Carnet de bord de Aout 2018 | Partager sur Facebook |
Quand j'ai mis en route un peu avant 7h, il faisait déjà 27°, et il pleuvassait, autant dire que ça doit peguer sous les toiles de tentes des campings du quartier. 2 minutes pour traverser la ZI et je suis de retour sur l'A9, ça roule, ça roule, chaque été je trouve que ça roule de plsu en plus et tout le temps, y a plus jamais d'autoroute un peu vide histoire de souffler un peu. Le temps se gâte rapidement, le ciel est lezardé d'éclairs, particulièrement sur les Cevennes, vu de loin c'est assez flippant, je m'arrête me cacher sous la douche à Montélimar qui est restée un mois HS. depuis que Vinci a imposé la gratuité des douches, elles ne sont plus la priorité des gerants de stations service, sur 6 douches, seules 3 sont en état de marche, pour 500 places PL. Quand on pense qu'à la maison une douche pour 4 personnes ça arrive à créer des conflits...
Quand je sors, le déluge est en train de s'abattre, finalement j'aurai pû me laver sur le parking, c'est mieux l'eau de pluie, y a pas de calcaire. C'est vite le bronx sur l'A7 ou il est difficile de depasser le 70/80, mais ça roule prudement quand même, il y a de gros éclairs de partout, impressionant, ma femme me le confirme au téléphone, il y a plus d'electricité à la maison, les mecs de EDF ne vont pas chaumer aujourd'hui. Après Valence ça se calme un peu, enfin, ça fait juste des orages normaux, si bien qu'à 11h je suis à Saint Quentin Fallavier chez MLP, évidement avec un complet 4 palettes ça traine pas pour vider. J'ai ensuite plus qu'à rejoindre un autre haut lieu de l'architecture logisticienne : Saint Vulbas. Bien sûr en arrivant à midi c'est mort pour charger, ça tombe bien, j'ai les crocs.
Quoi de mieux pour la digestion que de charger un complet au transpal à main d'IBC pleins et defoncés à 1t pièce ? Dans toutes ces usines, c'est la même histoire, vu que c'est pas le personnel qui charge, y a pas de transpal electrique, alors qu'aux expeditions, ils chargent des palettes de 200kg au transpal autoporté. A 14h je suis fin prêt à rouler les 105km qui me separent de Salaise, poubelle land. J'attends que Gaetan qui fait le même tour que moi sorte de là pour prendre se place et rebouger mes 26t de dechets. C'est bon ça fait la muscu du jour. La suite du programme est simple, je dois recharger demain matin une navette de glaces à Reventin, donc, passage au dépôt pour laver à la brosse à dents l'interieur du frigo, et mon corps disgracieux par la même occasion. Je vais me garer au calme vers Auberives, ce soir il fait moins chaud, on va enfin pour voir dormir un peu !