Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
26e semaine de l'année, ça y est on fait la bascule, 2018 est moitié torchée on part direct vers l'hiver, preparations des cadeaux de Noel et tout le reste. Pour ce lundi, je demarre tranquillement à 8h, je suis le dernier à décoller évidement, mais je n'ai RDV à Eurre qu'à 9h. Mine de rien, ça roule pas mal ce matin, tout le monde a pas attaqué les congés encore, si bien que je mets 45 minutes pour debarquer à Eurre, pile poil au moment au Angèle sort du quai, on appelle ça l'organisation logistique, la maitrise des flux. Aujourd'hui, on est 3 à charger pour Calais. Il y a pas mal de main d'oeuvre ce matin, si bien que je n'ai rien à faire, en 30 minutes c'est chargé, Morad arrive quand j'ai presque fini... Harmonie des flux je vous dit !!! Je remonte tranquillement à Jarcieu, on a pas le droit de vider la semi, c'est à vider jeudi à Calais, je décroche ma remorque, elle se trouvera bien un autre partenaire...
Je recupère la Frappa ELF, et je prends 4 palettes à quai pour l'Autriche. Un coup de gasoil et surtout un coup de rouleaux, parce que ça y est enfin, on a le nouveau lavage, et qui fonctionne !! C'est juste magnifique. Le resultat est au top, et rapide en plus, il y a longtemps qu'il a pas brillé comme ça, pour un peu, je me serai moi aussi lavé aux rouleaux. En speedant un peu, j'ai le temps de manger à la Grande Borne et du coup arriver pour la reprise au port pétrolier de Givors. Personne pour charger, j'attends pas pour rentrer, mais le temps que le cariste face ses allers et retour ça prend une bonne heure. A 15h ça bouchonne déjà sur l'A46, mais j'y reste pas longtemps. Cap plein EST, il fait chaud cet après-midi, direction les montagnes. Arrêt obligatoire à St Michel de Maurienne, et quand je me pose sur la plateforme, je suis le premier, ce qui veut dire que j'ai loupé l'escorte de peu.
45 bonne minutes d'attente, on est 3 pour traverser. Je serai bien resté en haut pour dormir à la fraiche, mais ce ne serait pas très raisonnable. Donc, je roule au maximum que me le permet la Déesse Héresseult. Passé Turin, la température reste encore elevée, et je commence à calculer ou je vais bien pouvoir couper sachant qu'après Tortona c'est blindé de partout. Je sors de l'autostrade à Casteggio, il y a une toute petite ZI pas très loin qui me tend les bras, garé tout seul au calme avec 8h51 de guidon, 22h22 fin des opérations pour ce lundi, c'est bien !