Carnet de bord de Septembre 2018 | Partager sur Facebook |
J'attends sagement que tombe un message qui me donnera du travail. La température grimpe gentiement, j'attends toutes fenêtres ouvertes et je suis envahi de mouches catalanes. C'est à dire speed et un peu pénibles. A 10h je peux enfin riper avec au compteur 28° mais surtout 20h et des bananes de coupure, je crains degun. J'ai 3 lots à prendre à Perpignan à 14h, autant dire que j'ai largement le temps de faire le crochet par la REPSOL d'Auguaviva. Pour situer c'est juste en face du California, un rade que chéri tant Pierre70, s'il était moins pressé, il m'aurait attendu là 24h et on aurait pû dejeuner ensemble, et deviser autour d'une phrase écrite par Eduardo Mendoza dans son hilarant livre "Sans nouvelles de Gurb" : Il n’y a pas sur toute la Terre de gens plus passionnés de travail que les Catalans. S’ils savaient faire quelquechose, ils seraient les maîtres du monde.
Voilà, voilà, je fais mon instruit.
Avant de franchir la frontière, je voudrais quand même bien dégouter quelques mouches Barcelonaises, je m'arrête chez Padrosa histoire de me decrasser un peu. J'en profite également pour manger un bocadillo lomo pan con tomate arrosé un jus d'orange pressées sous mes yeux ébahis, le tout servi dans un verre tout droit sorti du congélateur pour donner encore plus un effet de fraicheur et j'ai l'impression d'être en vacances.
Je suis bien avant 14h chez KN Perpignan, les palettes que je dois charger sont encore dans une remorque fraichement arrivée de Girona. 1h plus tard, les 10m d eplancher se sont transformées en 7m, reste 6 bons mètres à charger. Je dois attendre, au cas ou. En toute chose malheur est bon, pendant que j'attendais passe Thierry et sa charmante épouse, il y avait longtemps que j'avais pas vu mon Cunéen préféré, toujours vaillant à faire son Perpignan-Milan. En bon Italien, il a cette joie de vivre qui donne la pêche. Finalement, y a rien de mieux pour moi, je remonte direct à la kommandantur. Sur l'A9 il y a encore eu un gros carton vers Agde, j'avais rarement vu un aussi long bouchon, à la louche il doit falloir 2 ou 3h pour le passer, on se croirait à Dusseldorf. A 21h08 je me mets en place quai 3 à Jarcieu, ça ira pour un jeudi.