Carnet de bord de Juillet 2016 | Partager sur Facebook |
Quand je dis que je suis à côté de mes pompes, c'est pas des conneries !!! Quelle heureuse surprise on ouvrant les portes de la semi ce matin, j'ai retrouvé mon Carnet de CMR, avec mon stylo bien aggripé à la couverture, en fait je l'avais posé sous la dernière palette et non pas sur le hayon, ouf. Donc, après m'être mis à quai, on attaque par le café et je comprends que la saison des cerises a pas été aussi bonne que prévue à cause des vers. C'est compliqué comme métier. Ici, on revendique la cerise comme étant un "plaisir hédoniste" C'est le slogan commercial, c'est pas moi qui le dit, mais un plaisir hédoniste, c'est un peu comme si on parlait d'eau humide, enfin, c'est comme ça que je le comprends. Il est déjà 8h quand je décolle de Bessenay, mais vla t'y pas que c'est le gros bordel pour acceder à l'A6 à Tassin, mais alors GROS GROS Bordel. En fait le periph nord est fermé, jusqu'a fin août, du coup, c'est plus le merdier qu'un jour de semaine basique. Je perds donc une demi heure de ma vie. Je passe Lyon, et je me jette sur l'aire de Roussilon afin de me nettoyer le corps et l'esprit. J'ai un complet pour le 94 à charger à Anneyron, impec, c'est prêt !
A 11h je suis chargé, nickel chrome. J'ai pas trop envie de speeder pour monter à Fontenay Sous Bois, et donc debarquer en région parisienne à 18h serait une mauvaise idée sur plan de la RSE et du stress qui en decoule. Donc, je passe par la case dépôt en testant la nouvelle deviation d'Anneyron, c'est sympa, ça change mais ça va pas faire les affaires du commerce local. Un peu d'Adblue, pas mal de gasoil et un bon shampouinage du taxi et je peux partir. J'hésite à passer par les hauteurs de Vienne, mais Google map dit tout vert sur l'A46, GO ! Effectivement, la montée est plus que tranquille aujourd'hui, d'un oeil je continue de surveiller MAP, c'est la merdasse sur la capitale. Samy qui est bien brave m'a averti que c'était bien merdique pour aller jusqu'à la caserne de la Légion, alors je me suis posé après Avallon, j'ai bien checké la carte, et attendu le dernier moment pour repartir, le monteur s'est arrangé que je puisse dormir à la caserne.
A 18h je lache le frein, et comme disait Jules Cesar, Alea Jacta Est, on verra bien, no stress en fait. C'est vraiment bien foutu ce Map, parce que quand je deboule, c'est tout vert sur l'A6, nickel chrome, même l'A86, un billard. Je sors à Chelles, et ensuite leger stress quand même pour acceder à la caserne, il y a bien un petit panneau, et surtout une impasse, je m'engage, une dame depuis son balcon me fait signe que non, faut pas y aller, merde je fais quoi. En face de moi 100M plus loin, c'est l'entrée du fort, la grille s'ouvre, une sentinelle me fait signe de m'approcher, c'est bien ça. Impressionant l'entrée quand même, comme le garde a un Famas en bandoullière j'ai pas fait le con, par contre je me suis bien gardé de signer quoi que ce soit, pas envie d'en prendre pour 5 ans. D'autant qu'ici c'est le centre de recrutement, mais d'un autre côté, je suis bien trop vieux et pas assez sportif pour tuer un ennemi à mains nues. Et puis, j'ai pas un dossier assez épais pour rester ici. L'endroit est mythique quand même et je pense que c'est le meilleur parking sécurisé du coin, y a 2 chèvres qui broutent à l'entrée et surtout des types armés de partout, les ASF, Vinci et Polley devraient venir voir un peu, 500 types pour surveiller un camion, une herse à l'entrée et 2m60 de passage au portail ! Du coup j'ai discuté un peu avec quelques gars, j'ai encore appris des trucs, mais chuuuut secret !