FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Il est content, il a étalé son bordel
    La dolce vita
    Ou les vendangeur de tomates passe, l'herbe ne repousse pas
    Tranquille au lac de la Madelene
    Avec Benjamin
  • Jeudi 30 Aout 2018
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    Première opération ce matin, commencer par decharger ma pile de palettes vides et les IBC par terre, un hayon, un transpalette electrique et t'es invincible. Enfin, presque, ce qui nous manque c'est 5m de plancher et un moofeet. Après ça, j'ai juste à filer mon CMR et un café au client, à 8h pile je me mets en place. Ici on fabrique des rampes pour monter les fauteuils roulants ou les personnes agées, genre escaliers STANA, ils connaissent pas la crise. Le cariste est pas un charlot, en serrant au maximum, j'ai 5m50 de plancher, ils ne m'ont donc pas dit de conneries hier. Je remets tout mon bazar en place, je repars de là un peu après 9h, impec. Il fait une chaleur d'enfer, lourd et humide surtout. Je garde la nationale jusqu'à Parme, en temps ça vaut pas le coup, vaut mieux reprendre à Reggio Emilia. Quoi qu'il en soit, à 24h près, je fais le même stop à l'institut de beauté SARNI à Fiorenzola, propre et gratos.

    Une fois sur l'A21 c'est un peu plus calme et ça fait du bien, la campagne de ramassage de tomates bat son plein, c'est nettement moins gourmand en personnel que les vendanges, quand la machine passe, il reste plus un brin d'herbe, c'est une machine comme ça qu'il me faudrait pour nettoyer les mauvaises herbes dans mon chemin chez moi. Il y a bien longtemps que j'étais pas sorti à Asti pour rejoindre Lagnasco et c'est toujours au même point, au bout de l'A33 on se retrouve toujours sur la route étroite et defoncée, surchargée de camions surchargés, bref. Je finis par debarquer un peu avant 15h chez le client, une heure plus tard la semi est pleine comme un oeuf.

    Du coup, je vais livrer direct à Die, bien sûr d'ici, aucune hésitation, il fait chaud, et même si quelques orages éclatent sur les montagnes, je vais pas me priver par monter par le col de l'arche, une fois passé Cuneo, c'est à peu près tranquille et je pense que déjà pas mal de camping caristes sont partis, du coup je suis plus que tranquille. Le col est toujours aussi dur, mais tellement beau que ça donnerai envie de pleurer, et puis il fait vraiment frais, un bonheur. Je suis talonné par Benjamin un dromois immigré dans le 05 qui me suis depuis Cuneo, le relais de l'Ubaye après Barcelonette a fermé, du moins empêche les camions de se garer du coup on s'en serre 5 juste au dessus de Savine du Lac. Pour aujourd'hui, j'ai plus que le col de Cabre à passer, j'ai croisé personne entre Aspres et Luc en Diois mis à part quelques lièvres et une biche. Je finis par le radiner à 22h30 à Die avec presque 10h de guidon mais pas beaucoup de kilomètres, ça lui fait du bien de temps en temps à mon 500 de bosser un peu.