Carnet de bord de Février 2015 | Partager sur Facebook |
Ni il pleut, ni il fait froid, ni vent, ni gel, ni neige, ni que dalle ! Ce matin, il ne fait rien, il ne fait même pas jour quand je demarre à 7h15. Et pourtant, c'est lundi ! Le bruit du 500Fh couvre à peine les ronflements de Bibi07, de mon fils vegetarien https://www.youtube.com/channel/UCN8jtQ5bmkCVCES81VckKBQ et des chiens quand je demarre dans l'indifference générale, oui ce matin, y a pas les gosses à l'arrêt de bus, ils sont en vacances, donc ça roule extremement bien pour rejoindre le péage de Valence sud en 12 minutes. Cap sur Montélimar tranquille ce matin, enfin, ça c'était avant le drame bien sûr. Samedi le chef m'a envoyé un message que j'ai mal dechiffré, je devais attendre 8h15 pour aller à Montelimar et non y arriver pour 8h15. Bon, c'est fait, trop tard, la boulette of the day. Y a pas mort d'homme non plus, j'ai eu le temps de faire un peu de relationnel avec la machine à café ! Par chance ma commande est prête. Du moins, mes 3 commandes. Je pars quand Philippe debarque avec son V8 et son fourgon. J'ai encore une petite ramasse à Epinouze pour completer la semi et revenir dignement rejoindre les rangs de mon régiment à Jarcieu. Pas la peine de demander au chef ce que je fais, il sait pas, je vide une partie, tout, pas tout, on sait pas. On sait jamais rien à moins de 2 minutes. Au final, je garde mon gros lot de 23 palettes pour Rubi à l'avant, derrière on tetrise un peu, et cerise sur le frigo, on rajoute même une palette à laisser au vol à Granollers.
Vu qu'il est que midi et des broquilettes, je prends le temps de laver un coup, je fais les pleins et je ripe. Cap au sud une nouvelle fois. Je suis pas le seul à faire du yoyo sur l'A7, je recroise les mêmes routmans que ce matin. Aujourd'hui le ciel à l'air de se degager un peu, il fait même soleil après Valence, je m'arrête aux Tourettes casser une graine, je commençais à avoir les crocs. Entre Orange et Nimes, il y a un sacré paquet d'arbres couchés à la suite de le tempête de la semaine d'avant, les tronçonneuses vont s'en donner à coeur joie, ça a dû souffler vraiment fort quand même, parce que dans le coin, les arbres ils sont habitués au vent fort. Malgré l'heure de pointe et les travaux, je passe Montpel à la régule, je fais mes dernières 30 minutes à Mèze, au calme.
D'ordinaire, je connais pas le programme avant d'être vide, la pour une fois, j'ai la suite, ça sera Grouikland demain. Faut que je reflechisse et que je m'organise. Je comprends assez vite que j'ai plutôt interêt a me magner le cul, et faire une croix sur ma 11h ce soir à Padrosa. Il est déjà trop tard pour m'annoncer chez GERPOSA, mon contact ne répond pas, j'essaie de faire des numéros suivants, ainsi que ceux trouvés sur Google, soit ça répond pas, soit c'est des fax, et ça me gave assez rapidement finalement, je suis pas le bon dieu. Je tente le coup ce soir, on vera bien. La frontière est passée après une montée du Perthus qui culmine quand même à 2600m à la régule, dans les traces de Toni Garrel et son magnifque DAF. J'atteris finalement à 21h15 chez GERPOSA, sans trop d'espoir, mais le fait que j'avais le nom du contact tout ça, ils se sont mis à chercher au bureau et ils m'ont pris la palette de 50kg pour Madrid. 2 min pour vider, 20 pour l'administratif. J'ai encore de quoi avancer jusqu'à Moncada, la toute dernière station avant Barcelone. Il n'y a pas un chat sur le parking et c'est tant mieux, j'aime pas les chats. 22h13, fin des opérations, il était temps.