Carnet de bord de Avril 2018 | Partager sur Facebook |
C'est bien joli de glander 3 jours à la maison, mais y a un moment ou il faut bien retourner au charbon. A 4h30 je décolle du village, je ne sais pas si c'est les effets de la grève, mais il y a déjà pas mal de bagnoles en route. En principe à 4h30 chez moi, y a personne, ça dort. Sur l'A7 c'est un peu pareil ça roule un peu plus que d'habitude. Première opération une fois au dépôt, prendre le café avec Arthur qui est tombé du lit ce matin. Ma journée s'annonce régionale, je repars avec 6 palettes pour Annonay, le pays du BIO. Si le centre ville d'Annonay figure parmis ceux de France qui sont les plus desertés, il ne reste pas moins que la ZI est hyper active avec l'expension de la bouffe bio. Mais bien que bio, la logistique ne change pas, j'avais RDV à 9h30, j'ai donc 1h30 d'avance en arrivant. Le chef me fait attendre un peu évidement et je finis par avoir une place à quai.
10 minutes plus tard, je suis vide et une mission de fou m'attends, je charge des cartons de pommes vides (les cartons pas les pommes) à Maclas. Je coupe à travers champs par Charnas, la même ou dans ma jeunesse je chargeais les meilleurs abricots et cerises chez Escoffier, mais ça, c'était avant. Le quai à Maclas est particulièrement devoré, je sors le hayon pour faire la rampe, il n'empêche que c'est bien merdique, les palettes sont à deux doigts de se casser le gueule et le vent violent du sud n'arrange pas mes affaires. Bien sûr je charge tout seul, hors saison, il n'y a pas tout le temps quelqu'un ici. Ensuite je vide à 4km de là, à Bessay, la par contre pour vider c'est du velours.
De Bessey - 42, retour dans la vallée du Rhône pour prendre encore du carton, mais juste 6 palettes à St Clair du Rhône. Je ramène tout ça au dépôt, ou il me faut prendre des rolls de retour pour Diemoz. J'ai RDV à Diemoz justement à 14h30 pour charger la navette de rosiers pour Anjou.La vie étant bien faite j'y arrive à 14h30 pile. Les rosiers ça pique, il y a des branches rebelles. J'arrive juste un peu avant Angelique à Anjou, on se donne chacun un coup de main pour vider, ça va assez vite. Pour boucler la journée, je prends une palette pour le 56 à Bellegarde Poussieu et retour Kommandantur. Une grosse partie de mes palettes ne sont pas là, du coup, coupure à quai, et calage d'une 11h. Ce soir, c'est du gars au programme avec Adrien, Vanvan et Ludo qui nous invite au chinois à Salaise pour fêter son v8. Comment refuser une offre pareille ?
Je serais bien resté au plumard ce matin, couché tard, levé tôt c'est pas mon bon pour moi. Le temps de faire les pleins, à 4h06 je mets en route, direction Italie. Traversée de Grenoble à FOND, ça s'est BON et quand je me radine 2h30 plus tard à la régulation ADR à St Michel, le parking est full ADR et le jour se lève. Mine de rien ça a pris 20 minutes facile pour s'enregistrer et obtenir le feu vert, reste plus qu'à faire les 19 derniers kilomètres jusqu'à la plateforme, et là c'est le drame, je vois l'escorte partir, on est déjà 3 à s'être faits bananés. Il parait qu'il y en a qui montent direct sans s'arrêter à St Michel, je prendais pas le risque quand même, mais avec des coups pareils c'est tentant quand même.
En principe, il y a un départ d'escorte toutes les 30 minutes, mais pas ce matin, on est repartis presque 1h plus tard. Côté Italien, le soleil a disparu, il pleut. L'avantage ce matin d'avoir perdu plus d'une heure, c'est que je passe Turin après le rush du matin, il faut toujours voir le bon côté des choses quand même. Sur l'A4 ça roule nickel, mais avec le temps qu'il fait c'est vraiment vilain le décor. Douche froide à Villarboit ou ils se foutent de la gueule du monde, du coup je traine pas. tant et si bien que j'arrive à Tradate à 11h45, j'ai juste une palette à poser et c'est déjà fermé, merda. Je peux même pas rentrer, je vais me garer un peu plus loin en attendant 13h30. Casse croute sieste.
A 13h30 pile je rentre et 10 minutes plus tard je ressors, c'était bien la peine de me faire attendre 2h quasi. Du coup, je fonce à Lodi, ça roule nickel sur la tengenziale, tout sur la voie du milieu en mode banditos, j'étais pas tout seul, un DAF rouge m'a suivi tout le long, à 2 on diminue de 50% les risques de se faire attraper lol. La journée de 6h à 2h c'est 70 ici, et j'ai pas le temps, c'est pas de ma faute. Quand je débarque à Lodi, il y a un peu de monde et surtout un seul cariste qui fait la gueule et est debordé. Mon client suivant à Parme arrête à 17h, j'appele au cas ou : OK pour 17h15. Je repars un peu avant 16h de Lodi, c'est chaud de chez chaud, s'il y a le moindre bouchon ou ralentissement c'est mort. J'ai eu un peu de bol, ça a roulé nickel, même pour passer Parma, il faut dire que mon client est au bord de l'A1 juste à côté de la foire dans une ZI toute neuve. Quand je me mets à quai, j'ai 9h00 de volant, c'est comme ça, c'est la vie. 10 minutes pour vider, il y a un magnifique parking à 200m de là, ça fera 9h02, c'est bon ça !
Après une nuit 4**** dans mon F12 Buisiness Class, je demarre de ce TROP bon plan parking, du moins ça sera terminé quand la ZI sera pleinement en service. Direction LA SPEZIA, il est 5h45. Il pleuvasse, une fois sur l'A15, c'est moins rigolo, il y a du brouillard. Je suis pas trop habitué à cette autoroute, mais elle est assez mortelle avec certaines courbes qui se prennent juste juste à 60. Mais vu qu'il est encore tôt, j'ai l'A15 pour moi tout seul, impecc. Après Berceto, le brouillard disparait d'un coup et ça descend en roue libre ou presque jusqu'à La Spezia. Le long de la côte, la météo hésite entre de belles eclaircies et des grosses radées, j'ai du bol, quand j'arrive à la ESSO à Castagnolo, il fait sec. La douche ici, c'est pas du grand luxe, mais au moins c'est propre et surtout y a de l'eau chaude. ENFIN !
Comme j'avais dit à Maxime, je serais à 9h à Livorno, et je suis arrivé à 9h sans vraiment le faire exprès. Il y avait vraiment longtemps que j'étais pas venu livrer au dépôt Total ici, j'ai même pas souvenir d'y être venu avec le FHIII, l'accès est toujours aussi étroit, et la petite vieille au bureau a dû prendre sa retraite, pour le prix, y a deux jeunettes de 40 ans à la place. A peine arrivé, on vide et ça traine pas. Mon rechargement est à Larciano, ça me dit vaguement quelque chose, en voyant la carte c'est déjà entouré, donc je ne pars pas vers l'inconnu et je coupe à travers champs, c'est le magnifique Scania de Frederic pagès qui m'ouvre la route entre Castelfranco et Larciano, c'est pas large et y a moyen de peter du retro.... Nos chemins se separent juste avant Larciano, dans la zone j'avais déjà chargé des balais, aujourd'hui, changement c'est des abattants de chiottes, la brosse et le support. Si dans les semaines qui arrivent vous achetez un abattant chez Intermarché MADE IN ITALY, vous penserez à moi en faisant caca.
Le chargement a duré pas loin de 2h, il y avait un Polonais avec une remorque française pas super dégourdi. Après charger, j'ai mangé rapidos et j'ai attaqué ma remontée. Vu que c'est pas lourd du tout, ça roule au taquet, après La Spezia je craignais de me prendre la tête entre les tunnels et tout, et puis pas du tout, j'ai eu du bol à chaque fois, j'ai pratiquement jamais freiné jusqu'à l'entrée de Genova, un exploit ! Pas de bouchon pour passer la ville non plus, tranquille au Turchino, que demande le peuple ?? Si bien que je me radine en 4h00 à la Shell à Villanova d'Asti. Je tombe par hasard sur un très très discret transporteur du 71, on a le temps de se payer un bon café. Ensuite ça passe pas trop mal à Turin, le plus pénible finalement ça sera la montée avec le soleil en pleine poire jusqu'en haut, ras le bol du soleil, vivement la pluie. Je me pose à Ste Marie de Cuines avec 9h45 de routas, y en a assez pour ajourd'hui, faut que j'en garde un peu pour demain.
Pas la peine de se mettre la ratte au court bouillon ce matin, je n'ai RDV qu'à 11h à Intermarché. Je demarre tranquille à 7h, ça commence déjà à bien rouler, les Savoyards partent au travail, mais ça roule bien pour passer Chambery j'ai pas tenté le coup par Grenoble sans quoi j'y serais encore. C'est donc stress free que je debarque avec un peu plus d'une heure d'avance, les mains moites et tremblantes au poste du garde de la base Bricomarché de St Rambert F-26140. Je pensais devoir attendre, mais je me suis trompé : Quai 183, s'il vous plait, ok ça me plait. Ensuite je m'attendais à me sortir les 33 palettes moi-même, mais je me suis trompé encore une fois, un cariste specialement entrainé et speed m'a vidé la semi, c'est comme ça, des fois on se trompe !
A 10h45, je suis vide et il me faut aller charger à St Clair du Rhône, c'est pas loin du fleuve, il faut arriver avant 11h30, sans quoi on est recallés pour l'après-midi, donc je m'arrête à la première cabine téléphonique appeler Aline lui annoncer mon arrivée imminente, elle me fait tout preparer pour pas que je perde de temps, elle est gentille, si bien que je repars chargé à 12h15, c'est vraiment cool !! En remontant au camion, je cherche la badge à rendre au gardien, merde, je le trouve pas, alors je sonne à la porte, personne repond, j'appelle au téléphone, pareil, tout le monde est parti bouffer. Du coup je vais aller sortir une excuse en carton au gardien, qui remet vite la mairie au milieu du village, je peux toujours chercher le badge, car il m'en a pas donné. Bref, paye ta honte Phil26.
Retour au dépôt, je pose tout à quai pour aller faire un mini tour de plantes, Lapeyrouse-Anjou, 12km non stop je suis un marteau. Reretour à la kommandantur, je reprends mes palettes, un coup de gasoil et rentrage direct à la maison, il fait une journée magnifique, le premières feuilles commencent à pointer leur bout du nez, c'est joli, ça me met en joie, je suis heureux c'est le printemps et c'est ma saison que j'aime le plus dans la vie ! 19h c'est le moment de rentrer à la maison, il reste de la blanquette, tant pis, je ferai avec !
Entre la pluie, et le soleil de la semaine, il a fallu que je commence mon samedi par faire une belle tonte dans le jardin, et décollage à la fraiche ce matin vers 10h, pile l'heure ou tous les voisins filent à Auchan. Avec Bibi, on a l'habitude de filer vers Intermarché, sauf qu'aujourd'hui on passe devant sans s'arrêter pour rejoindre l'A7. On est pas seuls, il y a les départs en vacances de la zone académique de Grenoble. Ils vont tous dans le sud, quelle bonne idée, il va pleuvoir toute la semaine prochaine d'après la météo. Hier c'était une magnifique journée de printemps, mais ce matin, on doit faire face à la dure réalité de ce printemps 2018, il fait moche et il y a un fort vent de sud ouest. Passé Orange, ça se calme, 80% des Rhonalpins filent vers Carnon ou la Grande Motte, c'est leur St Graal, quand tu cherches tes voisins en juillet aout, t'en a la bas, c'est obligé. Pause casse croute sur la meilleure aire de PACA : Aire de Peypin.
Passé Gemenos, il y a une nouveauté direction Le Castellet, Cuges Les Pins est interdit aux PL de 7h à 21h, pourquoi, comment, on sait pas ? Par ou il faut passer pour aller au circuit alors ? Tokyo ? Moscou ? Vladivostok ? De toutes façons, après les panneaux, il y a pas moyen de faire 1/2 tour, et puis la municipale ne travaille pas le samedi. On hésite quand même à faire un arrêt digestion au Bateau-Pirate à OK CORRAL, mais professionnels jusqu'au bout on va se garer au circuit.
En attendant l'heure d'avoir le feu vert pour se garer et vider, on bosse un peu, les bagnoles sur le WEC font un bruit d'enfer, il faut dire que l'emplacement d'Arthur est vraiment proche de la piste, quand on se parle on dirait des vieux à la maison de retraite. A 17h c'est bon, on peut attaquer à vider et recharger, je repars à presque 19h avec les 3/4h de la semi pleine de fûts vides. Arthur va camper ici encore une semaine ! Y a plus qu'à remonter, repasser Cuges Les Pins et remonter à la maison. L'avantage c'est que le samedi soir il y a pas grand monde, ça donnerai presque envie de monter jusqu'à Givors passer le dimanche pour être le premier lundi, non, je déconne, je suis bien sagement sorti à Valence sud, 22h16, YES WEEK-END !
Bien que le week-end n'ai pas été bien long, il y a eu une météo favorable à St Peray - France - 07130 une météo favorable, si bien que j'ai pû avancer un peu au jardin, au printemps j'ai un boulot de malade, donc, je suis content. Mais j'arrive toujours pas à trouver une solution correcte pour les mauvaises herbes vu que je veux plus balancer de desherbant, c'est malheureux mais il y a que ça qui fonctionne. Enfin, mes problèmes n'ont pas empêché mon chef de se rappeler à mon bon souvenir, je dois vider mes fûts vides à 13h30 à Givors. Je décolle ce matin à 11h, en passant je dois récuperer 3 rolls de retour à Anjou. C'est le merdier pour sortir de St Peray, pour embellir l'entrée du village, le maire fait réaliser des travaux. C'est malin.
Après avoir repris l'A7 à Chanas, Pierrot70 le Catalan du Haut Doubs me fait des gestes bizarres, il m'explique que c'est tout bouché après Vienne, merci Pierrot j'ai évité 30 minutes de bouchon et j'arrive à 13h24 à Givors, IMPEC. Mine de rien, il faut quand même 45 minutes pour vider du vide, et je file à St Genis Laval charger une vingtaine de rolls de plantes. Le dernier est juste prêt quand j'arrive, le timing est bon ! Je repars vite avant le merdier au niveau de Pierre Benite pour aller à Diemoz completer avec des rosiers. Là, c'est prêt depuis un bon moment et c'est le patron qui m'aide à charger, il est dépité par ce printemps de merde. Quelques kilomètres après être parti, j'entends le bruit typique des rolls mal arrimés qui tapent dans la caisse, surprise, un planche a cédé sous la pression des sangles, deux piquets tordus, mais heureusement pas de casse. Je refais tout ça, et je vais vider à Anjou. Tout bien impeccable.
Retour au dépôt, je dois récuperer des fûts vides pour Givors vu que je recharge demain la bas pour Le Castellet, encore, et oui. Christophe la Quenelle débarque avec son tout nouveau SCANIA V8 R580, il est trés trés beau, le tracteur, parce que La Quenelle, lui, il a pas changé. Bref, la star du jour, c'est lui, et franchement c'est une réussite. Travailler avec du beau matériel comme ça doit être un plaisir, on devrait même pas être payés ! Je traine pas trop, j'ai espoir quand même d'avoir une place au parking de Givors. Je débarque là juste avant 21h, il reste qu'une seule place, elle est pour moi, elle me tend les bras !!!
Il a fait un orage terrible ce matin sur Givors, mais comme la vie est bien faite, il s'arrête de pleuvoir au moment ou jedois aller m'inscrire, juste avant 8h. Ce matin, je dois m'armer de patience, la commande n'est pas prête, le cariste doit rappatrier chaque palette du stockage jusqu'au quai, j'éspère qu'il a fait le plein de Fen vu la distance. Dur Dur debarque une heure plus tard, lui aussi il peut attaquer son Sudoku sans stress. C'est finalement à presque 11h que je repars, le bouchon de Givors a disparu depuis un bon moment, mais ma descente sur Le Castellet est reportée, il fait un temps horrible sur la Var, la course est arrétée. Donc, c'est plus la peine de courrir.
Stephane qui a plus d'un tour dans son sac, m'invite à rejoindre la base logistique des transports DUARIG à Jarcieu, c'est pas con ça. Donc, je décroche provisoirement mon frigo au profit d'une tautliner Schmitz chargée en déchets pour Salaise, c'est bien, ça me laisse le temps de becter au calme le long de St Gobain. Bizarement, il y a assez peu de camions en attente chez TREDI, j'avais RDV à 16h30, mais je rentre direct, toute l'usine est à l'arrêt pour un problème technique, 3 Italiens sont plantés là depuis hier. Je cherche pas à comprendre, une demi heure plus tard je suis vide, et je vais charger à la coopérative de Beaurepaire un complet de 25T de graines à oiseaux qui se transforme en 12T.
Retour au dépôt, je laisse la semi pour Jean-Bernard qui se fera une joie de vider ça demain à 7h à St Priest. Adrian et Marti Villardel sont là et font leur premier tour pour Duarig avec leur magnifique FH tout beau tout neuf. J'ai pas trop le temps, je dois aller vider une autre taut déja chargée avec des tentes en plein centre de St Etienne de St Geoirs. La mise en place de la semi devrait être dénoncée à Amnesty International, on est pas trop de 3 pour vider, c'est lourd, y a à peine la place, et le hayon de la Curioz est bien fatigué. Je rentre deglingué au dépôt ou je reprends un douche et mon frigo. En repartant, j'apprends que je dois être à 14h au Castellet jusqu'à jeudi soir. Donc, je me dis que ça sert à rien de descendre, autant passer par la Case St Peray, ce soir j'ai exigé une pizza Chorizo et ma moitié a accedé à ma requete, faut pas se laisser faire !!
Décidement, c'est ma semaine de glandouille, du mois, glandouille, je fais juste mon job en fait ! Pas la peine de demarrer à 5h pour livrer à 14h au circuit du Castellet, 9h30, c'est amplement suffisant. Pas la peine non plus de se caler à 130 sur l'autoroute, d'autant que je suis en ADR et qu'il pleut, 80 seront bien assez aussi. Comme j'ai pas grand chose à raconter, je voudrai quand même dire un truc qui me tracasse, il se trouve que le patron de facebook doit se justifier de pas mal de choses, bon, le vol de données tout ça, c'est pas bien, mais c'est son fond de commerce. Là, ou je suis un brin étonné c'est que les divers commentateurs se demande quel niveau de responsabilité à Mr Zucherberg quant au contenu diffusé sur son site, sachant que son site est alimenté par ses adhérents. Je suis quand même sur le cul, on dirait qu'on vient de decouvrir la roue, parce qu'avant Facebook, internet existait déjà, FDR et son forum aussi, tout ceux qui ont géré des forums AVANT l'explosion de Facebook, vous le diront et c'est affiché en GROS : Le webmaster est responsable de CE QUE VOUS PUBLIEZ sur le forum, donc, Zucherberg est juste un webmaster et moderateur négligeant.
Après une pause bien méritée à La Ciotat, j'ai fait le grand tour pour rejoindre le circuit vu que maintenant on peut plus traverser Cuges Les Pins. J'ai bien fait de venir à 14h, on peut pas vider avant 16h, interdit, sécurité. Donc, j'attends en regardant la pluie tomber par un fort vent du sud, un Anglais de chez Arden lave son Magnum, ils sont ravagés ces mecs.
Finalement, à 16h30 Arthur me donne le feu vert, le temps de vider on est trempés. Heureusement, il y a le bureau chauffé dans la Frappa pour se sécher un peu. Pas mal de fûts vides ont été récupérés pour être remplis et servir de leste, du coup je repars juste avec une moitié de remorque vers 19h. La pluie a redoublé d'intensité, et la remontée va me paraitre bien longue avec juste 2t dans la semi, il y a encore pas mal de monde sur la route et un peu partout des accidents. Je comprendrais jamais certains "collègues" qui bien qu'ils voient que la route est dangeureuse, qu'il y a des cartons et qu'au moindre problème ça peut virer à la catastrophe, mais qui ne lachent rien, et roulent comme si de rien n'était. C'est rare que je critique les "autres" mais là franchement, c'est abusé. La pluie finit par se calmer après Montélimar, je me radine à 23h à Jarcieu, quai 4, 100% des FH IV de Duarig sont garés là, Yvan ronfle au quai 5.
Au reveil, Yvan tend son jeton qu'il glisse dans la fente de la machine à café, autant dire que la journée commence bien, le chef a été cherché les coissants à la boulangerie, il y a pire pour démarrer une journée. Quand je suis à peu près d'attaque, je vide ma semi que je recharge aussitôt avec un voyage déjà à quai. Régis est arrivé après la bataille, du coup, je lui fait le coup du mec qui a oublié son porte monnaie, RE café. Un coup de gasoil aussi pour mon gros tas de feraille, 15 minutes à la pome et feu action, la journée va être TENDAX. Il fait un soleil incroyable sur le nord de l'Isère ce matin, mais malheureusement ça ne dure pas bien longtemps, je rechope la pluie après Loriol. Tout le matin, ça n'arrête pas, pluie vent nuages. L'A61 est coupée direction Toulouse, ça m'arrange pas, c'est là que je vais. De toutes façon, j'ai 4h de routas à Narbonne autant faire la pause casse croutas.
Quand je repars de Narbonne 30 minutes plus tard, l'A61 a réouvert, quand je passe lézignan, le bouchon a completement disparu, ce qui m'arrange énormement. Je quitte l'A61 à Carca Ouest pour faire un peu de N113 et surtout m'arrêter à Pezens livrer 13 palettes de carton. C'est pas la 1ere fois que je livre ici, au beau milieu d'un lotissement, le type est équipé avec un transpal electrique, les voisins sont habitués au manège, en 30 minutes c'est plié, j'ai plus qu'à foncer tête baissée vers Agen ou je dois livrer 2 rolls chez jardiland. Coup de bol, ça passe nickel sur le périph de Toulouse, le soleil vient enfin me rechauffer les poils des bras après la ville fuschia si chère à mon copain Alec. En gros sur la pancarte de Jardiland, il est écrit végétaux maxi 17h, INTERDIT de se garer sur le parking en face. Il est 17h02, je suis garé sur le parking en FACE, je sonne, le portail s'ouvre, le receptionnaire me prépare les consignes pendant que je ramène les rolls, en 10 minutes c'est plié.
Etant donné que j'ai eu du bol, je tente le coup au Leclerc Brico de Villeneuve/Lot ou j'arrive à 18h. L'ambiance est un peu moins glamour qu'à Agen, ils voulaient pas me receptionner, et puis finalement si, pour 2 rolls... La fille de la reception était pas vraiment cool, et m'a reproché de devoir brasser des rolls alors qu'elle est enceinte de 6 mois ! Mais promis, c'est pas de ma faute à moi ! J'y suis pour que dalle dans cette histoire ! Enfin, c'est pas grave, je suis vide c'est le principal. J'ai un rechargement que m'a dégotté Franck, du surgelé à Biars/cere au fin fond du 46. D'ici, il y a pas d'autoroute mais la mgnifique D911 qui longe le Lot, ça faisait longtemps que je voulais la prendre, c'est chose faite et c'est très joli. Il y a quelques bleds un peu étroits à passer, mais vu que ça roule pas trop c'est pas un problème. A Cahors, une fois arrivé dans la civilisation on est accueillis par le Mc Do et le KFC, et c'est blindé de monde. Je garde la N20, je suis en forme ce soir, mais le compteur affiche 9h50 au niveau du croisement avec la route de Figeac, c'est quasi temps de s'arrêter !
Qu'on soit supersticieux ou pas, il n'aura échappé à personne que vendredi 13, est un jour particulier. Bien que je sois à 500km de ma base, j'ai appris que Philippe était particulièrement remonté ce matin parce que j'ai oublié de lui laisser le CMR, bon, c'est pas graaave c'est que des retours. Loin de Givors, j'ai tout loisir d'assister au lent lever de soleil sur les Causses du Lot, et c'est un peu beau ! Con ! Il y a du soleil, mais il fait un peu frisquet, pour me rechauffer, je vais plier mes rolls vides.
J'attendais bien sagement pour demarrer, car j'ai RDV à 13h30 à Biars Sur Cère. Juste à 9h je reçois un magnifique TEXTO signé Franck, le RDV est avancé à 10h30, pas le temps de trainer, ZOU, en routas. Comme je suis quand même un garçon courageux je garde la N20 jusqu'à Souillac, c'est pas le plus rapide, mais vu le trafic et le décor, ça donne envie de taquiner. Après Souillac, ça se corse en allant sur Martel, et après la descente sur St Denis les Martel est bien rock n roll. Mais à l'heure ou on parle de démentelement de la SNCF, St Denis les Martel est un condensé de ce que tout passionné de chemin de fer peut trouver : une vieille gare typique, avec sa signalisation mécanique et ses leviers d'aiguillages sur les quais, un vrai décor de film. Mais pas le temps de faire du shooting, dommage, je me radine à 10h24 chez Andros, près à camper.
Mais voilà, à peine enregistré, le cariste est venu à ma rencontre, une bonne 1/2h heure pour charger des fûts de congelé, papiers faits, à 11h15 je ressortais direction la ville de Mr Hollande : Tulle. J'ai pas explosé la moyenne horaire, ça grimpe autant que ça descend. Je peux repasser en pilotage automatique une fois sur l'A89. Pause casse croute juste avant Clermont et même café offert par Titou de chez Rouillon. Vu l'heure je passe en plein merdier à St Etienne. Quand je pose les rolls vides à Anjou, ça fume, ils sont bien givrés, il y a plus un seul microbe dedans ! Gros plein de groupe parce que le pauvre va bosser tout le week-end, radinage à casa à 21h, pile poil !
Première opération ce matin, aller récuperer mon frigo Schmitz CargoBull à la STEF à Valence. En effet, mes voisins goûtant assez peu au doux ronron du SLX300 Thermo-King, j'ai jugé plus diplomate de le laisser ici, d'autant que j'ai des relations ici LOL. J'ai même le plaisir de trouver un numéro de CHARGE UTILE laissé en cadeau dans mon coffre par Monsieur Vingt Six Alain. A 7h45 je me pointe chez Andros, même pas le temps de feuilleter la revue, direct bascule, direct à quai, direct vidé. La cariste m'a dit au moins 20 fois, "ptin, c'est tout mélangé, ils font chier", alors que moi perso, es ce que je me plains ? NON, je me tais. Une grosse demi heure plus tard, c'est vidé et je me taille, il fait beau. Destination le 42.
Première ramasse à La Talaudière, dans une vraie usine avec des ouvriers, du bruit, et des gens toujours aimables ici. Au menu 16 piles de caisses vides pour Sant Fost. De là, je complète avec 4 palettes de cartonnages à Montbrison, sur la porte c'est marqué que c'est fermé de 11h30 à 14h00, mais ça charge quand même et avec le sourire. Il faut dire qu'il fait beau, ça met tout le monde de bonne humeur aussi !!!
Je casse la croûte au calme, et puis Yann m'a sauvé la vie, parce que j'avais un complement avec une ramasse de plantes à St Laurent la Conche entre Montrond les Bains et Feurs, moi dans ma tête de moineau j'étais parti sur St Marcellin en Forez, OUF. J'ai échappé à la boulette du lundi. Après le crochet à St Laurent pour un seul roll, je retourne à St Marcellin ou je rejoins Yann qui a presque terminé de charger, je prends juste ce qui dépasse, soit 6 rolls. Comme c'est les vacances, ça passe nickel pour traverser St Etienne, je pose les plantes à Anjou, c'est la bourre, il y a des rolls de partout, le printemps c'est installé un peu du coup !! Retour au dépôt pour tout vider et surtout recharger, et empiller des palettes, un bon vieux TETRIS level à 16m de plancher. Il me reste de quoi descendre à Nimes, mais je suis HS, parce que j'ai trop bossé dehors chez moi hier, je me cale en pilotage automatique, et je finis par me radiner à 21h58 sur le parking, en fin d'amplitude quoi. Direct au pieu, j'ai pas fait un pli.
Je pête le feu ce matin, ça se voit qu'on est mardi et qu'il fait beau. Je démarre avec 9h02 de coupure, pas le temps de trainer aujourd'hui, en fait, comme hier et comme demain, on a pas le temps. Du moins, c'est ce qu'il faut se dire sinon, on avance pas. Vu l'heure, ça commence serieusement à bouger après Nimes, heureusement à Vendargues tout ce petit monde d'excités sort à Vendargues, et après c'est tout de suite cool, ça doit pas être marrant de bosser à Montpellier vu comment les gens autour y sont enervés. Il doit y avoir un micro climat ! Je débarque tranquillement sans stress sur le parking bien vide du centre routier de Narbonne ou du café et un croissant m'attendent gentiement.
45 minutes plus tard, je suis refait, cap sur la Catalogne, avec la température qui grimpe tranquillement. Après le péage du Boulou c'est bien le merdier avec les travaux, tellement qu'on s'est même arrété dans la montée pendant quelques minutes, ça va être comique cet été. Les Mossos sont en action repression contrôle au péage à La Jonquera, ils doivent en avoir après les transports CANO, ils en épluchent 3 d'un coup et visiblement les chauffeurs ont pas le sourire aux lèvres. Je pense de mon côté avoir battu un record, je suis resté 2 minutes au bureau pour dédouaner ma palette de Santa Oliva. Je continue tête baissée jusqu'à Barbera Del Vallès, juste une palette à poser, ça va super vite, je tente même Sant Fost avant la pause de 13h, mais non, pas possible. Enfin, c'est pas grave, il y a juste la relève. Du temps du changement d'équipe j'ai le temps de me mettre en place, ici c'est hardos, et même le temps de becter.
J'ai bien fait de reprendre des forces, il s'agit de jouer du transpalettes pour demonter le TETRIS, c'est excellent pour ce que j'ai un peu de manutention, ça remplace des heures de salle de gym. A 14h c'est plié, je peux aller regagner l'Ap7 et surtout aller au port. De St Fost il y a 15km par la Ronda Littoral, mais en ADR je tente même pas le coup, je fais le grand tour. C'est un peu la misère pour rentrer au port, c'est tout bloqué, et puis d'un coup, ça repart. Je suis le seul en reception, du coup ça traine pas trop, si bien qu'à 16h c'est plié, il ne me reste plus que Santa Oliva avant 17h. ça va être chaud, et vu le temps qu'il faut pour s'enregistrer... Bref. Je me cale en mode PEU économique et eco roll à fond, si bien que je pose les 2kg de documents necessaires sur le comptoir à 16h54. Les vigiles sont... enchantés. Bref, ils m'ont joué de la flûte en me précisant que c'est avant 15h pour le client que je livre, vu que c'est Nissan, ça m'etonnerai qu'à moitié. J'ai plus qu'à me garer tranquillement au depotoir de parking en face, au calme ! 17h20 finito !
C'est d'un pas décidé que je vais m'enregistrer ce matin au poste de garde d'IDIADA, le big centre d'essai de l'automobile européenne. ça prend quand même 40 minutes vu qu'il y avait un allemand devant moi qui parlait dans sa langue maternelle au vigile comme s'il était à Dusseldorf. A 8h55 je demarre enfin, à 9h05 je ressors du centre d'essais. J'ai expliqué mon cas au cariste, qui m'a dit "son hijos de putas" j'ignore ce que ça signifie, je ne parle qu'Allemand ! Bref, ils n'avaient aucune raison hier soir de me refouler. Sauf qu'ils ont tous les droits au bureau. A présent direction la pampa et plus précisement la ville de Vila Rodona. C'est à 15km d'ici, je monte tranquille par la C51, le village est tout rikiki, mais la zone logistique est balaise, il y a même un gardien à l'entrée. Du coup c'est une zone industrielle bien proprette.
Ensuite j'ai à faire à la gardienne du site qui commence par me filer le plomb qui va avec ma commande, appelle la logistique et là, c'est le drame j'ai RDV à 14h. Au minimum ils annoncent 2h d'attente du coup. Quand les espagnols annoncent 2h d'attente, autant dire que ça fait flipper. Au bureau à Jarcieu, Maxime tente bien l'impossible pour faire avancer plus vite, car on lui a annoncé un chargement AVANT 14h, ce qui est different. J'ai donc plus qu'à glander jusqu'à ce que le bimbo du poste de garde vienne me siffler. Heureusement pour mon confort personnel, il y a une douche des gogues propres et une place à l'ombre car il fait déjà chaud ce matin.
Effectivement, 4h plus tard bien tassées, la fille vient me chercher, quai 49 senor. Si la commande de clims est bien sortie, il y a pas tout de filmé et encore moins etiqueté, je finis par ressortir au bout de ma vie à 16h15, les papiers sont prêts et la fille du bureau me parle en français, ça devient rare dans le coin. Heureusement c'est pas lourd les clims, mais avec 7h de perdues l'amplitude à severement morflée. Je passe Barcelone juste juste juste avant la merde, sur la Calzada Lateral c'est déjà bien le boxon, il fait pas bon vivre à Sabadell ou Terrassa ! Après c'est tranquille, arrêt clopas à Girona à l'arrache, le gros bouchon de cet après-midi a disparu quand je passe au Perthus, 45 minutes de coupure à Sigean. Je termine mes heures au milieu des légumiers qui se tirent la bourre, j'échoue à Montélimar ou il reste des places sur le parking sécurisé, il est 23h44, je suis dans les clous !
Le gros de la troupe est déjà parti ce matin, si bien qu'il y a personne à la station de Montélimar et ça, c'est bien ! A 8h53 environ, je me précipite sur l'A7, il fait beau. A gauche on voit les montagnes de l'ardèche encore souvent restées vierges de toute industrie et des bases logistiques. Quand même on a du bol d'avoir un departement aussi peu accessible. Partout les arbres sont en fleur, c'est un véritable festival le long de la route, je sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais comme beaucoup, j'ADORE le printemps. En plus ce matin, ça roule plutôt pas mal, si bien que je debarque chez Sotradel à 11h10. Le cariste regarde sa montre, ils arrêtent à midi, mais voilà, il y a pas d'autres camions, et je vais donc vider avant midi. Comme je m'en doutais un peu, une fois vide je dois aller recharger des plantes à Thoissey, c'est pas trop loin d'ici.
Vu l'heure, la commande est loin d'être prête et de l'aveu du préparateur, ils ont eu un tel mauvais demarrage de saison, qu'ils sont un peu rouillés. Si bien que je repars après presque 3h de glandouille, mais complet quand même. Vu l'heure, je ne coupe pas au merdier de Lyon, ce qui me permet au passage de faire coucou dans le bouchon à Scania37 de chez TFD, mais bien sûr pas le temps de café. Comme prévu j'arrive à 18h30, soit juste avant tous les autres, donc, coup de bol pour une fois que je suis pas le dernier.
Retour à Jarcieu tranquille pour charger une mini tournée Rhône Alpes, de l'essence pour le parc des expos à Villefranche et du St Vulbas. Je me suis annoncé au contact, et ça l'arrangerai grave que je vienne ce soir, du coup, moi aussi. Donc, je retraverse Lyon, tout feu tout flamme, et tout le monde sur le paddock est à l'apéro, certains sont déjà même bien chauds... Il y a une équipe d'une petite dizaines de gars qui m'attendent soit pas loin de 20 bras pour dépotter 10 palettes, ça a pas trainé. Du coup, il ne me restait plus qu'à tracer sur St Vulbas, mais voilà, APRR a décidé de fermer l'A46, zob. J'ai plus qu'à sortir à Anse et remonter par Quincieux et Neuville, mais finalement tout couper par Sathonay et Caluire ne m'amuse pas plus que ça, du coup je me pose au calme dans la ZI de Genay ou on y dort très bien, demain à 8h l'A46 aura reouvert !
A 8h je décolle afin de vérifier si APRR a bien pensé à rouvrir l'A46. C'est bon, ils sont pas idiots non plus. Quoi que. J'ai pas de stress de toutes façons, pour aller à St Vulbas c'est cool, y a pas de bouchons du matin. Il fait un temps magnifique et c'est vraiment cool ! J'arrive pile au moment ou un autre camion se met en place avant moi chez le client, le gars à juste une palette à poser, mais comme il pinaille pour se mettre à quai ça me laisse largement le temps de prendre un café. Ensuite j'ai une moitié de semi à charger avec des cartonnages à Peronnas, Bourg En Bresse quoi. A quelques minutes près j'aurai pû en serrer 5 à Bata, mais voilà, il est pressé et en retard, je fais un stop à la Total à Bourg histoire d'être présentable.
Une fois chargé à Peronnas, il me faut couper à travers champs pour aller charger à Thoissey. Mais alors s'il y a bien une ville mal indiquée, c'est bien Bourg en Bresse. Y a rien de logique, et je me suis pas souvenu que pour passer sous la gare il y a une trémie à 4m. En fait en partant du CAT, il faut suivre le COSEC pour rejoindre la N83, j'avais jamais osé tenter, là, j'étais fin motivé et j'ai osé. Après c'est cool de traverser la Bresse et c'est vraiment un coin magnifique le pays des ventres jaunes ! Quand je déboule à 11h45 Thoissey, il n'y a rien de prêt, je peux glander à mon aise, manger, laver mes jantes, mes carreaux, bref, je m'occupe comme je peux.
Il manque 2 préparateurs aujourd'hui, les prévisions étaient de 10 rolls, on arrive vite à plus du double, mais voilà, j'ai la place de 19, alors il faut bourrer les rolls au maximum, vu que j'ai rien à faire de mieux, je propose mes bras histoire de gagner un peu de temps, et c'est moi qui arrose les rolls, j'ai un boulot interessant !! A 16h15, la semi est archi full, je décolle. L'A46 et le periph sont blindés, no soucy, je repasse par Satolas et par Cours et Buis, sans stress, à 18h30 je suis à quai à Anjou, IMPECC. Il me faut juste passer à Jarcieu rejouter une palette, et rentrer à la casbah. Mais voilà, au péage à Tain, il y a une brigade de gendarmerie qui fait barrage. Je me suis mis un peu à gauche parce qu'il y avait déjà du monde, mais j'ai lu dans le regard de l'un d'entre eux : Frigo+Loupiottes=€€€€€€€. A peine il est arrivé à ma portière que j'avais déjà tout sorti. "T'es pressé ? OUI !" Donc, il checke tout, j'ai le temps d'aller pisser dans l'herbe vu qu'il y a plus de chiottes à Tain, et puis de retour au fourgon, j'entends un "Bon ben y a rien à dire, c'est tout bon hein" Y a bien quelques petites pointes de vitesse, mais bon. Oui, mais bon, c'est bon. Alors j'arrive à St Peray juste à la fin du jour, j'ai juste le temps de faire le tour du jardin avant la nuit avec ma dulcinée !!! Bon jardinage à tous !
Le mot MORT n'est pas de trop pour decrire mon état ce matin, heureusement que je décolle pas trop tôt, le magnifique week end jardinage m'a flingué, mais qu'es ce que c'est bon !! En plus ce week-end, j'ai eu ma petite revanche, parce que dans mon bled, comme dans le votre, c'est toujours un vieux qui est devant en premier que ce soit à Intermaché, Leclerc ou même Auchan, là, samedi, c'est à la dechetterie que j'ai gagné, j'étais le premier ! Et derrière moi, du coup, y avait qui ??? Un vieux, avec le berêt, un vrai de vrai ! Yes !!! Phil26 : 1 - Le vieux 0 ! Ou alors ou alors, cette victoire n'est qu'un leure, je suis moi-même devenu un VIEUX, et j'ai même pas de berêt, je suis nul et mal équipé du coup, en plus j'ai une Clio, la honte. Donc ce matin, je descends sur Avignon, ça roule tranquille et il fait encore beau, ça c'est cool. Je commence à Entraigue/Sorgue ce qui me fait éviter les bouchons matinaux avignonais pour livrer les cartons de Peronnas, ils serviront à y déposer des déchets hospitaliers peu ragoutants. Ensuite, j'ai une mini palette d'essence à poser à Monteux et c'est plié, 8h52 vide.
Pour revenir, j'ai une ramasse chez METRO à Valence, 6 palettes de canettes Coca avec des bulles, boulot facile à ma portée, faire le A7 liner c'est ma destinée, c'est comme ça. Il y a un camion déjà à quai, et c'est pas rapide, il y a pas beaucoup de place en reserve. A 11h30 je repars avec mes bulles, mes palettes et mon coca pour remonter directos quai 1 ou 2 à Jarcieu, les commandes de plantes sont au plus au niveau, donc, en toute logique je n'y coupe pas. Pour moi aujourd'hui ça sera ramasses sur le 42. J'ai droit à un petit orage en partant, mais pas assez pour rincer le pare brise qui collectionne les insectes de toutes les races. Insectes gentils ou méchants, tous viennent s'ecraser sur mes carreaux, je prends quand même le temps de casser la graine à la Grande Borne ou on est à peu près traquille.
Première ramasse en pleine digestion à St Laurent La Conche avec 4 rolls de géraniums, plante pour vieux, normal j'aime bien ça aussi les géraniums. Sans surprise, je complète à côté de St Marcellin, ici, la specialité, c'est les plants de tomate. Il serait rigolo de connaitre le nombre de tonnes de tomates qui échappent aux ventes avec toutes celles qui seront produites dans les potagers de particuliers., sachant que sur un seul roll il y a en moyenne 150 pieds de tomates et qu'en moyenne on a disons allez pour faire court 50 rolls de tomates pendant 15 jours... Oui, ça fait beaucoup. Bon, faut que j'arrête avec mes comptes idiots. Pour vider à Anjou, ça traine pas, et je rentre au dépôt me mettre en coupure, 8h46 de guidon, y en a assez pour aujourd'hui, y a plus qu'à recharger pour demain. Comme je suis bien gentil, je vais chercher Anthony qui laisse son camion à Anjou avec le nouvelle C4, et du coup comme on a oublié notre portefeuille avec Régis, on se fait payer le kebab à Beaurepaire. Bon, ça va, un kebab pour 3, il s'est pas ruiné non plus Sweden.
Reveil à 5h, c'est tôt, enfin, c'est 5h. Je dejeune tranquille pendant que ça s'anime chez Duarig Logistique, le bureau est déjà éclairé, Stephane est au boulot, c'est un malade ce mec, il dort jamais ! J'attrape tant bien que mal un café, je fais les pleins du taxi, ce matin, il faut pas que je traine sous peine de passer Lyon dans les bouchons ce qui serait assez dommage, donc à 6h c'est parti, ça sera limite limite. J'oublie l'A46, et mis à part un coup de frein vers St Fons, je fonce tête baissée, dans l'autre sens c'est déjà pas la même chanson, le bouchon remonte jusqu'à Mionnay, il est 7h du matin, bon courage les gars !!! Merci la SNCF ! Marie Pierre Planchon à la radio, a annoncé du brouillard dans la vallée de la saone, pile poil quand j'arrive dedans, mais comment elle a pû savoir que j'étais là ?? Prudent que je suis, je ne roule pas plus longtemps dans cette purée de poix qui reduit la visibilité à 1000m et je stoppe mon attelage à Macon Nord histoire de me faire une beauté. Du moins, de sauver les apparences. Je traine pas tellement quand même, de toutes façons, je ferai pas de miracles, je suis agé.
J'ai fini ma dernière demi heure à la BP à Dôle, et je me suis dit, tiens, et si je me payais un café. J'ai raqué 2€05, gobelet en carton. A ce prix là, je pensais qu'il y avait un croissant avec ou un bout de chocolat, non, que dalle, heureusement il était pas trop mauvais. Heureusement, il fait beau, ça roule tranquille, j'ai même pas senti les côtes de l'A36, c'est vrai aussi que je pense pas avoir 4T dans la semi, le 500 rigole, il fait nettement plus le kador que chargé à bloc entre Manresa et Vic. Le seul client que j'ai à livrer dans la journée à Mulhouse ne reprend qu'à 13h30, ça me laisse largement le temps de manger juste avant Mulhouse.
Me voilà donc dans une zone de bureaux, donc pas large, j'ai qu'un fût de 200L à poser, ça va vite, mais c'est un bureau de scientifiques, ils sont pas trop forts en manutention, moi non plus du reste, mais meilleur qu'eux quand même. Ils sont bien sympas, je galère un peu pour ressortir, et j'ai plus grand chose à faire pour aujourd'hui mis à part rouler et finir mes heures. Je pensais trouver de la pluie, de la neige une fois passé la frontière, mais non, il fait aussi beau qu'en Alsace, c'est juste incroyable,et encore plus incroyable j'ai presque pas eu de bouchon sur l'A5, je suis pas allé plus loin que Bruschal juste après Karlshue ou je me suis posé sur la dernière place dispo à.... 17h30 !
Aujourd'hui, j'ai rien à faire, normal on est mercredi c'est la journée des enfants. Je commence la journée par avaler un café et un coissant, j'ai rarement vu un serveur faire autant la gueule. Il me faut simplement parcourir les 495km qui me separent de Most. Donc je démarre à 7h, ce qui me permet d'entendre encore un peu le journal de France Inter jusquà la bifurcation avec l'A6 et les premiers bouchons. Pour faire court, l'A6 est un gros chantier, ça bouchonne tellement que parfois on reste plusieurs minutes à l'arrêt, il m'a fallu 2h de dur labeur pour arriver à Crailsheim am Seine car j'avais envie de deguster un café à 2€20.
Ensuite ça roule pas trop mal de mon côté, calé à 85 personne ne double et je rattrape personne, ça tombe bien c'est interdit de doubler jusqu'à Nuremberg. Il y a pas grand chose à voir mais il fait beau et c'est bien l'essentiel. Pause casse croute lavage de carreaux en pleine pampa allemande.
Une demi heure plus loin, je vois se pointer la frontière Tchèque, il va falloir que je rajoute une box à mon parebrise. Mais voilà, l'accès au parking TIR est fermé, j'avais trouvé bizarre ce parking à la sortie Waidhaus avec plein de camions aussi... Merde, comment on fait pour prendre la box ?? Je suis le mouvement et je sors à la premère sortie en CZ ou il y a une station Shell. La fille me dit que pour la bix, il faut aller à Waidhaus, donc plutôt que de reprendre le bout d'autoroute vu que j'ai pas la box, je prends la nationale direction l'Allemagne, il y a tellement de salons de massages et de clubs, que la Jonquera à côté c'est des enfants de coeur. Bizarement, je croise aucun camion, tu m'étonnes ! C'est interdit aux plus de 12t côté Allemand, mais bon, ça doit passer vu qu'avant y avait pas l'autoroute. Je vais me rencarder à la douane, personne ne sait ou prendre la box, sauf la serveuse de kebab qui me dit à la Shell, mais à la 2e Shell, retour au CZ, à la 2e Shell donc. Je suis pas le seul en panique, ça me rassure et visiblement ces travaux ne font pas rire le gérant de la station qui à l'air con comme une valise tellement il est désagréable. Heureusement son employée est souriante, et pas vilaine en plus !
20 minutes de paperasses plus tard, j'entends le premier BIIP sous le portique, je suis donc en règle. Il y a un bail que j'étais pas passé dans le quartier, la dernière fois c'était encore avec le 440 blanc. Il y a plein de bases logistiques qui se sont montées le long de l'autoroute, que je quitte à Plzen, la ville est vraiment magnifique, bien sûr en banlieue il y a des vielles usines destroy, mais le centre est superbe, mais à traverser c'est un peu la misère, il y a des trams de partout. Ensuite c'est par la cambrousse que je rejoins Most, la route est truffée de pièges, entre les passages à niveau pas de niveau, des descentes en virages qui tuent, y a moyen de se casser le gueule dans le coin. Mais c'est typique, et il me semble que certains bourgs se sont embourgeoisés, avec des vrais trottoirs, des façades pimpantes, même à Most les barres d'HLM qui font flipper ont été repeintes, toutefois, comme la dernière fois, j'avais remarqué un bon nombre de personnes bien shootés, ça se voit aux yeux, ils doivent prendre du crack ou de l'acide, et je suis sûr que certains d'entre eux conduisent... Il se met à pleuvoir pile quand j'arrive au circuit, c'est con !! Je suis posé au paddock pour la nuit, 8h45 de guidon pour 500km, bien...
Première opération dès le matin : Aller faire le tour des clients sur le paddock, leur expliquer ou je suis garé et surtout qu'ils se bougent le cul parce que je reste pas ici. Mais je sais bien qu'ils s'en foutent, ils doivent pour la plupart s'installer, certains ne sont même pas encore arrivés, alors ce matin, je fais pas grand chose, à part guetter l'arrivée des premiers au cul du camion bien au chaud dans la cabine, car ce matin, il fait frisquet avec un petit vent qui donne assez peu l'envie d'aller batifoler dans les près.
Je dois aussi trouver une solution pour une petite palette d'huile, le client est encore à Hungaroring, je laisse ça à un de ses collègues, il fallait pas le louper ce client, c'est le chef de Total Racing Fuel CZ. Ce n'est que vers les 11h que les premiers débarquent, je brasse des fûts une bonne partie de l'après-midi, car comme d'hab, ils arrivent tous en même temps. Et bien sûr c'est en plein quand ça bourre qu'il faut vendre 3 fûts à un team qui a calculé un peu juste, que ça carte passe pas, que le terminal à carte bleue est dechargé, bref, je ne me suis pas ennuyé cet après-midi. A 16h30, mis à part une pile de palettes vides et 3 fûts de 50L invendus, il reste plus rien, enfin, j'ai plus qu'à aller me prelasser sous la douche car je suis dans un état lamentable.
C'est pas la peine que je m'affole, j'ai 2 palettes ADR à prendre au dessus de Chemnitz, on va y aller cool. Il pleut un peu en partant, le coin est déjà sinitre d'ordinaire, il n'y a pas besoin de ça. Je me souvenais particulièrement de Chomutov comme étant vraiment très moche, mais depuis, les façades des longues barres d'HLM ont été repeintes, c'était pas du luxe. Après, c'est plein nord direction l'Allemagne, avec une belle nationale toute neuve qui grimpe fort fort jusqu'à près de 900m, il fait frisquet là haut, à l'approche de la frontière il y a tout un tas de boubouis qui vendent de tout et surtout n'importe quoi, ça va du nain de jardin aux copies made in china en passant par d'immenses trucs en osier, mais j'ai ni la pêche ni l'envie d'aller jeter un oeil. Ensuite c'est assez cahotique pour rentrer sur Chemnitz, ça roule pas, y a des bleds tordus, mais c'est rien à côté de ce qui m'attend pour arriver à mon usine à Burgstadt, partout des déviations, voire, la déviation de la déviation, puis déviation pour cause de pont à 3m90, bref, j'ai failli devenir fou jusqu'à me retrouver à passer un long bled tout en "S" à travers les maisons, je reflechissais déjà à la longue marche arrière que j'allais devoir faire, mais un gars du bled m'a interpellé, en me disant que c'était bien la bonne route et m'a expliqué pour finalement arriver à l'usine, tous les ponts du coin sont fermés, même celui pour arriver à l'usine est provisoire et tient avec d'énormes bloc de béton, mais ça valait le coup, il y a un parking immense et calme, destresse Phil26, destresse ! Finalement, il m'aura fallu 2h30 pour faire 110km, pas mal !!!
Il est 6h quand je monte la garde pour guetter l'arrivée des bureaux. Les chargements commencent à 7h, il y a des chances que les bureaux ouvrent avant. Il fait bien frisquet ce matin à Burgstadt, on sent l'humidité de la forêt et de la rivière qui coule en bas, on se croirait à Spa. Bingo dès 6h30 la lumière s'allume, c'est le moment de passer à l'attaque. Comme je charge de l'ADR et qu'on est allemagne, je m'attendais à un contrôle strict ajoutées à de longues et pénibles tracasseries administratives, mais en fait, trop pas, le type a juste vérifié ma carte ADR, pas besoin ni de casque ni de que dalle. En toute logique j'ai eu le numéro d'appel "1", et à peine le cul posé sur le siège, mon numéro s'affichait avec le quai. J'ai même pas coupé le moteur le temps de charger, parce que j'avais pas rechargé les batteries assez longtemps, ça a pas posé de problème au cariste. En faisant les papiers, je me suis fait remettre la deviation officielle, ça fait 20km de detour, pour juste une portion d'un km impraticable. L'avantage, c'est que ça fait visiter la DDR profonde.
En repartant, j'avais encore 11m de dispo, "Reviens jarcieu", mon message préféré ! Je me doutais que ça allait changer en cours de route, j'attrape l'A72, ça roule nickel, pas de bouchon, pas "trop" d'interdictions de doubler, c'est le moment de gagner du temps. Je sais par avance que ça va se corser plus loin, comme un idiot, je loupe la photo d'un vieux mirador juste avant Hof, un des derniers stigmates de la cicatrice de la guerre, on à peine à imaginer ce que ça devait être d'avoir un pays coupé en 2. Au plus je me rapproche de Nuremberg, au plus ça roule, et en plus ça tombe bien j'ai 10 palettes à prendre ici, l'adresse est facile, pas trop loin de l'A9, l'usine est immense, mais impossible de comprendre du 1er coup comment y acceder. Quand je finis par arriver, il y a 6 ou 7 camions en attente en file indienne, je crains le pire. Mais voilà, Nuremberg, c'est pas Madrid ou Barcelone, ça va super vite, j'ai même pas eu le temps de faire un TETRIS ! Ici ils chargent que des frigos, je pense que pour les vols c'est mieux, il parait que c'est recherché le cuivre.
A peine reparti, Franck m'envoie une 3e ramasse, dans le sud, 4m de papier à prendre avant 20h à Oberkirch, je checke Google Map, dans mon sens c'est pas le pire mis à part le passge d'Heilbronn, dans l'autre sens c'est juste de la folie, ça bouchonne tout le long, j'ai jamais vu un bordel pareil, moi à leur place, j'abandonne. C'est vraiment Stau les marrons comme on dit dans le 07 ! Entre les travaux, les accrochages divers et variés, c'est une vraie catastrophe. Douche en vitesse et histoire de finir de caler 30 à Bruschal. J'essuie encore quelques bouchons, et je finis par arriver en Alsace de l'EST à Oberkirch, décor de carte postale, les gens qui se promènent en amoureux, les gosses qui jouent, les vieux à vélo, on a du mal à croire qu'on est à la veille de la 3e guerre mondiale. Je suis tout seul dans la file d'attente, et à peine j'ai fini de m'enregistrer à la borne que le "pager" vibre, on m'envoie quai 12, il faut passer sous un long tunnel sous l'usine, un truc de fou, ça passe juste juste, un vrai labyrinthe, mais pour finir, ils se sont gourrés, c'est au quai 7, à l'opposé, pas grave. Je pensais charger des bêtes palettes, en fait c'est des bobine d'1m de diamètre, 1400kg pièce. Le cariste voulait les poser comme ça sur le plancher, mais on fait comment à Jarcieu pour les bouger ? Le chef accepte de mettre ça sur palettes, le tout est calé par un coussin gonflable, photos et tout. Je me casse d'ici avec 9h de guidon, ça a cartonné direction Bâle, j'abandonne, et je vais me garer au milieu des mecs de l'est qui s'installent pour le week end au centre routier de Straburg, 19h58 finito, lève tôt !
5h, je suis dans les startings blocks, faut pas déconner c'est samedi. En garçon bien discipliné, je ne prends pas la 83 qui est interdite de 22h à 6h, et je fais le grand tour via Molsheim, c'est magnifique la nuit. Je suis surtout surpris par le nombre incroyable de camions et de bagnoles déjà en route, moi qui pensait être peinard ce matin... Première déconvenue ce samedi, le flash me reveille vers Colmar, je suis à 83, 84, pas plus on verra si on reçoit du courrier. Le deuxième déconvenue ne tarde pas, je me suis bêtement arrété à la Total de la Porte d'Alsace, en vrac juste le temps de prendre un café, mais quand je fais face à la porte de la station, elle ne s'ouvre pas, pourtant je suis gros !! Mais j'entends une voix, merde, je suis touché par la graisse alors ?? En fait c'est le pompiste qui me dit d'aller prendre mon café aux chiottes, de nuit. 6h45, un samedi de départs, c'est nuit ??? Tu bois le café aux chiottes toi ? Non !!! Alors allez tous faire taper la raie. Je casse, musique à fond, prochain arrêt Chalon/Saône, ou j'arrive avec 4h28, il était temps.
La station est archi full et il pleut ce matin. A peine rentré, je pensais qu'à une chose, ressortir. Alors j'ai essayé un truc moderne, la carte sans contact vu que je devais faire de la monnaie, et que vu la file d'attente, j'en aurai eu pour 2h. Donc, le sans contact ça marche. Je suis un vrai Geek maintenant ! Plus je me rapproche de Lyon, plus ça roule, il y a un gros carton à Ternay, Google annonce 1h pour passer le merdier, donc, j'hésite pas une seule seconde et je prends l'autoroute de Cours et Buis. Avant le montée du col qui culmine à près de 400m, je casse la croute dans la ZI deserte de St Quentin Fallavier. Il y a pas un con, c'est un samedi normal ici.
A 13h30, je detelle mon magnifique figo pour récuperer la Vivaplantes vide, et gooo maison. Sur l'A7 c'est blindé comme au week end du 14 juillet, je sors vite à Tain, à Valence c'est stau stau stau, sans contrôle de la BAG locale ; faut que je me magne à tondre, ils annoncent la pluie pour ce week end !!!