Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
C'est par temps sec que je rattaque la journée ce matin. Le bitume a tellement chauffé ces derniers jours qu'il n'y a plus aucune trace d'humidité de la veille. 2 minutes de volant plus tard je suis calé sur l'A9 et j'écoute religieusement les infos. Hier il y avait le temoignage de Thomas Bangoura un jeune de 22 ans qui a fuit la Guinée Conakry https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-27-juin-2017 et ce matin, j'y pensais encore en me disant qu'on devrait plus souvent parler de ce qui se passe vraiment dans le monde, mais pas seulement d'un point de vue général et économique. Souvent je me demande combien de temps ça va durer tout ça, et j'ai bien peur que ce ne soit insoluble. Je m'arrête vite fait à la douche à Montélimar, il y a des problèmes de cumulus incroyables, quand on appuie l'eau est chaude et d'un coup elle devient froide, pour avoir de l'eau tempérée il faut bien calculer son coup et passer sous l'eau entre deux pulsations sur le bouton. En fait c'était fait exprès pour pas que je trainasse et que je livre avant midi à Grenay. C'est marrant l'accès à Grenay, depuis la deviation d'Heyrieux on ne peut y aller que par un sens, il y avait pas de credits suffisants pour faire une sortie, vaut mieux se taper 3km de detour. En 5 minutes les 3 palettes sont dechargées et je file sur St Etienne après avoir croisé et modulé avec Chris42 le jardinier de l'extreme. Comme il est midi passé et que j'ai faim et que j'ai déjà 4h15 arrivé à l'Aire du Gier, je me suis arrété là, je me demande même si c'est pas la première fois que j'y pose mes roues.
La situation météo a encore changé quand je repars, plus je me rapproche de la capitale mondiale du ballon rond et de la bicyclette que le temps s'assombrit, et le ciel finit par me tomber sur la tête pile en arrivant chez le client. Comme il est 13H20 et qu'environ 40 camions sont en attente je me retrouve au fin fond du parking, j'attends une bonne dizaine de minutes avant que ça se calme pour aller faire les 500M qui me separent du bureau. Je dois encore attendre une bonne heure avant que mon numéro s'affiche et que je puisse me positionner à quai. Vu le nombre impressionant de PECO sur le parking aujourd'hui, je ne suis pas étonné de ne pas recharger ici. Je dois revenir direct au dépôt, après St Etienne, il refait beau, en fait ça fait que de changer le temps aujourd'hui, je suis sûr que c'est le sosie de mon chef qui fait le programme de la météo ce jeudi ! Ce qu'il y a de bon, c'est que je charge un complet de groupage boisson à quai, c'est impec pour finir la semaine.
Je mets un coup de gasoil, et je repars un peu trop tôt du dépôt, je m'en suis rendu compte à Vienne en checkant G Map, c'est encore tout bouché sur Lyon, donc comme j'ai pas envie de perdre des minutes de volant, je stoppe une demi heure à Solaise en attendant que ça se calme un peu. Quand je suis reparti ça allait mieux, mais c'était bien pénible à traverser Lyon ce soir, bizarement il fait super beau et il y a des cartons de partout ! Va comprendre ! Après Villefranche c'est une successions de tormientas, du vent de la pluie de l'orage du soleil avec de la pluie puis sans vent, bref j'en pluie plus. Plutôt que de rester sur Chalon, je finis ma dernière heure pour arriver avec 9h52 à l'Aire de Repos de Marcigny, tranquillos.