Carnet de bord de Février 2017 | Partager sur Facebook |
Il fait sinistre et plat ce matin quand je vais me pointer au bureau, je rentre direct à quai, pile poil à 8h, c'est que l'heure c'est l'heure ici, j'ai bien mis mes barres dans le coffre à palettes parce qu'il les faut pas dans la caisse pendant le chargement. Les palettes arrivent au compte goutte, je charge des Oeufs Kinder de Paques, et oui, l'hiver est bientôt finit ! Finalement, la commande est passée de 33 à 26 palettes, ce qui je suppose va bien arranger mon chef qui a horreur du vide. Une fois chargé, je me sors du quai, je me gare et je ferme les portes du frigo parce qu'il fait froid et que ça doit voyager à 15°. Je pose mes barres au cul de la semi, et pendant que je ramène la dernière, qu'es ce que je vois ? Le cariste qui pietine mes barres et qui plombe la semi ! Il est con ou quoi ce type ?? Selon lui j'aurai dû mettre les barres plus vite, c'est trop tard fallait y penser avant. OK ! J'ai donc été taper à la vitre du chef qui a dû refaire les papiers et mettre un nouveau plomb après que j'ai pû arrimer bien sûr, il m'a confié "je suis désolé, des fois, il est vraiment con"... Bon c'est pas grave, ils auraient pû me filer des chocolats pour me dedomager... Ah les fêtes chez l'Ambassadeur c'est plus ce que c'était !
A 10h je suis fin prêt, je pars en même temps qu'un Estonien direction Luxembourg. Juste avant la frontière, une BMW banalisée de la police fait sortir l'Estonien, je l'ai échappé belle. Du coup vu que le gasoil est à 1€ au Luxembourg je fais le plein, j'ai balancé quasi 800L, rapide calcul j'ai fait du 93L de conso avec cette histoire de vol. C'est chiant ! Je fais le plein en même temps qu'un TDV, on se retrouve à la boutique ou j'ai acheté pas loin de 400 dosettes de café. Gros bouchon à la frontière, un type a fait un malaise fatal, la voiture est bien garée sur la voie de gauche, son corps est sous une couverture à même le bitume ça fait relativiser. Comme je m'en doutais j'ai une ramasse à faire en route à Couches au fin fond du 71 pour Barcelone à poser ce soir au dépôt pour que ça parte direct. Donc, je sais ce qu'il me reste à faire : Tourner les bielles au max. Le temps hésite entre averses et temps moche sur l'A31, je me radine avec les crocs à 14h30 après Nuits St Georges j'ai 4h20 depuis Arlon, y a bon de rouler avec 2T.
Pour aller à Couches il faut sortir à Beaune et prendre la magnifique route des vignes. C'est classe par ici, j'aime bien, c'est beau, si je devais faire une brochure publicitaire pour venter la France, je mettrais des photos de Bourgogne c'est sûr ! Les palettes sont prêtes depuis un moment quand j'arrive, je fais sauter le plomb, ce coup-ci c'est pour la bonne cause. Entre temps 2 autres camions sont arrivés je l'ai échappé belle. Il ne me reste plus qu'à rentrer au dépôt et vu l'heure ça me fait passer en plein rush sur l'A46. Donc, comme j'ai pas envie de me prendre la courge, je passe par les chemins de traverse, derrière Vienne. Evidement, il y a plus personne mis à part Stephane et Philippe qui attendaient mes palettes. Je coupe 1h ici et je vais me mettre en place pour demain à la base Intermarché à Loriol, je craignais de voir le parking blindos, mais non, y avait de la place LARGE ! 21h45 fin de la journée tranquille !