FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • On dirait que ça te gène pas de marcher dans la boue !
    Je walide
    Dans le Gers
    Toujours le Gers
    Aïe mes yeux
  • Mardi 26 Janvier 2016
  •  

    A 7h45, les employés municipaux debarquent en force, il fait frisquet ce matin, donc tout le monde squatte un bon moment la machine à café. J'ai bien été invité à les suivre, mais j'ai decliné l'invitation, sachant que c'est jour de grève nationale, ça doit causer grave pognon, seul au milieu de 30 fonctionaires, je fais pas le poids. Vers 8h30, ça attaque, le temps d'ouvrir les côtés et que le tracto pelle veuille bien demarrer. Il y a 3 gars pour surveiller plus moi, le tracto pelliste est un bon, et le type qui attache les arbres aussi, il à le coup de main, et comme les 3 autres qui regardent, je sers à rien. Donc, sachant que la salle de pause est maintenant vide, j'en profite pour me servir un café et profiter de la douche, c'est propre, l'eau est chaude, ah que c'est bon de se sentir un peu fonctionaire ! Quand le dechargement est terminé, il me reste encore 15 minutes de coupure pour faire mes 11h, quart d'heure mis à profit pour un dernier café avec les gars de St Juery, décidement vraiment cool. De là, je file à Albi livrer la même chose, mais l'accès est compliqué, un gars vient me chercher à la sortie de la 4 voies, j'ai vu le moment que j'allais rester coincé dans une rue, et puis non, facile. Le gars qui vide est pas du genre à se prendre la tête, il attrape direct les mottes au Manuscopique, barbare mais efficace, en moins d'une heure c'est vidé, pateaugeage dans la boue compris.

    Pour repartir, je suis ses indications, visiblement la route que m'a fait suivre son chef était pas la meilleure, "faut jamais ecouter les chefs ! tu le sais pas encore ??" J'ai dit c'est vrai t'as raison, et il avait raison, son itineraire est nettement plus facile. Avec mes doigts boudinés, je tape l'adresse suivante à Astigarraga, c'est juste à 15km après la frontière du pays basque espagnol, le GPS m'annonce une arrivée à 16h45, vu que ça ferme à 15h30, je me dis que ça sert à rien de courrir, donc, je coupe à travers champs. A Toulouse je croise mister Charly qui remonte avec son range T, un peu plus loin, y a un truc horrible, un jeune s'est jeté du haut d'un pont, il y a déjà du monde autour de lui, mais il bouge plus, ça vient juste de se faire, ça m'a secoué, un routier qui a surement dû voir la scène s'est mis en warning à une borne d'appel, l'air completment affolé, tu m'etonnes. 

    Je pensais trouver des taxis en colère vers Blagnac, mais à midi, le taxi mange pour prendre des forces et il a raison, je file jusqu'à un peu avant Gimont pour en faire de même. Il y a pas mal de brouillard sur le Gers, mais le soleil revient à Mont de Marsan. Cet aprème ça aura bien rouler tranquille et même une fois sur l'autoroute ça roule pas des masses, mais j'ai le soleil vraiment pleine poire jusqu'à la frontière, c'est pénible. Comme je suis tétu, je tente quand même le coup à Astigarraga, mais je me suis gourré de route, impossible de faire 1/2 tour, y a un producteur de salades qui a vu l'opération et qui m'a gentiement accompagné, j'étais dans la bonne rue, mais pas le bon sens. Je me suis quand même cogné 2km de marche arrière. Quand j'ai vu l'accès chez le client, j'ai abandonné l'idée de tenter ce soir, on vera demain au jour, il y a un immense parking un peu plus loin pour moi tout seul, ça ira très bien pour ce soir... Je me sens encore un peu fonctionaire avec mes 7h de route !