF. Evidement au 1er rond point, il a roulé et est tombé. J'attache ça avec de la bande de garantie, ça fait super serieux. Quand je debarque au dépôt, il y a la guerre, comme un vendredi mais en pire. Du coup, je brasse du vent beaucoup, et des palettes un peu. Mes palettes à moi arrivent les dernières, je vais me coucher bien trop tard.

     

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  • Fin de nuit diffcile
    A la aduana
    faire des pas de gym sur les parkings, ça rend pas intelligent
    Constanti
    Constanti ZI
  • Mardi 8 Mai 2018
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    Je décolle en même temps que Jimmy, il est 3h, le pauvre doit commencer sa journée par charger sa tournée à Anjou pour L'Ile de France, j'ai donc pas le droit de me plaindre. Bien que ce soit férié, on a le droit de rouler aujourd'hui, mais il y a pas foule quand même, les parkings n'affichent pas complet non plus. C'est cool d'avoir l'A9 pour soi tout seul, parce que c'est pas si souvent. Croisette quand même avec Quentin qui est pas loin du but dans tous les sens du terme ! Ce matin c'est le jour des voitures sur le toit, une à Nimes, une à Montpellier et les 2 au milieu de l'autoroute, l'angoisse !!! Comme le centre routier de Narbonne est fermé pour cause de Viaduc, je me rabats sur la Leclerc, la douche est à 1€50, et remboursable au bar, ça laisse donc le café à 5cts, c'est pas donné.

    Quand je redecolle le trafic a pris quelques couleurs mais rien de méchant, même au Perthus ça roule bien, il y a une portion à 3 voies de rouverte, ça aide un peu. Je me pose à l'arrache le long du trottoir du transitaire, en warning ça fait plus serieux, en 10 minutes c'est plié, il y a même un peu de soleil sur la Catalogne ce matin, c'est cool, mais d'après senor météo ça va pas durer. Crochet chez Santi vite fait bien fait, Barcelone passe sans bouchon, finger in the nose, si bien que je debarque sous une pluie finette à Tarragone, reprise des hostilités à 14h30, j'ai donc largement le temps de casser la croutas.

    Le soleil est revenu quand je repars, j'ai pile poil les heures pour aller me caler à Montmelo au circuit, je chausse mes semelles de plomb histoire de mettre toutes les chances de mon côté, il y a bien eu un gros orage du côté de Gélida, ça a fernouillé un peu, mais pas de quoi fouetter un chat, je repasse la capitale de la République catalane juste avant le rush du soir si bien que je me gare avec 9h52, il fallait pas qu'ils aient eu dans l'idée de mettre le circuit plus loin !!!

     

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  • y a du lord
    Allez, fais chauffer les bras Phil26
    3h30 plus tard, c'est bouclé et il pleut ouf
    La cheminée de Pise de Caldes de Montbui
    Un peu de soleil sur le 66
  • Mercredi 9 Mai 2018
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    Dès 9h du matin, le placeur commence à faire rentrer les équipes du F2 et GP3. C'est donc pas la peine que je m'affole. Je profite du soleil qui rechauffe très vite l'atmosphère, l'heure tourne rapidement et j'ai déjà un retour à charger avant 17h à Caldes de Montbui, c'est pas loin, mais bon... A midi tout le monde est largement rentré et c'est à mon tour, j'ai une quinzaine de teams à livrer, plus un dans le paddock F1, comme les vrais ! Le tout c'est de diminuer le nombre d'allers et retours et surtout de pas se gourrer, je commence par tout vider la semi au sol vu qu'il ne pleut pas. Un team suisse manque à l'appel. J'ai dû aller voir le chef du paddocck pour savoir s'il avait annulé, mais à 40.000€ la pénalité, ils hésitent à annuler en fait ! Finalement les Suisses arrivent quand j'ai terminé, il m'aura fallu 3h30 pour tout faire.

    Je fonce à la douche, j'en peux plus. Quand je ressors j'ai cru que j'avais fermé le robinet mais en fait, il pleut. Quel coup de bol !! Faire la distribution sous la pluie c'est pas marrant. Vu la météo c'est vite la misère sur la C17, il faut dire qu'ici le revetement est toujours glissant quand il pleut, mieux vaut y aller molo. A 16h15 je suis chez le client, y a pas d'autres camions et c'est le chef qui charge. Problème il y a 66 palettes à charger et j'ai le transpal electrique à ramener. Bien sûr ils ne veulent pas refaire un BL à 64 palettes, il faudrait que je laisse le transpal ici, ça fait caguer. Vu que c'est des caisses en carton pas trop lourdes et pas trop hautes, je me demandais si on pouvait pas les mettre sur 3 sans palette intermédiare. Bingo ça passe à 1cm près, OUF. En faisant 2 piles de 3 on gagne une palette au sol et je peux ramener le transpal.

    La pluie s'est calmée quand je repars, passé Barcelone c'est très calme à la montée direction la France, demain c'est férié, quel gruyère cette semaine !! La remontée se passe entre soleil et orages, comme depuis le début de ce printemps en fait. Je me pose à Nimes avec 4h30 de guidon, j'avais pas envie, mais c'est l'heure et j'ai la dalle. Du coup, quand je repars, c'est dur et j'ai trouvé le temps bien long en pleine digestion pour arriver à Jarcieu, quai 3, je connais l'adresse !!! Il est 1h37, dodo coucouch panier.

     

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  • Jujue seule aux commandes
    ça sent bon !!!
    Dauphiné, OKLM
    Journée au vert
    Posé au PIPA
  • Jeudi 10 Mai 2018
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    Grasse mat ce matin, ça fait du bien, d'autant bien dormi que vu que c'est férié il ne s'est pas passé grand chose dans la cour. Le bureau est quand même ouvert, c'est Jujue qui est aux commandes vu qu'il faut bien quelqu'un qui bosse. Pour ma part j'attends les instructions pour la suite. J'ai des palettes à remettre d'aplomb aussi. Georges et La Quenelle sont pas loin, ils me filent un coup de main. Le programme finit par arriver à midi, je commence par aller charger un roll de housses à Anjou, comme par hasard, je croise les 3 autres au pire endroit sur la petite route qui mène à la Serre, on aurait voulu le faire exprès, on y serait pas arrivés ! Ensuite, direction St Genis Laval, je suis pas tout seul sur l'A7. Presque arrivé à destination, je reçois un texto en panique du chef qui me demandait d'aller d'urgence en VL à Monza, mais j'étais trop loin du dépôt.

    Je repars à 15h avec 31 rolls, c'est déjà pas mal, et ça sent très bon, y a plein de plantes aromatiques, je descends foulée directos à Anjou, ça vide direct et rapidos, j'ai plus qu'à retourner prendre mon lot de 66 palettes à Jarcieu, et aller me poser au calme via les routes departementales jusqu'à la magnifique zone industrielle de Saint Vulbas. Posé au calme, il est 20h. J'aurai encore pas trop forcé aujourd'hui !

     

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  • St Chamond tranquille quand ça bouchonne sur l'A47
    La vitrine du tabac à Montrond, heureusement on peut pas se garer
    Whaow
    Rouler en FH rend fou
  • Vendredi 11 Mai 2018
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    Ce matin, il fait un froid de connard à St Vulbas. La zone industrielle ici c'est PIPA, avec un nom de crème glacée, faut pas s'étonner que ça meule ici. A 8h je suis dans la cour de Hayward, tout le monde fait le pont, mais pas les marchands d'accessoires de piscines. En voyant marqué 66 palettes sur mon CMR le receptionnaire est enchanté, mais il m'a dit, on a 50% de personnel en moins, 50% de boulot en plus, on va faire le maximum, c'est rare d'entendre ça en 2018. Effectivement, ça a pas trainé à même pas 9h je redecollais pour une destination exotique : Chassieu afin de recharger la navette Echirolles, Bâtiment A+B. Oui, je sais ça envoie du rêve d'autant que quand je debarque à Chimie paradise, personne est au courant et que comme on dit dans la police, à fortiori rien n'est prêt. 

    Du temps que le soleil se décide à rechauffer un peu l'air ambiant, les palettes s'empillent au cul du camion, et ça charge. Chose incroyable, les papiers sont prêts, j'allais partir quand je me suis rendu compte que la miss de service m'a donné les papiers de la navette Bourgogne. Problème, il y a qu'un an et demi qu'elle bosse ici, alors elle sait pas trop comment faire, j'attends encore une grosse demi heure. Depuis Bilbao ou le chef fait le pont, il s'impatiente, il est pas capable de passer un week end au calme. A midi enfin, j'ai le package complet, je vais ramasser 4 palettes chez Rachida BMV à St Priest. Je l'aime bien Rachida, elle fait bien son job, une fois j'étais bien dans la merde chez un client bien con à Villadecans et elle a bien géré, on s'était parlé au téléphone, là on s'est vu en vrai, elle s'en souvenait encore ! Comme quoi il y a que les montagnes qui se rencontrent pas. 

    Sans surprise, je monte à St Laurent la Conche, et bien sûr, il y a l'inévitable bouchon à St Chamond que j'évitable en passant par St Chamond centre, en plus c'est joli, je prends juste 20 minutes pour bouffer après Veauchette. 3 rolls à St Laurent, je complète derrière Yann à St Just st Rambert, je fais camion balai, comme d'hab, je suis la dernière roue du carrosse de cette boutique ! On se suit à 10 minutes près. Bizarement je passe St Etienne à la régule à 17h. C'est vraiment cool. Je vide la moitié à Anjou, à 18h je suis au dépôt. Mais mon "avance" ne me sert pas à grand chose puisque les palettes que j'attends sont encore à Andrezieux. Finalement Pascal finit par arriver à 20h, et 3/4h plus tard ma semi est pleine comme un oeuf. J'ai plus qu'à rentrer tranquillos à St Peray, 22h je mets les pieds sous la table, IMPECC, la suite lundi vers 2h30 / 3h00. Je risque d'avoir un week-end chargé, encore.

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  • La Jonquera comme les touristes la voient jamais : vide
    Le bestiau au Dur
    La Roca Village
    Vamos a Tarragona oh oh oh
    Castelgalli TERMINUS
  • Lundi 14 Mai 2018
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    Il aura plu tout le dimanche et ce matin, ça continue encore et encore. C'est bon pour les nappes et vu ce qu'il est tombé, je vais être quitte pour tondre encore le week-end prochain. Je fais chauffer tranquillement la mécanique, les affaires sont bien rangées, ma clé usb est prête a delivrer le meilleur d'elle même pour m'accompagner. A 3h pile je décolle, je peux bosser jusqu'à 18h donc. Autant dire que ça va être long. 15 minutes plus tard, je suis en compagnie de déjà pas mal d'autres lève tôt direction, le soleil et la mer, enfin plutôt direction les bases logistiques et zone industrielle. Hier soir à la remontée ça a dû être un sacré merdier à en juger par le nombre impressionant de camions en coupure le long de la bande d'arrêt d'urgence, et ce sur plusieurs dizaines de kilomètres. La pluie cesse enfin après Montpellier, les balais d'essuie glace peuvent enfin se reposer. Moi je jette l'éponge et mon corps gras dans la couchette à Perpignan NORD.

    48 minutes plus tard, ça va nettement mieux, le soleil daigne pointer le bout de ses rayons sur l'A9. Premier arrêt professionnel de la journée chez Hilstein. En même pas 5 minutes j'ai mon papier pour la douane et je peux tracer vers ma première livraison à Celra. Pendant que je marchais tranquillement vers le bureau, j'entends le ronflement discret d'un V8 en libre, et qui je vois arriver au bureau ? DUR-DUR. Lui il a de la veine, il est complet pour ici. Il y a un Polonais de chez SETRANS complet lui aussi, mais juste avant moi, par une chance inouïe pour moi et pas pour lui, son voyage est refusé, si bien que je traine pas à quai, je laisse DUR DUR et je file sur La Roca Village livrer 4 palettes. Là bas, si on excepte le fait que c'est un peu miseureux pour se mettre en place, ça va pas trop mal à vider, sachant que ça bloque un peu le passage, ça traine pas. J'enchaine rapidos plein sur de Barcelone à L'Hospitalet de Llobregat, chez AKZO NOBEL, je suis rentré direct ou presque, 5 palettes à poser cariste sympa. Si bien que j'ai tenté Sant Boï avant la pose, de 14h, en place 20 minutes avant, le cariste ici nous connait bien, ça aide.

    Mon affaire a tellement bien marchée que je debarque à 15h après la bouffe au centre d'essais IDIADA à Santa Oliva et c'est ici que je fais ma dernière livraison de la tournée, mais pas de bol, il y a du monde pour s'enregistrer et ici, c'est mortel long et procedurier. Resultat, 1h30 pour enfin pour rentrer et vider 5 fûts en 5 minutes, comme à chaque fois. J'aurai pû caser une 11, mais en fait non. J'ai un retour demain à Castelgalli, autant claquer mes 10h, j'ai juste juste le temps de tenter le coup. Par chance ça passe pas trop mal à Martorell et pour longer le Montserrat. Si bien que je me pose à 17h54, à quelques mètres du portail du client pour demain, moi je dis que ça a bien marché, enfin, vu que je suis content mieux !

     

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  • Bla bla bla bla blabla bla
    DU SOLEIL !!
    Holaaaaaa
    Tempête sur l'Etang
    ça va craquer pas tard !
  • Mardi 15 Mai 2018
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    Pas la peine de s'affoler de bon matin, le client n'ouvre pas avant 8h30. Je devais vraiment ecraser parce que dans la nuit un Hongrois est arrivé et j'ai rien entendu. Donc à 8h32 je sonne à l'interphone, ou j'attends pas loin de 10 minutes que le portail s'ouvre le temps que la secretaire obtienne toutes les infos, en fait c'est une vraie concièrge qui veut tout savoir et rien payer ! Je finis quand même par avoir un quai, ma commande pour Gournay dans le département 76 n'est pas prête, ce qui me permet largement d'aller vers Xavi faire les papiers et surtout d'aller sous la douche. Il est presque 10h quand le semi est chargée, le chauffeur est propre avec un polo Duarig bien repassé. Il y a grand soleil en plus, et ça donne envie de faire tourner les bielles !

    Donc, ça tombe vraiment bien, parce que j'ai le feu aujourd'hui. Je suis tendu comme la ficelle d'un string de taille 34 qu'on aurait mis sur un top model de taille 48. J'ai hésité pas longtemps entre redescendre sur Barcelone ou époumoner mon 500 entre Manresa, Vic et Girona, j'ai opté pour la seconde solution, c'est encore la merde sur Sabadell et j'ai pas envie de me prendre la tête, donc, un peu d'escalade me fera le plus grand bien d'autant qu'il y a pas beaucoup de trafic ce matin, bien sûr ça dure pas longtemps, je retrouve la populasse sur Girona. Après la frontière, le vent est bien present entre Perpigan et Narbonne, un vent de folie, vraiment je pourrais pas supporter de vivre dans le coin, en ce moment il y a soit du vent, soit de la flotte, au choix ! Je me pose à Fabrègues avec 4h10, ça faisait un peu short pour Ambrussum, de toutes façons, j'ai les crocs.

    46 minutes de pause plus tard, je remets le couvert, le vent s'est un peu calmé et c'est tant mieux, je pense avoir battu mon record de mauvaise conso sur ce tour. On se rattrapera plus tard. Comme je suis un peu tendax aujourd'hui, je suis à peine arrivé que Régis et Max se sont jetés sur moi, enfin, mes palettes quoi ! On sort le complet pour le 76, devant on charge des fûts pour le GT4 à Spielberg, RedBull Ring, du Tavaux et comme ça suffisait pas, 2 palettes pour Beaune. En principe je suis sensé arriver jeudi matin en Autriche, et je me dis que c'est loin d'être gagné mon affaire. Je termine mes heures comme je peux, mais le plus loin possible, je traverse Lyon juste après le coup de feu du soir, si bien que je me gare au parking du collège de Belleville avec 8h57, je pouvais guère mieux faire.

     

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  • Avoir une bonne vue est utile pour se mettre à quai chez Atol
    Au bout de 2 échecs, j'ai eu le droit de rentrer à Tavaux
    Un coiffeur original à Freiburg ou tu peux faire sécher ta culotte pendant qu'on te coupe les tifs
    Le nain somnanbule
    En montant le Titisee
  • Mercredi 16 Mai 2018
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    Pas la peine d'esperer faire la grasse mat ce matin, à 5h30 je décolle, bien avant la rentrée du collège. 2 minutes plus tard je suis sur l'A6 qui se reveille tranquillement. Un peu plus de 100km plus loin je vois la sortie BEAUNE, ça tombe assez bien car je dois laisser 2 palettes chez ATOL, LES OPTICIENS ! mais avec la voix d'Antoine que j'arrive mal à imiter. Sur ma feuille c'est marqué 7h, et quand j'arrive au portail c'est marqué ouverture 6h30 chez ATOL, LES OPTICIENS ! C'est impeccable car il est 6h52. Je pose les 2 palettes en vitesse sur le quai et j'en profite pour aller me chercher un café, c'est trés joli, très propre chez ATOL, LES OPTICIENS ! Donc à juste 7h, me voilà déjà reparti vers Tavaux et sa magnifique usine SOLVAY. Au moins plus de 10 ans que j'y ai pas mis une roue. 

    Jusqu'au parking, ça va je m'en suis tiré.

    Mais le drame est arrivé quand il a été question de m'enregistrer. Déjà, j'ai malencontreusement bloqué la première machine car j'ai pas rentré le bon numéro de commande, du reste c'est pas fiable le système, le numéro il est bon ou pas, mais de là à bloquer une machine, bref. Ensuite ça a été facile pour m'enregistrer, à la fin, il y a un qcm pour voir si t'as bien lu le protocole, première question, fausse, deuxieme chance fausse, et il faut tout recommencer à 0. En tout j'ai refait 4 fois, j'ai failli devenir dingo, et à la quatrième fois j'ai eu une question facile du style pouvez vous faire cuire des marguez au milieu de l'usine. Heureusement j'ai pas attendu, quai direct, batiment 28, c'est fléché ouf. En 20 minutes c'est plié, y a plus qu'à ressortir d'ici.

    Pour aujourd'hui, il ne me reste plus rien à livrer, juste à rouler. Finalement ça a mieux marché que je ne pouvais l'esperer. Passé Besançon, il se met à faire des orages énormes sur l'A36, c'est assez pénible pour rouler. Pause à l'Aire de la Forêt, dernier parking en France avant la frontière alsacienne. Pour rejoindre Spielberg en Autriche, j'ai pas trop le choix que de passer par Munich, et j'ai pas envie de ma taper le merdier à Karlshrue, Pforzheim, Frankfurt, Crocodile Dundee, donc, passage par Freiburg et Titisee c'est plus joli et ça roule ma foi à peu près bien. Sauf que la DDE allemande a décidé de tondre la pelouse juste avant Singen, fermant du coup la bretelle avec la 98, s'en suit un énorme bouchon et une déviation de la muerte que mata. Une bonne vieille demi heure de paumée. Et puis, il pleut, puis c'est galère pour passer Firederich Hafen. Du coup j'ai 4h20 juste à l'autohof de Kressbronn, il est 16h, il y a de la place, j'hesite pas une seconde, dodo ici !

     

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  • 5h, c'est encore au vert sur le Ring de Munich
    Gross Kontrol à la frontière A/D
    Je vous la prête, mais pas longtemps ok ??
    Autriche
    Osstreich
  • Jeudi 17 Mai 2018
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    Je déambule nonchalamant dans l'autohof muni de mon coupon de parking. A la caisse un Russe essaie deseperement de se faire comprendre, le caisser maronne, la serveuse prépare ses sandwichs, il est 2h30 du matin. L'ambiance est glauque, c'est vrai, mais au moins c'est ouvert. Alors que dans le même temps, dans plein de stations en France on te balance un pauvre café via un tiroir de la caisse de nuit, c'est encore pire. Le Russe est parti juste devant moi, et à mon avis, vu la vitesse ou il roule ça doit être la sex road pour lui, en 2 temps trois mouvements on est sur l'Autobahn 96 direction MUNICH. J'ai un seul objectif en tête, passer la capitale de la bière de la saucisse et du shnitzel avant le bordel du matin. Il se remet à tomber des cordes tout le long du trajet, il pleut comme vache qui pisse, les essuies glaces ne chôment pas, on se croirait au Portugal. A 5h j'arrive dans la banlieue Munichoise, il y a un bail que je suis arrivé par là, et je suis pas certain d'avoir encore le droit de passer par le ring interieur pour rejoindre l'A8, vu que j'ai un frigo ça peut faire genre, oui, mais je vais au grossmarkt, mais en plaques oranges... Bref, il y a toujours pas de verbotenierie, tant mieux, 20 minutes d'économisées. Le jour se lève en passant le long du Ciem See, c'est vraiment choli. 

    Ce qui m'a surpris ce matin, c'est comment les contrôles de la douane se sont renforcés pour rentrer en Allemagne, ça rigole plus du tout. Je passe Salzburg alors que ça commence à serieusement rouler, et je me pose un peu plus loin à la station de Mondsee, 4h15 de routas, impecc bien j'ai le temps d'aller me jeter sous la douche. 46 minutes de coupure, pour faire genre, moi je suis pas un stressé de la vie, et je remets le couvert, il fait pas très beau ce matin, mais c'est pas grave, ça roule plutôt pas mal jusqu'à la bifurcation avec l'A9, je prends plein sud direction Graz, et la Slovenie, ça fait plus INTERNATIONAL TRUCKER. L'autoroute est une longue succession de tunnels, mais ça roule pas mal bien qu'il y ait beaucoup de travaux, ce qui m'affole c'est le gros panneau interdit ADR, et arrêt obligatoire juste avant le Bosrucktunnel, je me vois mal devoir me taper le col, comme en Espagne. Sur le refuge il y a un numéro d'appel, évidement le mec parle qu'allemand, moi j'ai sorti un truc du genre : Frigo, Paletten, Benzine, et lui m'a fait comprendre :  go, no problem. En fait c'est que pour les citernes qu'il faut une escorte.

    Je finis par me radiner à 10h40 au Red Bull Ring, alors c'est peut être un detail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup vu que je me suis annoncé pour 11h. Donc, je suis pas si mauvais ou plutôt j'ai eu du fion. J'ai fait le job, le reste maintenant je m'en cogne. Le placement des teams a pris du retard, il y a encore un camion du GT4 sur le parking, je peux rentrer juste après 12h, ça me laisse le temps de géman. Le temps de réperer un peu ou sont placé les GT4, et je retrousse mes manches courtes. Finalement mon chef a eu une riche idée de me laisser le transpal electrique j'ai gagné un temps infini, j'ai livré mes 8 teams en 2h et des boulettes, le temps que la transitaire revienne me donner la feuille du retour, ça faisait 2h45, autant dire que j'ai attendu un peu plus pour bien caler 3h. Il me reste plus grand chose à rouler pour ce soir, juste à profiter du magnifique paysage Autrichien ensoleillé de cette fin d'après-midi. Je recharge sur Verone demain, donc il y a pas d'affolage, je me gare juste avant Klaggenfurt, j'aurai pû tirer encore un peu, mais les parkings de l'A2 ensuite ne me plaisent pas plus que ça, et je fais ce que je veux. 17h15 finito.

     

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  • C'est parti pour 50 années de travaux sur l'A4
    Chez le marchand de poulaillers
    Du vin pour Jimmiz
    L'amour filial, c'est regarder dans la même direction
    La dolce vita
  • Vendredi 18 Mai 2018
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    Il n't aura pas eu grand passage sur le parking quand je redecolle à 4h ce matin, on est toujours que 2, enfin, le 2e est tout seul une fois que je suis parti. Pas grand monde non plus sur la 317, pas plus que l'A2 direction l'Italie, je regrette pas mon parking pourri, après sur l'A2 c'est que des parkings collés à l'autobahn et c'est pas bon pour mon sommeil. Le jour se lève quand je passe la frontière ritalienne, par là, l'Italie est vraiment enclavée entre la Slovénie et l'Autriche, il doit y avoir une bonne vieille gueguerre la dessous. Si ça roule tranquille jusqu'à l'A4 ensuite c'est pas la même chanson, on est parti pour des années de travaux, sans doute pour la bonne cause, mais pour le moment ça roule entre 60 et 70 sur une bonne vingtaine de kilomètres, aux heures de pointe ça doit bouchonner velu. Après Padova j'en ai marre et puis ça passera pas en moins de 4h30, par ici le café qu'il est bon.

    Hier Maxime m'a envoyé 2 ramasses pour le 26, car j'habite pas loin, c'est un brave type ce Maxime, dans 40 ans il sera bon pour la retraite, mais pour le moment il est bon. Donc, je me pointe pour la première ramasse à Sandrigo dans une jolie usine dédiée aux poulets, leurs mangeoires, leur boire, leur parc à oeufs tout ça. La commande est prête, les papiers aussi, en une demi heure c'est plié, comme c'est des palettes de 135*135 je mets tout du même côté, c'est pas trop lourd ça penchera pas trop. Je complète là encore à Sandrigo, et toujours avec du matos pour poulailler, mais de l'autre côté du village. Il fait un temps superbe, les jardins sont jolis, les filles dehors ont le sourire et moi aussi, putain, c'est beau l'Italie ! J'essaie de caler un maximum de palettes sur le côté resté libre histoire d'équilibrer un peu.

    La suite est exactement de l'autre côté de l'A4 ce qui me donne la chance de prendre l'A22 qui a la particularité d'être interdite de doubler aux PL sur son intégralité, autant dire que c'est autant casse pieds que dangereux, ça freine d'un coup on sait pas pourquoi, mais des fois, y a des morts et tout le monde s'en fout ! J'ai 3 palettes à prendre pour Romans à côté de Sassuolo à Rubiera, c'est dans une petite rue en impasse, autant dire que je fais pas la malin, mais au bout, il y a une grosse usine, à peine entré je signais les BL pendant que 2 caristes amenaient les palettes au cul de la semi, même les allemands c'est des mous à côté ! Vu que la semi est full d'un côté, je charge au transpal hayon, c'est plus facile. Il me reste plus grand chose en heures à rouler pour aujourd'hui, et c'est archi full sur l'A1, ici l'essence est encore plus chère que chez nous, et pourtant c'est blindé aussi. J'ai quand même le temps de prendre une bonne douche chez SARNI à Fiorenzola, et je termine mon vendredi avec 9h40 sur le pauvre parking au péage de Casteggio, mais faut pas faire trop le diffcile dans le coin !!!

     

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  • Oulx dis donc, c'est calme !
    Sous les pompes comme les kings !
    Prefession : feu rouge/vert/orange
    Fluide à Grenoble
    C'est le binz quand on arrive tous en même temps à St Peray
  • Samedi 19 Mai 2018
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    Le reveil sonne à 1h45. KESKISPASSSS ? Ah oui, merde, reveil, samedi, E.T retour maison E.T retourrr maison. Je dejeune à l'arrache, pas de coup de peigne c'est inutile, à 2h22 je décolle, soit IIhXXII pour un vieil ami du XLII. A peine parti, les emmerdes commencent, l'AD Blue à soif, zoby. Je fais quoi ? Je tente de rentrer comme ça ? Et si le machin se met en mode dégradé en montant le Fréjus ? Et si ça se trouve y a assez, j'ai donc fait un passage à chaque station entre Casteggio et Oulx, ça fait un bout, il faut pas se louper avec l'AD BLUE dans le quartier. Le tunnel est fermé quand je débarque à 5h30, ça reprend à 6h. J'ai large le temps de prendre un bon café, acheter un pannetone pour mon taré de fils et de donner mon CMR au pompier de garde qui dormait profondement.

    A 6h c'est haro sur le tunnel aussitôt que les feux passent au vert. Du côté des ADR, et ben on bouge pas, pas d'escorte, on a que ça à foutre le samedi d'attendre. On est repartis finalement à presque 7h, foutage de gueule intégral. Le mec de la sécu se traine à moins de 60, j'ai envie de le pousser mais ça me ferait pas gagner du temps. Dans la descente, il y a circulation alternée, et c'est un mec de la sécu qui commande le feu, il faut dire que c'est assez criagnos comme implantation. Grenoble passe crème et c'est tant mieux.

    Aujourd'hui c'est Philippe qui est de corvée sur le quai, on fait le videage rechargeage au plus vite, je retourne en Italie semaine prochaine, mais mardi je vais bien me faire chier, j'ai deux jours pour faire mon étude de cas. Les péages et l'essence n'étant encore pas assez chers c'est tout bouché pour descendre vers le sud, vont ils tous au castellet ce week end ?? Même sur la N86 y a du monde, je suis épuisé !!! A 12h44 le taxi est garé, des tomates farcies m'attendent à la maison, et accessoirement, une femme, des chiens, des poissons, des oiseaux c'est le week end, c'est BEAU !

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  • La meilleure méthode pour pas user sa 2cv
    Oh fatche il pleut en Provence !
    22h, les fous sont lachés
  • Lundi 21 Mai 2018
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    Après avoir passé pas mal de temps à reflechir, ça m'arrive, j'ai finalement décollé à 17h. C'est férié, je suis en ADR, mais j'ai le droit vu que je dois livrer le circuit de Monaco. Sur les papiers, je suis prévu à 10h demain, c'est vrai, mais je sais pas du tout comment tout ça va se passer. Si les mecs de DHL qui livrent l'essence sont bien encadrés et escortés, pour le pauvre pellot qui livre la F2, c'est demerde toi ! Sachant que j'ai pas droit au tunnel, je me suis decidé à sortir à Menton, et revenir sur mes pas pour passer par Roquebrune, enfin, au dessus. Donc, mon but c'est de m'approcher le plus possible de Monaco, et aviser demain. Pour le moment, je croise une bonne partie du troupeau descendu samedi, la difference, c'est qu'ils remontent sous la pluie. Dès Montélimar ça commence avec plus ou moins d'intensité. Une fois sur l'A8, je remarque que les parkings sont plutôt vides, c'est logique finalement, on est lundi et ça devait pas être férié en Italie donc la plupart ont poussé jusqu'à passer la frontière samedi sans doute.

    Au départ, je visais d'aller squatter vers Carros dans la ZI au calme, mais vu qu'il y pas mal de places libres sur les parkings, je me dis que je devrais tenter l'Aire de Beausoleil. La pluie quant à elle redouble d'intesité après Fréjus, et la traversée de l'Esterel est bien pénible car il y a encore pas mal de trafic, par moment l'A8 est presque inondée c'est bien craignos ce soir. Dans l'autre sens arrivé sur Nice après 22h, c'est le chaos, des centaines de camions sont empillés les uns derrière les autres vu qu'ils sont tous repartis en même temps à 22h, bien du courage... De mon côté je me pose comme prévu à Beausoleil, il pleut, il y a du brouillard mais il y a de la place ce qui est presque un miracle ici. 22h45, finito, j'attends les instructions du responsable F2.

     

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  • Posé en bas de chez Stephanie
    Et oui, je fais du tourisme en transpal
    Je me suis bien galéré !
    Genova
    Massa
  • Mardi 22 Mai 2018
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    Il pleut encore ce matin à Beausoleil, il y a donc tromperie sur le nom. Avec la pluie ce matin, c'est le chaos pour rejoindre Monaco et sur la région Niçoise de manière plus globale. C'est rouge de partout, et ça n'arrange rien à mon stress. De toutes façons, j'ai pas le choix, faut y aller. On s'était mis d'accord hier pour 11h ce matin, à 9h52 je valide le début de la journée et advienne que pourra. Pour me faciliter la tâche, je sors à Menton, la sortie est pas ce qu'il y a de plus pratique et de plus économique vu qu'une fois qu'on est tout en bas, il faut remonter. Les CRS veillent au contrôle des migrants dans le quartier. Quand je suis passé dans l'autre sens, c'était bien bouché à la sortie Roquebrune, et 15 minutes plus tard, ça roule nickel ou presque. Fait exprès, je viens jamais dans le coin, et pour une fois, il y a un brouillard à couper au couteau, si c'était pas si haut j'aurai l'impression d'arriver à Zeebruge, j'évite au maximum de regarder le GPS, il dit que des conneries, et finalement la connerie je l'ai faite tout seul, face au tunnel qui descend vers Monaco j'ai vu au dernier moment le panneau interdit ADR, mais bon, tant pis. En bas au rond point c'est la guerre, c'est tout bloqué, y a pas un pet de place pour faire passer une semi, un bus articulé en même temps que 10 scooters 4 Ferrari et plein d'autres poubelles immatriculées MC. 

    Moi je suis le panneau F2 et picetout ! Je sens que je ne pas bien loin quand je vois les DAF DHL Shell alignés le long du rocher. Un mec de la sécu me bloque la route, j'ai encore deux tunnels à passer pour arriver au parking des pêcheurs. Mais voilà, le type aurait pas dû me laisser monter là en marche avant, je peux pas faire 1/2 tour. La sécu s'excuse platement, me rebloque le trafic et je suis quitte pour me fader les deux tunnels en marche arrière et à contre main pour pouvoir ensuite m'enquiller dans une rue et faire 1/2 tour. J'ai rien cassé, et le mec m'a dit : toi t'es un bon, mais c'est juste le hasard en fait.

    Le plus dur est fait, j'ai plus qu'à vider et surtout faire presque 1km aller retour à chaque fois avec mon transpal electrique, livrer les teams, et essayer d'optimiser. Heureusement, y en a des sympas qui paient le café, et grâce aux tunnels je suis pas trop trempé, les F2 sont mis sur 2 étages, j'ai bien cru que le transpal arriverait pas à monter la côte. Pour me faire gagner un peu de temps, un DHL m'a approché quelques palettes, si bien qu'en 2h30 j'ai tout livré, j'y croyais pas.

    De là, y a plus qu'à remonter la côte, ce coup-ci, je suis bien monté par le centre ville, de toutes façons, j'ai pas vu comment on chope le nouveau tunnel d'ici. C'est l'heure creuse, mais ça roule pas bien pour autant. Je suis quand même bien soulagé une fois sur l'A8, après une escapade à Monaco, tout paraît facile. Pour fêter mon passage en Italie, je m'arrête sur le premier refuge car je crève la dalle. Je pensais aller sur Lodi, mais finalement le chef me fait commencer sur Massa, encore moins loin, moi ça me va. Douchette à Savona, pas obligé de courrir, petit spremunto d'orange pressé, OKLM ! La traversée de Gènes passe finger in the noise, et reprise des orages qui s'étaient un peu calmés jusqu'à la Spezia. A 19h30 je suis garé le long de l'usine pour demain, tout bien, tout content !

     

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  • Une bien belle usine old school à Massa
    Lombardie
    Un beau papy de 40 ans au moins
    Dans le Veneto
    Comme une envie de cerises !
  • Mercredi 23 Mai 2018
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    Il fait un temps magnifique et calme à Massa ce matin. La première opération consiste à essayer de traverser la rue sans se faire écraser pour aller prendre le café au bar tout proche, je pense qu'il est plus dangereux d'être piéton en Italie que d'aller livrer au LIDL de Gaza. Aujourd'hui c'est l'anniv de la disparition de Max, d'ailleurs j'ai refait son dossier avec les nouvelles pages du site, ça fait vachement mieux quand même. Ce matin, je m'affole pas les camions d'hier sur le parking sont toujours là, je suppose donc qu'il y a du monde avant moi. La salle chauffeur est blindée, j'ai seulement 2 palettes à poser, mine de rien je ressors à 9h et des macaronis.

    La suite se trouve à Lodi, donc plein NORD et surtout de l'autre côté de la montagne. Adieu la quiétude nonchalente des bords de la Méditerannée, place au retour des averses et au brouillard. Changement de temps radical après La Spezia, ça taquine un peu, dans les courbes de l'A15, schumi inside ! Une fois sur l'A1 le pavillon français a retrouvé ses couleurs, VITE LOIN BIEN ! Finalement, je me radine à 11h45 au poste de garde, le chef du quai lui, me dit avant même de regarder mes papiers à 13h30, mais quand lui ai dit le mot de passe : quatro bancale, il m'a dit quai 7 subito ! Alors j'ai subité et à midi je me cassais direction Rovigo. Cassage de graine au bord du TGV à la nouvelle station de la nouvelle autoroute, les mecs sont garés en triple file pour bouffer, c'est tout neuf et y a pas de place, c'est desesperant. A 15h15 je débarque dans la bonne ville de Rovigo ça vide rapidos je peux ensuite virer mes plaques orange, c'est pas arrivé depuis 15 jours non stop.

    Mon rechargement est au dessus de Vicenza dans la bonne ville de Bassano Del Grappa, mine de rien ça prend un bout de temps surtout après Vicenza, il y a une nouvelle route en construction et un chantier énorme, à l'heure de pointe, gros bouchons. Sur le message c'était marqué avant 18h, j'avais appelé, mais l'Italie c'est pas l'Espagne, et la fille au téléphone m'a dit pas de problème on attend. Je suis arrivé à 18h PILE. Bien sûr j'ai un quai direct, et en plus, il y a des chiottes et des douche propres, c'est juste miraculeux. Je repars de là complet avec des palettes de bobines d'étiquettes pour Felix le chat à destination de F-42-Veauche, il est déjà 19h30. Les parkings d'autoroute sont full depuis un bon moment. Ce soir, je claque une 10h histoire de remonter au maximum, je sors à Bescia EST là, ou il y a le parking sécurisé, c'est marqué "LIBRE" mais ça me fait chier, donc je me mets en quette d'une zone industrielle, je trouve ça le long de la tengenzielle sud, il était temps, j'ai 9h56 quand je coupe le 13 litres. Finalement j'aurai bien tourné en rond aujourd'hui !

     

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  • Banlieue de Piacenza
    Comme à Pt D'Isère aussi !!
    Susa
    Contrôle Drealman
    The very best of livreur de pizza, Chris42
  • Jeudi 24 Mai 2018
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    Alors que les premiers ouvriers debarquent dans la ZI, je décolle il est 6h30, l'Italien est matinal, normal, il est plus à l'EST que le Portugais. 5 minutes plus tard, je suis sur l'A21 direction Piacenza, vu l'heure je ne tente pas de passer par Milan bien que ce soit plus court de 15km par l'A4, mais voilà, on est en 2018, time is money. Pas d'affolement non plus, je me cale pour la journée à 82, ça devrait largement passer pour un RDV entre 8 et 10h à Veauche. Je suis LARGE ! La journée s'annonce particulièrement belle d'autant que ça roule vraiment tranquille, je prends même le temps de siroter traaaaanquillement un bon café à Piacenza. Arrivé sur la tengenziale di Torino les bouchons du matin ont disparu, j'ai à peine 4h de route quand je m'engouffre au sous sol de l'autoport de Susa envahi de retraités bruyants car ils savent pas qu'avec la tchin tchin d'Afflelou on peut avoir 2 sonotones pour le prix d'un. Bien sûr c'est des français, ça aurait été des afghans qui parleraient fort, ça serait scandaleux, là, c'est normal.

    Bref, une fois propret, je peux tranquillement aller prendre un dernier cbon vrai café, les papys mamys ont rejoint leur bus. Je passe juste avant le départ de l'escorte ADR, vu le temps que je l'ai attendue samedi matin, ça serait quand même un comble que je sois bloqué par elle alors que je suis pour une fois pas en ADR. Comme j'ai des habitudes de futur vieux pénible, je m'arrête à 13h pile pour bouffer car j'ai les crocs. Au calme sous les arbres, au pied des montagne, je kiffe la life !

    Mais je traine pas pour autant, je voudrais bien passer Lyon avant le merdier du soir, Google annonce encore tout au vert quand j'arrive au péage de St Quentin Fallavier, mais voilà, la DREAL a décidé de contrarier mes plans. Je suis tombé sur un theseux qui dit pas un mot, mais regarde chaque virgule, j'avoue j'ai eu peur. Le type qui fait pas de cadeaux, il a même été jusqu'à verifier les km entre ici et le péage de Chambery. Dans le fourgon, un Lituanien est en train de manger bon avec le cabotage. Chargé dans le 38 avec 3 clients dans le 16, ça fait 3 cabotages il parait. Du coup j'ai perdu pas loin de 30 minutes avec ce contrôle, mais RAS. Et bien sûr ça bouchonne grave à Communay, merci super drealman ! Enfin, je me ramasse avec 8h30 à Veauche, trop tard pour vider bien sûr, mais Chris42 est venu dire bonjour, c'est cool !!!

     

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  • J'attends
    C'est cool le 42 quand il fait beau
    Super Maxime !
    T'arrives en Ardèche, place au matos neuf
  • Vendredi 25 Mai 2018
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    Parce que j'ai un peu de conscience professionelle et que c'est vendredi, à 7h je tente du faire le charmant auprès de la gardienne, mais ça sert pas à grand chose. Elle me file un BIP, et m'a bien confirmé que j'ai RDV entre 8h et 10h. J'ai plus qu'à prendre un horrible café, pendant que mes voisins de parking font la queue pour faire caca à tour de rôle dans l'unique gogue de la salle d'attente. De mon côté j'attends gentiement au camion que le BIP bipe.

    A 8h58 ça vibre à mort dans la cabine, il fait flipper ce BIP quand il bipe, il reveillerait un mort. Je rejoins le quai 14, les mecs sont super sympa, mais ça avance pas trop. Une heure pour vider quand même, mais à l'heure, donc, on peut rien dire. De toutes façons y a pas de pression, je recharge un complet ADR à Montbrison, d'ici je coupe par St Galmier c'est joli, d'abord le 42 c'est joli, pas autant que le 43, c'est autre chose. La commande est pas tout à fait prête, mais ça va bien quand même. Retour à Jarcieu, sur l'A47 et même l'A7, il y a un monde fou, et je me pose quand même la question de savoir si le fait que l'essence devienne de plus en plus chère n'incite pas les gens à prendre la voiture pour montrer qu'ils ont les moyens à leurs voisins ??

    Donc, aidé par the best of Maxime je pose le Liverpool à quai, au profit d'un magnifique lot pour vider lundi à Bourg lès Valence, ça va aller IMPEC ! A 16h30, je commets l'exploit de me garer à la maison, ce qui me permet de faire une ENORME TONTE !!! Good week end !!

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  • L'ardechois part enrichir de son savoir faire dans le 26
    Transports Allemand
    Salut, t'as des actions chez Bibendum ?
    Pluie pluie pluie et orages
    St Priest, A46, 19h
  • Lundi 28 Mai 2018
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    Ils se sont bien foutu de notre gueule, il devait faire un week-end hyper magnifique et finalement il a plu, je crois bien qu'on se moque de nous, et ce matin quand je pars il fait encore moche, mais voilà je m'en fous c'est lundi. Noyé au milieu d'un flot de banlieusards Ardechois dont je fais finalement parti je rejoins la société IMAJE à Bourg les Valence. Pour le cariste aussi c'est lundi, il est pas motivé et je le comprends vu qu'ils ont perdu les clefs du transpal electrique. Quand je suis vide, j'ai la chance de devoir aller charger un lot de déchêts ADR à Domène, qui dit Domène dit contour entier de Grenoble, c'est lundi, je regarde Gmap, c'est la guerre sur Grenoble, 20 minutes de perdues d'annoncées.

    Donc, plutôt que de bombarder, je me cale à 82 histoire de laisser passer le gros du troupeau, au fur et à mesure que j'approche le bouchon baisse et finalement j'ai juste le dernier kilomètre à la bifurcation de Chambéry, tranquille. J'étais plutôt zen arrivé à Domène, ça n'a pas duré. Je me mets en place difficilement chez le client, qui me demande comment je sangle ? A priori dans un frigo on sangle pas. Il y a 28 palettes de seaux avec des déchets ADR dedans, même si je passais les sangles par dessus, ce qui sert à rien sans equerres j'ai que 5 sangles. Le problème c'est que le mec le prend de haut, en me disant qu'il a roulé 25 ans et que dans un fourgon on sangle aussi par dessus et que c'est la loi. S'en est suivi un dialogue de sourd, évidement il a jamais trouvé le texte qui dit qu'en ADR on est obligé de sangler dans un frigo ou un fourgon vu que c'est pas obligé, c'est juste que eux, ils veulent aller plus loin que la loi. Il y a des gens qui se contentent d'un petit doigt, d'autres veulent le poignet entier ! Un mec qui te jette à la figure qu'il a été routier 25 ans, et qui te vouvoie ? Un bon vieux mytho qui a du tourner en rond avec une estafette autour de Grenoble. Bref j'ai fait un CMR vièrge pour refus de chargement, le reste ne me regarde plus et je me suis cassé.

    Finalement j'y gagne au change, j'ai 3 palettes à prendre au hayon chez un marchand de piscines à Seyssins pour Girona, et je complète avec un gros lot ADR à Voreppe. Retour tranquillos à la kommandantur avec arrêt à Beaurepaire pour bectave au calme et surtout faire les 30 minutes au bout de 6h, des fois j'oublie ce truc. Il y a Vanvan à quai avec un Double Tetris vu qu'il est en camion remorque et vu que j'ai rien à faire le lui file un coup de main. Quand je suis à mon tour chargé, il est 18h et il tombe des seaux d'eau. Sur Lyon c'est encore bien le merdier, mais en passant par le B.U.S j'en évite une bonne partie, il est 21h30 quand je gare sur un petit parking tranquille à St Appolinaire dans la banlieue de Dijon.

     

  • Photos
  • St Appolinaire, bon plan dodo
    Au top !
    Le nord
    Des bons steacks flamands
    Je suis le guide...
  • Mardi 29 Mai 2018
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    Il tombe encore des trombes d'eau ce matin quand je décolle de St Appolonaire à 7h. En quelques minutes je rejoins la magnifique A31, plein nord. A gauche, à droite, en face l'horizon est définitivement bouché, ce matin c'est la tristesse absolue, on pourrait aussi bien être entre Lodz et Varsovie ça serait pas plus gai. Bizarement ça s'arrête net après Troyes, et c'est pas plus mal, les essuie glace commençaient à fatiguer. Je fais un stop au centre routier de Reims, le parking est vide, c'est le signe que tout le monde travaille.

    Quand je sors du bain, le soleil tente une timide percée, mais ça ne dure pas. En deux coups de cuiller à pot je rejoins à nouveau  l'A26 ou il n'y a vraiment pas de trafic aujourd'hui, cassage de graine à St Quentin au calme. Finalement c'est qu'une fois sur l'A1 que je reviens à la réalité, c'est blindé de camions qui se font pas de cadeaux, pourquoi les gars sont toujours aussi aggressifs entre eux ? Je comprendrais jamais. Bien que ce soit pas encore l'heure de pointe, ça roule pas mal sur Lille mais ça bouchonne pas, c'est déjà ça. Je fais le contournement par l'est, en bon petit soldat que je suis et surtout j'ai le temps !

    A 16h30 je débarque à P&O Zeebrugge, il y a tellement longtemps que je suis pas passé par là, que j'avais même pas vu qu'il y avait une nouvelle autoroute, qui part vers le nord après Bruge. Ce qui a pas changé par contre c'est le contrôle avant d'embarquer, scanner et tout. A 19h je rentre le premier sur la rafiot, et en marche avant, ce qui veut dire que demain à Tilbury je serai le dernier à sortir ou presque, heureusement y a pas le feu au lac. Le bateau finit pas decoller à 22h30, on est 11 ce soir, donc 2 par cabine. Une bonne assiete de soupe et au dodo !

     

  • Photos
  • Je suis coincé chef
    Lui c'est un bon
    Nouveau Scania Stobart
    La Police veille
    Posé pour 18h ici
  • Mercredi 30 Mai 2018
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    Quand ça tambourine à la porte, je me crois à la caserne du 516e RT à Toul, et je vais entendre une voix d'alcolique vociferer : "REVEIL !!!" Mais non, c'est un Philippin qui nous reveille, je regarde l'heure : 5h02, non, mais il est completement secoué l'autre !!! Mon voisin emmerge aussi, le petit dej est prêt le café deguelasse évidement, je le partage avec un XPO de Mions, ce qui fait qu'on est environ 25% de français parmi les routiers présents ! Le bateau se ballade entre les quais étroits du port du Tilbury, un peu comme quand il fallait rouler à travers les allées du vieux MIN de Lyon, c'est chaud patate. Il fait bien moche ce matin sur Londres, tout est normal.

    Comme je suis rentré premier, je suis le dernier à sortir, je dois attendre que les rollers viennent sortir les remorques, je vais camper encore 1h à attendre, ça va que je suis pas pressé. Une fois dehors, ça a tellement trainé que le type sensé donner des cartes magnétiques pour sortir du port s'est tiré, il faut dès le matin expliquer son cas par téléphone à la barrière car évidement il y a pas de personnel humain. Encore un quart d'heure de perdu. Pendant ce temps, le trafic se charge bien autour et surtout sur la M25, mais y a rien de méchant, ça passe pas si pirement que ça, la preuve, je débarque chez Eddie Stobart Truckstop à Rugby en 2h30. Je traine pas trop, parce qu'il y a pas grand chose à faire. Ensuite c'est le grand retour de la flotte, on voit que dalle par moment tellement il pleut serré, on se croirait à Lançon de Provence au printemps tellement il drache fort. 

    Mine de rien, en pleine journée j'ai fait 2 services de suite pour trouver une place pour becter. C'est vraiment une plaie les parkings sur la M1. ça changera jamais. Comme j'ai RDV demain à 10h à Elland, tout près d'Halifax et que j'ai rien de mieux à faire, je tente le coup, je me pointe là à 14h30. Mais c'est niet de chez niet, tomorrow. Bon, pas grave. Il y a une pauvre ZI pas loin, je vais me tanquer la bas. J'en profite pour bosser les dossiers du site que je remets à jour petit à petit, vous êtes pas au courant ??

     

  • Photos
  • ça y en a plus valoir rien du tout
    Un clocher dans le jardin, original la déco !
    Sanglage à l'allemande
    Donington circuit
  • Jeudi 31 Mai 2018
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    C'est une très mauvaise journée qui commence, je viens de perdre 4£ pour les beaux yeux de sa graisseuse majesté. J'avais préparé de la monnaie pour aller me payer un café et un bacon sandwich à la baraque à graisse du coin. Là, j'ai appris que mes vieux pounds valaient plus que dalle mais que je pouvais aller les faire changer à la banque. J'y vais comment à la royal mint moi ? Bref, j'ai 4£ dans le baigneur. J'ai donc craqué mon magnifique billet de 10£ estampillé BANK OF SCOTLAND, là aussi elle a fait la gueule, mais elle l'a pris quand même. Enfin bon, c'est pas demain la veille qu'ils vont passer à l'€ les Brexités...

    A 7h58, je décolle, et comme j'avais dit au mec hierje reviens à 8h. Juste au nez et à la barbe d'un autre camion, mais lui ne vide pas au même endroit, no stress. Le chargement dans la taut est sanglé à l'allemande, on peut dire que les allemands ont pas raté leur coup, quand c'est pas avec des chars qu'isl envahissent l'europe c'est avec des grosses conneries de sanglage ! Finalement il vaut mieux quand même les sangles. Vu que j'ai pas à sangler, je me mets à la rampe et je dois obligatoirement rester DANS la cabine le temps de decharger.

    30 minutes plus tard, je suis de retour sur la M62, je mets cap au sud pour rejoindre Derby. Chose incroyable je n'ai eu aucun bouchon pour rejoindre Donington Park, le circuit ou je vais passer les 24 prochaines heures. Le weekend prochain, un festival va avoir lieu ici, les preparatifs sont impressionants. De mon côté, je passe l'après-midi à faire des ventes de fûts d'essence, et d'huile au Superkart qui se préparent. Concentration maximum, faut pas que je me gourre !