Carnet de bord de Décembre 2018 | Partager sur Facebook |
Visiblement, les GJ sont toujours fidèles au poste, il y a toujours des blocages un peu de partout. Mais pas de blocage devant ma calandre, donc je demarre à 6h30 quand la coupure est bonne. Sur l'A9 ça bloque encore pas mal à Perpi nord et sud, ça devient presque habituel. Je m'arrête au village catalan histoire de me faire une beauté avant de passer la frontière. Pas de bouchon au Boulou, et même encore mieux j'étais tout seul pour monter le Perthus, c'est rare ça. J'arrive pile pour l'ouverture chez mon client à Villabareix, mais voilà, les problèmes commencent direct ce matin, on peut pas vider vu que le type de la logistique est sur un chantier et que le batiment est archi plein. J'attends un peu plus loin vu qu'on peut pas stationner.
Finalement, il faut trouver rapidos un transporteur qui puisse prendre le lot et éventuellement le relivrer. J'appelle Mart Villardel qui me trouve ça assez rapidement, mais ça me fait remonter à Olot. Moi qui carraissais l'espoir de claquer pas mal de clients aujourd'hui, j'oublie. Il est 11h bien sonnées quand je débarque à Olot, j'étais attendu, ça a pas trainé pour que je mette en place. J'ai plus ensuite qu'à revenir sur mes pas pour livrer à Palamos, fait exprès ça roule pas super bien, c'est la fête du tracteur aujourd'hui en Catalogne, heureusement la route est belle, à 14h je pose mes 3 palettes, ici en principe ça va pas mal.
De là, je file sur Grannollers, j'ai hésité à aller en premier faire mes 2 clients à Barcelone, mais de toutes façons c'est mort, j'en ai un des deux qui ferme à 15h, donc, va pour livrer XPO. Manque de bol, les bureaux et les quais sont en guerre froide, le chef de quai ne répond plus au téléphone, j'attends une bonne vongtaine de minutes avant d'avoir une porte pour vider. En même temps, je suis pas super pressé, mais quand même. Je finis par vider mon 1er Barcelone à 18h, le suivant est à 500m, il faut juste faire le tour du paté de maisons, et là c'est le drame, je me suis gourré d'une rue, une fois engagé je pouvais pas faire grand chose, en face virage à l'équerre avec des bagnoles garées partout, je me suis dit que ça serait fin pour tourner et je me suis pas trompé puisque j'ai arraché l'aile d'une Golf bien trop avancée dans l'angle. Les voitures mal garées ici c'est sport national, mais bon. En plus ça fait bien, j'avais les flics juste derrière moi. Je me suis garé le long du client pour demain et je suis allé attendre le proprio de la Golf qui s'est ramené presque 2h plus tard, un jeune en formation de Girona, avec une voiture de la société. On a plus qu'à faire un constat, je suis bien dégouté, journée bien pourrie !