FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Reveil difficile
    A l'année prochaine, peut être !
    La frontière à Bouillon
    Never forget
    Le Tivoli à Mourmelon a dû connaitre des jours meilleurs
  • Lundi 31 Juillet 2017
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    Il difficile de croire avec le calme qu'il règne ce matin à Spa que quelques heures avant il y avait un boucan et une animation d'enfer ici. J'ai dormi comme un nouveau né, le top du top ! C'est juste le message du matin du chef qui m'a sorti du lit. A l'armée il y avait le brigadier de semaine qui ouvrait violement la porte en gueulant "REVEIL!!!" presque 30 après ma liberation, y a toujours un brigadier qui me reveille mais sous la forme d'un BIP BIP de texto, le resultat est toutefois le même. J'ai le temps de me debarbouiller et dejeuner tranquille. J'allais partir faire un tour de paddock avec Arthur quand j'ai reçu mon rechargement, j'ai décollé à 8h30, avant Alexi la Marmotte. Direction Sedan, à 2h de route, il y a pas grand monde ce matin, et à vide ça va assez vite à traverser les ardennes Belges, et j'arrive rapidos en France, le pays de mon enfance comme dirait Enrico. La zone industrielle de Sedan est assez facile à trouver, du moins mon client est fleché, je me gare sur le parking un vigile vient me trouver, j'annonce mon chargement les references, mais le type ça lui dit que dalle, ça commence bien. En fait je me suis trompé de portail, je suis pas à la bonne usine, paye ta honte Phil26 !

    A 50m près j'étais à la bonne adresse ! Finalement je charge 20 IBC pleins voués à la destruction. J'ai bien commencé la journée, ici pas de transpal electrique, pas de quai, je suis quitte pour brasser 22t au transpal à main. "D'habitude, ils viennent avec des remorques qui s'ouvrent" Vas y, remue le couteau dans la plaie ! Bon, c'est pas grave j'ai pas fait trop d'exercice ce week-end, ça me fera ma gym du lundi. La suite se situe bien au sud des Ardennes, pour ne pas dire au nord de la Marne à Bouy juste à côté de Mourmelon, quand j'étais bidasse je venais souvent dans le coin avec le R390, on livrait les AMX30 dans le camp, j'étais pauvre et insouciant, je suis toujours pauvre mais avec des soucis de vieux. Quoi qu'il en soit j'étais content de venir faire tourner mes roues par là. A Bouy, il y a le dépôt des carburants de l'armée, et une grande plateforme de produits derivés, lave glace, ad blue, liquide de refroidissement, huile, bref ici c'est la NORAUTO de l'armée. Les palettes sont prêtes, bien faites, bien filmées, les papiers nickels, bref du boulot facile...

    Etant donné qu'il reste encore 130cm de plancher de libre et que mon chef a horreur des camions qui roulent à vide, j'ai encore une ramasse qui tombe à Langres. J'appelle le gars pour lui annoncer mon heure d'arrivée, mais 17h45 c'est bien trop tard. Le client est un sous traitant, et ils ont besoin de faire partir un énorme aimant de 1300kg. Comme il est sur palette, je lui propose de le faire mettre dehors et de le charger au hayon. Le gars est OK, alors je me magne sans quoi je vais devoir faire une coupure de 30 minutes avant d'arriver à Langres. Cet apreme ça roule nickel, je me radine pile à l'heure annoncée le gars est tout content. Au bout de deux tentatives on arrive à monter la pièce sur le hayon qui tire un peu la gueule pour monter. J'imaginais betement un énorme aimant qui ferait mettre en coupure tous les camions dans un rayon de 2km, mais en fait c'est un electro aimant qui se met sous les grues dans les decharges de feraille, un aimant inutile en somme. LOL. Toujours est il que je me suis bien galéré pour faire 1/2 tour et repartir à l'équerre, mes pneus ont moyennement apprécié, mais j'avais pas trop le choix. Du coup ensuite je me cale sur l'A31 en mode veille jusqu'à Macon ou je me pose avec 9h30 de volant et ce soir je valide une 11, c'est comme ça, et picetout !