Carnet de bord de Février 2017 | Partager sur Facebook |
J'aurai pas cru que ce soit aussi bruyant ce bout de parking, j'ai pas dormi des masses et du coup je suis pas en retard pour me lever ce matin. A 8h30 je demarre et 5 minutes plus tard je suis à La Gaude chez mon client. J'ai bien failli avoir un arrêt cardiaque en voyant le sol non goudronné en terre et cailloux, sur le BL c'est écrit en gros : HAYON+TRANSPALETTES. Mais, je me rassure en voyant un magnifique chariot elevateur Turbo Diesel de marque inconnue garé dans l'entrepôt. Avant toute choses, je dois patienter car le cariste est parti chercher des clopes, je me laisse offrir le café, et puis on attaque à vider, il n'a pas échappé au cariste qu'il y a de grosses coulures séchées, mais les palettes sont toutes nickel, impossible de savoir de la laquelle viennent la fuite. Je repars de là, sans reserves, c'est le principal.
L'heure de pointe est passée, je sors tranquillement de la magnifique région Niçoise, ou je suis resté bien sage dans la traversée parce que ça m'a déjà couté 90€ il y a 15 jours. De plus je suis encore en ADR et j'ai pas envie de me faire reperer plus que ça. Arrêt doccia à Vintimille sur les chapeaux de roue. Ensuite ça roule assez bien malgré les innombrables zones de chantier de l'autoroute des fleurs, par contre pour le soleil ça sera pas ça puisqu'il se met à pleuvasser après Albenga, je m'arrête enfin casser la graine une fois tous les emmerdements potentiels passés bien après Le Turchino. Je traine pas trop quand même, ça serait balot d'être parti dimanche soir pour rien, sorti à Castelsangiovanni je me demande quand même si j'ai pas fait une connerie, il y a un pont sur le Pô interdit aux + de 10T pour travaux, mais j'ai rien compris, j'ai vu les flics en train d'aligner juste avant, mais j'ai croisé un Italien dans l'autre sens aussi alors MYSTERE et boules de Mozzarella. Quoi qu'il en soit je me radine un peu avant 16h chez le client à Massalengo, ça ferme à 17h, OUF.
Il me reste encore le dernier au dessus de Rhô à Nerviano, j'y vais sans grand espoir bien que la tengenziale de Milan passe nickel chrome, c'est après ça que je vais mettre 30 minutes pour passer un bouchon à cause d'un bête accident. Quand j'arrive enfin à Nerviano, il y a un gros panneau marqué 17h30, il est 17h35. Un vieux cariste me fait comprendre qu'il va pas me bloquer là jusqu'à demain matin, on vide ! Oh la la, quel bol, c'est rare de voir ça en 2017. C'est donc impeccable et je peux me rapprocher de ma ramasse pour demain, à savoir 12M de plancher pour Communay à côté de Arluno. C'est à une poignée de macaronis d'ici, autant tenter le coup vu que j'ai la baraka ce lundi. Bon, à un moment donnée, c'est comme au Casino, faut arrêter de relancer, ça sera demain 8h30 et c'est marre. Le gardien m'envoie vers un parking tranquille juste derrière la gare de Vituone, IMPEC ! 18h45, finitododo, il se met à pleuvoir !