FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2015 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Je vide chez le voisin de mon ex patron
    Pont en Royans
    Je serais bien resté plus longtemps
    TETRIS
  • Lundi 12 Octobre 2015
  •  

    Le week-end a pas été long, mais au moins je demarre à une heure convenable, il est 10h quand je quitte mon village trop bien classé au patrimoine de l'unesco sous un léger crachin pas mauvais. Première livraisons prévue quartier Beauvert à Monteleger, je connais un peu le quartier vu que c'est juste derrière la maison Lubac, enfin, Inter Loukoum. Je livre donc la filiale française de ce que j'ai chargé en dernier vendredi si vous avez suivi, ici aussi on est trés à poney sur la sécurité. Pendant que j'étais sur le quai, y a un petit jeune tout timide qui est venu me voir pour me demander si j'avais des pompes de sécu au pieds. Visiblement c'est son supérieur qui l'a envoyé au casse pipe. J'ai balancé un coup de pied dans une poubelle avec mes basket trop classes, il était content d'entendre le bruit que ça a fait. Heureusement ça vide rapidos, et je peux aller dans une partie trop magnifique de la Drôme : Le Royans. Ses ravioles, ses noix, et aussi son usine à Ste Eulalie. Je debarque à midi au pied des montagnes, c'est beau et c'est calme. J'esperais qu'on me dise : "on te videra jeudi ou vendredi", mais non, ils vont vider à 13H, merde.

    J'en profite donc pour casser la croute tranquille en écoutant le journal à la radio, et comme prévu, à 13h le cariste debarque, 20 minutes plus tard je repars vide, et sous une pluie froide et batante. La route est comme moi, un peu grassouille, molo, molo, molo, je rejoins Montélimar pour faire une ramasse, il y a pas mal de trafic sur l'A7, gross stress vu les precipitations. Je pensais être un peu en retard, mais ma commande n'est pas prête, je peux donc siroter un café en attendant.

    C'est 16h bien tassées quand je repars, ça roule encore à peu près sur Montélimar et je remonte directos à Jarcieu. Je garde aucune des palettes pour Barcelone, et je recharge des fûts de bière vides pour St Omer et des cuves de pulpe de fruits pour Tilloy à côté d'Arras. L'usine de glaces est en rupture de stock quasi, il faut livrer avant 14h demain. Je regarde ma montre Seiko à quartz, ça va être chaud. Je demarre à 18h, mais la route de Chanas est coupée, je perds d'entrée de jeu 15 minutes au moins en passant par Cours et Buis. Ici aussi la route est bien grasse, d'ailleurs une bagnole a gouté au fossé, mais sans gravité. Je visais Chaumont pour roupiller, mais ça fera trop juste. Tant pis, je grille une 10h de routas, et je monte jusqu'à Troyes dans l'Aube ou je debarque à 0h30, pile poil.