Carnet de bord de Décembre 2015 | Partager sur Facebook |
Oh la la, mais on est déjà en decembre, et dans 25 jours c'est Noel, et j'ai rien à me mettre sur le dos de potable !!! Encore 30 jours et on en aura terminé avec cette saleté d'année 2015, mais si ça se trouve la suivante sera pire. Quoi qu'il en soit, on est que mordi, et je décolle avec difficulté à 2h de Vic, j'avoue ce matin, j'avais pas envie. Je me suis levé tôt uniquement pour 2 raisons : D'abord, pour passer tranquille au Perthus et éviter le bouchon des contrôles aduaneros frances, et aussi et surtout pour passer Toulouse avant le bordel du matin. Voilà pourquoi je me suis levé à 1h36. Je quitte donc à regrets la ZI de Gurb pour me retrouver 3 minutes plus tard sur la C25, tout seul comme un grand, tranquille. Je suis secoué comme un prunier avec les IBC, ça fait la vague, j'ai envie de vomir. heureusement une fois sur Girona, c'est plat. J'avais vraiment envie d'un café ce matin, mais vu comme les stations sont blindées, j'oublie, j'ai pas envie de me lancer dans des grandes manoeuvres minutivores. Comme prévu je passe la frontière tranquille, la Police veille sur nous, et ils ont mis la main sur un type pas tibulaire mais quasi, il fait bien la gueule, vu la voiture pourrie qu'il a c'est surement pas le type le plus dangereux de la terre ! Quoi qu'il parait que le mollah omar se deplaçait seulement en 103. Arrivé à Fitou, je suis explosé, et vu que de toutes façons ça passera jamais en 4h30 Toulouse, je m'arrête dormir 45 minutes.
Au réveil, ça va un peu mieux, et plutôt que d'ecouter les infos qui me font deprimer, je me mets ma clé USB music for phil26 en lecture aléatoire, ça m'occupe un bon moment. Je passe Toulouse juste juste juste avant les premiers bouchons, mission accomplie ! J'ai plus qu'à rouler jusqu'à une aire de repos en attendant que le soleil pointe le bout de son pif. C'est donc sur l'aire du Causse du Lot que je me pose, le soleil se melange à la brume qui reste coincée dans les vallées, c'est vraiment beau, on se dirait dans le Lot. Par contre mauvaise pioche, la douche est en panne. Bon, okkkkk. Je repars 46 minutes plus tard, toujours plein nord, mais le passage du soleil aura été de courte durée finalement et il fera moche toute la journée, du coup je debarque à 11h30 au centre routier de Limoges ou je savais que Greg roupillait, je vais me jeter sous la douche, et je trouve mister Greg pour un repas studieux. Aujourd'hui, j'ai un peu le temps, c'est rare, alors je le prends.
2h à jacasser plus tard, faut que je laisse le dromois se reposer et finir sa nuit, il a une tchache incroyable, il est pire que Juju42, Tophe et Lagaffe, c'est juste pour dire ! De mon côté il me reste une toute petite heure de conduite direction Poitiers. Sur la N147 on peut pas dire qu'il y ait beaucoup de parkings tranquilles. Aujourd'hui je peux valider une 11h, mais ça me ferait vraiment chier de la faire garé le long de la natio et d'être secoué par les courants d'air toutes les 2 secondes. J'hésite à aller visiter la ZA de bellac, et finalement, je tente celle de Gatebourg (c'est loin de Goteborg) un peu plus loin en direction de Poitiers, bon, y a qu'une seule place, mais c'est vraiment peinard, merci Google ! A priori je devrais pas être emmerdé par les voisins !
Grasse mat ce matin puisque je demarre à 2h57, tranquille, 4° au compteur, mais je dois avouer que je serai bien resté sur place un peu plus longtemps tellement c'est calme ici. 1 minute plus tard je suis au milieu d'un convoi de lignards composé d'un frigo et d'un Breger, je suis le mouvement si je veux pas me faire pourrir en roulant à la vitesse ADR normale. C'est finalement qu'une fois sur l'A10 après Poitiers que je peux rouler à 83 sans faire chier personne. Je fais tirer quand même jusqu'au Mans ou je me pose 45 minutes bien sagement au plumard. Pour me remettre en forme, il y a l'A28 qui m'attends, une autoroute ou les kilomètres comptent double, mais au moins, y a personne pour faire chier, je finis quand même par me décider à me payer un café à Alençon, le jour tente de se lever, mais il a bien du mal !! A 9h, je debarque chez le client à Ifs, dans une extension toute neuve de la zone, j'aime bien quand c'est neuf !
C'est même tellement neuf que le batiment est en service depuis 2 jours, et c'est là qu'on voit que rien ne va. Il y a une grosse descente pour aller à quai, du coup on peut pas "taper" les tampons sans toucher le haut du quai avec le haut de la semi, il y a pas encore eu touchette, mais je pense que ça sera fait d'ici une semaine. Le cariste est pas au top non plus, il debute, deux fois on a frôlé la cata avec les fourches. D'un coup j'entends le BOUM typique du coussin d'air qui explose. La semi a baissé de 20cm, super. Le temps de trouver un collier et bloquer l'air et on reprends à vider, quand un autre bruit nous fait sursauter, le paysagiste a laissé son master benne dans la descente, et le camion a descendu pour finir sa course contre le mur tout neuf, radiateur eclaté et tout, mais la losse ne se termine pas là, puisque le patron enervé comme un poux interdit au cariste de rentrer dans la semi avec le fenwick "c'est à lui de porter les cuves au cul de la remorque" Lui, c'est moi, et j'aime pas qu'on me parle comme à une merde. Et encore moins retenir des IBC à plus de 1000kg en descente. Le cariste est bien emmerdé, et comme je pense qu'à me tirer d'ici, je fais une fois de plus le dos rond après avoir envoyé peter ce maudit patron. Une fois vide, je recharge à 500m de là chez TFE, mais prévu 18h, donc, j'aurai plus d'amplitude, donc, j'ai plus qu'à squatter à quai, heureusement, il y a une douche !
Il fait pas froid ce matin en Normandie, j'aurai presque pû en manches courtes aller chercher le café dans la salle de pause. Il y a du bruit ce matin, les gars se charient mais c'est bon enfant, mais au reveil, comment dire ?? Je m'attarde pas et je rentre dans mon doux foyer de 500cv. A 2h07, je decolle en grande forme avec exactement 15H de coupure ! Avant j'étais frigoman, j'avais du mal à faire 8h de coupure, mais ça, c'était avant.Ce matin, j'ai l'autoroute pour moi tout seul ou presque, et je croise quelques orange power, c'est le light show ce matin sur l'axe Caen-Le Mans, the place to be... Quand j'arrive vers Romorantin, la jauge à gasoil penche dangereusement vers le bas, je visais St Pierre le Moutier, mais ça fait trop loin, donc, je fais pas le fou, je fais un mini appoint et je vais me garer un peu plus loin histoire de faire 45 minutes de roupillon.
Après Vierzon, c'est brouillard givrant au menu, c'est joli sur les bras des retros, bien qu'il soit déjà 7h et des boulettes, la rocade de Bourges passe nickel, et une fois sur la 76, c'est etrangement calme. Tant mieux je dirais... Je comprends une fois arrivé à Sancoins le pourquoi du comment, la 76 est coupée entre Sancoins et St Pierre, il faut suivre une saleté de deviation qui me fait paumer exactement 32 minutes ! Ah les batards !!! J'étais fou de rage ! Si c'était marqué en amont, je serais resté sur l'autobiroute !!! Déjà que c'est rik et rak pour faire Caen-lyon en 9h... Bref, gasoil à St Pierre Le Moutier et douche café croissant au Contact, là, on est bien ! En plus il fait un joli soleil qui fait du bien.
C'est donc detendu que je finis ma folle descente sous un magnifique soleil, la campagne est belle et on a du mal à croire que partout il y a la guerre et la haine. C'est un peu avant 14h que je deboule chez TFE à Mions, y a de l'attente qu'on m'a dit. Coup de bo, y a Tonin qui charge pour Berlin, ça permet de chaper 5 minutes, et puis y aussi Samy de chez Asotrans qui deboule, lui, il charge pour le danemark, ils ont la classe les jeunes, même en pompe de secu et gilet fluo. Finalement, je repars de là qu'à 16h30, j'ai juste de quoi aller me poser le long de chez XPO à St Georges d'Esperanche, y a du bruit, mmais je suis claqué ce soir, je suis vieux, je vaux plus que dalle !
Du fait que c'est vendredi, et ben c'est grasse mat ce matin, je me mets en phase avec le week-end à venir, à 5h30 je laisse ma copine Morphée et je pends mon petit dejeuner à base de graines et de fruits, et puis aussi d'un café à la machne de chez TFND car il est gratuit ce matin. Y avait un Roumain à côté, je lui en est offert un aussi. A 7h, la semi est vide, et je fonce plein ouest pour ramener les EPAL chez TFE Mions. Quand je repars c'est grave le bordel tout autour et je dois aller dans la zone de St Priest qui longe l'A43, en fait chez Schmitz.Donc, plutôt que de me casser le cul à bouchonner, je prends le problème à l'envers en passant direct par St Priest sud et ça roule impec. Changer un coussin d'air ça prend quand même une bonne heure, mais je m'en fous ça fait passer l'heure de pointe.
Pour le programme de la journée c'est ramasses pour la GB, en premier Decines Centre dans une bonne vieille usine, de là je retourne sur Mions prendre un autre lot pour la GB, mais aussi de l'italie que doit me donner Alexis, le pauvre attend depuis un moment, mais quand je debarque, le chef change son fusil d'epaule ce qui est EXTREMEMENT rare je le rappelle, et je ne prends plus que la GB, encore un complement à Vaulx Milieu, grosso modo, la moitié d'un vaulx, vu que c'est la pause de midi j'en profite aussi pour becter !
Retour à Jarcieu pour tout vider et recuperer un lot pour livrer tranquillos lundi à Romans, comme j'ai 5 minutes devant moi je passe chez Volvo à Valence pour une bricolette et je rentre gai comme un pinson à mon domicile conjugal pour passer un super bon week-end, je vais bien dormir ! Grosses bises à tous ! PEACE AND LOVE !
Si je devais faire un résumé en UN MOT de ma journée :
Paumé !
Bon, c'est pas à la suite des resultats de la vague bleue foncée de ce week-end, ça non, il fallait être le dernier des cretins pour être surpris, non, si je suis paumé ce matin, c'est que pour la première fois depuis des années, je roule dans un camion qui non seulement n'est pas le mien, mais qui est 100% nouveau pour moi. Vu que c'est un tracteur de démo, je peux pas faire des trous dans le tableau de bord ni tout demonter pour fixer GPS et chargeurs divers et variés, du coup, c'est un bordel sans nom dans cette cabine, immense.
Me voilà donc parti à 7h dans le brouillard. Je vais pas bien loin, Romans, mais c'est lundi et ça commence rapidement à rouler, heureusement, j'ai passé l'interdiction PL à Guilherand juste avant que ça sorte pour aller tafer. Je commence bien la semaine, j'ai pas la bonne adresse, il faut livrer dans l'autre ZI, juste en face de l'usine ou on charge les croissants pour la Suède, j'irai pas cette semaine, ça c'est sûr vu qu'avec un camion de demo on ne peut pas sortir de France. Une fois vide, j'ai la joie de rejoindre Beaurepaire, la route pour y aller est pas la meilleure de la terre, et il fait grassou à l'ombre, du coup c'est un bon moyen de prendre le camion en main. Comme fait exprès, pour charger, il faut rentrer dans la minuscule cour, et je me rends compte que les retros sont pas terribles. Ou il faut que je m'habitue. Je passe rapidos au dépôt prendre des papiers, gasoil et lavage rapidos. J'ai donc le bas de gamme de chez FH en Démo, mais bien qu'il manque de quelques bricoles, je le trouve pas desagréable, mon chef, lui il s'en fout du moment que ça va au chauffeur.
Je dois monter à Bourg en Bresse, sur l'autoroute je suis surpris par le silence et je commence à faire mumuse avec les boutons, j'essaie d'enregistrer un peu tout sachant que je suis pas trop "guide de l'utilisateur", y a une chose qui me chagrine, c'est que je ne sais pas avec precision dire si j'ai déjà fait 15 minutes de coupure quelque part. Je rejoins le CAT de Bourg pour livrer mes 3 pauvres palettes, le cariste est là pendant la pause de midi, impec, comme ça je peux livrer et bouffer. De là, je rejoins à vide Torcy dans le 71, c'est vraiment silencieux dans la cabine, le vitesses passent encore plus souple que sur mon 500, c'est pour dire ! Je charge IN EXTREMIS à Torcy ; 22t d'ADR pour Andrezieux. C'est cool, il y a que de la route pourrie pour y aller, et je dois reconnaitre que j'ai du mal à croire que je sois au taquet du poids, le camion reste confortable, mis à part quelques legers coups de raquette, mais sans plus, et surtout avec la nuit un VRAI eclairage ! ça change la vie... J'ai attaqué la côte de Vendranges à 80, et j'étais à 55 au plus dur de la côte, bon ça va, moyen rien à dire ! A 19h30 je me radine prêt à tester la couchette à Andrezieux, tant mieux, ce soir je suis KO après toutes ces émotions !
Bilan : J'ai dormi comme une grosse vache. Une nuit comme rarement j'ai passé, la temperature regulée, c'est pas con comme système !! Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et à 8h je suis au guichet, mais ici, on se sent bien on est presque en famille, donc on peut deconner et c'est bien au reveil. Une heure plus tard je suis vide et je refais la crochet par le guichet car je dois charger 4 palettes. Et ça dure aussi longtemps que pour vider un complet, y a embrouille chez les caristes et ça chie, enfin, en attendant, c'est mezigue qui poireaute. Delà, bonne nouvelle, je doit aller prendreun complement à St Romain lachalm dans un des plus beaux departements de france au même titre que certains autres. Comme c'est le 43, ça va vite à charger, mais malheureusement le complement suivant est à St Etienne, donc, retour à la civilisation. Je constate quand même que je commence à avoir un peu le tracteur en main, en 12 minutes j'ai rejoint la capitale mondiale du ballon rond, je ments un peu, j'ai mis 14 minutes.
Toutefois, ça servait à rien de courrir car le groupage GB est pas tout à fait prêt, il me faut attendre 13h, ce qui me laisse 1h pour retester la couchette. Avec le soleil qu'il fait en ce 8 decembre, c'est juste du pur bonheur ! Vive le rechauffement climatique. Pour finir cette magnifique tourée de ramasses, je dois aller completer dans le Beaujolais, tranquille ! J'en ai profité pour tester la douche de l'Aire de la Loire, bon, rien de special, mais y a de l'eau chaude. Les 3 palettes sont prêtes et ça ne rentre qu'au prix d'efforts de concentration incroyables !
Il ne me reste plus qu'à rejoindre Jarcieu, mais avant, il faut traverser la capitale de la gaule, Lyon. Si je me fie à Google Map, c'est fluide dans mon sens, si je me fie à ma pendule Seiko à quartz c'est 16h30, c'est donc bizarre. mais finalement j'ai passé au taquet, incroyable mais vrai ! Je vide tout sur la quai sous la surveillance de mon superieur hierachique car la semaine passée, j'ai melangé deux lots ! Voilà ce que c'est quand on fait que des complets !!! La bonne nouvelle, c'est que je rentre direct chez moi à mon domicile retrouver celle que j'ai rencontré jour pour jour il y a 26 ans. Demain, je commence à vider à St Peray, je vais pas aller dormir dans la zone Pôle 2000 quand même !
2e decollage de la maison de la semaine, 2e fois à 7h, tranquille. Je vais pas loin, j'ai RDV à 7h30 dans la zone d'activité de mon village hyper actif. Le Saint Perrolais est à l'heure, à 7h15 quand j'arrive il est déjà là pour receptionner ses palettes. Vu que j'ai pas de prise de hayon et que c'est pas lourd, je lui demande s'il veut bien les descendre à la main, j'ai bien un cable à brancher sur les batteries, mais il fait nuit et j'ai pas envie de prendre de risques, du coup on fait ça à la barbare, pas de casse, sauf pour le chauffeur, je me suis juste pris la honte of the year, je reculais en biais en portant le colis et je me suis fait une salade de pieds et je me suis ramassé par terre comme une bouse. De là, je fonce à Romans vider les 6 big bag que j'ai à l'avant, vu l'heure c'est la merde pour rentrer dans la ville, mais c'est normal, rien de grave on est pas Porte de la Chapelle.
Une fois vide, je dois aller charger au Geant de Bourg de Péage. Avant l'autoroute, tout le monde passait devant, routiers, bus, ect tout le monde s'arrétait là, mais aujourd'hui c'est devenu un supermarché de quartier qui tombe en ruine. Quand j'ai vu la reserve et son accès, j'ai cru tomber dans les pommes, je voudrais pas rentrer la dedans avec 24T. Pour le moment, je recharge 10 pal de flotte Contrex à ramener pour stockage chez nous. Pourquoi comment, j'ai rien compris, c'est trop compliqué. Pour revenir j'y vais molo quand même sur la route d'Hauterives, avec 10T sur 5m on va pas mettre la cabane sur le chien !! Il est déjà 11h quand je suis vide, et j'ai une super mission pour finir la semaine, mais avant ça, je mets un peu de gasoil, bilan 37L/100 de conso. Je sais pas si j'ai fait exactement le plein, mais pour selon que je me suis tapé que des routes tordues depuis mardi, je pense que c'est pas si pire.
Je recharge donc 6 cuves de pulpe pour les crèmes glacées à Epinouze, en principe c'est la saison creuse, mais y a des palettes et des camions de partout, on est en decembre et tout le monde bouffe encore des glaces ! J'ai RDV demain à 11h à Arras, ça me laisse quand même de la marge pour monter. Je casse la croute à la grande Borne, ou les douaniers sont en chasse, avec tous les contrôles qu'il y a en ce moment j'ai quand même l'impression que c'est le pekin moyen qui en fait le plus les frais. C'est encore une journée placée sous le soleil et malgré tout dans un trafic encore calme, du coup, je sors à Chaumont tranquille. Ce soir j'ai décidé de faire 10H ce qui m'amène au péage de Berry au bac, tranquille, y a personne ce soir !
Après une bonne nuit de rêve à Berry au Bac, je me décide a demarrer à 8h, bien que j'ai RDV à 11h à Tilloy, je tente le coup pour 10h, sait on jamais !? Qui ne tente rien, n'a rien. A 8h02, je suis à 89km/h sur l'A26, particulièrement calme et soporifique ce matin. Café habituel à Rumaucourt, ici on sert encore le jus au comptoir ce qui est devenu assez rare en France finalement. Comme prévu je déboule chez FM Quality Logistic ou je vois attribuer un quality bipper pour attendre sur un quality parking. Au bout d'une heure j'en peux plus, je fais retelephoner le gardien et 10 minutes plus tard je suis à quai, en 10 minutes c'est vidé.
J'ai 3 ramasses à faire pour redescendre, donc, aujourd'hui je vais devoir bosser. Pour commencer, je vais à Montigny en Goelle, c'est pas loin d'Henin Beaumont au pied des terrils, une terre riche d'histoire d'ouvriers et de luttes sociales, mais aujourd'hui, bof. Je debarque à midi passé dans la zone, et par un coup de bol incroyable je tombe sur le cariste qui part chercher sa bouffe à la friterie, il m'envoie direct me mettre à quai. C'est impec ça !! Sauf que son chef, lui m'engueule parce que c'est fermé entre midi et deux et que pati et que pata, le cariste m'a fait comprendre de lacher l'affaire, j'ai pas insisté et je me suis vite remis en route plein sur pour aller charger à Roye chez Darfeuille, enfin Salvesen, ND, XPO, enfin chez les rouge. J'ai 6 palettes à prendre RDV demain avant 11h chez Aldi Oytier. Whaow. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises, ma ramasse suivant est à côté de Noyon, je charge des sanitaires, au bureau on sent l'ennui des chauffeurs qui attendent, mais j'ai un quai direct, même encore mieux, le cariste avait déjà commencé à charger avant que je sois arrivé au quai... En fait j'ai RDV demain à 7h à Bresolles, RE WHAOW, ça va être chaud.
Avant de repartir, je finis 45 minutes à quai, je peux rouler 4h30 donc. Finalement l'odb du FH est bien pratique pour gerer les heures. Plutôt que de descendre par Paris, je me dis que ça serait pas plus con de remonter sur Tergnier et aller pecho l'A26. Vu l'heure, même dans le coin ça roule, et il y a en plus un paquet de tracteurs qui ont décidé de me faire ch... euh perdre du temps. Passé Reims, il se met a y avoir du brouillard, ce qui est vraiment super comme ça je peux tester l'eclairage par temps brumeux et comment dire ? C'est bien ! Décidement il me plait ce FH, même mieux, j'ai l'impression que j'ai toujours roulé en FH New ! Je me sens bien dedans finalement. Je fais donc tirer jusqu'à Langres et je me pose tout au fond du parking, tranquillos ! Demain faudra se lever tôt !!
Quand je demarre à 6h ce matin, l'expression "demarrer à la fraiche" prend tout son sens ; il fait -2 à Langres ! Le FH toussotte un peu et c'est parti, il y a du brouillard givrant du coup le givre modifie le bruit de l'aerodynamique, j'avais jamais fait attention à ça, mais ça doit être dû au silence du moteur quand on roule. Le brouillard cesse sur Chalon, et c'est le degel après Villefranche. J'ai eu beau garder le pied calé au taquet tout le long, j'ai juste gardé mes 2h de retard à l'arrivée à Bressolles. Le cariste me l'a bien fait remarqué, je me suis excusé, no soucy. Il a un camion à vider avant moi, j'ai donc le temps d'aller faire couler un café. Quand je reviens, je suis accosté par le chef du cariste qui me prend de haut à cause de mon retard de 2H. J'ai vu à sa machoire bien crispée qu'il voulait qu'on se prenne la tête :
- Bon, vu que vous êtes en retard, on vous videra quand on pourra !
- OK, vous fermez à quelle heure ??
- 22h !
- OK
- Mais nous on se tire à 17h...
- OK, j'envoie un message à mon chef comme quoi je serai vide à 17h au plus tard donc.
Et je me suis cassé attendre au camion, 10 minutes plus tard le camion qui était à quai s'en va, et 2 minutes plus tard le cariste vient me demander de me mettre à quai...
A 10h je repars, je dois être avant 11h chez Aldi à Oytier, impec, je vais être dans les clous. Arthur qui a vu mon camion s'arrête pour se faire payer le café, mais comme il est ignorant, il ne sait pas qu'il n'y a pas de machines à café dans les ALDI. Car le chauffeur chez ALDI ne sert à rien. Après avoir économisé 50ct je vais me mettre au quai 42, et là, sur les 6 palettes que je livre, on m'en refuse 5 qui sont non commandées, y a eu une erreur dans la preparation de commande, j'ai pas les bonnes palettes. J'ai l'air fin une fois de plus !! Je continue ma bonne vieille tournée en posant 2 palettes à Salaise et je rentre au dépôt.
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, je dois ramener le FH de demo chez Volvo et recuperer le mien, le pauvre, je l'ai abandonné cette semaine. Je transvase mes affaires, y a un type qui attend le camion, un convoyeur. Le type dit pas un mot, il pue. Au final, l'essai est transformé, un bon camion ce FH qui m'a pourtant été attribué sans option, juste le minimum, ça torche quand même pas mal d'adblue, sur le 2e tour j'ai fait du 28,5l de GO d'après l'ordinateur de bord, monté avec 7T redescendu avec 10 et 80% d'autoroute, y a rien à dire... Je rentre à la maison, tranquille, c'est bon quand même de retrouver ses meubles de 620.000KM !
Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, il faut que je me decide à repartir travailler ce matin, à 5h20. Le temps de demarrer, il est 5h30, il pleuvasse, et vu la matinée qui m'attends, je suis guère motivé. En plus, j'ai tout un côté des lumières de la semi qui ne marchent plus, bizarre, je verai ça plus tard. En attendant, je profite de l'ouverture complète de la N86, bilan, 11 minutes pour arriver au péage, 4 minutes de gagnées ! Je monte directos au dépôt, je suis sur la reserve en AD BLUE, et coup de bol, y a personne à la pompe, mais dès que j'attaque le plein, il y a du monde derrière, alors je prends bien mon temps LOL ! Je rigole, j'ai fait me pleins, et je fonce à mon RDV de 7h, j'allais pas mettre en retard non plus mes copains de travail.
Ce matin, je suis donc en location inter dépôt. Mais c'est loooooooooong, faut attendre pour charger, attendre pour vider, c'est compliqué, entre ça et les pannes informatiques et le manque de communication, j'ai largement le temps de verifier mes fusibles, qui sont tous bons, à moins que j'en ai zappé un. Par contre, il y a un LED toute noircie à la semi. A 14h, j'en suis à 60KM de rotations, j'en peux plus et le client à plus besoin de moi ; donc, je peux disposer et aller au garage le plus proche, c'est à dire ALS à St Rambert. C'est effectivement une LED qui met tout en court circuit, mais vu que c'est une pièèce rare et chère, il n'y en a pas en stock, je roule donc sans feux de gabarit avant au frigo, ça fait moche. Par contre, grosse surprise, le frigo qui m'est en principe attribué et en cours de reparation finale ici, il manque le hayon à remonter et tout le dispositif electronique de la remorque qui a été éxplosée le 15 juillet dernier soit 5 mois avant, jour pour jour. Il manque la plaque TIR, et les stickers DUARIG sont à refaire. Bref, pas dit que je la recupère avant 2016 ! Adrien est là aussi, mais il est tellement rapiat qu'il paye pas son café.
Retour à Jarcieu, ou je charge une bonne vieille tournée régionale nationale internationale puisque j'ai du 84, 06 et Italie. L'avantage c'est que c'est pas lourd comme chargement ce qui sera excellent pour la conso. Bon, ça me changera un peu les idées de partir vers la Provence, et surtout j'ai de quoi rouler au bout de mon amplitude pour me poser le long du client à Monteux, il y a juste un emplacement ou je serai sacrement bien pour y faire une mega ronflette ce soir !
Il fait frisquet ce matin à Monteux, mais quoi qu'il arrive, il faut que j'aille vider le premier client. Quoique sympathique, le cariste n'est pas une foudre de guerre, mais je peux pas raler vu que la reception est de 8h à midi et qu'à 7h30, il est déjà sur le pied de guerre. Il aura quand même fallu 44 minutes pour vider 8 palettes. Heureusement, il y a la machine à café pas loin. Après avoir bravé quelques ralentissements pour sortir de Monteux, je rejoins la zone industrielle de L'Isle sur Sorgues et sa fabuleuse usine de salades toutes prêtes. Il y a si longtemps que je suis pas passé dans le coin que j'avais encore pas eu la chance de contourner Carpentras, quand je pense au bordel que c'était à traverser cette ville ! Là, pfuit, en 5 minutes c'est fait. Enorme suprise quand même arrivé chez Florette, les types sont ravis de receptionner les palox, qui sont pourtant vides, mais apparement hyper attendus. J'aurai vraiment tout vecu dans ce metier !!! Je cherche pas à comprendre le pourquoi du comment, et je file cheveux au vent vers ma destinée...
Dans toute tournée qui se respecte, il y a toujours le cailloux dans la botte, le sou qui manque pour faire un franc, bref, l'emmerdement du jour. Aujourd'hui, cet emmerdement se trouve à Vallebone, charmant village au dessus d'Antibes, et proche de la magnifique zone de Sophia Antipolis, et je la sent pas du tout cette adresse. Hier j'avais demandé sur le forum et sur les reseaux sociaux si quelqu'un connaissait, bien sûr j'ai eu des réponses, mais pas vraiment une valable, ce qui a eu pour effet de m'inquieter un peu plus. Alors bien que j'avais aussi la possibilité de poser les palettes chez GEFCO à Carros, je me suis dit que passer un coup de fil au destinataire serait peut être pas la pire des choses à faire. Je suis tombé sur des gens très gentils, mais pas sûrs et certains que ça passe... Comme prévu, je rappelle dès que je sors à Antibes, un gars de la boite me fait signe juste au moment de prendre le bon chemin. C'est une zone de bureaux, et donc pas forcement faite pour le passage de semi remorques. Quand je pense qu'il y a des mecs pour rêver de camions de 25,25M ! Je vais donc voir à pieds, ça va le faire, mais je vais devoir passer dans des branches trop basses, pas le choix de toutes façons. Une fois en place, il faut vider au hayon bien sûr, mais il faut aussi depoter les colis pour les rentrer dans la reserve, je donne un coup de main, normal, ils font ça sur le temps de leur pause de midi. Pour repartir j'ai le choix soit de slalomer entre des branches basses et des voitures mal garées, ou prendre un sens interdit avec des branches aussi mais un peu moins basses. Le gars me bloque le trafic et je ressors de la zone comme ça, pas le choix !
De retour sur l'A8, ça va nettement mieux. Je passe Nice presque sans freiner, j'ai la dalle, mais je me dis que je passe la frontière avant de bouffer. Prochain client au nord de Cuneo à Barge, oui, Barge. Sur le CMR c'est ecrit en gros, imperatif aujourd'hui à livrer. A 14h je sonne, et j'essaie de me faire comprendre avec les mains, mais au telephone c'est pas evident, quoi qu'il en soit ça ferme à 17H. Arrivée prévue au GPS : 16h42. Bon, pas le choix, je mangerai un autre jour et je fonce sous un ciel mi voilé mi beau. Je grapille bien quelques minutes par ci, par là, et je finis par arriver tout mouillé de chaud à 16h40. Pfff, je vide et je respire ! Demain, j'ai une ramasse à quelques kilomètres d'ici, mais pour ce soir c'est trop tard, pas la peine de tenter, donc, je file au bout de mes heures me mettre en placeà Spinetta. Je passe par Torino, et dès que je recupèère l'autoroute de Pinerolo, il y a une station deserte, mais avec une douche, ce qui m'arrange bien. Finalement je deboule à 20h10 à Spinetta, pile poil pour valider une 11 ! Bien meritée pour une fois LOL.
Ce matin, c'est pas affolé à Spinetta.Je me suis bien sagement incrit à 8h pour charger mes 4 palettes d'ADR, mais apparement, c'est prêt mais pas dispo. On appelle ça, les mystères de la logistique chimique. Il en faut plus pour m'affoler, j'ai tout mon temps. Finalement à 9h49 je peux penetrer dans le village Solvay, c'est magnifique. Frigo calé sur 20° et c'est parti, à 10h20 je suis ressorti, bien que je sache que c'est compromis pour ma ramasse suivante. Mais tout ça n'est pas grave, il fait un beau soleil sur la région et c'est calme, on se croirait en Italie, la dolce vita. Comme prévu je me heurte à une barrière fermée à Lagnasco, vas manger et reviens à 13h30... Ok, je me laisse faire, de toutes façons j'ai pas le choix. J'ai donc amplement le temps de me faire des pâtes, oui mais des pates fraiches et bio...
Donc comme prévu, le cariste vient toquer à ma porte pour que je rentre vider mes 6 IBC vides et reprendre 12 IBC pleins, en 30 minutes c'est fait et je peux decoller, mais la suite est compliquée. Sur le papier ça serait simple, j'ai les heures pour aller me poser à Die via le col de l'Arche, mais voilà, je dois faire un relais avec Alexis qui est chargé pour Arezzo. Il passe par la vallée et doit poser 3 palettes en passant à Marignane, bien sûr il est short en heures. Alors on avance chacun de son côté, moi ce qui m'arrangerait soit qu'il arrive à Vintmille ou Carros.... Mais ça le fera pas du tout, alors je suis obligé de couper 30 minutes à Vintmille, et finalement on convient de faire le relais au bord du lac de St Cassien, y a que là que c'est à peu près tranquille dans le quartier. Bien sûr passer Nice à 18h c'est pas drôle, je dirais même que ça me stresse. Alexis sera arrivé 30 minutes avant moi, il a eu largement le temps de deteller, je profite qu'il est là pour me tenir la lampe et changer une ampoule de phares, c'est très peu commode sur le FH.
1/2 droite, je retourne au pays des macaronis et tutti cuanti. Je balance un peu de gasoil à Mougins, il est cher sur l'autoroute, mais moins qu'en Italie. Quand je vois mes heures, je suis un peu vert, je vais pas pouvoir passer Genova, pire, ça me fait arriver pile à Genova ! Vas te garer toi, après 20h dans le quartier, je vais pas pouvoir faire la fine bouche. Et c'est donc dans un refuge, en vrac que je finis la journée, pas le choix, il est 22h40, je pourrais presque tenter une 11h qui compte !
Pas la peine de se raconter des conneries, j'ai passé une nuit affreuse. A chaque camion qui est passé sur l'A12, ma cabine a bougé, alors que pourtant, je tourne le dos au trafic, mais le courant d'air faisait bouger la semi, j'aurai mieux fait de decrocher. Finalement, plutôt que de couper 11h, j'en fais que 9 et j'ai le droit de passer Genova à 8h. Bon, c'était pas si pire, et puis, le soleil qui se lève sur la mer, c'est pas la vue la plus horrible que j'ai eu depuis que je suis né. Le temps lui vas alterner entre brouillard et soleil de face, je roule 2 petites heures ce qui m'amène tout droit à Pise, j'aurai pû dire tout penché à Pise, mais ça voulait rien dire. Un bon café plus tard, et je continue tranquillement la route vers Florence pour arriver à Arezzo à 13h. Je laisse mon numéro, et à 14h ça sonne, juste le temps de becter vite fait et je vais vider mes pauvres 10 palettes. Ici, le plus long c'est au moment de signer les papiers, c'est très compliqué les dechets.
Je suis sensé recharger demain à Castiglione Fiorentino, c'est à 20 minutes au sud, je serai quand même bien benêt de pas tenter le coup. D'autant que l'affreteur italien m'a déjà appelé pour savoir si effectivement je serai la bas tôt. Et oui, je traine pas en route !!! Pourtant c'est pas l'envie qui manque de musarder par ici, parce que la toscane, c'est vraiment joli. Au bureau, c'est la prise de tête, mon numéro de semi correspond à rien, ça telephone à droite, à gauche, quand tout à coup... Je me paye the honte of the year, j'ai donné le mauvais numéro, et oui !!! Et oui, car hier j'ai fait un relais et ça m'est sorti de la tête. Donc tout s'arrange en rigolant avec les italiens, et je peux aller moisir en attendant une place à quai. J'ai acheté du coup 36kg de pâtes pour 30€, ça fera pour manger la semaine prochaine à la maison.
A 17h, me voilà paré au decollage, je tape l'adresse du dépôt, le GPS m'annonce que je serai à quai dans 9h36. Pour commencer, je coupe à travers champs pour rejoindre l'A1 à Monte Savino, il a pas apprécié la plaisanterie. Se pose ensuite un choix horrible, par ou monter ? Je peux rouler jusqu'à 20h30, ce qui m'amène pile à l'entrée de Genova, ou alors rallonger un peu et perdre du temps dans les Appenins, que faire? La vie est une succession de choix, bébé on doit choisir entre le biberon et le sein, plus grand on hésite foot ou rugby, quelques années plus tard c'est gay ou hetero ?? Et pour finir avec chêne ou sapin !? Bref, je choisis la coupure au calme et je prends les Apennins, ça roule grave ce soir et ça manque pas de ralentir fortement par moments. Voire même carrement planter, c'est interdit de doubler sur 50km, même les Napolitains doublent pas... En fait c'était deux hongrois en VL porte voiture qui faisaient tout planter, en descente sur la 3 voies ils devaient être à 60... Après Bologne, je fais marcher mon cerveau pour savoir ou se poser pour la nuit. Dans le coin, y a pas le choix, sur l'A1 c'est soit les grands parkings sans stations mais gavés de dragueurs, soit les stations blindées de camions, dans les 2 cas t'es emmerdé. Vu que j'ai de quoi rouler jusqu'à Reggio Emilia, il y a une big ZI pas loin du péage, et ça fera bien l'affaire pour moi, nickel chrome, ce soir, je vous averti, je RONFLE !
C'est avec 3° que je decolle ce matin de Reggio, pas de Calabre hein ? Emilia, c'est moins exotique, mais c'est à moins de 10h de la maison. 3 minutes plus tard, je suis sur l'A1, en pleine forme vu que j'ai bien dormi, c'est important de bien dormir !!! Ce matin, ça roule particulièrement bien, je stoppe 2h plus tard à Tortona, le paradis du routier, ou même le moins passionné de tous trouverai bien une merde à acheter. Je suis mandaté par le big boss de mazerat TP de St Peray qui veut des housses pour son Premium, et, il est vrai que même si en Ardèche on ne manque de rien, niveau Tuning, à St Peray y a pas grand chose ! Je suis pas resté très longtemps, sans quoi j'y aurai laissé mon 13e et même mon 14e mois. Bon, j'ai trouvé les housses, c'est le principal ! C'est après une laborieuse traversée de Turin que je termine ma première période à Susa, face à un panino et sous la douche.
Ce soir c'est le grand départ des vacances de Noel, mais ceux qui ont choisi la montagne vont devoir apprendre à skier sur les cailloux ! Grand soleil de part et d'autres des montagnes. J'hésite à passer par Chambery, et finalement je choisis Grenoble, mais l'heure de pointe commence tôt le vendredi... Enfin, pas grave, je me paye quand même un café à Veurey.
Retour au dépôt, je refile les 33p de pâtes à Jean-Bernard, et je récupère deux livraisons pour le 06 lundi matin, j'ai pris un abonnement au 06. Un peu de gasoil histoire de pas tomber en panne et je me ramène à 20h08 à la maison, impeccable de frein, bon week-end bonnes courses bonnes vacances !
J'ai pas la olympique forme ce matin, et oui, vu que les après-midi il fait beau, j'ai chopé la crève, et je suis bien HS. Hier après-midi je me suis bourré de Fervex et j'ai dormi, je serai bien resté encore au plumard, mais je suis parti au dernier moment il était 2h50. Cap au sud, j'ai 2 livraisons sur le 06, je mise pas mal sur le fait que c'est les vacances pour les gosses, et même si je dois couper 45 en route je ne serai pas trop pris dans les bouchons du lundi matin. Il y a un peu de pluie cette nuit, et malgré tout, il y a plus de camions que ce que j'aurai pensé. C'est quand même rassurant de se dire qu'on est pas le seul à bosser ! Vu que j'ai à peine 5t dans la semi, ça pédale bien et je grapille des secondes qui se transforment en minutes. Pour me tenir reveillé ce matin, mon fils qui est adorable avec son vieux père malade m'a pris une portion de zlabias hier, c'est pas bon pour la ligne, mais c'est plein de miel et ça vaut tous les medicaments de la planète pour moi. Et c'est grâce à ça que j'ai tenu et que je me suis posé devant mon client à 7h15, 4h25 pour descendre, pour un vieux à l'article de la mort, j'étais content. A 7h16 je ronflais.
Comme prévu, à 8h ça tape à la porte. J'ai le choix soit de manoeuvrer et d'attendre que le type fasse de la place dans son hangar, soit tout poser au hayon et me tirer. J'ai opté pour le hayon, d'autant que le PQ c'est pas ce qu'il y a de plus lourd. Une demi heure plus tard, je me suis tiré pour aller à 5km de là à vol d'oiseau, 32km par la route à Contes. C'est sur la route de Sospel, trés joli, d'autant que ce matin ça roule nickel. Je livre à la cartonnerie dans une zone d'activité, facile, boulot simple, c'est parfait. En revenant, le plus compliqué finalement c'est de choper l'A8 direction Gènes, il y a un pont à 3m80, le temps que je comprenne la deviation, je me suis fadé 2 fois le tour d'un immense carrefour sous l'A8 au niveau de l'Ariane, mais il y a pas péril en la demeure, j'ai même de la marge pour aller vers la première ramasse à Spinetta, alors plutôt que de moisir la bas, je m'arrête après avoir depassé Génova et le Turchino, dans la brumasse pour casser la croutasse, les parkings sont deserts, c'est le pied !
Une fois à Spinetta, c'est service minimum, tout le monde est en vacances, c'est pas la nana habituelle qui fait les papiers et elle est paumée, mais du coup et comme elle a pitié, je peux rester au chaud dans le bureau plutôt que de me les geler dehors à la fenêtre. Une fois sorti de la avec mes 3pal pour Bourg en Bresse, mon frigo à +20, mes plaques oranges et ma tête de deterré, je fais le point, 8h31 et 12h30 d'amplitude, je reste ici, ça ira bien d'autant que je ne sais encore pas ou je vais en tapant ces pauvres lignes ! Vis ma vie de chauffeur à la demande ! Alors j'ai plus qu'à tester le duo webasto+couchette, je pense sans trop me mouiller que l'essai sera concluant.
Après une telle nuit de sommeil reparateur, comment ne pas decoller FRANC MOTIVE !? Patate d'enfer quand je decolle à 7h. Toutefois, je me demande quand même si je suis pas parti un tantinet trop tard. C'est fait, c'est fait de toutes façons. Il fait encore nuit et brouillasseux ce matin, et malgré tout ça, je me paye quand même un bon café au premier autogrill sur l'A26. Je debarque à 7h55 à Vilanova Monferatto, il y a déjà 2 containers agglutinés contre le portail et une pulvé, mais ça compte pas, c'est une pulvé. A 8h pile le portail s'ouvre, on pèse chacun son tour sans quoi ça fausserait les données, et une fois au bureau, j'ai le joie de me rendre compte que les containers chargent pas au même quai que moi, OUF. D'après le cariste ma commande est prête depuis des jours, mais faute de camion disponible, elle est devenue URGENTE. Ce qui me fait doucement rigoler. Je traduis : ils ont attendu le plus longtemps possible un camion pas cher, mais là, il faut que ça parte...
Une heure plus tard, le jour s'est finalement levé, mais pas la brume. Je remonte vers la 2e ramasse à Carmagnola au sud de Torino. Je dois charger aussi pour Brignais, non pas du riz mais des pates chez un gros client bien connu des anciens Lubac, je m'attendais à en voir sur le parking, mais que neni, aucun. A midi j'étais full de chez full, mais j'ai dû attendre ni peu ni assez les papiers. La fille à la bascule est rentrée dans des explications rocambolesques et j'ai rien compris à son speech. J'ai attendu, comme une nouille (et comme les 5T de nouilles dans mes palettes aussi). Du coup, j'en ai profité pour becter, et de foncer à Susa prendre une bonne douche. Là, grand moment de solitude, j'ai pas mon sac de douche, ni trousse de toilette. Heureusement, dans mon malheur, je suis un gros bordelique qui empille, et du coup j'ai tout en double, même une paire de crocs horribles, je suis sauvé ! Pour fêter l'evenement, le soleil est enfin sorti, laissant apparaitre des cimes rocailleuses, ça va être joli de faire du slalom la dessus !!!
C'est donc tout propre tout neuf que je grimpe jusqu'au Tunnel ou je vais devoir encore patienter 40 minutes que l'escorte veuille bien m'escorter, j'étais le seul ADR. Côté Italien, y a vraiment pas beaucoup de camions... Je pensais devoir commencer à livrer à Bourg En Bresse, mais finalement, non je dois aller en 1er à Brignais, moi qui avait soigneusement bougé les Bourg à chaque fois, et ben ça a servi à rien. Sur Lyon, ça bouchonne serieux avec les achats de Noel, mais je feinte un peu par le BUS, ça sert à rien, mais j'aime bien. A 19h je me pose chez TFE, la je tombe sur le chef qui me dit que je peux pas rester là pour dormir entre 20h et 21h... Super, comment on fait sachant que je dois vider à 6h ? En barratinant, il accepte que je laisse le camion, mais que je sorte au portail entre 20h et 21h. Je m'apprête à devenir SDF pour 60 minutes, mais je suis sauvé par le chef de la nuit qui debarque avec 1h d'avance, OUF, parce que quand même, j'ai encore un peu la crève !!!
Hier soir en ecrivant mon CDB, j'étais loin de m'imaginer qu'au moment de tomber dans les bras de Morphée je serai derangée dans ma période de recuperation de sommeil si importante pour un routier de haut niveau comme moi, il a fallu que je me fasse reveiller par Doby, dit Doberman, dit TGI Boss. Du coup, obligé de lui parler pendant plus de 2h, et du coup ce matin, c'est hardos de se lever à 5h33. Mais voilà, il faut faire son job, coute que coute, j'ai une mission, je dois livrer du riz et des pâtes bio. QUAI 15 qu'on m'a dit à 6h, alors, je ne discute pas, j'obéis. J'ai eu bien raison d'obéir, les gars qui s'occupent de Vitafrais sont bien cool et une demi heure plus tard, j'ai 14T en moins ce qui fait que je peux traverser la capitale de la Gaule libre encore un peu endormie direction Saint Denis Les Bourg ou je dois livrer mes 3 dernières palettes. Ici, ça sent les vacances à plein nez, en temps normal, c'est déjà pas rapide mais là... Comme c'est de ma faute qu'il sont en sous effectif ça a pris 47 minutes pour livrer 3 pauvres palettes. Je reste stoïque mais c'est pas évident.
Aussitôt vide, j'ai un boulot facile, il me faut aller recharger à Andrezieux. Sur Bourg ça s'est reveillé, aujourd'hui il va falloir éviter les abords des zones commerciales, donc, je chope l'autopista, et ça roule nickel chrome, si bien que je me radine un peu avant 11h à Andrezieux. Bien que l'ambiance soit plutôt bon enfant, j'ai droit à un contrôle en règle des équipements, j'ai bien dit que ça servait à rien, mais de l'autre côté ça occupe le vigile, et puis on est si bien dehors dans la douceur incroyable de ce mois de decembre. On a bien de mal à se croire à 2 jours de NOEL. A midi et des boulettas, la semi est chargée au taquet, moitié pays basque, moitié catalogne, du coup je dois aller tout vider à la kommandantur. Avant ça, je m'arrête sur l'aire des routmans à Roussillon histoire de me decrasser un peu.
Sur le quai, il y a pas grand chose, on est à l'aise pour tout vider avec Franck ! Je dois aller recharger 5m d'emballages à Etoile/Rhône, comme j'ai pas envie de me casser la tête et que j'ai le temps, je passe par la Drôme des collines, tranquille, avec ce beau soleil ! Sur Romans, et sa super rocade aux 8500 Ronds Point, c'est la misère avec les achats de Noel ! Quand je finis par me radiner dans la zone à Etoile, je tombe sur Christian le fils de nos amis depuis toujours qui se ballade avec son super Fenwick chez VINCENT le carrossier, c'est bien, tous autant qu'on est, on aura pas fait des feneants !!! Les palettes que je charge ne sont à vider que mardi à Cagnes/Mer, donc, c'est pas utile que je descende ce soir autant que je rentre à la maison ! J'avais demandé à mon chef de pas finir trop tard jeudi, du coup voilà, je suis en week-end, j'ai un bon chef ! Du coup je suis prêt psychologiquement à passer le big reveillon en famille, chez nous c'est une tradition ! Joyeux Noel à tous !!
Comme c'est le cas depuis la nuit des temps de ma vie, j'ai passé un Noël placé sous le signe des excés de trop de tout, trop de bouffe, trop de cadeaux, trop peu de sommeil. J'ai honte de tous ces cadeaux, c'est beau la honte, mais je croise les doigts pour que la RSE se durcisse, qu'on passe aux 12h de coupure et 6h de route/jour vu tout ce que j'ai à lire, il faudra au moins ça ! Mais pour le moment, il est 6h30, j'ai chargétout mon barda dans mon taxi et je me magne de partir, j'ai RDV à 7h30 à Jarcieu. C'est tellement mort à St Peray qu'on dirait que c'est 2h du matin, une heure plus tard, je suis à quai, il faut tout vider mon 06. Je me prends un café vite fait et je repars vers de nouvelles aventures, il y a pas un boulot extraordinaire, mais souvent le cas pour nous entre Noel et le Jour de l'An.
C'est sous un soleil magnifique que je me rends à Givors, je vide et recharge sur place, je fais la "Navette", je remplace Philippe qui doit être en vacances bien méritées. Bon, ça rame un peu pour charger vu que Mouloud est pas là, en principe ça va plus vite, mais c'est pas grave vu dans l'état que je suis. A 10h je repars direction St Clair du Rhône. Il y a tellement de vent que c'est la tempête sur le fleuve, et bien que l'on soit fin decembre, ça n'empêche pas les veliplanchistes de faire les fous. Vide à midi à St Clair, je dois remonter charger du groupage à Mions. Etant donné que ça reouvre à 14h, ça me laisse le temps de becter tranquille... C'est trés important de becter même après un week end pareil.
A 14h, c'est la foire d'empoigne pour charger, d'autant que je suis pas le premier. Le carsite est speedé et debordé, mais c'est pas de ma faute s'il manque du monde donc, plutôt que de supporter tout ça, j'attends au camion qu'on m'appelle. Je repars de là à presque 16h, sur l'A7 ça bouchonne après Ternay à cause des veliplanchistes qui font leur spectacle et qu'il y a grave du monde. Au passage à Reventin, je prends un lot pour Barcelone et je rentre tout deposer au dépôt, mon Marseille pour Régis et mon Viry et Aubigny pour Hubert. A ma plus grande surprise je recharge pour la Catalogne, ça me changera un peu. Mais l'heure a déjà bien avancé et bien que je ne commence qu'à Beziers demain matin, j'aurai pas de quoi y arriver ce soir, je me cale donc, à 82,5km/h en ADR et lourd comme une vache, ce qui me fait atterrir à Ambrussum, au péage à Gallargues mon badge ne marche pas, quand je sonne à l'assitance, j'entends "ah mais c'est normal !" Et ben non, c'est pas normal que ça marche pas en fait madame.... Par principe, je ne m'arrête jamais à Ambrussum pour roupiller, mais cette semaine, il y a personne et j'ai largement le choix pour trouver une place, et c'est tant mieux. Ce soir, j'ai décidé de ronfler plus fort qu'un Thermo King SB III.
Entre le moment ou je me suis pieuté et le moment de partir, les locataires du parking d'Ambrussum sont quasi les mêmes, c'est dire si la nuit a été calme. A 7h04, je me décide à contre coeur à partir, ça fait tôt. Mais j'ai une conscience professionelle, et surtout un RDV à 8h30 à Beziers. Ce matin, il pleuvasse sur le Languedoc, mais pas assez pour rincer le pare brise ou quelques incestes ont eu le toupet de venir se suicider. Y a vraiment plus de bonnes manièères ni de saisons. Il y a bien longtemps que j'avais pas pris le contournement EST de Beziers, et vraiment l'équipe de monsieur Adolf Menard a fait du bon travail avec une belle tremie au niveau de Geant Casino, je vais quant à moi livrer des photocopieurs dans une nouvelle zone sur la route de Bedarieux, j'arrive en même temps que les employés, l'accès est facile, ça me change du dernier coup à Sophia Antipolis, pendant que les gars boivent le café sous mon nez, je tire les palettes, tout est normal, papiers signés rapidos et ciao viva.
Depuis longtemps déjà j'ai pas été en direction de Barcelone, avant tout ça, je stoppe prendre la douche dans une des pires de l'A9 à La Palme, le centre routier à Narbonne est fermé pour les vacances, et en ADR on a pas le droit de sortir de l'autoroute en Espagne, ça limite le choix. En 30 minutes les compteurs sont remis à 0, et j'ai bien fait car il y a big bouchon entre Le Boulou et la Frontera pour cause de contrôles, une demi heure d'envolée, si bien que je deboule à 12h55 chez le degroupeur à Lliça de Vall, juste à côté de Grannollers. Je pensais me faire jeter comme un sac poubelle, mais non, et en deux coup de cuiller à pot (3 coups de fenwick en réalité) c'est déballé, et après avoir incurgité une salade de tomates, je me casse. Il fait pas chaud mais presque, du coup, je mets FLAIX FM histoire d'ecouter de la musique d'Ibiza, ça rechauffe le coeur. Je vais tout shuss au port de Barcelone livrer le reste, là encore ça va super vite, aussitôt enrigistré, j'ai une place à quai et je suis vide en 1/2h ! Ah si ça pouvait être comme ça tout le temps...Et ben on serait un peu heureux.
Bien que l'activité ne deborde pas pendant les fêtes, j'ai un retour, avec des prospectus à charger à Sant Andreu de la Barca, chez un sous traitant d'un gros expediteur du coin. L'adresse est facile, TROP (!), mais l'accès pourri, il faut reculer à contre main dans une contre allée, je sais pas pourquoi j'ai rien cassé, coup de bol. Le tout au prix de 3 bonnes manoeuvres, car heureusement, il y a pas trop de voitures garées, et on peut bouger grâce à la méthode dite "du tiroir". La commande est prête, mais ça prendra quand même 1h30 pour charger au transpal electrique, le grand luxe. Quand je repars, c'est en plein dans l'heure de pointe, mais il y a aucun bouchon pour sortir de la capitale de la Catalogne Espagnole... Mon premier client à Valence demain receptionne de 6h à 8h30, le GPS m'annonce une arrivée à 8h59. Je me dis qu'en forçant un peu, je peux gratter 3 ou 4 minutes encore, mais ça, c'était avant le drame, je me retape encore 30 minutes de bouchon après La Jonquera pour passer la frontière.... C'est la teuf ! Du coup, je suis bien content, j'ai bouffé 1h de route pour rien aujourd'hui, je me pose au péage à Port La Nouvelle, demain, il fera jour c'est que des prospectus de toutes façons, tout le monde s'en fout.
Boudiouuu, c'est pas évident évident de se lever ce matin, 5h30, tsss je vaix plus rien. Le temps de dejeuner et je decolle, il y a déjà du monde sur la descente, le touriste est fou. De mon côté je monte à un bon rythme car je suis extrement en retard, je dois livrer une palette entre 6h et 8h30 au centre commercial Valence 2 à Valence, je devrais déjà y être en fait. A 7h, j'attrape le téléphone et j'appelle la reception :
"Oui, bouge pas, je t'ouvre le portail !
- En fait je suis à Montpellier là, je serais la à 9h30.
- Ah non, c'est pas possible, on ferme à 8h30 faudra revenir demain à 6h ou demander à l'accueil du magasin"
Bon, donc, je considère que c'est mort, je roule et balance un texto à mon chef qui me dit d'attaquer au premier à Mediapost Valence ou j'ai 33p a poser. Quand j'arrive tout mouillé de chaud, il y a deux camions avant moi, ce qui melaisse le temps de me souvenir qu'ici sur ce terrain et dans ces batiments, c'est un fleuron de l'industrie Valentinoise qui a disparu, mais siiii souvenez-vous des stylos Reynolds !
A 10h30 je suis vide, il me reste juste cette palette à la con qui doit faire 50kg. Je dois recharger un complet à Andrezieux, la semi doit être vide, je peux mettre la palette dans le coffre au pire, ou tenter de vider quand même Valence2, alors je tente, et il y a un camion à quai, je prend un air naturel c'est à dire le plus benet possible :
"bonjour je viens livrer une palette de procpectus
- Ah oui, c'est vous qui avez téléphoné, on est fermés"
Là, y a eu un blanc, le mec m'a donné 2 minutes pour me mettre à quai ! Tocard ! En 2 secondes, c'est fait, tchao, je monte direct à Andrezieux.
RDV à 14h, rentré à 13h44, c'est vraiment la crise ici aussi. Je m'en doutais pas mais ce 607e client de l'année, était le dernier. Comme d'hab en descendant, je me suis arrété sur l'aire des routmans histoire de me faire belle, j'ai finalement tout posé à quai mon super complet pour la Catalogne à livrer mardi, j'ai trainé un peu au dépôt avec les copains parce que j'ai des copains ! Retour à lamaison bien tranquille à vide, 20h30 terminus, c'est plié pour 2015, RDV en 2016 les amis, qu'on se rassure ça sera pire l'an prochain, mais faut s'en foutre ça sera moins pire que 2017 ! Alors d'ici là, eclatez vous bien.