Carnet de bord de Novembre 2014 | Partager sur Facebook |
Ce matin, je la joue fine, j'avais repéré le client hier soir et avant d'y aller, je passe un coup de fil, on m'indique de surtout entrer en marche arrière, 5 minutes plus tard je suis en place, sur la porte c'est écrit en gros au marqueur, RECEPTION 9h-10h30. En 10 minutes la cour est envahie de camionettes et autres messagers, c'est la guerre pour livrer les medocs. Un type sorti de nulle part me balance le transpal et on vide au milieu de la jungle des gens stressés. Quand je repars, l'heure de pointe est passée et du coup je traverse Aix à la régule, aucun bouchon même au bout de l'A51 qui d'ailleurs est limitée à 90 tout le long ! Y a un bail que j'étais pas venu dans le quartier. Il est 11h quand je déboule au distriport, et je sais pas trop ou aller. J'essaie au bureau ou il y a moins de monde, une petite bimbo Marseillaise m'indique les quais 33/40, une demi heure plus tard je suis vide, si si si, j'vous jure c'est vrai. Juste derrière les manuts tirent le rideau, bon app !
De là, j'ai juste à remonter à Montelimar pour une pauvre palette europ. Si le soleil était bien là ce matin, dès que je passe la frontière SUD/NORD à Salon, le temps se couvre et je reverai plus le soleil de la journée. Je casse la croute vite fait à Avignon et une fois à Montelimar il fait franchement pas beau. Seconde ramasse à St Marcel Les Valence, un gros lot de 2 palettes, il se remet à pleuvoir, y en a vraiment vraiment vraiment marre !!!! Ma semi est bien pleine, je peux donc remonter au dépôt. Au Grand boeuf, je vois au loin du gros bordel, un convoi militaire qui se traine avec des camions dont ne voudraient même pas une armée de coupeurs de tête tellement ils sont poussifs. Je garde bien la file du milieu, parce c'est interdit de se rabattre au milieu d'un convoi militaire, si si c'est écrit quelque part dans le code de la route... Enfin, je crois.
Au dépôt, c'est l'hemoragie comme d'habitude, et mes palettes que j'attends sont pas là, comme d'habitude. Ce qui me laisse le temps d'entendre les doléances de Pierre, Paul et Jacques, ainsi que de me faire payer une clope par Franck, ça m'a prit comme une envie de chier. Aussitôt chargé, je ripe, et je fais tirer au plus loin que je peux en 4h30. Comme je suis pas chargé super lourd, et qu'il y a pas de trafic ça m'amène assez loin. J'ai pas decroché du 90 jusqu'à... Perpi Nord, 4h29 le temps de me poser au calme !