Carnet de bord de Juillet 2016 | Partager sur Facebook |
Alexis m'abandonne vers 5h, et c'est Alain qui se reveille, frais comme un gardon, il est du matin le gros, y a pas à tortiller. On a déjà vidé 4 voyages et rechargé en 2 semis complètes en fûts vides, le stock baisse à vue d'oeil, les teams n'arrêtent pas de venir remplir leurs stocks, on en viendrait presque à prier pour un gros orage. Un peu avant 7h Patrick prend le relais, et je vais essayer de dormir, mais les boissons energisantes ne font pas bon ménage avec le sommeil profond, alors je dors, enfin je somnole 3h et je rattaque, tête dans le fion, tout comme mes infortunés collègues. Péli est arrivé avec le camion à Régis pour livrer le reste, on a frolé la rupture de super...
Le plus difficile reste de remballer tout le bordel après la course, remonter tout le matos, et refaire les palettes de retour de fûts pleins, bizarrement, ils paraissent plus lourds le dimanche soir. Un peu avant 18h, bien douché, bien propre, je pars en même temps que mon voisin Alain direction la France. Je suis HS, plus de voix, plus de jambe, plus de bras. Je me cale contre la porte et ça roule. Le plus pénible c'est qu'il y a pas mal de bagnoles je les croyais tous à la plage moi ! Je finis par debarquer au truckstop de Macôn, raide mort, il est 1h40, bonne nuit les petits.