Carnet de bord de Septembre 2015 | Partager sur Facebook |
Il est 1h quand je me lève, je fais 200M et du temps que le gasoil coule, je vais jeter un oeil à la cuisine si jamais il y a ma saccoche, mais non. Donc, tant pis, je trace. Ce matin, il pleut sur Chanas, j'ai été encore une fois bien insipé de laver. Dans la sens de la montée, il n'y a personne, le spectacle est dans la descente, il y a du beau matos. Comme je me suis fixé quelques petits impératifs, je suis un peu motivé ce matin, et j'ai besoin de ça pour avancer. Lyon dort vraiment, il y a même pas un grumeau pour faire chier. Du coup, une fois sur l'A6 c'est l'ennui mortel. Mais pourquoi on a pas le droit de rouler à 120 quand c'est comme ça ?? C'est nul ! Mine de rien, j'avance bien ce matin, je me pose après la station à Auxerre, si le parking le moins chronophage possible bien le long de l'A6 et je ronfle pendant 47 minutes.
Etant donné que j'ai mis 2 reveils, je me suis pas oublié, si bien que j'arrive pile pour 8h à l'ouverture de mon premier client à Pithiviers. Pendant que le cariste cherche les clés de son véhicule adapté à la manutention des colis sur palettes je tourne laborieusement la première des trois palettes. Mon client suivant est à Rungis, mais pas au Rungis ou c'est joli et ou ça sent bon les fruits et les légumes, non, je vais dans la zone des bureaux à la SILIC. Plutôt que de passer par Etampes et choper les bouchons sur la N20, je vais choper l'A6à Milly La Forêt, ça roule nickel, mais par contre, plus bas, c'est le binz. Plutôt que d'aller perdre de precieuses minutes, j'attends un peu à Fleury et j'en profite pour appeler le client.
J'ai bien fait de pas foncer comme un fou, ça roule presque bien pour arriver à Rungis. Je livre quelques petits meubles pour LIDL. je pensais livrer un magasin, mais en fait, ici, il y a les bureaux de LIDL je vide au hayon dans une sorte de hangar ou je suis pris par une forte odeur de vinasse. En effet, pas mal de pointures de LIDL de toute l'europe sont venus deguster des vins, ils à des centaines, voire des milliers de bouteilles débouchées posées sur te grandes tables. Je traine pas et je file faire le dernier de la journée à Guyancourt dans le 78. je fais 2 fois le tour du paté de maison avant de comprendre comment acceder à la zone de livraison du client ou j'ai juste une palette à poser. Il est à peine midi, c'est nickel. Maintenant, il me faut sortir de la capitale de la France en direction de Boulogne sur Mer. J'hésite un peu, et finalement, je passe par Poissy, le minutes defilent à une vitesse folle et il me faut une douche, y a pas moyen ! Il faut encore passer Pontoise et Beauvais. Heureusement ça roule à peu près bien si bien que j'ai 10h02 quand je me pose sur l'aire de Hardivilliers mais je m'en fous, la douche me tend ses petites pattes et je vais pouvoir faire une giga coupure !!! 14h, fin des opérations, y en a assez pour un mercredi 23.