Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
Il faut bien reconnaitre que lorsque le reveil m'a extirpé du lit j'avais pas, mais alors pas du tout envie de me lever, à 3h je commençais tout juste à dormir bien. Avec le printemps qui a duré jusqu'à la fin de l'hiver, passer d'un coup à l'été c'est dur. Mais voilà, comment faire ? Simuler la panne de reveil ? Accuser le téléphone de s'être déchargé, c'est pas crédible, alors tant pis, je mets mes pantoufles et je me lève. Dejeuner, tapage de cdb, à 4h je mets le taxi en route et me voilà parti vers les confins de la Catalogne, bref je roule sur l'AP7 direction La France, il y a pas grand monde ce matin. Après le Perthus il y a comme chaque nuit ce basculement de chaussée, on croise sur le long viaduc en descente c'est assez perilleux, pas large et il y a toujours un connard pour taper une quille qui se retrouve bien sûr là ou il faut pas et que tu es obligé de shooter. Je me suis vraiment mal reveillé, je redors 15 minutes au village Catalan, je vaux plus que dalle, c'est vrai, mais je suis pas mort écrasé sous 22t d'acide. C'est con, mais après ça allait super bien, arrêt habituel à Narbonne, je suis bien là !!!
Une fois propre et avec ma dose de café, je rejoins Salaise/Sanne calé comme un bon petit soldat à 82km/h. J'ai le temps, c'est RDV à 13h. J'hésite quand même à courrir un peu plus et tenter de vider avant la pause de midi, mais ce serait pas raisonnable, et puis 82 c'est excellent pour les nerfs et la conso. Bien qu'il y ait un peu de Mistral ce matin, le temps est magnifique, dans 2 jours c'est l'été, c'est beau. Il me semble que les touristes sont déjà en nombre et en route vers la méditeranée. A 11h30 je finis par arriver chez le client à Salaise, il y a un complet à quai et un autre qui attend, j'ai bien fait de pas courrir. Je vais vite garer mon attelage à l'ombre et préparer les papiers avant la pause avec le chef.
Comme prévu, à 13h le cariste attaque, 5 IBC à vider, 3 palettes à reprendre, ça traine pas. Retour à Duarig Logistik Jarcieu ou je vide tout mon magnifique voyage pour le 51, et je reprends une moitié de Misano et une autre moitié pour le Castellet, Arthur lui prend le complet Misano mais c'est lui qui se tapera la douane à Tavazzano. Du coup, je me dis que plutôt que de faire une méga coupure à Montélimar et vu que je suis pas trop tendax, ça serait pas si idiot que de couper par St Peray, au pire, un mardi c'est rare ! Et ce qui est rare est bon !!! Alors autant profiter, c'est pas tous les jours que ça arrive, 16h30 je me gare à la maison, tranquille !