FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2018 Partager sur Facebook
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  • L'Italie cuit lentement
    Ciao samuele !!!
    Un mini Dallas
    Misano
    Merci mademoiselle
  • Jeudi 21 Juin 2018
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    Enfin, ça y est c'est l'été ! Alors pour fêter ça, j'ai rangé ma parka ce matin, et je susi allé bien tranquillement prendre le menu petit dej à la cafet de Borsana. C'est en travaux, la cafet est installée dans des bungalows provisoires, le café et le jus d'orange y ont toujours le même goût. Histoire de conserver un maximum d'amplitude je ne demarre qu'à 8h30, et même en trainant, je ne suis pas le dernier à me lever du parking ce matin. C'est cool, ça roule a peu près bien jusqu'à la bifurcation de Genova et même pour monter le col du Turchino, c'est toujours aussi classe de monter là. Une fois passé Tortona, je peux me mettre en mode pilotage automatique jusqu'à Fidenza ou un énorme bouchon s'est formé sur 10 kilomètres. Goutant assez peu aux pertes de temps dans les bouchons et vu que je suis sur la bretelle de Fidenza, je prends la natio jusqu'à Parme, ça roule nickel. Arrivé à Modena, j'ai 4h de volant, et du coup c'est l'heure de bectave.

    J'ai carrement pris une heure de repos, oui, je ne me refuse rien, et j'ai repris quand même un peu le travail, toujours calé à 80, même à cette vitesse j'arrive à doubler des mecs encore moins pressés, ou en mode sous marin, pour faire style "moi j'ai pas de stress", d'ailleurs c'était drôle, à un moment au loin, il y avait un BM break, çe devait être une brigade de contrôle quelconque parce que bizarement personne ne la doublait, j'ai ensuite pris direction Ancona, du coup j'ai pas eu la fin de l'histoire. Cet après-midi la température atteind des sommets, on arrive allègrement aux 35°, je quitte à regrets l'A14 à Catolica, il y a chaille de temps que je suis pas revenu par là, à 16h30 je finis par me garer sur le paddock du circuit de Misano, Arthur y campe déjà depuis hier. En priorité il distribue mes palettes histoire de laisser le moins possible de fûts gonfler au soleil.

    Mes palettes sortent donc au compte goutte, et chose incroyable, des filles sont venues racoler jusqu'au paddock, je trouvais bizarre aussi qu'une merdeuse de moins de 25 ans en mini short vienne avec un aussi large sourire vers moi en me tendant une carte du club ou elle travaille. J'ai donc demandé à ma femme si je pouvais aller y faire un tour ce soir, elle a dit non, quant à Arthur je sais pas ce qu'il va faire, vu son âge canonique, à mon avis, à 8h ce soir il est au plumard. Du coup, une fois vide je me précipite à la douche flambant neuve du circuit, et à 19h30 je mets cap plein ouest, soleil dans la tête pour rejoindre un petit bled voisin de Sassuolo, Modena, enfin, le Castellon italien du carrelage. L'usine est en plein centre du village, il y a pas un bout de trottoir pour se garer, mais le portail est ouvert, je tombe sur le vigile de nuit qui fait sa ronde, à 23h ils ferment le portail et moi par la même occasion dans la cour de l'usine, moi, ça me va. 22h30 fin des opérations,il fait encore 28, c'est dingue le bruit qu'il y a dans ce bled, y a de la vie par ici.