Carnet de bord de Octobre 2015 | Partager sur Facebook |
A 7h30 c'est déjà blindé chez le transitaire, et ça bouchonne bien aussi à la frontière. Y a les routmans habitués qui passent en 5 minutes, je sais pas comment, et y a les autres qui font leur footing dont je fais parti. Et comme par hasard c'est chez mon transitaire que ça merde le plus ce matin. On m'a dit, y a de l'attente... Merci, j'ai vu. Je noie donc mon chagrin chez Béa, et c'est là que je retrouve Cyril74 et son méga sprinter turbo intercooler. Le temps passe finalement vite, et je récupère mes papiers bien avant les plus pressés, je cherche pas à comprendre. Je laisse Cyril aller vider son complet à 4km d'ici, et je rejoins mon fidèle quiniento, nous voilà prêts à traverser la Suisse d'une traite, on est des zizi riders, ou on est pas ! L'heure de pointe étant bien passée, ça roule nickel, la Suisse est au travail. Ce matin, je ferais pas de photos de fou, il fait bien moche, à peine si on voit le lac... C'est comme ça, c'est pas l'été donc. Uccio m'avait demandé de livrer à midi, et, à midi pile j'arrive à la caserne de Sion, c'est là que se tient le paddock du rallye du Valais. Et oui Uccio, la régularité n'est pas une invention Suisse, mais bel et bien Ardechoise.
Je sais, ça surprend.
36 minutes plus tard, je suis vide, mais voilà, j'ai pas de boulot. Je dois seulement me rapprocher de la France via St Gingolph. C'est donc ce que je fais, calé sur RTS1, la meilleure radio suisse, qui propose un dossier trés interessant sur le lait et qui incite l'helvète a acheter son lait auprés des paysans sur les marchés afin de court circuiter la grande distribution. C'est vrai, mais il faudra pas compter sur Migros pour payer des encarts pub sur RTS1. Je passe donc par St Gingolph et son immense parking TIR ou on peut garer pas loin de 2 camions, juste le temps de rendre le ticket de RPLP. Je me gare 1km plus loin côté français pour attendre le programme et manger un bout. La difference est nette côté français. La voie ferrée qui relie St Gingolph et Montreux côté Suisse est electrifiée avec un super train moderne, côté français, il y a d'énormes brousailles et tout est abandonné. C'est plongé dans des pensées ferrovières et d'aménagement du territoire que Stephane m'envoie 1h30 plus tard mon boulot, je dois charger demain matin à Chassieu pour Les Sauvages autre lieu ferrovière célèbre pour sa rampe qui faisait hurler les Turbotrain et autres CC72000 pour relier Lyon à Bordeaux ou Nantes... En attendant, je dois me farcir tout le trafic le long du lac via Evian et surtout Annemasse, une vraie sinecure sous la pluie battante. Depuis le temps que j'avais pas passé Thonon, il y a desormais une belle rocade. Une fois sur l'A40, il tombe des trombes d'eau et je fais pas le mariolle à vide. Après une douche gratos au Col de Ceignes, je finis par me radiner à Chassieu pour 19h30, tranquille Emile, posé OKLM !