FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2015 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Lever de soleil sur Genova
    Pas emmerdéavec ça au moins
    En Toscane
    33pde pates
  • Jeudi 17 Décembre 2015
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    Pas la peine de se raconter des conneries, j'ai passé une nuit affreuse. A chaque camion qui est passé sur l'A12, ma cabine a bougé, alors que pourtant, je tourne le dos au trafic, mais le courant d'air faisait bouger la semi, j'aurai mieux fait de decrocher. Finalement, plutôt que de couper 11h, j'en fais que 9 et j'ai le droit de passer Genova à 8h. Bon, c'était pas si pire, et puis, le soleil qui se lève sur la mer, c'est pas la vue la plus horrible que j'ai eu depuis que je suis né. Le temps lui vas alterner entre brouillard et soleil de face, je roule 2 petites heures ce qui m'amène tout droit à Pise, j'aurai pû dire tout penché à Pise, mais ça voulait rien dire. Un bon café plus tard, et je continue tranquillement la route vers Florence pour arriver à Arezzo à 13h. Je laisse mon numéro, et à 14h ça sonne, juste le temps de becter vite fait et je vais vider mes pauvres 10 palettes. Ici, le plus long c'est au moment de signer les papiers, c'est très compliqué les dechets.

    Je suis sensé recharger demain à Castiglione Fiorentino, c'est à 20 minutes au sud, je serai quand même bien benêt de pas tenter le coup. D'autant que l'affreteur italien m'a déjà appelé pour savoir si effectivement je serai la bas tôt. Et oui, je traine pas en route !!! Pourtant c'est pas l'envie qui manque de musarder par ici, parce que la toscane, c'est vraiment joli. Au bureau, c'est la prise de tête, mon numéro de semi correspond à rien, ça telephone à droite, à gauche, quand tout à coup... Je me paye the honte of the year, j'ai donné le mauvais numéro, et oui !!! Et oui, car hier j'ai fait un relais et ça m'est sorti de la tête. Donc tout s'arrange en rigolant avec les italiens, et je peux aller moisir en attendant une place à quai. J'ai acheté du coup 36kg de pâtes pour 30€, ça fera pour manger la semaine prochaine à la maison.

    A 17h, me voilà paré au decollage, je tape l'adresse du dépôt, le GPS m'annonce que je serai à quai dans 9h36. Pour commencer, je coupe à travers champs pour rejoindre l'A1 à Monte Savino, il a pas apprécié la plaisanterie. Se pose ensuite un choix horrible, par ou monter ? Je peux rouler jusqu'à 20h30, ce qui m'amène pile à l'entrée de Genova, ou alors rallonger un peu et perdre du temps dans les Appenins, que faire? La vie est une succession de choix, bébé on doit choisir entre le biberon et le sein, plus grand on hésite foot ou rugby, quelques années plus tard c'est gay ou hetero ?? Et pour finir avec chêne ou sapin !? Bref, je choisis la coupure au calme et je prends les Apennins, ça roule grave ce soir et ça manque pas de ralentir fortement par moments. Voire même carrement planter, c'est interdit de doubler sur 50km, même les Napolitains doublent pas... En fait c'était deux hongrois en VL porte voiture qui faisaient tout planter, en descente sur la 3 voies ils devaient être à 60... Après Bologne, je fais marcher mon cerveau pour savoir ou se poser pour la nuit. Dans le coin, y  a pas le choix, sur l'A1 c'est soit les grands parkings sans stations mais gavés de dragueurs, soit les stations blindées de camions, dans les 2 cas t'es emmerdé. Vu que j'ai de quoi rouler jusqu'à Reggio Emilia, il y a une big ZI pas loin du péage, et ça fera bien l'affaire pour moi, nickel chrome, ce soir, je vous averti, je RONFLE !