Carnet de bord de Décembre 2015 | Partager sur Facebook |
Après une telle nuit de sommeil reparateur, comment ne pas decoller FRANC MOTIVE !? Patate d'enfer quand je decolle à 7h. Toutefois, je me demande quand même si je suis pas parti un tantinet trop tard. C'est fait, c'est fait de toutes façons. Il fait encore nuit et brouillasseux ce matin, et malgré tout ça, je me paye quand même un bon café au premier autogrill sur l'A26. Je debarque à 7h55 à Vilanova Monferatto, il y a déjà 2 containers agglutinés contre le portail et une pulvé, mais ça compte pas, c'est une pulvé. A 8h pile le portail s'ouvre, on pèse chacun son tour sans quoi ça fausserait les données, et une fois au bureau, j'ai le joie de me rendre compte que les containers chargent pas au même quai que moi, OUF. D'après le cariste ma commande est prête depuis des jours, mais faute de camion disponible, elle est devenue URGENTE. Ce qui me fait doucement rigoler. Je traduis : ils ont attendu le plus longtemps possible un camion pas cher, mais là, il faut que ça parte...
Une heure plus tard, le jour s'est finalement levé, mais pas la brume. Je remonte vers la 2e ramasse à Carmagnola au sud de Torino. Je dois charger aussi pour Brignais, non pas du riz mais des pates chez un gros client bien connu des anciens Lubac, je m'attendais à en voir sur le parking, mais que neni, aucun. A midi j'étais full de chez full, mais j'ai dû attendre ni peu ni assez les papiers. La fille à la bascule est rentrée dans des explications rocambolesques et j'ai rien compris à son speech. J'ai attendu, comme une nouille (et comme les 5T de nouilles dans mes palettes aussi). Du coup, j'en ai profité pour becter, et de foncer à Susa prendre une bonne douche. Là, grand moment de solitude, j'ai pas mon sac de douche, ni trousse de toilette. Heureusement, dans mon malheur, je suis un gros bordelique qui empille, et du coup j'ai tout en double, même une paire de crocs horribles, je suis sauvé ! Pour fêter l'evenement, le soleil est enfin sorti, laissant apparaitre des cimes rocailleuses, ça va être joli de faire du slalom la dessus !!!
C'est donc tout propre tout neuf que je grimpe jusqu'au Tunnel ou je vais devoir encore patienter 40 minutes que l'escorte veuille bien m'escorter, j'étais le seul ADR. Côté Italien, y a vraiment pas beaucoup de camions... Je pensais devoir commencer à livrer à Bourg En Bresse, mais finalement, non je dois aller en 1er à Brignais, moi qui avait soigneusement bougé les Bourg à chaque fois, et ben ça a servi à rien. Sur Lyon, ça bouchonne serieux avec les achats de Noel, mais je feinte un peu par le BUS, ça sert à rien, mais j'aime bien. A 19h je me pose chez TFE, la je tombe sur le chef qui me dit que je peux pas rester là pour dormir entre 20h et 21h... Super, comment on fait sachant que je dois vider à 6h ? En barratinant, il accepte que je laisse le camion, mais que je sorte au portail entre 20h et 21h. Je m'apprête à devenir SDF pour 60 minutes, mais je suis sauvé par le chef de la nuit qui debarque avec 1h d'avance, OUF, parce que quand même, j'ai encore un peu la crève !!!