Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
Les prévacances c'est très bien, mais se remettre dans le bain ensuite, c'est dur. Je me suis reveillé dans un mauvais cycle de sommeil, et c'est la catastrophe ce matin, il m'en manque un peu. La pluie fait son appartion à Loriol, ça manquait. Pas mal de monde sur la route ce matin, c'est lundi quoi. Je suis pas super motivé ce lundi, si bien que passé Cavaillon, faut que je pionce 20 minutes. Après ça va tout de suite mieux, d'autant qu'il vaut mieux avoir les yeux en face des trous vu comment ça roule n'importe comment pour passer Aix, si on ajoute la pluie à ça, plus les radars, ça fait un cocktail molotov. Ma première livraison est à Roquebrune/Argens 83, une adresse facile on voit le batiment depuis l'A8, il y a 2 quais. Je sors à Fréjus, il y juste 5km à remonter, la N7 dans l'autre sens est toute bloquée, il y a des mégas travaux d'amenagement de carrefour. Mais pas de bol, les quai, c'est pour les expeditions, pour les matières premières c'est dans un autre batiment, un Waberrers se met en place juste avant, le cariste me propose de me mettre sur le côté et venir me prendre les palettes pendant que Wabby ouvre sa bache et enlève ses sangles, du coup, je suis dans un gros devers, ça descends tellement que j'ai peur que les palettes se fassent la malle avec le transpalette.
De là, direction Grasse, mais faut que je recoupe 30 minutes juste avant le péage, parce que depuis le client c'est trop merdique pour faire 1/2 tour, je suis donc remonté au Muy pour redescendre. L'avantage c'est que vu l'heure le plus gros des bouchons est passé, et ça passe crème pour sortir à Mougins, je livre dans une immense, large et propre zone dédiée aux parfumeurs. C'est beau et ça sent très bon. 10 minutes pour poser 4 palettes, il ne me reste plus que de rejoindre le nouveau pays nationaliste : L'Italie. Mussolini doit avoir le sourire, la roue tourne. Arrêt casse croute sieste au péage à Vintmille, c'est cool de pouvoir se garer n'importe ou ici, faut bien reconnaitre.
Pour cette fin de lundi, j'ai fait un tas de calculs pour savoir ou j'allais m'arrêter, d'autant que ça rame de plus en plus sur l'A12. Dans un premier temps j'en ai profité pour reflechir sous la douche à Savona. Tout ce que je sais c'est que je voulais pas dormir sur l'autostrade, il fait chaud ici, et rien de pire qu'un parking surchauffé avec 400 camions dont les moteurs tournent. Finalement j'ai fait le crochet pour Allessandria, je suis allé squatté le parking à Solvay à Spinetta en croisant les doigts qu'il y ait de la place. Je me suis garé à 17h, 31° tout bien... Pour une fois j'ai mis en route la clim de nuit, 2h plus tard le frigo s'est éteind, batterie vide, donc j'ai passé la nuit avec la clim mexicaine, tous carreaux ouverts.