Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
A 7h30 je suis avec mon voisin pour le café. Philippe il s'appelle aussi, et il est pas du genre bavard, un peu comme moi. Du coup, ça prend qu'une demi heure pour avaler une tasse de café. A 8h j'entends le début des infos à la radio. Comme c'est les vacances ça roule à peu près bien pour sortir du village. Ce matin, je vais charger des poubelles à St Paul 3 chateaux chez Gerflor. Je sais pas ce qu'il s'est passé mais c'est blindé de bagnoles garées en paquet de merde sur le parking PL, plein "d'intervenants exterieur en costard cravate", mais qui sont obligé comme n'importe quel chauffeur roumain, bulgare ou ardechois de porter un Gilet fluo et de laisser leur document d'identité à l'entrée, qui systématiquement ils ont laissé dans leurs voitures. Il sont pas habitués à être traités comme des bandits potentiels à en juger par les "pfff", et les "y font chier" entrecoupés de regards dépités en attente d'une éventuelle approbation des autres. Moi ça me fait bien rigoler. Et oui, nous on est habitués à êtres pris pour des merdes !!
Je fais nettement moins le malin une fois en place pour charger. Le dernier coup, je suis venu en taut charger des IBC vides, là, je suis en fourgon pour charger du plein. Sur chaque IBC le poids est inscrit au marqueur, certains font plus de 1000kg, ça met en forme, d'autant que certains IBC sont completement eclatés et difficile à attraper au tire pal manuel. Le cariste est rapide pour faire les aller retours, en 45 minutes c'est chargé, je mets mes jolies plaques orange et je monte tranquillos car j'ai RDV à 16h à Salaise. Du fait que le RDV de 13h15 est à la bourre, la miss de l'entrée me donne le feu vert à 13h30. Entre temps, Aurélien débarque aussi, et je me laisse payer le café, car je ne me suis encore pas remis de mes dépenses de lundi avec Mich. J'ai deux pesées à faire, mais ici c'est à chaque fois une épopée, vu qu'il y a qu'une seule bascule et des dizaines de camions sur le site. A 15h je suis vide, et je monte à Andrezieux pour recharger.
La semi est pleine comme un oeuf pour rentrer avec 4 clients sur la catalogne. Mais j'apprends assez rapidement que ça ne sera pas pour moi, j'ai même le choix d'aller soit en taut à Mérignac, soit en plateau à Bergamo. Cruel dileme, auquel je réponds la plupart du temps par un "comme ça t'arrange". Bien que la traversée de la capitale du Forez, St Etienne, soit pénible c'est rien par rapport à l'autre sens, ou il y a un bouchon de presque 10km à cause d'un très grave accident. Aurélien attend mes palettes avec impatience, ça traine pas pour vider. Je rends la saccoche de la Schmitz Cargobull DP292YV, et je prends à la place un plateau avec 2 énormes moules pour la destruction. J'ai qu'a me dire que je fais un complet de moules et imiter le bruit du Thermo King, j'aurai l'impression de faire de la marée. A 20h30 après avoir glandé sur le quai je démarre tranquille, vu l'heure je traverse Grenoble comme qui rigole, et je me pose sur le petit parking tranquille de la sortie Aiton à 22h45, il y en a assez pour un Luncredi.