Carnet de bord de Avril 2016 | Partager sur Facebook |
La meilleur blague ce matin, c'est la météo, hier on flirtait bien au dessus des 20°, ce matin, il fait un petit 8° à Die, et il pleut, non, mais j'y crois pas ! Donc je vais me mettre à quai d'humeur maussade, ça va qu'on est vendredi, sinon, j'aurai fait une depression nerveuse, ça va aussi que le client ici est cool, en 20 minutes la semi est vide, nickel chrome, j'ai plus qu'à descendre tranquillement le long de la buccolique vallée de la Drôme pour rejoindre la sinistre vallée du Rhône, à Montélimar Nord je recupère l'A7, je charge à Gerflor, enfin, les dechets de Gerflor. L'avantage c'est que c'est un peu hors du circuit habituel du transport et que du coup, j'attends environ 1 minute au poste de garde avant d'avoir le feu vert qui me premettra d'acceder au site et accessoirement de charger un festival de GRV souillés, de vernis périmé, et de craie.
Sachant que j'ai RDV qu'à 14h45 à Salaise je prends mon temps pour monter, bien calé à 85, du moins jusqu'à Tain ou je me rapproche d'une citerne, je mets mon clignotant car je suis un garçon serieux, un camion me force le passage, puis deux, et enfin, un troisième, un Corsi avec un DAF, là, j'ai craqué j'ai forcé et comme ça m'a bien gavé je me suis recalé à ma régule et j'ai doublé de partout grand boeuf montée descente, ça servait à rien mais ça m'a defoulé. De plus j'avais la dalle j'ai rectifié une bonne boite de ravioli Lustucru, fallait pas m'enerver.
C'est qu'il en faut des forces pour vider les dechets, il faut attendre son tour, et ensuite passer 3 fois en bascule vu que j'ai 3 produits, heureusement Kenny m'a payé le café sans quoi j'y serai pas arrivé à vider. De là, retour Jarcieu ou je vais pulveriser un record, 14 minutes à quai pour charger un complet, à 4 ça vavachement plus vite ! Du coup j'ai plus qu'à rejoindre tranquille ma douce maison, coup de bol ça roule pas trop mal malgré que ce soit la plein heure de pointe, à 18h je suis à ala maison, elle est pas belle la vie ? moi je dis que oui !
Y a des lundis ou c'est plus facile que d'autres, ce matin, ça sera sans. Pourtant j'avais mis toutes les chances de mon côté en dormant le moins possible dimanche matin, mais hier soir, impossible de trouver un sommeil correct, du coup j'étais explosé en partant ce matin à 3h. Mais j'avais pas le choix, le bonne nouvelle pour moi c'est que ce week-end, j'ai enfin pû changer la boite à vitesse de ma 2cv avec l'aide de mon vieux pote Richard. Du coup, je suis naze aujourd'hui mais peu importe. L'autre bonne nouvelle qui me tient reveillé ce matin, c'est qu'enfin, il y a quelques huiles mondiales à qui on met leur museau dans leur propre caca au Panama, bien sûr ça changera pas grand chose, ils avaient pas d'honneur avant, il y a peu de chances pour que subitement ils se mettent à en avoir. Ce matin, j'ai RDV à 6h à Systeme U Vendargues, je debarque avec une demi heure d'avance, parce que je vais jamais au bon entrepôt du premier coup, mais ce matin, j'ai eu du flair.
En principe j'ai la facheuse tendance à être mauvaise langue avec la grande distribution, mais ce matin, ça a été vraiment nickel, le gars du quai m'a aidé à sortir les palettes, à 6h j'avais les papiers signés, moi qui pensait que ça allait prendre un temps infini à controler les chaises longues, et ben non ! J'ai plus qu'à remonter faire ma première ramasse à Montélimar, je passe Nimes quand les premières lueurs du jour apparaissent, j'ai 30 minutes de coupure à faire, j'en profite, c'est le meilleur moment. Au reveil, il fait jour et mi-moche. A 8h30 je prends ma pauvre palette pour Barcelone qui est prête depuis vendredi sans doute. Je dois rappeler avant Chanas, j'ai les infos au compte goutte, je suis pas d'humeur ce matin. Finalement il me faut aller à Annonay prendre 6 palettes pour Doncaster, c'est du medical en frigo et je connais le destinataire, incroyable ! Mais voilà, à peine à Sablons, c'est annulé, je reviens direct au dépôt poser la palette de Barcelone, mission suivante charger un complet de medicaments à detruire à Chapponay, le chargement est prévu à 13h30, ça me laisse du temps pour casser la graine et siester un peu.
Toc toc toc à la porte à 13h30, un type de la boite me demande ce que je viens charger, et bingo, c'est un lundi de merde, y a rien à charger c'est prévu jeudi. SUPER ! Je suis prêt à attendre ici jusqu'à jeudi, mais mon chef n'est pas du même avis, je vais donc charger un complet de plantes à St Genis Laval, là par contre c'est prêt, je prends 42 rolls sur les 63 qu'il y a, et Alexis prend le reste, et je file vider direct à Anjou. La bas ça rigole pas, le temps que je descende de la semi elle est déjà moitié vide, les rolls ne roulent pas, non, ils volent ! The flying flowers ! Mais les bonnes choses ont une fin, j'ai rien à charger ce soir à Jarcieu, je suis prévu en navettes inter depôt demain donc, je vais me caler à Bougé-Chambalud, à quai, mais au calme en esperant réussir à enfin dormir correctement, ça fait des nuits et des nuits que j'arrive pas à dormir correctement.
Ah la la, mais quelle nuit de repos les enfants !!! Un truc de fou ! En sortant mon museau de derrière les rideaux, je vois qu'il pleut et finalement, je retournerait bien au plumard, mais je ressens la secousse bien connue du quai qui se pose dans la semi et de le première palette qui roule et se pose contre le tablier. Bon, pas la peine de s'affoler non plus, ici, ça peut être TRES long. J'ai bien fait de dejeuner tranquille et de pas me stresser, je suis parti à 8h40, soit 1h10 après la première palette. Mais du coup, ça m'a permis de me faire offrir le café par Marie, la chef de la logistique ici avec L'Australien, dit, le kangourou, dit Christian. Me voilà lancé sur les larges departementales Iseroises et sous une pluie froide et insistante ; premier arrêt à Agnin, 14 minutes plus loin. A peine arrivé ça merde avec les papiers, faut attendre, ça me saoule. Je termine à 3km de là, à Chanas, heureusement, là, ça va plus vite. Rechargement avec du "sec" à Chanas et retour direct à Bougé-Chambalud en 25 minutes sans pause. Christian est là, et Alexis nous rejoint un peu plus tard, au final, on est donc 3 pour faire des ronds dans l'eau ce matin.
Une fois vide, je suis libéré, pas de second tour à faire, je n'insiste pas. Retour à Jarcieu, je dois recuperer une palette pour Viry-Chatillon que me ramène Arthur, mais comme il traine, j'ai le temps de faire mon gasoil. A 13h je repars, j'ai le temps avec un RDV à 16h à Andrezieux, ça me laisse de la marge pour faire un graillon en route, mais je traine pas trop quand même, je me suis dit que si je pars pas trop tard d'Andrezieux, je pourrais carresser l'espoir de caler une 11 ce soir. Installé face à l'ecran, je vois les numéros s'afficher, mais pas les miens, et l'heure qui tourne. Aurélien arrive entre temps, il passe avant moi, charge avant moi pour Castres et Celrà, il doit y avoir un souci avec ma commande. Finalement, je passe à quai à 16h40.
Par chance, le cariste est du genre à la speed, je lui parle le moins possible pour pas perdre de temps, il a du me prendre pour un con, mais comment lui dire que la RSE, c'est un truc qui rend con ??? En 30 minutes c'est chargé, 10 minutes pour les papiers, il me reste pile poil 4h30 pour aller à Clamecy et caler ma 11. En temps normal, la nuit je mets 4h10 en tartinant un peu, en tartinant beaucoup je mets 4h. Mais en partant en pleine heure de pointe c'est pas pareil, en plus, sur le Forez, il ne pleut pas, non, il drache comme vache qui pisse. Du coup, ça merde pour sortir à Balbigny, ça merde au rond point de Roanne, et fait exprès tous les mous de planète transport sont devant, ça me tient en haleine jusqu'à Moulin ou tout le monde sort pour aller manger, après, je suis tranquille et je peux grapiller quelques minutes. La pluie s'est arrété net juste après Moulins, il y avait même un peu de soleil, incroyable. Finalement je deboule en 4h20 sur le parking de l'usine à Clamecy avec 7 minutes de marge pour faire ma 11, impeccable, trop facile !
En voyant le brouillard au reveil ce matin, je me suis dit que ça serait une belle journée, mais en entendant aux infos les noms des types concernés par le scandale panaméen, je me suis dit que c'était une encore plus une belle journée, alors, sur le coup des 8h j'ai mis ma plus belle veste à haute visibilité et je suis allé rejoindre le bureau de entrées de l'usine, il y a pas grand monde ce matin, il y avait bien longtemps que j'étais pas venu ici, l'activité est en baisse, et le produit que je livre venait principalement des USA ces derniers temps, voilà pourquoi on venait moins. A 8h33 j'ai feu vert pour rentrer vider, mais une fois en place le cariste m'annonce 30 minutes d'attente dues à une énigmatique réunion.
De bon matin, il me faut tirer mes 22T au transpal à main, j'ai ralé pour le forme, mais au fond, se coltiner 22T à la paluche c'est un excellent moment de remise en forme ! Quand on pense que des mecs paient pour aller à la salle de muscu du coin, faut être fou, la seule difference, c'est qu'ici on voit nettement moins de petits culs au m² qu'en salle de muscu, bien que je n'ai jamais pénétré dans une salle de muscu, ni dans un ptit cul, enfin bref. Dans un cas comme dans l'autre ça soulage quand c'est terminé ! Je rejoins alors prestement la bascule et je file à travers la Puysaye sous un soleil magnifique qui donne la banane, mais à l'approche de la capitale le ciel s'assombrit un peu. Je traverse Fleury Merogis pour rejoindre Viry ou je pose ma dernière palette chez Renault F1, c'est une formalité de livrer ici. Ensuite, j'ai une délicate mission que m'a confié Noel via Pascal, je dois rejoindre au plus vite la magnifique ville de Poissy ou il me faut charger des emballages vides chez Talbot.
Alors c'est vrai, pour venir ici, je n'ai eu aucun mal ça roulait nickel, bien qu'à chaque fois j'ai une pensée pour tous les nombreux types en porte voitures qui doivent se prendre la tête avec les ponts à 4m10 dans le quartier, je me demande bien par ou ils passent ! Le chargement traine un chouya, et comme je le craignais, je repars à 16H, autant dire que c'est la pire heure ; si ça avait été 17 ou 18h, j'aurais attendu un peu, mais là, pas le choix. Partir de Poissy à cette heure là, ça veut dire s'enterrer dans les bouchons pour rejoindre l'A6, et j'avais pas envie de bouchonner, j'execre les bouchons, et sur ma route il y en a un compact qui demarre de Montlery jusqu'à Villabé au moins, donc, je prends le plan B, via la N20, Etampes, et Pithiviers, c'est pas le plus rapide, mais ça roule nickel d'autant que je suis pas chargé trop lourd, je recupère l'autopista à Courthenay, pause bocadillo avant Auxerre, et je finis mes 2h restantes sur l'aire de Beaune, je suis pas trop partisan de roupiller sur l'autoroute, mais j'étais un peu juste avec les heures.
Il faisait particulièrement moche au reveil ce matin, et le parking était particulièrement vide, ce qui signifiait qu'il était l'heure de decoller. 7h33, déjà. L'Aire de Beaune jouit d'un micro climat, il ne pleut que là, dès lors que j'en sors il ne pleut plus. Je roule quand même jusqu'à Macon ou l'appel du café croissant se fait ressentir, j'aurai aussi bien pû faire ça à Beaune, mais non, j'ai des principes. Au plus je m'approche du Bugey, au plus il fait moche et frisquet, c'est encore un peu l'hiver ici. Finalement j'arrive à 11h et des bananes à Thiez pour decharger mes 104 palettes de Gefco Box, ici, il ne produisent rien, ils lavent juste les caisses, et ça repart ensuite dans les nombreuses usines du coin. J'ai du bol, la reception arrête à 11h30, mais le cariste est motivé, on termine à midi, comme je gène personne j'en profite pour casser moi aussi la croute sur place.
Comme je m'en doutais un peu, j'ai rien à charger dans le quartier, il me faut aller sur Crolles pour charger un gros lot pour Tebay en Ecosse provençale. Pas de risques que je monte la haut ce soir, je suis assez zen de ce côté là ! Comme il est encore assez tôt je passe ensuite Grenoble sans le moindre bouchon, les caisseux Grenoblois sont tous à 70 sur la rocade qui est interdite de doubler, mais c'est une tradition dans le quartier. Je devais aller avant de rentrer au dépôt prendre 3 palettes à Beaurepaire, mais finalement c'est annulé, c'est Jean Bernard qui s'y colle et je rentre directos. On vide tout à quai, et j'ai rien pour recharger, donc, je decroche bien sagement mon frigo.
Pour terminer cette fabuleuse semaine exotique, mon chef me propose une excursion en Suisse, ma foi, vendu. C'est en solo que je vais recuperer la semi déposée chez le client avec un magnifique voyage d'arbres qui a été chargé dans la journée pour Nyon. Perso, ça me va, de toutes façons, tout me va à moi !Je fais quand même un peu le point avec la RSE, j'ai de quoi, en speedant un peu, tirer jusqu'au parking de la douane à Bardonnex, et si ça veut rire je depasse pas les 9h aujourd'hui, sauf que sur l'A43, il y a un mega bouchon après Les Abrets, donc, je sors pour reprendre à St Genix, c'est pas long, mais juste assez pour faire perdre quelques précieuses minutes. C'est pas grave, y a pas mort d'homme ! Finalement, je debarque à 20h à Bardonnex et je walide ma seconde 11, il reste quelques places sur le premier parking, je vais pas au second, juste pour une histoire de reseau téléphonique qui passe plus après, pas folle la guèpe ! C'est vrai que c'est pas du 5 étoiles ici, mais ça m'ira très bien pour finir cette excellente journée !
A 8h pile je peux dire que j'ai frolé la mort pour rejoindre Belleraux le transitaire de l'autre côté le l'autoroute, oui, c'est vrai, il y a un passage pieton, et j'avoue que c'est assez jouissif que de traverser les voies et de faire arrêter les types ultras stressés qui vont bosser et qui se coltinent le bouchon du matin pour aller bosser, oui, c'est purement méchant ! 2 minutes plus tard, c'est déjà ok pour moi, je retraverse les voies en pensant au sketch "le hurlement primaire" de Bigard et je vais côté suisse chez Bellereau aussi, du temps je prends le café chez Bea. 20 minutes plus tard, j'ai le feu vert. Moment de solitude au moment de passer la douane, le fonctionare de service affecté au contrôle de taxe RPLP ma fait remarquer que le numéro de la feuille de transit ne correspond pas, effectivement, le jeune s'est gourré, j'ai l'air con, j'ai pas vérifié, je m'attendais même à un contrôle, et puis non !
Me voilà donc parti pour 35km de parcours suisse alors que le trafic lui a fortement diminué. Trajet sans interêt touristique, je sors à Nyon et j'arrive en deux deux chez le marchand de plantes à Prangins. Comme j'ai vu personne dehors, je suis allé au bureau, et là, franchement je me suis senticomme un chien dans un jeu de quilles, bureau magnifique, en pleine réunion de travail, et j'avais pas mis mes patins ! Un coup de fil plus tard, j'avais 2 caristes, et là on a bien rigolé pour vider ! Une heure plus tard, je reviens sur mes pas, stop à Bardo pour payer la taxe, 70€ ! J'ai un rechargement à Allonzier la Caille, je tente avant midi... Mais non, pas de chances, faut attendre !
13h, 13h30, 14h... Y a encore pas toutes mes palettes de filmées, et ici ça arrête à 14h30 en principe le vendredi, mais aujourd'hui, il y a haro sur l'industrie du stylo, un vrai bordel, pour un peu j'aurai été au pont de la Caille faire un plongeon ! Finalement à 15h je repars sous la flotte, avec 30 palettes au lieu des 23 prévues, go direct Jarcieu. 2h20 de route infernale du vendredi apreme avec tous les fous du volant, pénible ! Je posela taut, et reprends mon magnifique Thermo King pendant que le pauvre Samy va passer son week-end à Roye pendant que Romain va passer le sien à Granada, y a pas de justice ! Quant à moi, je dois livrer lundi vers 8/9h à Valence, chaud the night !!!! A 20h je suisà la casba, j'ai plein de courrier sur mon bureau, que des good news, je vous embrasse !
Ok, c'est vrai, je suis rentré pas tard vendredi, et je pars pas tard lundi, c'est vrai, et alors !? Le type qui bosse au service cartes grises à la prefecture, on lui reproche quelque chose ? NON ! Alors, sans complexes, je suis parti à 8h. Bon, en même temps, pour aller vider dans la ZI de Valence ça vallait peut-être pas bien le coup de partir dimanche soir non plus. C'est les vacances, ça roule nickel ce matin, par contre ça merdouille au portail du client, l'interphone marche pas. C'est assez enervant. Mon enervement dure une dizaine de minutes quand arrive un gars des bureaux qui me dit que la barrière s'ouvrira dans 5 minutes. Cool. La dessus, arrive une Nana de Dascher, je lui dit que ça sert à rien de sonner, et que ça va s'ouvrir dans 5 minutes. Elle m'a dit qu'elle avait "paksa afoot en messagerie", elle a sonné, sonné, et puis elle a attendu, et elle est rentrée derrière moi. J'adore ce metier.
A 9h je suis vidos, ordre de remonter sur CHANAS, et finalement en route, je recçois ma première ramasse : St Laurent La Conche dans le 42, vu l'heure je me magne, vu que ça doit pas être dispo encore, y a moyen de faire 3h de coupure, donc je speede, ça roule bien ce matin, truc incroyable, à vide dans le boeuf, j'ai rattrapé personne. A 11h je suis dans la banlieue de Feurs Sud, c'est magnifique, ça sera prêt vers 13h/13h30. Donc je me mettrais à quai à 14h et ça fera déjà une 11 de moins à faire dans la semaine. Il en faut peu pour me rendre heureux, du coup, je me paye une bonne portion de ravioles à midi, le TOP !
Comme prévu à 14h, je prends 4 rolls de Geraniums, direction St Just St Rambert pour completage, j'hésite à garder la nouvelle rocade jusqu'au bout en passant par St Marcellin en Forez. J'aurai dû, il y a des travaux de partout. Je croise Yann sur le dernier kilomètre la ou c'est le plus étroit, mais heureusement dans le 42 ils ont un ingenieur de la DDE pas trop con, qui a mis des espèces de Layby à l'Anglaise pour se croiser tous les 500m. Il y a juste 5 rolls de prêts, le reste arrive au compte gouttes. Et c'est chiant pour connaitre les quantités, alors je charge qu'un côté ça m'évite de tout ressortir pour recompter à la fin. Finalement à 17h je repars avec 27 rolls, pleine bille direction Anjou, mais bien que ce soit les vacances, j'ai droit à un mega bouchon à St Etienne, une demi heure de perdue ! Après, c'est plein de pénibles jusqu'à Ternay. Heureusement, ça vide en 8 minutes à Anjou, et je rentre vite au dépôt, je charge une tournée sur la Catalogne, y avait tellement longtemps que ma carte Michelin "COSTA BRAVA" avait des toiles d'araignées dessus. D'ailleurs ma carte est su vieille qu'il y a encore le prix en Pesetas dessus. Un coup de lavage et de gasoil, et il est déjà bien tard, je descends jusqu'à Estezargues le parking après Tavel en bout d'amplitude, 22h54 ! Finito pour ce lundi, hasta manana !
Finalement, on dort bien à Estezargues, bon, sauf que c'est trop visible de l'autoroute du coup, j'entends les coups de klaxons sympathiques de ceux qui me reconnaissent pour dire bonjour, sauf que.... Je dors un peu en fait ! A 7h57 je décolle, il fait moche ce matin, la pluie ne doit pas être bien loin. Calé à 84km/h je suis à peu près tranquille jusqu'à Montpellier ou ça bouchonne ce matin, à 9h les Montpellierains ne sont encore pas tous au boulot ! Non, mais vraiment c'est pas bien serieux tout ça... Jusqu'à Narbonne c'est ensuite une succession interminable de chantiers, je me suis retrouvé pendant 10km à 75km/h derrière un Dupessey, c'est abusé quand même ! Y un gus qui a pété les plombs dans les travaux et qui a doublé toute la file, ça servait à rien, mais ça a dû le soulager. Je fais mon stop habituel à Narbonne, au moment de payer la douche la fille me demande : "et avec ça ?" J'ai pas pû m'empecher de lui répondre, "c'est toi qui voit", en posant la question elle s'est bien sûr rendu compte de sa connerie... Enfin, faut bien rigoler de temps en temps.
Il est déjà 13h quand j'arrive à Celrà après avoir été faire mon plein de Ricard et de clopes chez mon fournisseur habituel. Je lui ai commandé 2 maquettes du SCANIA 141 Tradisa depuis déjà 2 mois, mais ça traine, c'est pas serieux, enfin, c'est l'espagne. Chez le client à Celrà c'est la panique totale, y a des camions plein la cour, et c'est la pause dejeuner. Mais malgré tout, vu que j'ai pas besoin de quai, Luis me fait passer entre deux, j'ai quand même poireauté 30 minutes, ce qui m'a arrangé pour remettre les compteurs à 0. De là, je file à COBEGA, enfin Coca Cola à Martorelles, seconde fois de ma vie que je viens ici, le dernier coup j'y ai passé la journée pour finalement ne pas charger, là, j'ai deux palettes de bobines de film plastique à vider, en 30 minutes c'est plié. Le soleil est definitivement le gagnant cet après-midi, et ça monte vite à 24° ça devient bon tout ça ! Je fais le crochet par Polinya pour vider 6 palettes, ça va pas mal, mis à part que j'ai pas vidé à quai, mon transpal était pas dans la semi, j'ai eu celui reservé aux chauffeurs, comment dire ? Pourri de chez pourri, du coup j'avais l'impression de pousser des palettes de 2T.
L'heure a déjà bien avancé, il me reste encore 3 clients à faire. J'ai une palette pour Transalliance à Palau, je pensais que ça irait vite, mais non, 20 minutes. Il me faut encore tenter Olesa de Montserrat de l'autre côté de Barcelone, j'y vais sans trop y croire. Quand je me radine au bureau, il est 18h, sur la feuille j'ai marqué 17h55, ça fait plus serieux. Au bureau le chef regarde la feuille des RDV, j'étais prévu ici à 11h. Bon, ça va, ça fait que 7h de retard. Je pensais me faire lourder, mais non. Une heure plus tard j'ai l'immense honneur d'aller me mettre en place pour decharger. Quand je pense, qu'ici, en étant à l'heure j'y ai eu passé plus de 4h d'attente, c'est fini, je viendrais toujours à la bourre. Du coup, j'ai largement le temps d'aller me caler au Port à Barcelone pour poser le dernier demain matin, bon, c'est pas le joli port touristique, non, le port chimique, mais on s'en fout la mer est pas loin, et c'est la même que pour les touristes ! 20h, fin des opération, kikikonten.
C'est bien joli les vacances à la playa, mais y a un moment, faut que ça cesse ! Au moment ou arrive le ferry de Palma de Majorque, je me décide à m'approcher du parking du mon client, il est 7h42. On est pas nombreux, mais pour s'enregister, c'est long quand même, je ne me plains pas, j'ai un quai direct, mais il y a 2 camions à vider avant moi, ce qui me laisse le temps de zieuter la provenance des palettes qui sortent des containers. Ici, c'est un des plus importants grossistes specialisé en produits chimiques, tout vient de Chine, d'Inde, bref de partout sauf d'Europe, même le film étirable ici vient de chépaou. Il y a pas si longtemps c'était pas le cas, je me disais donc, que les gouvernements quels qu'ils soient, ils peuvent bien pondre des textes tous les jours sur le travail, tant que l'industrie ne reviendra pas en Europe, ça sera la merde comme ça ! Un jour, on fera venir des palettes d'eau minerale chinoise, parce que moins chère que l'Evian, ou de la pouzolane chinoise bien moins chère que celle de Haute Loire aussi ! Bref, on scie la branche sur laquelle on est assis, et ça m'enerve vraiment. Quand les gens ont du travail et des perspectives d'avenir, ils ont pas envie de bruler des bagnoles le soir, de caillasser des bus ou de se raccrocher à des conneries de religion.
Quoi qu'il en soit, à 9h je suis vide, je peux tourner las plaquas naranjas, et sortir du port. Il y a au moins 15km de bouchon dans l'autre sens à cause d'un camion en panne au pire endroit, au bout de l'AP2. Pour moi, ça roule nickel, et j'arrive à mon rechargement en moins d'une heure à Canovelles. En principe, ici, ça va toujours super bien pour charger, mais pas aujourd'hui. C'est pas prêt, il manque des palettes, elles sont encore à l'usine. Je suis donc prêt à attendre un long moment, pour ne pas me laisser abattre, je vais à La Pineda le bar de l'autre côté manger un bon bocadillo. De retour chez le client, il me promet un départ avant 13h. Alors j'attends. Comme il fait beau, je commence par faire un nettoyage de printemps de ma cabine, incroyable les merdes qu'on peut accumuler. Et puis, j'ai nettoyé mes jantes, mes retros, et puis ça a été 12h30, et la pause approcchait et j'ai compris que ça serait mort pour partir avant 13h. Le client m'a promis un départ après manger, mon chef aussi d'ailleurs. Perso, je suis pas pressé, je suis bien ici moi.
A 15h, le messie arrive à ma cabine, je dois me mettre en place, c'est prêt. 23 minutes pour charger, papiers compris, ça fait une tonne par minute, c'est pas mal ! Moi qui avait carressé l'espoir de m'arrêter à La Jonquera pour me payer une bouteille d'huile suave Cardonnel, c'est foutu, il faut que je trace à Perpignan ou je dois charger 3 palettes ; pas le temps de glander. Après Girona, il pète des orages de grêle, j'ai bien été inspiré de faire mes jantes ce midi. Temps de merdasse également à Perpignan aussi, et c'est gros binz sur la rocade. Heureusement, pour charger, ça pinaille pas et la pluie cesse au moment d'ouvrir les portes. A Sigean, j'ai les crocs, je fais ma grosse demi heure gastronomique au péage, le soleil est revenu, le coin est comme toujours superbe. Avec 4h30 d'attente aujourd'hui, mon amplitude à pris un coup sévère derrière les oreilles je vais pas monter bien haut ce soir, je vise Montelimar maximum. Tout le long toujours des travaux et encore des travaux, es-ce qu'un jour je verai un trajet Perpignan Lyon sans UNE seule zone de chantier ??? C'est à 22h35 que je debarque avec 7 minutes de marge sur l'Aire de Montelimar, pleine comme un oeuf. Je fonce au Jacuzzi 5***** avant d'aller au plumard, je l'ai bien mérité !
Parce que je suis fierdetreroutier, je suis pas du genre à trainer au lit le matin, non, je bosse de bonne heure et de bonne humeur, d'autant que ce matin, le soleil est déjà au rendez-vous, c'est une belle journée qui s'annonce, à 7h42 je ripe de Montélimar. C'est plutôt calmos ce matin sur l'A7, et c'est tant mieux. D'une oreille distraite j'écoute le journal à la radio, et pour la première fois depuis des mois, ils ont interwivé un type qui croit encore à Mr Hollande, je sais pas si vous avez entendu, ça m'a foutu un choc, le gars habite un petit village du 34. Comme quoi ! D'ailleurs, confidence pour confidence, hier mon pote Alec essayait de m'expliquer un truc au téléphone, mais comme vous les savez tous on est sur écoute, et ça faisait que de couper, pour pas que ça coupe, il suffit de dire la phrase magique "J'aime François Hollande", mais Alec refusait de dire un truc pareil, au bout de 4 ou 5 coupures de téléphone, il s'est résigné à dire la phrase, et ça a plus coupé, franchement ça m'a choqué ! Entre Mr Alec Rives, le directeur des transports TRANSFUN, hurler dans le téléphone "J'aime François Hollande" ça vaut son pesant d'arachides. Tout ça pour dire que ce matin, j'ai déposé en passant les 3 palettes de Perpignan à Peaugres, superbe village ardechois qui s'étend sur près de 14,44m², et dont la population avoisine le chiffre record de 1963 âmes, à celà, il faut ajouter les 500 personnes qui quotidiennement viennent gagner leur vie dans la zone industrielle dédiée au BIO et bien sûr les 1000 animaux en semi liberté du safari, bref je serai bien resté sur place, mais il me fallait livrer le reste à Andrezieux-Bouthéon.
Je ne vais pas m'amuser à comparer Andrezieux, et Peaugres, car en superficie c'est pareil, et puis, ils ont pas de safari-parc à Andrezieux. Mis à part le fait que c'est de là qu'est parti la première ligne de chemin de fer en France, je vois pas ce qu'il y a de notable dans ce village. Je vide et recharge sur place, il faut reconnaitre que ça a été assez rapide aujourd'hui. A 13h c'était bouclé, il ne me restait plus qu'à rouler. Aurélien et moi, on doit se rejoindre à Narbonne pour s'échanger les remorques. Là, ça m'a carrement foutu le stress de decrocher avec Aurélien, et je pense que c'était reciproque, restait donc, plus qu'une solution : transvaser. Mais transvaser 2 complets sur une aire d'autoroute, c'est pas ce qu'il y a de mieux au transpal à main et au hayon. Comment faire ? C'est donc grâce à une relation bien placée dans le transport et l'affretement à F-92230-Gennevilliers (et ses pauvres 11,64km² LOL-XPTDR) que j'ai été mis en contact avec un transporteur suffisement fou pour nous accueillir après 19h. Mine de rien, c'était pas si simple à trouver. Mine de rien, ça m'a soulagé quand même cette solution, je me me voyais pas remonter avec la semi à Aurel. Bien sûr le service est pas gratuit, mais la tranquilité n'a pas de prix !
Comme prévu on se rejoint à 19h30. En une heure on refait les voyages chez Jacky Perrenot, pas le temps de trainer quand même, un bon petit café, et hasta la vista ! Retour sur l'A9 pleine bille et tranquille vu que ça roule pas beaucoup ce soir. J'ai de l'amplitude pour arriver rik et rak à Nimes, mais ça ma sert pas à grand chose, alors je passe Montpellier pour être tranquillos demain et je me pose à Gallargues dans la zone indutrielle, et là, c'est le drame, je regarde mon total d'heures : 10h10 ! Je me suis bien gourré dans mes calculs, heureusement que j'ai pas poussé jusqu'à Nimes, sans quoi j'étais bon pour la correctionnelle !
Oh la la !!! Déjà 7h ! C'est donc temps de me lever tranquille, le vendredi c'est toujours plus facile, j'ignore vraiment pourquoi. Existe t il des statistiques de pannes de reveil chez les routmans ? Si oui, 100% on time le vendredy ? Bref, petit dej, et go à 7h30 il fait moche sur la Camargue, mais dans la vallée du rhône ça va tout de suite mieux, du moins jusqu'à l'Aire de Montelimar ou le camion tire légerement vers la droite, j'ai compris ce qu'il se passe, mon vieux FH ne supporte plus mon odeur corporelle et me le fait comprendre ! Il est malin ! Vu l'heure tout le monde ou presque est déjà passé au bain, et la femme de ménage aussi, du coup c'est nickel. Il me reste ensuite plus qu'à rejoindre direct Salaise Sur Sanne pour vider ce formidable voyage ADR.
Je suis vide juste avant l'heure de l'apéro, et je dois déposer le frigo au garage pour que soient réalisées quelques dernières finitions et surtout regler le souci avec les essieux relevables qui se posent pas quand j'aimerai que ce soit le cas, une vraie usine à gaz cette remorque. Retour en solo à Jarcieu pour atteler une vieille KOGEL, je charge un complet pour Valence à quai : Une palette de 123kg 20*20*60cm, je l'ai mise bien au milieu de la semi pour bien repartir la charge. Comme j'ai le temps je descends par la N7 ou ça roule extremement mal en ce début d'après-midi, mais c'est pas grave, en environ 14 secondes je suis vide chez Gondrand,c'est dommage à quelques minutes près j'aurai pû me faire payer le café par Bochum juju ! En rentrant je passe faire un mimi chez la team Truck Rhône Alpes et je rentre toutes voiles dehors vers St Peray The most Beautiful Village of the Universe (TMBVOU)... Il est 14h30 et il fait un temps superbe, de plus il flotte dans l'air un leger parfum de vacances, et oui, une semaine de repos qui feront un bien, fou fou fouuuuuuuuu ! Grosses bises et carreses à l'oeil comme disait Bernard Lenoir !
Il a bien fallu que je range ma tronçonneuse, mes jolies pantoufles et mon peignoir. C'est la rentrée aujourd'hui, fini les repas au 5 étoiles, il faut revenir sur la planète routier. Malgré tout, le reprise se fait en douceur en demarrant à 7h de mon parking, ça roule tranquille, juste avant le coup de feu, à 8h je suis en place à Montélimar, j'ai 7 palettes pour Barcelone à charger, et chose incroyable c'est prêt. C'est prêt, oui, mais il y a pas les papiers, IMPRIMANTE EN PANNE. Resultat des courses, les temps qu'un technicien vienne avec un nouvel appareil, j'ai paumé 2h, ça commence bien. Je remonte face au Mistral qui souffle si fort que ça me met d'une "humeur de chat mouillé" (expression qui perd tout son sens au feminin). Second arrêt à Loriol ou je prends 11 palettes de complements alimentaires BIO pour la GB, et pour finir cette matinée dromoise, j'ai 2 palettes à prendre dans la ZI de Briffaut à Valence, bref, que du facile. De là, ma jauge à gasoil commence à vraiment à m'inquieter, je mets 50L à Pont d'Isère, ça m'évitera de désamorcer dans le Grand Boeuf.
Après un bon petit repas tranquille au bord de l'A7, je rejoins les établissements DUARIG, pour vider les ramasses, decrocher, et attendre AYME pneus qui finalement n'aura rien à faire parce que tout est nickel. Du coup, je peux raconter mes vacances à tous les collègues qui me posent des questions, j'ai les réponses !Je récupère mon frigidaire qui est en partie chargé déjà pour la GB, mon chef se gratte la tête pour concocter une tournée, au final, ça sera original, je commence mon premier client au nord de Liège. Bon ça promène ! Malgré tout, l'heure tourne, et j'ai pas réussi à caser 3h de coupure, dommage, mais c'est la vie, c'est comako, on y peut rien...
Je traine pas trop, ça serait bien de passer Lyon avant le bordel du soir, à 16h sur la rocade, c'est déjà juste juste. Après c'est facile, no stress, ça roule. C'est un festival de coucous cet après-midi, des appels de phares de partout, je sais pas toujours qui est qui, mais faut mieux ça que des doigts en l'air bien tendus comme ça arrive parfois, car il existe aussi des gens sans éducation, on y peut rien, c'est comme ça... Côté météo ça se degrade assez rapidement, et surtout il caille, c'est assez surprenant fin avril comme ça. Je voulais m'arrêter le plus loin possible aujourd'hui, j'avais visé le péage à Toul, mais mission impossible, c'est full. C'est balot parce qu'il ne me restait plus que 15 minutes de route de dispo, je suis donc sorti à Toul, les boules, pour me poser au calme dans la ZI de la route de Pont à Mousson. Avec 5° ici, c'est encore l'hiver. 22h finito, dodo, je suis ecloteyyyy !
Quand le reveil sonne à 6h, je sais pas trop ce qui m'arrive. Je comprends vite que c'est encore nuit et qu'il pleut. Je prends le temps de me mettre en place, c'est hard. Finalement, c'est un bon plan pour roupiller ici, en plus ça permet d'éviter le bout de N4 jusqu'à Nancy. Quoi qu'il en soit, une fois parti ça roule tranquille jusqu'à ce que je rejoigne l'A31 à Pompey. J'ignore si on peut passer par Pont à Mousson, ça doit surement être interdit. Au bout d'une heure, je débarque à La Maxe pour prendre un café, et accessoirement la taxe pour le Lexembourg. Je traine un peu, mais pas trop quand même, ça serait bien si je pouvais vider à Andrimont avant midi. Pendant que je sirote le café en racontant des conneries à la fille au comptoir, je surveille Google Map qui passe doucement au vert à la frontière après Thionville. Finalement, je vais perdre un petit quart d'heure, il y a pas mal de monde ce matin pour aller à Panamabourg... J'attrape une cartouche de clopes au passage et je rejoins rapidos la Belgique avec mon nouveau télépéage, surprise quand même, à chaque passage de portique, il n'y a aucun BIP, du coup, je sais pas si ça fonctionne ! J'ai bien une lumière verte, mais pas plus... Le seconde surprise viendra un peu plus loin, il neige. C'est même bien blanc dans les Ardennes. Pour éviter de perdre du temps à contourner Liège, je voulais passer par Theux et rejoindre Verviers, mais à force de chercher sur Google, je comprends que Theux c'est interdit aux plus de 10T, bon, pas grave, du coup je prends la route de Spa, par Trois Ponts. Il caille vraiment dehors, on se croirait en hiver ! Finalement, je débarque avec 4h24 chez le client à Sprimont, heureusement j'ai que 2 palettes à vider, ça va vite, il est pile midi...
Une demi heure de graillon, et je reprends le volant, direction Liège, toujours sous les averses de neige, j'imagine que Wim doit se tenir au chaud sous la couette ! J'ai bien fait de pas faire le grand tour ce matin, c'est tout bouché dans les travaux dans l'autre sens ! Tout le long du trajet, c'est une alternance de grosses averses de neige et de pluie, du coup c'est interdit de doubler, mais de temps en temps, quand il y a personne, je prends le gauche. Malgré tout, au plus je m'approche de la frontière française, au plus il fait moins moche. 8 km après la frontière ou la police pratique des contrôles d'identité ciblés, mais au hasard, je sors à Onnaing afin de livrer l'usine Toyota. J'étais jamais venu ici, et ça va super vite ! Du moins, pour moi ça a été super vite pour vider, d'autant que j'étais prévu ici le 28 avril... J'ai eu peur de devoir attendre 48h pour une palette. D'un autre côté, j'aurai eu le temps d'apprendre le protocole de sécurité qui est imprimé en français, bien sûr, mais aussi en Allemand et en Japonais !
Si je fais le point, ce mardi, j'aurai vraiment pas perdu de temps aujourd'hui pour livrer, 5 minutes en Belgique, 11 minutes à Onnaing, je pense avoir largement le temps de me prelasser 30 minutes sous la douche du centre routier à La Sentinelle, vu l'heure, il y a personne, c'est encore tôt, le routier travaille encore ! En repartant, il me reste un peu moins de 2h pour faire mes 9h, je pourrais presque tenter de traverser ce soir, mais j'ai pas envie. C'est par l'A21 que je rejoins l'Audomarois, ça bouchonne même pas pour passer Lens, nickel ! Je quitte le grand ruban n°26 à St Omer, pour aller me planquer au fin fond d'une ZI en impasse, il y a des tas de lièvres qui me regardent, genre, ils ont jamais rien vu ! Pfff ces lièvres alors ! 18h fin des opérations, je walide ma 1ere 11 !
Si on excèpte le fait que les lièvres ont finit par aller roupiller, rien a changé depuis hier soir. Ah si, il fait nuit, et j'ai eu un mal de chien enragé à me lever à 4h30. J'étais si bien dans ma couette douillette... Mais bon, pas le choix. A 5h pétantes je quitte mon petit parking pour m'arrêter 5km plus loin chez Michel Leclerc, enfin sur sa piste à gasoil spécialisée poids lourds. Il me faudra 11 minutes pour faire le plein, tant mieux si ça avait duré 12 minutes j'aurai été tout mourru du froid.... Le jour se lève à peine quand j'arrive sur Calais, je suis sur mes gardes, et je reste bien sur la voie de gauche, histoire d'éviter un éventuel shoot, mais ce matin, c'est calme. C'est même si calme que je peux avoir sans forcer le P&O de 6h45. INCROYABLE ! Je me suis offert un breakfast, à l'ancienne ! La traversée est longue ce matin, le capitaine a collé un sticker sur le cul du bateau : "pour l'environnement, je navigue à 20km/h"... Quand je suis sorti, j'avais plus de 2h d'arrêt, alors, hein !
C'est sous un franc et magnifique soleil que je sors de Douvres, bon, y a des travaux, ça bouchonne, mais pas trop. Je suis pas en retard, donc, je suis zen. Je quitte l'autoroute après Ashford pour récuperer l'antique A20, j'en profite pour reperer d'eventuels plans parking gratos, mais y a pas grand chose. Je vais livrer à Lehnam, chez Lehnam transports. La cour est petite, le parking merdique, pas de doute on est en GB. J'ai pas la bonne référence, il faut attendre, saleté de logisticiens. Au bout de 20 minutes, j'ai la bonne référence, et un quai, direct ! Le quai 17n, et en plus, il est libre !!! Whaoh ! Bon, il y a juste les caristes qui partent en pause, mais sinon, jusque là, c'était presque le sans faute !! Une heure plus tard, j'ai 20 palettes de complements alimentaires en moins, retour sur la M20, le soleil disparait petit à petit, il y a quelques averses entre 2 éclaircies. Aucun coup de frein sur le periph de London, sauf à Cobham ou je me suis arrété laisser un souvenir à sa précieuse majesté.
De là, je recupère la M40 direction Birmingham, les averses de pluie sont remplacées par des bourrasques de neige, bref, un temps de giboulés, sauf que c'est au moment ou il pleut le plus qu'il me faut aller descendre du camion pour porter les papiers au bureau à Droitwich. J'ai une heure d'avance, ce que ne manque pas de me faire remarquer Miss Topeka 2016, oui, mais j'ai que 3 palettes lui retorque-je... Bref, elle coupe la poire en 2, j'attends que 30 minutes. Du coup, ça a pas mal marché, et je peux quasi tenter la seconde 11 ce soir. Donc, je m'affole la nouille, et je vise le parking de Gloucester, ça devrait passer. Sauf que 2km avant, le trafic s'arrête net, plusieurs voitures de flics passent à fond, puis une ambulance, puis deux... ça pue. Il me reste 20 minutes d'amplitude, quand tout à coup, ça se debloque et je peux me garer, ouf. Le service ici est tout neuf, concept tout nouveau puisque dans la boutique il n'y a QUE des produits locaux, pas de mcdo, ni kfc, même la cafet est locale, pas mal de truc ! J'avais envie d'acheter plein de conneries, je savais pas par ou commencer, mais les prix.... Whaaaaah ça tape, du coup j'ai rien acheté ! Enfin, pour dormir sur le parking, ça ira très bien !
C'est tout givré à Gloucester ce matin, il fait un joli temps clair c'est déjà ça de pris. J'attends le dernier moment pour décoller, histoire de garder un peu d'amplitude pour ce soir, car on sait jamais de quoi est fait l'avenir. Je demarre à 6h45 locale, après un peu plus de 13h de coupure, no soucy, la VOSA peut me contrôler ! Pendant que le trafic se charge doucement sur la M5, je passe la bifurcation de Bristol comme une fleur. Hier j'ai largement eu le temps de reperer mon parcours pour ce matin, je suis donc ZEN, je sors comme prévu à Weston Super Mare pour rejoindre le petit village de Axbridge, mais arrivé à Banwell, je ne suis plus zen du tout, la traversée du village est super étroite, et le reste de la route pareille sur quelques kilomètres. Pourtant il n'y a aucune interdiction PL, malgré tout je suis les panneaux et je finis par arriver chez le client. On m'avait dit que je risquais d'y moisir un moment, mais en fait j'y suis resté 5 minutes, c'est toujours comme ça quand on est pas pressé, bon, niveau sécurité il y a du high level ici, on doit mettre un cadenas sur la main rouge de la semi, et donner les clefs du camion, au cas ou. Heureusement qu'ils sont sympas, et que le cader est joli, sinon, ça aurait été une livraison de merde !
Etant donné que j'ai rien à recharger, Julie m'invite à patienter. Mais ici, on peut pas rester, je suis donc en quête d'un bout de parking. Pas folle la guèpe, je tente une autre routas pour rejoindre la M5, et je trouve un parking un peu plus loin sur la A38, il y a un snack tenu par une énorme femme, aux ongles bien noirs, ça m'a donné envie de devorer un egg bacon sausages sandwich, juste par goût du risque ! J'ai été manger ça au camion, ça m'a évité d'écouter les ragots des agriculteurs du coin, toujours en train de critiquer leurs voisins, Fergusson, Massey, Weston et Smith. Au bout de 2h22 d'attente, je reçois le message de la délivrance, du moins de Julie. J'ai 7 palettes à charger à Poole pour le 26, c'est pas grand chose, mais c'est mieux que rien. Je fais contre mauvaise fortune, bon coeur, car c'est une magnifique route que je ne connais pas qui s'annonce à moi, la route que je croyais jamais trouver en Angleterre : Roulante, et avec peu de trafic, et en plus avec un décor magnifique, que demande le peuple ? Je m'en suis mis plein les yeux surtout entre Yeovil et Dorchester.
Les 7 palettes sont prêtes et assez vite chargées à Poole, je dois attendre la suite, y a rien, c'est moisi. Une heure plus tard, j'ai pour ordre de rouler vers Dover, alors, je roule vers Dover, mais surtout vers London, si ça a bien roulé jusqu'à 20km du M25, ça a été plus cahotique après, travaux+accident+heure de pointe ne font pas bon ménage, et je tente même pas d'aller au tunnel sans couper 45 à Cobham... Entre temps, j'ai eu une ramasse pour demain sur Noyon. Je rejoins le Channel Tunnel sans conviction, et pourtant... Et pourtant ! Vous me croyez, vous croyez pas, je m'en fous, en 1h30 je suis passé de l'autre côté ! Incroyable, en plus je suis passé au scanner, donc ça a pulsé ce soir. Une fois en terre promise, je roule au bout de l'amplitude, ce qui me ramène juste avant Abbeville, coucouche panier, il est 22h42 !
On a beau être vendredi, il est inutile ce matin de demarrer trop tôt, d'autant qu'il pleut bien qu'il n'y ait pas de lien de cause à effet, mais à 8h ce matin, je me suis décidé à prendre mon courage dans une main, le volant dans l'autre et demarrer. La nuit, l'A16 est soporifique, la journée c'est un peu pareil, sauf que c'est joli. On dira ce qu'on voudra, mais, la France est un beau pays, et en plus, ça va mieux. Vous l'aurez compris, je sarcastique ce matin, ça va tellement mieux que j'enquille les kilomètres à vide ou presque. Quand je débarque (à l'heure) au RDV pour charger à Noyon, superbe ville du département 60, j'ai fait 502km depuis Poole. C'est pas mal, mais bon, ça va mieux... Je marche sur des oeufs au bureau, car, il va falloir que je fasse "mon charmant" il faudrait pour bien faire sortir les 7 palettes de GB qui vont à Bourg Lès Valence, pour mettre du Montélimar à l'avant, puis les Bourg Lès Valence et finir par Valence. Finalement, Maurice accède à ma requête, moyennant le paiement d'un café. OUF...
La 2e bonne nouvelle, c'est qu'il y a eu gourage dans le metrage, j'étais prévu de charger 8m de chiottes céramique en tout, et à tout casser, il y a 6m. Mais bon, c'est le jeu, et même si ça va mieux, c'est toujours ça de pris. J'avertis Noel, qui est ravi de se dire que pour une fois, il va peut-être pouvoir me faire bosser un peu plus que d'habitude. Bingo, il y a 3 palettes à prendre à Meaux, donc, je ferme les portes, je gribouille les CMR, et go Meaux. Il y a un petit moment que j'avais plus roulé sur la magnifique N330, entre Senlis et Meaux, mais je veux pas critiquer, c'est une HONTE cette route, on pourrait se croire en Belgique ou en Côte d'Ivoire tellement la route est defoncée ! Pas besoin de radars, à plus de 80 c'est presque dangeureux par endroits, sans côté les tas d'ordures qui jonchent la route, c'est vraiment pas digne de la région parisienne, ça fait vraiment crassousse tout ça. Quand le cariste debarque à 13h30, je dois encore négocier, pour sortir les palettes de Valence, et mettre les 3 siennes avant qui vont aussi à Valence, mais pas dans la même zone, là, je charge pas des chiottes, mais des chauffe eau, et attention : MADE IN FRANCE !!! Le gars m'a laissé jouer avec le transpal electrique, facile.
Il me reste encore 2m de plancher disponible, et donc dans un élan de générosité, Noël me permet de faire le crochet via GEFCO Gennevilliers, histoire d'aller payer le café à Pascal. Je peux pas refuser, Pascal me file 10 colis pour : F-07130-SAINT PERAY ! Je vais avoir du mal à dire que c'est pas sur ma route... Grosse surprise, j'ai mis moins d'une heure pour venir depuis Meaux, aucun stau ! Du coup, chargeage, papotage, café, douche, ça a pris 2h quasi... Mais bon, avec Pascal, on s'ennuie jamais !!! C'est confiant que je repars, alors qu'il me reste encore la place d'une 80*120, mais il est nul Noël ! Obligé de rentrer direct à St Peray, enfin, ça, c'est sans compter les bouchons du vendredi soir. Naïvement, je pensais qu'en vacances scolaires, ça allait bien rouler, tu parles ! J'ai déjà mis 1h pour arriver sur l'A10, ensuite, il y avait 1h de trafic "bloqué" pour traverser l'A104 jusqu'à l'A6. Là, j'ai pas pû. J'ai tracé jusqu'à Orléans, et j'ai coupé à travers champs par Gien, mais arrivé à Magny Cours, GAME OVER, finito les heures. C'est dommage, parce que d'ici, il faut 4h45 pour rentrer à chmaison. Mais c'est la vie, c'est comme ça, faut faire avec.
Pour cloturer ce vilain mois d'avril, c'est à 7h04 que je décolle ce samedi. Si j'avais sû je serais resté ici, il y a le festival de la bagnole vintage, il y a un défilé de bijoux des années 70/90 des Alpines, des Alfa, des BM de loin on les voit, et surtout on les entend ! Le spectacle doit être magnifyque... Mais j'ai des obligations familiales, et j'ai pas ksahafout et du coup ça m'a donné envie de piloter ce matin, et on va dire que ça a bien tombé, St Christophe était de mon côté et m'a permis de me donner une N7 vide de véhicules, bref, je vais pas raconter de conneries, je me suis bien éclaté tout seul ce matin, dans l'autre sens, je croise quand même quelques vedettes de FBFDR qui rentrent aussi au bercail... J'ai grapillé quelques minutes sur mon GPS, mais comme on est quand même en 2016, je suis resté raisonnable et j'ai coupé après Balbigny, histoire quand même de m'enfiler un vrai café.
Ensuite, c'est tout shuss direction St Peray, après St Etienne, ça roule pas mal, tout le monde est reveillé, et sur l'A7 c'est pire évidement, à mon avis, il y en a un paquet qui font le super viaduc du 1er mai, mais... Demain il flotte dans le sud ! Arrivé et garé dans ma super cour, je fais le point : 4H30 TOUT ROND, j'ai coupé 45 pour rien en fait.... J'éspère que pour vous aussi, ça va mieux, je vous embrasse et surtout, surtout, oubliez pas le muguet demain !