FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Les tracteurs sont requisitionnés
    C'est sympa le printemps en Italie
    La collection est imprimée ici
    SanPellegrino
  • Mercredi 16 Mars 2016
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    Ah merde qui c'est qui peut bien me téléphoner à une heure pareille !? Merde, c'est déjà l'heure, l'heure de se lever, dejeuner, se remettre la tête entre les deux épaules et finalement partir, à 4h00. Contrairement aux ragots qu'on peut lire ici et là, je traverse Grenoble sans un coup de frein, enfin, si quand même, un coup de frein pour prendre la bretelle de la N87, la rocade Grenobloise, obligé sans quoi je serai actuelement tout mourru et je pourrais pas tapoter vigoureusement sur mon clavier. Entre parenthèse, j'ai vu passer un fait divers, à propos de chauffeur mort, ou son employeur espagnol reclame 80.000€ à la veuve du chauffeur après qu'il soit décédé dans un accident particulièrement grave et horrible... Bref, encore un fou de plus.  Pour rejoindre le tunnel ce matin, ça roule nickel, il neigeouille juste un poil en montant la rampe du Fréjus. 11km plus loin, côté Italien, il neige un peu plus, mais rien d'affolant. Je descends tranquillement et je stoppe à Susa histoire de prendre un bon café brioche et un bon bain, pour me faire bien joli.

    Entre temps, le parking s'est bien vidé, il reste juste une vingtaine de chasse neige en stand by, en cas que. Chez nous, les chasse neige restent au garage et les chauffeurs de toutes façons, on les a plus depuis longtemps, du coup aussitôt qu'il neige c'est l'apocalypse. Par un phénomène étrange, au plus je me rapproche de Turin, au plus il fait froid, et d'un coup il se met à neiger comme rarement j'ai vu tomber de la neige. Malgré tout je passe la tengenziale presque normalement, et une fois sur l'A4 entre Rondissone et Carisio, c'était cauchemardesque, mais je suis rarement tombé en dessous de 80. Et puis, ça s'est arrété NET, aussi vite que c'est arrivé, je devais avoir un bon 10cm de neige collée en face avant, c'était joli !! Un miracle peut en cacher un autre, je passe Milan à la régule, de mémoire de chauffeur, c'était pas arrivé de passer Certosa à 10h sans freiner depuis 1759... Du coup, je me radine chez Koiné à Madone à 11h, sachant que j'ai RDV à 13h30. Avec un peu de chance je cale une 11h ce soir !!

    Mais voilà, il y a erreur d'aiguillage, les emballages vides se dechargent directement à San Pellegrino, c'est vrai que c'était ecrit sur un des fax que j'avais, mais le client m'avait donné l'adresse d'ici. Pas la peine de discuter, j'ai plus qu'à aller à San Pellgrino, c'est comme Badoit, mais en plus sexy. Comme dans toutes les grosses boites, l'accueil des chauffeurs n'est pas le point sur lequel les commerciaux se sont le plus attardés, j'ai un badge et j'attends pratiquement 1h30. Le rechargement quant à lui se fait en dessous de Bergamo à Zingonia. Donc, je quitte la magnifique vallée du Brembo pour aller vers la civilisation, j'ai plus d'une heure de retard sur mon RDV, mais on m'a dit no stress au bureau. En plus, ça charge à quai ici, facile !! Mais il y a du monde. A 16h30 j'ai 25t de flotte dans la semi, sans compter les bulles bien sûr ! Rapide calcul, à priori je peux caler une 11 ce soir quand même, à condition de rester dans le coin, et éviter de traverser Milano à 17h, ça serait balot de couper 11h au péage à Monza... Je règle mes 4 reveils sur 3h du matin, j'adore ça !