Carnet de bord de Février 2018 | Partager sur Facebook |
Ma montre Seiko à quartz indique 5h51, ce qui signifie que la coupure de 9h est terminée et que je peux donc prendre la poudre d'ecampette. bien qu'il soit assez tôt ça roule déjà bien sur l'A2, le banlieusard Madrilène est comme le banlieusard Parisien : matinal. Mais j'ai juste droit à un mini ralentissage à la bifurcation avec la M50, le grand orbital sud de la capitale, là, ça roule à donf. Comme les vrais je prends la direction de l'A4, c'est pas direction Nancy, noooon, direction Cordoba, oui, c'est cool, sauf que je m'arrête bien avant à Ciempozuelos. Dans l'autre sens, c'est déjà grave blindé et ça bouchonne à mort. A 6h52 et des bananes je débarque chez le client, à 7h le portail s'ouvre, quai 4 il a dit le chef. 6 palettes à sortir, papiers signés, il est même pas 7h15, ça rigole pas.
La ramasse suivante est à Mostoles, un peu plus à l'ouest de Madrid. Pour éviter le big bouchon, je prends le R4, à péage c'est vrai, mais ça roule à tope. Si bien qu'à 8h pétantes je suis devant le portail du client. On charge dans un autre batiment. Le boss est mexicain, l'accent est clair et limpide, je comprends tout ce qu'il dit, du coup je suis apte à faire du Mexique en régulier, dans sa boite il vend que des produits alimentaires mexicains, là, je charge 3 palettes de limonade au citron, il parait que c'est la meilleure du monde, ça va à Lunel. Les palettes sont de type "americaines" bien chiantes comme une americaine, parce qu'on peut pas la prendre par côté, alors qu'un europénne on la prend par le sens qu'on veut, surtout à la St Valentin. Donc, le Mexicain me fait cadeau de 3 européennes que je puisse charger en large. J'attends ensuite l'adresse suivante presque une heure, comme c'est au nord ça me permet d'attendre aussi la fin des bouchons du matin.
La suite se fait à Fuente el Saz de Jarama, dans un Poligono industrial si vieux que les rues sont mêmes pas goudronnées, le batiment date aussi du siècle d'avant. Je charge des bout de chenilles de Caterpillar pour le 84, vraiment old school le coin, mais super cool chez le client, ça se prend pas la courge. Ensuite, j'ai encore 25 palettes de bazar à prendre à Azuqueca de Henares pour le 69. Il faut que je négocie de tout sortir pour remettre dans le bon ordre. Ils sont sympas ici aussi, mais j'ai attendu 2h un quai libre, mais le principal c'est bien que la semi soit bien rangée, et surtout bien pleine. L'amplitude a pris un sacré coup derrière les oreilles. Il pleuvasse tout le long du trajet après Guadalajara, il y a pas mal de monde sur la route cet apreme, il doit y avoir des vacances ici aussi, grosse frayeur dans un virage, j'étais en train de doubler virilement quand tout était arrété un peu plus loin, merci l'ABS, sur le mouillé, j'ai fait de l'huile ! Doucha habituelle à El Navarro, je termine ma palpitante journée à Fraga, à deux pas de la Catalogne, je passerai la frontière demain, au calme !