FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Jesusi arrivé trop tard pour faire e king au Castellet
    Signes
    ça fait un joli plongeoir
    Vacances terminées
    No stress à 60 sur l'autoroute
  • Mercredi 20 Juin 2018
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    A 5h01 je décolle de la maison, je serai bien resté un peu plus au plumard, mais voilà, j'ai encore un peu de conscience professionnelle, alors bon. Pour être tranquille une fois sur l'A7 et finir ma nuit, je me cale bien sagement à 82. Mais je suis tombé sur un tas de camionneurs qui m'ont dépassé à 82,5 voire 82,8, donc, je me retrouve à chaque fois presque obligé de freiner pour laisser passer, à un moment ça m'a saoulé et j'ai failli me mettre en mode légumier, mais voilà avec l'âge je commence à m'en foutre un peu, donc, je reste sage. Et surtout... J'ai le temps. Il y a pas mal de monde après Lançon, ou, pour une fois il ne pleut pas. Il y a même un grand soleil aujourd'hui et je me suis fait une grosse frayeur dans la descente de La Ciotat ou j'ai eu la folie de doubler un Portugais avec un Premium qui devait dater de l'âge de Pierre70 et qui descendait à 20 ou 30km/h. Un mec s'est carrement planté devant moi en bagnole pour faire le justicier, j'ai cru que je le poussais ce gros con avec sa 107 jaune. Comme de toutes façons j'avais décidé de m'arrêter couper les 45 juste après, je croisais les doigts pour le trouver et l'étrangler, mais bien sûr, il n'y était pas ce fils de chien galeux.

    50 minutes de coupure plus tard, je redecolle pour aller livrer Le Castellet, et moi foi, ça roule tranquille, si bien que je me pointe un peu avant 10h sur le paddock de la F2 et du GP3. De l'autre côté, c'est les stars, la F1. Il y a des centaines d'instalateurs, monteurs, bref tous les corps de metiers prêts à accueillir les spectateurs. Moi aussi j'ai du taf, 16 teams à livrer, et surtout pas me gourrer. Je retrousse mes manches, j'enlève ma doudoune, et à peine 3h plus tard j'ai fini, sans trop trainer à chaper chez les clients. Il y a un mec qui releve la température sur le goudron, 52° à 13h, c'est pour ça que j'avais chaud. Avant de repartir, je refais mon voyage, je degerbe un peu vu que j'ai la place, ça reparti un peu le poids, merci le transpal electrique, merci le hayon. Pas de bol, les douches ne sont encore pas fini d'installer et il me faudrait 20 minutes à pieds pour aller à celles de la F1.

    Donc, plutôt que de trainer et passer Nice aux heures de pointe, je me casse rapidos, transpiré et énervé. Vu qu'en ADR le tunnel de Toulon est interdit et que j'avais pas specialement envie d'aller m'enterrer dans le centre de Toulon, j'ai coupé à travers par Signes. Sur la carte ça à l'air potable, on vera bien. J'ai bien vu, mis à part qu'après Signe c'est pas large et que la traversée de Méounes et ben c'est pas du gateau ! Je recupère l'A8 à Brignoles, bien sage que je suis. Sur Nice c'est un vrai bordel cet apreme, carambolages sur Antibes, le bouchon remontait jusqu'à Nice, et dans mon sens, un fourgon en feu juste avant Menton, on se retrouve suspendu au dessus du vide sur un viaduc, en attendant que les Pompiers fassent leur job, j'ai HORREUR de me retrouver aussi haut. Pour me remettre de mes émotions, je me payé une douche à 4€ à l'autoport de Vintimiglia, mais je suis pas resté une heure sous la douche non plus, bien que j'en avais envie. J'ai roulé encore un peu après ça, pour me poser avec 8h32 de guidon juste avant Savona. Au calme, enfin presque.