Comme prévu je me mets en place à 8h, il fait aussi chaud qu'hier soir, sauf qu'il pète un orage d'une quinzaine de minutes, rendant l'air encore plus poisseux, comme s'il y avait besoin de ça. Le cariste habituel est en vacances, le remplaçant est bien cool mais pas trés adroit, le principal c'est qu'il a pas benné de palette d'acide dans le frigo, quoi que ça aurait décapé le plancher. C'est sur une route bien grassouille que je repars, ça patine dans tous les sens, pourtant j'ai encore 1T sur l'avant. Je me méfie, et surtout, j'évite la ronda de Barcelone, je longe la côte jusqu'à Sitges, au moins, il y a personne. En coupant à travers, j'arrive tranquillos à Santa Oliva, pour livrer mon dernier GRV sur le site du centre d'essais top secret, ici, interdiction formelle de faire des photos... Quel dommage !!! Chaque véhicule est scoop pour AUTO-PLUS ! Vu que je tiens encore un peu à mon job, je fais pas le con.

Le soleil est enfin de sortie, et je peux rejoindre Alguaire, la banlieue Nord de Lérida pour recharger un complet de fûts de pulpe de fruits. En principe, ça va bien pour charger ici, en principe. Dansla région, il y a énormement de vergers, et le ramassage des pommes bat son plein, du coup, il y a des dizaines de camions qui viennent livrer, c'est un bordel sans nom. Arrivé sur la bascule à 13h15, la fille du bureau m'annonce un chargement pas avant  15h... Bon, j'ai le temps de becter, prendre la douche et me perfectionner au Tetris.... En attendant quele gardien vienne me chercher.

15h, 15h30, 16h, 16h15, 16h45... RIEN. Finalement, j'ai le feu vert à 18h. La commande était pas prête, j'ai vu le moment que j'allais moisir ici. Grosse surprise pendant le chargement, Nelson et son DAF charge au même batiment, Nelson, c'est un gars de Loulé, un fou de camion de la team à Joao le proprio du F89 bleu et du Viking de 1958... Du coup, ça fait passer le temps, mais lui charge pour Tarragone, ça lui fait une approche avant de prendre un voyage pour Lisbonne. A 19h, je suis sur les startings blocks, mon amplitude a pris une bonne claque, il me reste juste 4het des boulettes à rouler du coup. Je traverse la Catalogne qui est grillée par la C25, à fond les ballons, sauf dans les côtes bien sûr ! J'échoue au bout du bout de l'amplitude, dans la zone industrielle de l'aéroport de Perpignan, au moins ici, il y a personne et mon Carrier pour gueuler autant qu'il voudra sans emmerder qui que ce soit mis à part moi.

A 8h06, je me décide à quitter la magnifique ZI de Rivesaltes, c'est pas que je m'ennuie ou que ce soit moche, mais mon patron ne me paye pas grassement pour lambiner, d'autant que depuis ce début de semaine, on peut pas dire que ce soit violent. Malgré tout ça, je me suis dit que ça serait con de reprendre l'A9 pour sortir à Narbonne, je roule donc par la nationale, par chance j'ai pas trop de trafic et je peux rouler comme qui dirait ventre à terre. A 9h jesuis au comptoir du centre routier, il reste environ 0 croissant et quasi 0 chocolatine, je ferai donc une substentielle économie. Je repars malgré tout frais comme un gardon, rasé de près avec du sent bon de dessous les bras qui m'assure 48h de  protection... Des fois que je me  lave pas pendant 48h... Y pensent à tout chez AXE, même aux crasseux. Comme tous les jours ça roule fort sur l'A9, c'est presque péniblos, heureusement pour egayer ma montée, je croise quelques DUARIGMENS qui vont chercher la fraicheur dans le sud. Evidement, ça loupe pas, y a un bouchon après Montélimar NORD à cause d'une camionette en panne. Vu que c'est l'heure de bouffer, je me gare au péage.

C'est là que je me suis dit, ça a du bon d'être paresseux, parce que le temps de faire cuire ma salade, le bouchon était terminé, ce qui m'a permis de rejoindre ensuite Bren, sur les hauteurs de St Donat sans encommbres. J'aime beaucoup le village de Bren, ils ont copié l'architecture des villages Ardechois, comme quoi, y a pas que du mauvais dans le 26 ! En plus, pour vider à la base logistique de Bren, y a pas de gardien, pas de gilet, pas de protocole débile, et ça vide vite ! En face de moi, il y a des ramasseurs d'abricots, j'ose pas me plaindre de la chaleur infernale cet après-midi. Une fois vide, j'ai pour instruction d'aller à St Martin Le Vinoux, disons Grenoble ouest pour faire plus court ! 4 pal ADR pour Barcelone, ça bricole pas, mais quand je repars, ça bouchonne dans la ZI, bizarre !!! En fait les paysans du 38 font une opération gastéropode et du coup, beaucoup feintent en coupant par la ZI.... Je suis le mouvement, et j'arrive à passer JUSTE avant les tracteurs, retour à Jarcieu, je laisse mes 4 palettes à Greg.

C'est la que mon chef m'a filé 4 palettes ADR en échange, mais pour livrer en Autriche, pas loin, mais en Autriche. On va dire que ça me fait extremement plaisir sachant que je suis en congés en fin de semaine ; mais voilà, c'est la vie de l'ouvrier stakanoviste du bitume, comme  disait Brigitte Lahaie quand elle était encore jeune : "vas y, tape dans la motte" Je fais un bref calcul dans mes heures, et il me resteplus grand chose, en fait 2h40. D'après Google, l'A7 et l'A6 sont au vert, alors, feu, action power rangers et je me pose à Beaune avec 2h41, bon, ça va, les prussiens me feront pas un autre trou !

A 7h pétantes, je suis prêt à partir. Ce matin d'ailleurs, tout le monde sur le parking se décide à partir à 7h, il doit y avoir une promo sur le départ de 7h aujourd'hui. A peine sur la voie de droite, je suis déjà à 90, c'est mal, mais je sais qu'aujourd'hui il n'y aura guère qu'en France que je pourrais rouler correctement. Bien que je sois extremement pressé, je stoppe à l'Aire d'Ecot pour prendre la Maut ; j'hésite, Karlshrue/Stuttgart ou Freiburg Titisee Memmingen ?? Thats the question ! Finalement, je choisis la facilité 100% autobahn... J'en profite pour acheter 3 conneries à Casino car mon frigo sonne le creux. La chaleur est au RDV ce matin, the canicula is back, les pauvres vaches franc comtoises doivent faire du fromage direct avec cette tiède, le cap des 30° est franchi rapidement, et déjà de bon matin, ça merdoie dans les travaux de l'A36 à Montbéliard, m'en fous j'ai gardé le 90 partout ou presque. Je passe la frontière tranquillos et arrêt douchas cacas au 1er autohof.

C'est donc zen, et prêt à affronter le monde sans pitié des autoroutes teutonnes ce jeudi, quelques minutes plus tard, un FH Turc bleu avec une semi Khune et Nagel me fait de gros appels de phares, c'est SECO, on s'est ratés de peu. Ah, ben, j'ai été bien inspiré de passer par l'A5 ! Après Baden-Baden, je tombe dans un stau FORCE IV qui me fera perdre plus d'une heure. Il doit y avoir des travaux direction Frankfurt, et pourtant ça bouche même direction Stuttgart, parfois on reste 1, 2, 3 minutes sans bouger, pour courroner le tout, un convoyeur de chez Mercedes avec un chassis cabine tout neuf est en rade sur la voie de droite, si bien que de 5 voies on passe sur une seule et dans une zone de travaux, et vu qu'il fait chaud, y a plein de bagnoles en rade aussi pour surchauffe, moi-même j'ai failli pêter une durit, et pourtant, j'ai grugé un sacré paquet de places, c'est mal, mais bon ! J'ai passé Pforzheim et j'en ai eu marre, j'ai mangé un bout, il était 14h30 la température a grimpé à 37°... Sale temps pour les bouffeurs de schnitzel et de bretzel au reveil !

Malheureusement, j'étais pas au bout de mes peines. Bien que j'ai passé Stutgart à vitesse grand 90, après une fois dans le Crocodile, je suis tombé derrière un caravanier qui grimpait à 40, j'avais déjà pas mal doublé dans la montée, mais lui, j'ai hésité, raté le coche et après c'était trop tard pour faire ça à l'arrache, puis s'en ai suivi une succession de coups de freins dans les travaux, bien que au final, dans 50 ans, l'A8 sera une autoroute magnifique. On en reparlera donc. Passé Augsburg, je vois le "P - WC" qui signifie que je vais pisser dans l'herbe ce soir, il reste une magnifique place au bord du gazon brulé par le soleil allemand, avec 8h44 de route, j'hésite pas une seconde ! HALT ! SCHLAFEN !

Pour une fois, je demarre à une heure bien ronde, à 3h54. A cette heure-là, en principe je vais pouvoir rouler tranquille. Et effectivement, la traversée du Ring de Munich n'est qu'une formalité, ce qui avouons le est fort agréable. Une fois sorti de là, je prends la route de Passau, la route des kings, qui mène vers l'Autriche et la Tchéquie. L'A94 n'est pas completement terminée, et sur la nationale ça commence déjà bien à rouler dans l'autre sens, motivés les allemands !!! Le jour se lève déjà, il est à peine 6h. Par contre sur cette route, il faut pas se louper, niveau parking c'est un peu la dêche, hier j'ai bien fait de pas faire le fou et jouer la carte de la prudence. Je passe en Autriche par Braunau, c'est séance tourisme ce matin, décor de carte postale ou de catalogue de voyagiste pour retraités, les villages qui bordent la 147 sont magnifiques, j'arrive à 6h51 chez KTM, comme ici c'est immense, je sais pas ou m'adresser, et comme j'ai du cul je suis tombé pile sur le bon contact. 

Mission accomplie JUST IN TIME ! Le temps que le cariste debarque et que je sois vide, il est  7h30. Vu que j'ai pas de retour, je décide de passer par Salzburg histoire de finir la 147, et je redescendrai par Memmingen et la forêt Noire. Mais voilà, du temps que je prends la MAUT à Salzburg, un contre temps arrive, ce qui est tout à fait exceptionnel chez nous. J'ai finalement un voyage à Karlshrue pour Valence. Donc, obligé de m'arrêter à la frontière refaire une Maut de Munich à Karlshrue... Mais voilà, rerechangement, le voyage est annulé, zob. Du temps que je reviens, un polizeiman est planté contre ma calandre, je suppose qu'il est IN LOVE avec mon FH. Pour faire court, j'ai ramassé 240€ de topic, parce que ma box est contre le pare brise mais pas fixée, donc, à ce qu'il parait j'aurai pas payé un portique juste avant. Wonderbar !!! Pendant que mister racket fait le PV, je reçois un autre voyage, un complet à Polling à 70km au nord à vol d'Airbus. Bon... Me voilà parti pour presque 2h sur une nationale allemande qui roule donc pas. En plus, je me suis gourré à un moment donné, et je me suis retrouvé sur une route certes magnifique, mais peu roulante. Arrivé à l'usine, je peux mettre ma coiffe et charger 32 palettes de petits pots pour bébé, aux lentilles... Prout.

Malgré tout, je suis bien dans la merde une fois chargé, pour rejoindre Munich, j'ai un bout d'a94 à prendre, mais d'ici, walou pour trouver une borne MAUT, je fais donc un léger crochet par la natio qui me fait bien perdre 20 minutes encore et je peux enfin être en règle et me farcir de longues zones du bouchons sur le ring. Il fait 38° sur Munich, un truc de fou !!! Heureusement, une fois sur l'A96 ça roule un peu mieux, à des moments je suis resté à la régule pendant 10/15 minutes !!! Mon capital temps est EXPLOSE, j'oublie le point que je m'étais fixé à Geisingen, je suis trop habitué à rouler à la régule pendant 10h en Espagne... Alors je me rabats sur l'Autohof de Leutkirsh avec 9h00 de volant parce que j'optimisme, je traine pas trop, demain, je me lève avec les poules...

Au petit dej, il y a le choix, entre Bretzel et Schnitzel, je ne prends donc qu'un café et j'essaie de pas me gourrer en prenant les 3 tickets MAUT à suivre, non seulement il faut pas se gourrer de sortie, mais il faut le bon creneau horaire, plus le trajet est court, plus le delai l'est aussi, et tout ça à 1h du matin ! Routier, Marabout, Manutentionaire, on a vraiment toutes les casquettes ! Dès que la coupure est bonne, je ripe, il faut sortir d'Allemagne avant 7h, par chance vu l'heure, c'est trés calme sur l'A96 et la N31, je me suis juste fadé un pire teuton du côté de Friedrichsafen, 30, c'est 30, pas 31 ou 32 noooon, j'ai vu le moment ou on allait descendre pousser le camion à la main. Heureusement un peu après, il y a un creneau interdit de doubler aux camions rouges, sauvé, j'ai un blanc. En traversant Freiburg, j'ai croisé un TRAM, à 4h du matin, avec du monde dedans, vraiment niveau transports en commun, ils sont au top les allemands, ils peuvent pas être nuls partout !!! Je retrouve la zone libre à Ottmarsheim, et le trafic se charge tout doucement, avec 4h22 de route, je me pose à l'Aire d'Ecot, ça sert à rien de couper 45 et repartir pour 30 minutes, autant dormir un peu pendant qu'il fait frais.

A 9h je suis reveillé, non pas par la chaleur, mais par un convoi de porte voitures Portugais qui se garent bruyamment, comme si que le grincement affreux de ces attelages ne suffisaient pas, y a pas un graissage prévu sur les tourelles chez Lohr ?? Du coup, je me suis levé, j'ai jeté un oeil sur MAP, et c'est tout rouge de Beaune à Orange. Donc, j'ai rangé tout mon merdier, mis les papiers à jour et attendu 14h39 pour enfin partir, abandonner mes voisins qui après une partie bruyante de foot ont attaqué le repas. 

D'ici en 4h29 ça passe pour aller au dépôt, mais il faut rouler tout le long à la régule. Et pour info, aujourd'hui record de bouchons battu avec 972km cumulés, il me faudrait avoir une chance incroyable pour ne pas être emmerdé. A Baume les Dames, Samu88 fait la grenouille, séance shooting, bonnes vacances camarade. J'ai hésité entre l'A6 et l'A39 (la wesdemienne), finalement va pour l'A39 ça roule nickel, pour le moment j'ai la baraka, le dieu des congés payés est de mon côté ! J'ai bien grapillé quelques secondes dans les faux plats de l'A39, et trés vite s'est posé THE QUESTION : A46 ou PERIPH ? MAP m'indique un bouchon sur le periph et A46 fluide, mais A46 ça fait perdre 10 minutes. Dernier coup d'oeil à MAP après Montluel ou il s'est mis à pleuvoir de la pluie gorgée de sable, le bouchon du periph a disparu, VENGAAA ! En fait la chaussée est ultra grasse, ça avait dû taper juste avant. J'y vais molo molo et malgré tout, j'arrive comme une fleur au dépôt avec 6 minutes de grattées sur le trajet, ptin, quand les cheveaux sentent l'écurie, c'est plus pareil ! Je pose le frigo et je reprends la taut du foot, vide et je coupe 45 en compagnie des collègues qui trainent au dépôt. Encore une heure de route pour rentrer, impeccable, aucun bouchon, et je suis enfin en vacances pour 3 semaines, je me pince, j'ai du mal à y croire, après mes 148.000km cette année, c'est mérité OK !? Bon été à tous, eclatez vous, et RDV le 31 !

C'est drôle comme j'ai pas de mémoire. Je passe 80% de mon temps au volant à me prendre la tête à faire des calculs savants pour la RSE, les livraisons, les kilomètres, au point que ça m'obsède absolument, et pourtant, pendant 3 semaines, j'ai completement zappé cet aspect de mon métier, balayé en une fraction de seconde, à l'instant précis ou j'étais arrivé chez moi. Mais voilà, ce matin, pas moyen d'y couper, il faut y retourner.  Comme j'ai la chance de pas demarrer trop tôt, je me fais accompagner par mon fils postier vu qu'on part à la même heure, ça m'évite de sortir chargé comme un bourricot. A 7h15 je décolle, pour mon voisin aussi c'est la reprise et il est dans le même était que moi !

Première étape, je dois charger 7 palettes à Beaussemblant à 8h, dans une usine située juste derrière les bureaux de XPO, je commence par un client bien cool, le cariste m'a demandé des nouvelles de ma semi, je vous cache pas ma surprise, en fait Jean-François, ancien routier, est resté passionné de camion et suit les blogs de qualité (lol) comme FDR ou Carbone V8. Marrant ça comme rencontre pour débuter la semaine. De là, je file au dépôt, poser les 7 palettes et accessoirement, recuperer le Frappa de location. J'ai un programme serré pour commencer, mais je décide de pas me stresser, j'ai pas envie de finir depressif, donc, un peu de gasoil qui coûte plus rien et je file à Anneyron pour charger mon 1er lot. Mais voilà, c'est pas prêt, pourtant, j'ai RDV à 15h à Dôle... Finalement, je pars de là, à 11h15, avec 7m50 de plancher au lieu des 5m annoncés, derrière, je dois encore charger 8m à L'Horme dans le 42. Durant l'été, les semis ne se sont pas allongeées, mais je pense pouvoir me demerder. J'ai bien fait d'avertir avant, on me laisse le quai ouvert pour que je fasse ma sauce à l'Horme.

Il m'aura fallu une heure, pour sortir le Dôle, mettre les 8m de Tôtes devant, et rentrer 7m50 sur 5m. Je fais style j'ai fait un exploit, mais heureusement les cartons étaient pas lourds et j'ai pû gerber à mort en mettant 5 palettes en vrac, le tout en fredonnant le thème de TETRIS, ça motive. Et dire qu'hier j'étais encore les doigts en éventail ! Bien que je sois extremement pressé et en retard, je ne peux pas resister  à faire des photos chez Thevenon, il y a vraiment du matos ici, du Berliet, du Saviem, et même du Lohéac ! Je fais ça au pas de course, et je file, je me suis annoncé à 16h30 à Dôle, je traine pas !! Traversée de Lyon à la régule, nickel, et comme prévu je deboule à 16h30 au collège privé dans le centre de Dôle, impossible de rentrer en semi, du coup, les monteurs sortent leur porteur dans la rue, on transvase tout cul à cul, ça va aussi bien. Quand je reviens au camion j'ai environ 300 messages, le client hurle qu'il a pas sa marchandise, alors que s'il avait été dehors, il aurait vu les monteurs, j'ai même cru un instant que je m'étais gourré d'adresse, gros stress, ce coup-ci j'ai bien repris le boulot.

Comme je suis fou, je décide de passer par la nouvelle déviation de Dijon que j'avais encore pas eu l'occasion de tester, y a un tunnel interdit ADR. Il se met à pleuvoir juste après Dijon, ça nettoie un peu le pare brise. Pour rejoindre le 76, je fais des calculs et des recalculs, j'ai pas les heures pour passer Paris ce soir, et ça me fait passer demain, jour de rentrée à 7h. Du coup, je prends l'A19 et je me pose au calme après Courthenay avec 8h54 de guidon, ça va, no stress, DAY ONE DONE !