Carnet de bord de Juin 2015 | Partager sur Facebook |
A 8h je peux enfin me mettre en place, forcement c'est l'heure de l'embauche dans la zone, et je dois faire gaffe à tous les fous qui traversent l'avenue à 180 parce qu'ils sont à la bourre. En 15 minutes la semi est vidée, ça valait bien la peine de me planter là 15h. Enfin, bon. Du coup, j'ai l'immense privilège de me jeter dans les bouchons du matin de Barcelone, et ce matin, c'est particulièrement le binz. Il ya eu un carton sur Rubi, et ça bloque de partout, comme si tout le monde allait à Rubi, alors que Rubi, franchement, c'est moche. Bref, il m'a fallu presque 1h30 pour rejoindre Castellar Del Vallès, j'ai une énorme commande à prendre, soit 2 fûts de retour. Ramasse suivante à Barbera, les bouchons ont disparu, impec. J'ai un lot à prendre chez GEFCO, y a personne dans la cour et j'ai un quai direct fae à mon lot. Sauf que, ça charge pas. Y a des caristes, mais personne pour charger, pourtant c'est facile, j'ai recompté les colisn tout y est, et l'heure tourne, et je monte en stress parce que ma ramasse suivante doit se faire avant 13h à Les Franqueses, c'est pas loin, mais quand même. Au bout d'un moment, je trouve l'affreteur, le Pascal Barcelonais, mais je peux pas charger moi-même, il faut flasher chaque carton, ça me rend fou ces conneries, et finalement je repars de là à 12h15, vas y fais tourner les bielles. Heureusement pour moi, la ramasse suivante est dispo, et le mec pas trop idiot, il fait 15 minutes de rab, ouf.
Pour continuer mes ramasses, je fais chemin inverse pour rejoindre La Llagosta, une palette à prendre dans une imprimerie, l'accès est compliqué, mais heuresement, le cariste a eu pitié et m'a chargé la palette dans la rue. Il me faut ensuite completer plus au nord à Cassa de Selva. J'ai les crocs, je stoppe manger au premier parking après le péage de La Roca. A peine arrété, un type descend de sa bagnole et se grattant lentement le fion, mais je fais comme si j'avais rien vu, trop occupé à couper ma tomate en morceaux, et au cas ou je n'ai pas compris, il se gratte la bite, pfff ça me saoule. Du coup le type se rabat vers un autre véhicule. Je traine donc pas à table, et je suis les renseignements d'Aurelien pour aller charger les 4 palettes d'isolation. Comme prévu, le chef des caristes, gueule, menace de pas charger, je fais l'autiste et j'attends au cul de la semi avec mon transpal rouge Ferrari. 5 minutes plus tard je ferme les portes, et direction le dépôt vu que j'ai plus rien à charger. Je suis en quète d'un chargeur de téléphone, le mien est décédé. C'est finalement Santi Tabaco Dealer qui me depanne et me pretant le sien à condition que je lui ramène.
Arrêt habituel à Narbonne pour me faire beau comme un Iveco Turbostar, et je tire mes heures au maximum, ce qui me fait arriver garé en paquet de merde à Mornas, je deteste ça, mais j'avais pas l'amplitude pour sortir à Bolenou em Provençou ! Alors garé en merdou !