Carnet de bord de Mai 2019 | Partager sur Facebook |
Pendant des semaines, tu dis oh la la, je suis en vacances, je vais faire ceci, je vais faire celà, je vais aller visiter ça, faire des photos, me promener la bas, et puis au final, tu en fais pas le quart de la moitié, disons, le minimum syndical, nettoyer dehors un peu, jardiner un peu, glander affalé dans le canapé beaucoup ! Accessoirement ne plus se poser la question qui tue dès le matin, de savoir ou ta vas trouver un gogue propre et des douches ?
Mais voilà, la glandouille ne dure qu'un temps, une semaine harrassante me fait face, ce matin, j'ai RDV à 8h chez Volvo, donc c'est pas la peine de partir dimanche soir, 7h30, c'est amplement suffisant. Le camion a droit a une énième campagne, une mise à jour logicielle, je sais pas ce que ça va faire, mais c'est obligatoire, on en profite pour vérifier un peu les durit, il me semble que je torche toujours un peu de flotte.
Une heure plus tard c'est réglé, ma première ramasse c'est chez Gondrand à Valence, je gère, j'y vais sans GPS. 5 palettes pour le 08, enfin, région de Barcelone, ne pas confondre avec Givet ou Charleville. Pendant que ça charge, je me laisse payer le café par mon ex affreteuse préférée, ma Coco chérie qui m'en a fait tant baver des ronds de chapeau quand j'étais jeune, je l'entends encore... Bon alors, j'ai un complet pommes tranquille Paddock Wood, et un groupage rapide Evesham, qui je vais mettre ??? Ah mais t'es là Philippe ! Allez, file à Cavaillon faire tes ramasses ! Maintenant qu'elle s'occupe que des régionaux, elle est devenue innofensive ! Malgré tout, j'ai pas assez trainé à la machine à café parce qu'à peine sorti de la zone, Maryan, mon nouvel esclavagiste me renvoie une ramasse à prendre chez Gondrand, c'est balot, ce coup-ci c'est encore du 08, mais pour Terrassa, des grosses palettes de bobines de fil nylon qui bougent beaucoup.
De là, c'est direction St Julien en St Alban, pour ne pas dire Le Pouzin OUEST, arrivé à 11h45 sans conviction, c'est pas prêt et le cariste est pas trop vaillant, donc on verra la suite à 13h30. C'est bien, ça laisse le temps de becter, faire la sieste, la feuille de conso tout ça. A 14h c'est plié, il reste encore 5m de plancher, ce coup ci, c'est Maxime qui y remedie en m'envoyant charger du Albacete à Romans. Avec la route de Lens Lestang toujours impraticable j'ai plus qu'à couper ensuite par Chateauneuf de Galère avec les palettes de nylon qui dansent... J'y vais molo molo, piano piano. Soulagement quand on vide, rien n'a bronché. Je pose le frigo tout neuf tout beau, au profit d'une taut toute neuve aussi. Je termine cette journée de reprise exténuante à Givors avec 190km au compteur, je suis KO.
Reveil en fanfare, gros coup de klaxon, le genre qui dure, qui dure !! Tout de suite, je me précipite pour voir ce qu'il se passe, et en fait c'est juste un chauffeur qui a appuyé sur le bouton ALARM de son FH. A 6h du matin, ça fait bizarre. Du coup, pas moyen de se rendormir, je déjeune tranquille, et je vais visiter le bar Portugais. Y a du monde à l'accueil ce matin, et ça marche pour personne, entre ceux qui n'ont pas l'équimement, pas de références, la liste de feux rouges est longue. Pour moi c'est tout bon, à 8h45 je peux rentrer. J'ai pris une taut pour rien parce que Mouloud le big chef d'ici me fait mettre à quai.
Quand je repars, Emeric et Philippe jouent à TETRIS sur le parking histoire de ne faire rentrer qu'un camion sur les 2. J'ai une ramasse à faire à Chanas, sur le papier ça parait facile, petite boutique, juste 7 palettes, sauf qu'il y a déjà un camion, un mec du 27, il a failli faire devenir chèvre le cariste tellement il a été pénible, un pire que moi. 45 minutes pour charger 11 petites palettes. De là je rentre au dépôt, tout vider, décrocher et enfin reprendre ma bonne vieille DP292YV, elle était toute contente de me revoir et moi aussi, bon, elle a le cul bien cradingue, le reste aussi. L'heure a tourné, j'ai dans mon chargement 2 colis à poser soit ce soir avant 20h à St Cyprien, soit jeudi à 8h. Donc, j'ai privilégié de me laver moi en priorité, et de vite me tirer.
Il était déjà bien tard en partant, 13h30, pas le temps de mettre un coup de rouleau ni de bouffer. Même si ça roule pas mal pour descendre ce soir c'est pas non plus la folie, sauf après Nimes évidement, jusqu'à Narbonne avec aussi la sortie des bureaux, le temps est bien bien moche ce soir, on crorait qu'il va pleuvoir, mais en fait non, pas une goutte. J'avais 4h24 en arrivant au parking du Chateau de Salses, mais voilà, il était fermé, ils pourraient prévenir ces cons quand même ! Du coup, quand je sors à Perpignan NORD j'ai 4h32, je me gare juste après le panneau ARRET INTERDIT, toutes les places PL sont prises, les flics sont passés 2 fois, j'étais au volant, j'ai lu la carte pendant 45 minutes.
Il est déjà 19h15 quand je finis par arriver à la Station TOTAL de St Cyprien ou je dois poser 2 pauvres colis. J'en profite pour prendre un café et aussi une petite marche vite fait au bord de la plage, un petit quart d'heure de zenitude. Ensuite je vais direct en Espagne par Elne. Au péage la Policia fout le bordel, mais ensuite ça roule nickel, tellement que bien que j'ai les heures pour tenter de vider XPO ce soir, miracle les papiers de l'affretement sont déjà dispo, j'ai un quai direct, mais les caristes font la gueule, je crois que le BARCA a pris une déculottée ! Je vais me garer au calme à quelques rues de là, impeccable, je finis avec 8h55 de routas !
Vu qu'hier soir j'ai vidé XPO, j'ai le droit de trainer au plumard, enfin, comme n'importe quel vieux, je suis reveillé bien tôt, et je tourne en rond. Je suis allé faire un tour au troquet, ça parlait bizarement de foot, mais pas trop fort. Il fait lourd ce matin sur la Catalogne, il faudrait un peu de pluie ça serait bien. A 10h, je me décide à partir, ça me laisse du temps jusqu'à 1h du matin, ça roule pas mal sur la C17, l'heure de pointe est passée, si bien que moins de 20 minutes plus tard je fais une savante manoeuvre pour me garer au circuit, c'est encore archi blindé.
Cette année, le placeur de la F2 et F3 a encore changé, avant c'était Christian, un Autrichien, maintenant c'est un allemand qui a un caractère d'allemand, mais je vais vite le mettre au pli lol. Je réussis à rentrer à 11h, je sais que mathématiquement les gars de la F2 sont en train de s'installer, le temps que je descende tout mon matos je peux commencer à livrer les premiers. Et aujourd'hui ça a marché comme sur des roulettes, pendant que la F3 commençait à s'installer je finissais la F2.Il y a bien eu une mini averse pendant ma distribution, mais rien de méchant, je termine en sueur, j'ai plus qu'à jeter mon corps disgracieux sous la douche.
Même les jours fériés, le programme arrive à changer ; je devais charger un complet pour le nord à Castelgalli, finalement je recharge des déchets ADR demain à Carcassonne. Il est 15h, en France c'est interdit de rouler, autant dire que j'ai le temps. Je sors vite du circuit, je me gare au calme à Montornès et je mange un bout. Pour remonter j'évite l'autoroute au max par la C35, ça tombait bien que j'étais pas pressé parce que je me suis tapé tous les plus gros grumeaux de la Catalogne. Je fais mon plein à Auguaviva, un crochet chez Santi pour voir si mon PEGASO Troner commandé fin mars est arrivé - toujours pas -
Je me suis planqué en attendant 21h dans une zone à Villamalla, j'avais rempli mon seau d'eau savonneuse pour faire mes jantes en attendant, c'était beau. Sauf qu'il s'est mis à pleuvoir à 20h30, la zone est pleine de traces de boue, de poussière et c'est comme si j'avais pissé dans un violon, les parkings de l'AP7 sont archi blindés, tout le monde attend l'heure, je suis passé à 21h20 à La Jonquera, ça roulait encore pas trop mal, dans 15 minutes ça va être la guerre ici !!! Du coup, je me gare à 23h30 dans la zone industrielle à Carcasonne, c'est calme, mais y a pas trop place potable, enfin faudra s'en contenter.
Plutôt que d'attendre bêtement au camion et de me heurter à un portail fermé, je vais voir un peu à pieds à quelle sauce je vais être mangé ce matin. La fille de la bascule est du genre rigolote, puisqu'elle me voit débarquer à pieds : "alors comme ça, vous venez chercher un complet de déchets, à pieds ?" Bon, je me dis donc que ça va bien se passer, d'autant qu'une fois enregistré, que j'ai bien montré patte blanche avec ma belle carte ADR, je peux aller me jeter sur la machine à café. Quand je reviens au camion, j'ai 9h13 de coupure ce qui signifie que je peux commencer à bosser pour de bon.
Au bout d'une heure, je suis à la tête d'un délicieux voyage composé de polymères, de déchets de produits phyto, de quoi faire un festin à midi ! Comme je suis pas vraiment bousculé vu que c'est à vider demain à 13h à Salaise, je remonte tranquillos par la 113. Et HEUREUSEMENT que ça presse pas, parce que je sais pas pourquoi, mais c'est truffé de convoi exceptionnels chargé en bungalows, dans tous les sens, hasard ou es ce que c'est régulier, je sais pas, mais c'était finalement assez drôle !!!
Finalement, le reste de ma journée est assez cool, une averse du côté de Montélimar est juste suffisante pour nettoyer mon pare brise. Je pose le frigo au dépôt, en échange j'ai droit à une taut toute neuve pour rentrer à la maison à vide, oui, en fait je charge demain matin à Tournon, dormir à 12km de la maison, ça fait chier quand même non ?
Donc, pour terminer la semaine, quoi de mieux que de charger presque à domicile ? A 7h15, c'est encore pas trop l'hémoragie pour sortir de St Peray City, de toutes façons à cette heure là, y a personne dans mon sens. A 8h ça attaque à charger, c'est pas lourd, que des fûts en plastique très bien ! A 9h, c'est plié, la traversée de la sous prefecture du département N°07 passe nickel, donc, je garde la N86 parce que j'ai pas envie de passer de l'autre côté, bon, ça enchaine, les travaux, les tracteurs de la DDE, mais je m'en fous, ils sont tous là pour embellir le département et puis je suis pas en retard.
Une fois vide, je pensais rentrer à la kommandantur recuperer ma remorque, mais... NON, je devrais me faire à l'idée depuis 11 ans de maison, qu'il ne faut jamais rien penser ou prévoir, du coup j'ai un autre tour de poubelles qui m'attends à Corbas. Je pensais être un peu en avance en arrivant à midi pour charger à 13h30, mais en avance à ce point là j'aurai pas cru car mon voyage est programmé pour le 7 juin 2019 à 7h30.... Donc, changement de fusil d'épaule, car le chef ne veut pas me faire attendre ici plusieurs semaines. Pourtant c'est joli Corbas !
Alors mon après midi sera agrémentée de 2 ramasses pour la GB, mais pas pour un Vosgien qui se la coule douce. Rien n'est prêt nulle part, je termine à 16h30 à Vaulx Milieu, c'est à dire en plein pile poil l'heure de sortie des bureaux, et pour de bon, un humain qui sort du boulot devient parfois plus que con, devant moi j'avais un car scolaire qui déposait les élèves, mais non, le cretin aux 35h du vendredi soir double quand même, il s'en fout, c'est pas le siens de gosses !!!
Dans la cour c'est un mini bordel du vendredi soir, même si c'est pas la folie des grands jours. Mon copain Lionel me donne la main à recharger ma remorque frigorifique pour une petite promenade Catalane lundi matin de bonne heure et de bonne humeur ! A 21h17, je gare les 500cv qui auront pas cassé 3 pattes à un canard cette semaine ! That's all folks pour cette semaine, grosses bises et keep on truckin !
Il y a peut être plus grave dans la vie, mais malgré tout, il se passe un truc qui a le don de m'enerver depuis cet hiver. Bon déjà, il aura pas beaucoup plus, ce qui est vraiment pas bon pour la végétation, et mon jardin en particulier, mais à chaque fois qu'il pleut bien, immediatement il y a un vent de dingue qui se lève et sêche tout en quelques minutes, annulant ainsi les rares averses de 2019. Mais le pire dans tout ça, c'est que le week-end, je gare chez mon voisin, et que quand il pleut la poussière vient se coller à mes jantes, et voilà, je passe pour un pouilleux le reste de la semaine. Ce matin, donc, comme je vous le disait il y a un vent de taré encore, et justement, faut vraiment être bien taré pour partir à 2h30 du matin.
En l'occurence, c'est pas moi qui prend des RDV à 9h le lundi matin à Celra. Le seul avantage c'est que le trafic est très calme il faut reconnaitre dans les rues Saint Pérollaises, il y a quelques branches cassées ici et là, je prie pour pas en prendre une dans le pare brise. 15 minutes plus tard me voici sur l'A7 déserte, sur France Culture il y a une redif sur la Callas et sur Rire et Chanson, la 58.000e redif du sketch l'autostopeur de Coluche, j'ai envie de me suicider. Je cale donc une savante playlist, un mélange d'éléctro, de rock, enfin de n'importe quoi pour me tenir un tant soit peu open. Les minutes ce matin me paraissent durer une éternité, je m'écroule bien avant les 4h30 de volant à Beziers.
Il fait presque jour et beau quand je repars, ça va nettement mieux, 45 minutes de sommeil ça refait une santé, une homme nouveau, prêt à passer la difficile frontière Catalane après la terrible ascension du Tahir. A ma montre Kelton, il est 8h47 quand je rentre à la salle d'accueil à Celra, c'est bon. Bien sûr ce matin, c'est gavé de monde, la fille du bureau se noie dans un verre d'eau vide, calme toi Phil26, ferme ta gueule, et attends. 30 minutes au bureau, 1h à quai parce que c'est la pause et qu'ils manquent de personnel. Bon, je suis pas trop à la bourre, je peux raisonnablement tenter la livraison à Vic. Je livre un gros marchand de materiaux, des margelles de piscines, il y a même un type de Margelles qui s'appelle ARDECHE, ça biche non !? Les types ici sont super sympa, en 10 minutes c'est livré.
Mais voilà, il est midi, en bon frenchie debout depuis 1h du matin, j'ai la dalle, je me prends 20 minutes pour manger tranquille dans le Poligono. Quand je repars, une fois sur le C25 après Gurb, je vois une grosse colonne de fumée, ça plante tout devant moi, un camion vient de s'embraser. Mais c'est déjà bien trop tard pour tenter quoi que ce soit, le chauffeur est dehors, tout va bien. On va rester planté là une grosse heure, le temps que les pompiers éteignent tout ça. Il est 15h30 quand je débarque à Mollerusa. Ici, il y a énormement de camions, mais ça va assez vite d'autant qu'on va pas tous au même endroit, le cariste a indiqué à la fille du bureau de me mettre en place à 16h15, et il a pas menti, le temps de charger les 22 palettes de pulpe de poire, faire des milliards de papiers, plomber et tout, il était déjà 17h20. ce qui me laisse 10 minutes pour aller me planquer dans la ZI de l'autre côté de l'A2 en quete d'une place à l'ombre parce que ça commence à cogner dans le quartier, frigo calé sur +4°, buenas noches.
Une bonne nuit de sommeil, c'est quand même vachement bien pour se reposer ; a 6h45 je quitte la zone industrielle de Mollerusa, un gros soleil bien rouge, et surtout bien dans la tronche pour attaquer cette journée, heureusement ça roule pas trop, c'est super peligro. La carcasse du camion portugais qui a brûlé hier est toujours là, il reste vraiment plus rien du DAF. Avec 18t le 500 s'époumone pas trop dans les côtes de la C25, réglé sur 88 j'ai touché à rien sur toute la traversée, on peut pas dire, mais le progrès a du bon, mine de rien, il y a pas beaucoup de camions qui m'ont doublé même dans les côtes après VIC. Au passage à Aiguaviva je complète en gasoil, avec les beaux jours, la fille qui m'a servi m'a dit que les touristes commençaient à revenir et le pognon avec. Bizarement, elle m'a dit que les plus chiants c'était les français, qui ne supportent pas que les espagnols ne parlent pas français. J'ai honte. Je finis mes heures au centre routier de Narbonne ou le Jacuzzi N°2 est disponible.
Compteurs remis à 0, ça roule un peu plus cool pendant la pause déjeuner, je fais la mienne de pause quand ça redemarre après Nimes. Il y a encore un vent de ouf dans la vallée du Rhône, mais je finis par debarquer à l'usine de jus de fruits à 16h30, le gars de la réception est déjà là, un belge doit vider avant moi, il me fait donc attendre. Mais le Belge n'arrive pas, il est garé au parking de l'aute côté de l'usine vers le gardien. Au bout de 15 minutes, le receptionnaire en à marre et moi aussi du coup, il me fait mettre à quai, il a quasi finit de me vider quand le Belge arrive.
Du coup, j'ai même pas fini mes 30 minutes à quai, j'avance avec le chrono en 20 secondes, et quand les compteurs sot à 0, y a plus qu'à rentrer à la kommandantur. Quai 3, avec 8h55, et possibilité de caler une 11, je bouge plus. Emeric et Péli sont là, ils ont besoin d'un chauffeur pour les accompagner au Courte Paille, bon, je me devoue. Une bonne soirée bien sages, de temps en temps ça fait du bien.
C'est bien joli de se coucher à minuit, mais quand le reveil sonne à 4h, t'as envie de faire le mort, dire que t'as pas entendu et continuer à appuyer sur le bouton répétition, des fois que 5 minutes de plus soient largement suffisantes, au bout de 5 rappels, il est 4h30, faut plus déconner et se lever, dejeuner, se passer un coup sur la tronche, à 5h03 je sors de la cour de DUARIG Transports. Fabien qui est plus jeune et donc plus vaillant est parti quelques minutes avant, comme ça on perd pas de temps à quai à Anjou, je le croise quand il repart on est bien synchronisés sauf que les 2 quais aux expeditions sont pris, il faut se taper de longs allers retours à pieds pour ramener les rolls.
Moi qui voulait pas trainer pour passer Lungdunum avant le merdier... 30 minutes pour charger 9 rolls, signer les papiers sangler et gooo ! En ne trainant pas trop je passe au niveau de Corbas vers 6h45, c'est limite limite limite avant le vrai bouchon, ça freinouille mais c'est bon, après c'est nickel, je peux même me remettre en mode sieste jusqu'à Macon ou quand même je m'arrête histoire de prendre un excellent café selecta à la machine et une encore meilleure douchas.
Le temps est au beau fixe aujourd'hui, mais il caille, et il y a toujours ce vent de dingue du nord, la température a bien du mal à grimper, je quitte l'autopista à Chaumont, aujourd'hui j'ai juste Viviers au Cours à livrer dans le 08. Par une chance incroyable ça roule nickel sur la 67 et la N4, j'ai mes 4h bien tapées du côté de Berry au Bac, c'est l'heure du jeu des 1000, donc c'est l'heure aussi de becter. Ensuite je monte par cette bonne vieille route de Suippes pour rejoindre Charleville, je comprends une heure plus tard arrivé presque à Poix Terron pourquoi j'ai croisé aussi peu de monde, la route qui mène à l'A34 est barrée, déviation à droite, donc, je suis la déviation, comme un con. Bilan, 20 minutes de perdues, crochet par Le Chesne, Sedan. C'est pas que ce soit moche, mais c'est abusé.
Je pose vite fait mes 3 rolls, un coup sur le pare brise clafit d'insectes divers et variés, mais tous morts, et je termine mes 10h, pile poil en même temps que mes 13h d'amplitude, je me parque à ma guise dans la ZI de Guises justement, elle était facile celle-ci. Juste à côté il y a la piscine municipale, c'est idiot, mais j'ai pas du tout envie de me baigner !
Ce matin, ça caille vraiment quand je démarre à 6h35, un petit 2° on a frôlé les gelées ! Je me réchauffe rapidement, sur thermostat à 25°, et j'ai une pensée pour tous ces gosses des campagnes qque je vois attendre le car scolaire du matin qui va les emmener vers St Quentin, quand j'y pense, quelle horreur l'école, c'est vraiment la pire période de ma vie, qu'es ce que j'ai pû detester ça ! Quoi qu'il en soit entre Guises et St Quentin, il y a vraiment des bleds ou c'est pas la joie, c'est quand même assez à l'abandon, c'est assez tristouille quand même, il y a des mal logés de partout dans ce pays et des villages desertés, la vie est mal faite. Je rejoins tranquillement Roye par Ham et Nesle ou c'est quand même un peu plus jouasse. Je rate de peu Pasquinelle La Quenelle qui part sans payer son café, c'est bête j'aurai économisé 2€50 avec le croissant, j'aurai juste payé ma douche.
Ce matin j'ai une tournée bien cool qui devrait se dérouler nickel. Première opération au Truffaut de Longueau, une formarlité. en 15 minutes c'est plié, à 9h15 je me radine chez ID Logistic, et là... C'est le drame. J'ai bien RDV pour vider ce matin, sauf qu'il y a... 4 camions avant moi, et un seul quai avec un seul manutentionaire qui, comme il est débordé, a décidé de pas s'affoler. Pas moyen de gratter un autre quai, il y a un De Rijke régional avec 3 palettes, il sera passé juste avant moi, 2h30 à camper ici ! Du coup, je me radine au Gamm Vert de Pernes, c'est fermé, j'attends 14h que ça reouvre.
2 rolls de rosiers à poser, ça pique, heureusement il sont bien filmés. J'ai plus qu'à tracer au dernier à Grande Synthe. J'ai un rechargement avant 17h à Peronne, enfin dans la zone de la Gare TGV des betteraves qui n'est que la gare RER la plus éloignée de Paris finalement. Bref, je repars à 15h30 de Dunkerque, c'est cuit mon histoire. De toutes façons, tout ça c'est pas de ma faute, mais celle d'ID Logistic. Quand je débarque dans la ZI, il y a pas bien de places pour se garer, toutefois, le portail de mon client est encore ouvert, curieux que je suis, je vais voir. Il ne reste que le patron, il est pas chaud pour charger, et surtout il attend un autre camion, qui ne vient pas. Du coup, il me demande de commencer à ouvrir les côtés, ça va être compliqué, mais j'ai mon transpal. 26 palettes de boissons, ça fait du sport, sans compter que mes rolls je vais pas les laisser ici, je redefais tout, et je balance tout sur les palettes, à fond la caisse, parce que là, il veut fermer la boutique, je hais mon boulot y a des fois ! Mais faut bien le faire quand même !!!
Entre temps, l'autre camion est arrivé, le boss avait chargé nos deux camions en même temps, un vaillant ! Pas de protocole, pas de gilet à la con, mais ça bosse, perso, j'aime ça ! Je roule au maximum des heures que je peux ce soir, mon heure limite étant 21h35, St Quentin, Reims, Chalons... Mais pour Troyes ça ira pas, faut que je trouve ou squatter hors autopista, je me trouve une ZI à Arcis/Aube qui m'a l'air bien calme et accueillante, pile poil ce qu'il me faut, mais garé à 21h37, bon allez, msieu le mossos d'esquadra, no pasa nada, viva Puygdemon !
Je peux pas dire que j'ai été emmerdé par les voisins cette nuit, et ça c'est vachement bien quand on sait comment les parkings de l'A26 sont pleins et mal famés. Avant de décoller j'enlève les moustiques du pare brise, à 6h55 je lache le frein et c'est parti plein sud. Le temps ce matin mi-tigé, mi-moche, et plus je descends, pire c'est. Ceci dit, ça ne décourage pas le caisseux moyen qui va lui aussi en masse vers le sud, pourtant y a pas de grand week-end en vue ? Sur la Bourgogne, c'est bien le bazar, l'A6 est coupée après Pouilly et à Chalon, énorme bouchon avec un camion couché en travers des voies, ceux qui vont sur Paris ce matin, vont pas gagner du temps. Je fais ma coupure à la BP Macon, tranquille, ici il y a personne, pourvu que ça tienne jusqu'en 2028, c'est tout ce que je demande.
Sur l'A46, ça commence à bien se charger, mais ça bouchonne encore pas pour le moment !! Arrêt rapidos pour manger à Roussillon voisin de gamelle avec Philippe, c'est marrant. Qiand j'arrive au dépôt Maxime est là, et comme il me l'avait promis, il m'aide à tout ranger le merdier des rolls que j'ai éparpillé hier soir sur les palettes, Nico récupère le lot direct, ça traine pas ici !! Du coup, je suis pile poil dans les clous pour aller vider à Bren, et comme son nom l'indique c'est Bren le brin à Bren, il y a 2 navettes à charger avant et un complet de cartons, c'est bien ma veine ! Mais c'est pas grave, mon chef a pitié de moi, je rentre direct à ma maison, il s'est mis à pleuvoir, à vide c'est craignos sur les routes par ici, d'autant que le dromois moyen est pas plus inteligent que le reste à l'approche du week-end... A 17h29 je ferme ma session, j'ai juste la rue à traveser, et je peux me jeter sur mon canapé, j'ai plein de truc à faire sur le PC, à publier sur FDR, débordé, crevé !
Enfin, bref ! Bon week-end, bon jardin !
Tellement il fait moche ce lundi matin qu'on se croirait en novembre, bien qu'en novembre il fasse pas jour à 7h. C'est pas la grande forme ce matin, hier j'ai bien bossé au jardin, alors je suis plus prompt à retourner au plumard qu'à bosser. Mais voilà, il faut y aller quand même. Je range mon bazar pendant que le camion chauffe tout doucement, à 7h05 c'est parti. Pas de soucis pour sortir de St Peray ce matin, il y à qu'à Tournon ou ça bouchonne un peu, mais au même titre que Sarcelles est la sous prefecture du Val d'Oise, Tournon est la sous prefecture de l'Ardèche, à l'origine, on plaçait les sous prefecture de telle manière qu'on puisse faire l'aller retour à cheval depuis son domicile, il y a beaucoup de monde aujourd'hui qui fait Gonesse Sarcelles à cheval ?
A 8h je suis au portail de Bert à St Rambert, pas le nouveau batiment tout joli qu'on voit depuis l'A7, mais le tout pourri qu'on voit pas. Ils sont cools ici, mais pas assez nombreux, ça m'a pris 1h pour 6 palettes pour Grannollers, de là, je vais completer à Salaise, 6 palettes aussi pour Castelgalli, ça va si vite que j'ai pas le temps d'aller prendre un café à 10c, à peine fini que j'ai le complement à St Clair avec du Monza et du Givors, gerbant presque tout ça rentre, comme ça je patinerai pas s'il neige dans la montée d'Auberives car je ramène tout le bazar à Jarcieu.
Après avoir sagement posé tout ça à quai, je suis donc vide et pour combler mon après midi j'ai une navette de plantes tranquille à faire. Direction Feurs direct pour 3 rolls de Geraniums, à 13h St Etienne ça passe nickel, le gaga bouffe et il a raison, je me pose au calme après Veauche. Les 3 rolls sont prêts, les géraniums sont vraiment très beaux, j'ai un peu honte mais j'adore les géraniums, même ma femme le sait pas ! De là, je vais à St Just completer avec le relicat des commandes, c'est pas tout à fait prêt, il y a déjà Patrick parti complet juste avant moi, rien que des plants de tomates, de poireaux, le jardinier français a du pain sur la planche, le producteur de tomates espagnol peut trembler ! Etrangement, je passe St Etienne à 17h, presque sans freiner, incroyable. Aucun ralentissement non plus à Givors ni au péage de Chanas, la fin du monde, l'apocalypse auraint ils eu déjà lieu ? Pourtant la prochaine fin du monde est programmée pour 2020 Armageddon et combat entre Jésus et la trinité maléfique constituée de Satan, de l'Antéchrist et du Faux Prophète, donc, c'est juste un coup de bol.
En 5 minutes les 24 rolls sont sur le quai, j'ai plus qu'à tracer à Grenoble, enfin, St Egrève valider une 11 ce soir. Il pleuvasse, c'est gras, et l'Axe de Bievre est fermé, bon, ça va j'ai de la marge, je me gare là ou c'est marqué interdit aux PL entre Cash Piscines et Alinéa, c'est misereux dans le quartier de toutes façons !
La journée s'annonce longue, je le sais d'avance. J'attends un peu le dernier moment pour démarrer histoire de me garder un peu d'amplitude sous le pied, à 8h15 je me lance dans le trafic Grenoblois, j'ai pas 1km à faire mais ça a pris 10 bonnes minutes, pays de dingue. Les 3 palettes sont là, le cariste aussi, le temps qu'il trouve sa motivation et les clefs du Fenwick, je file vers la seconde ramasse à St Etienne de St Geoirs, j'ai juste 2 fourreaux en PV à charger, quand tu débarques avec un frigo ici, tu passes pour un extra terrestre. Mine de rien c'est déjà 11h quand je reviens au dépôt, je pose vite mes 2 lots et je vais me jeter sur la piste de lavage.
Le camion propre je peux attaquer à charger, préparer mes commandes pour demain, je vois pas trop l'heure tourner. Comme prévu le gommard arrive à 14h, pile l'heure ou je finis de charger, il y a 2 essieux à changer, ça prend une bonne heure et demi, ça me laise grave le temps de prendre la douche et manger.
Comme je suis un peu tendu ce soir, il me faut en plus prendre 2 palettes à Montélimar en passant, heureusement, le Mistral s'est levé cet après-midi et me pousse vers le sud. C'est vrai que 2 palettes ça prends pas bien de temps, j'en profite pour faire 15 minutes de coupure, et me faire payer le café par le comité d'entreprise d'Autajon, ils ont plus les moyens que moi !
En descendant direction Nice, je me suis tellement gratté la tête que j'ai rapidement plus eu de cheveux. J'ai appris qu'en fait j'aurai dû livrer Monaco aujourd'hui, mais sur les papiers c'est écrit demain mercredi. Il y a quelque part quelqu'un qui a fait une cagade. Du coup, je sais pas quoi faire. Couper avant Nice, me taper les bouchons et arriver encore plus en retard, ou tenter de descendre ce soir à Monaco vu que j'ai les heures et pas réussir à trouver pour me garer ? Quitte ou Double ? Bon, je suis joueur, je tente et on verra bien. Il faut avouer qu'à 22h Nice ça passe crème, aucun bouchon non plus pour descendre à Monaco, mon stress lui monte assez rapidement, c'est con mais vu qu'il y a pas de trafic j'ai personne à suivre, et dans le quartier, si tu te trompes d'une rue ça peut vite virer à la catastrophe. Le chemin des pêcheurs et rempli de camions, et au bout, la place est prise par 2 bus Serbes qui attendent un groupe, j'attends presque 2h qu'il giclent et je peux me garer, merci le tachy a la seconde, et heureusement sinon, j'étais vraiment, mais alors vraiment dans la merde !
Bien que garé au pied du paradis terrestre pour certains, etrangement j'ai passé une nuit pourrie, la seule chose cool c'est que je stressais pas pour le plein de gasoil, je pense que les vols de gasoil à Monaco doivent être assez limités. Je me suis battu avec un couple de moustiques voraces, j'en ai bien tué un à 3h49, mais pas le second, qui a eu raison de moi, j'étais le sosie d'Elephant Man au reveil. Je déjeune rapidos, j'ai pas été au bar non plus j'ai mis mon plus beau polo TOTAL et j'ai commencé à livrer la première palette, il était 7h du matin. Le surveillant officiel du parking est là, il me donne le feu vert pour recculer le camion au plus près, mais la coupure est pas finie, et il y a ici le café le moins cher de tout Monaco à 50c. Je refais une deuxième livraison à pinces, en respirant à plein poumons l'air marin. Au camion, il y a un nouveau gardien officiel scandalisé que je sois garé là. Après m'avoir menacé de faire un rapport à FIA et de me pendre en place publique il a fini par se radoucir quand je lui ai expliqué mon cas.
Je me mets en place à l'entrée du parking, et du coup je mets vraiment pas longtemps à livrer les 8 teams restants. J'ai tellement pas mis longtemps qu'ils étaient pas tous arrivés, et oui, c'est le bordel le matin ici... Le chef de la FIA F2 était en tout cas bien content, j'ai eu droit à mon café en attendant, à 9h les papiers étaient signés, j'ai eu plus qu'à me casser d'ici. C'est presque plus compliqué pour repartir que pour venir, il y a bien une interdiction MD, de toutes façons j'y comprends que dalle, je fais au plus simple et je respire une fois sur la N7, quand t'es sur l'A8 c'est limite impressionant tellement c'est large ! Je me paye une douche bien méritée à 4€ à Vintimille ou d'ailleurs ils ont rasé le quai de revision de la douane, il y avait une bonne photo à faire sous le panneau Austrada Dei Fiori, je m'en fous je l'ai faite plusieurs fois !
En repartant, qui je vois dans ma cabine ? Ce gros sac de moustique monégasque, posé sur ma cuisse, je l'ai explosé, j'avais une grosse tâche rouge sur mon futal. Ce matin, c'est un vrai chemin de croix pour rejoindre Genova, travaux, travaux, basculement de chaussée, grumeaux, travaux, tout le long, j'en pouvais plus arrivé en haut du Turchino. Je prends une demi heure pour bouffer et aussi checker le resserage des roues. Autant sur la côte il faisait moche, autant il y a un grand soleil ici, et il fait même presque chaud.
Comme d'habitude, je vais pour sortir à Stradella, mais il y a un énorme bouchon, ça parle de route coupée, je fais vite 1/2 tour au péage, je reprends direction Piacenza. Castelsangiovanni fermé, Piacenza Ouest Fermé, c'est quoi ce délire !? En fait c'est à cause d'une course de vélo, ça fait pas loin de 40km de détour. Je pose quand même ma palette de Montélimar à Massalengo et je file à la douane. Les filles ont beau être aussi jolies que rapides, j'arrive trop tard pour vider le dernier à San Giuliano Milanese, c'est con, j'aurai autant aimé dormir au Parc de Monza qu'ici dans cette sinistre zone indutrielle de la mort qui tue. D'un autre côté, ils ont l'air bien débiles la dedans, autant que je sois dans les 1er demain. Du reste je remarque que travailler dans un centre logistique specialisé matière dangereuse rend rarement souriant. J'ai largement le temps de remettre les palettes dans l'ordre et d'écouter l'orage qui gronde ce soir.
Le soleil est revenu sur San Giuliano ce matin, et c'est très bien. La réception démarre à 8h30, mais le bureau ouvre à 8h et je sens bien que si je vais pas squatter devant la vitre du guichet, tout le monde va me griller le tour, OH LES MECS, chuis preums depuis hier soir alors piano piano. J'ai quand même réussi à passer 2e, le temps de vider et de revenir faire signer le CMR, il était déjà 9h, la cour était pleine de camions je crois que ça doit être compliqué certains jours ici. Du coup, j'ai plus qu'à croiser les doigts pour rejoindre Monza sans trop de dommages. L'heure de pointe commence à se calmer un peu, mais ça bouchonne encore bien, du moins ça roule, ça freine fort, on frôle souvent la catastrophe. Le seul avantage c'est que c'est carrement fluide pour arriver sur Monza, il est exactement 10h quand je rentre dans le parc, j'avais RDV à 10h, c'est donc bien.
Quand j'annonce au vigile que viens livrer 28 fûts d'essence pour les test Porsche, il a fait la même tête que si je me transformait en mouche avec la tête qui tourne à 360° et qui hurlerait "ta mère suce des pizzas en enfer", oui parce qu'en fait aujourd'hui c'est jour d'éxhibition au circuit, pas de meufs non, sinon je le dirais pas, mais du show avec des voitures de tous les jours qui tournent à fond de cale. Donc Porsche sont pas là, y a caramabouille dans les dates, moi sur ma feuille c'est marqué 23/05/2019 10h00 hayon. J'essaie bien de négocier de poser ça dans un box libre, mais non, c'est NIET, même en montant à la tête du circuit, c'est même le dirlo qui m'a tamponné le CMR, au dessus de lui, c'est l'automobile club d'Italie, et encore au dessus, c'est le pape.
Donc, pas moyen, j'ai de toutes façons une ramasse prévue sur 6 mpl à Cremona, autant y aller. Je me refade la tengenziale mais dans l'autre sens, entre temps il y a eu un accident ça bouchonne encore pas mal, c'est vraiment sans espoir ici ! J'ai du coup le temps de faire un bon stop douche à la magnifique doccia de l'Autogrill de Somaglia, elle vaut le détour et en plus, elle est abordable pour un mec du 01 ou du 07, voire même du 63 ou du 12. La route de la ZI de Cremona est dans un état lamentable, c'est un défilé de portes bobines tous chargés au taquet, le bitume apprecie moyen....
La commande est prête, c'est des sacs ADR pour Chasse/Rhône, je retrouve les italiens normaux, cools, super sympa, on est loin de Milan ici, tant mieux ! En 20 minutes c'est chargé, j'ai plus qu'à retourner d'ou je viens. J'avais le temps j'ai gardé la natio par Crema, c'était même tout bouché pour arriver à Monza, mais je m'en foutais completement ! Du coup, je suis posé à l'ombre au parc, je serai bien cette nuit ici !!
J'ai pas grand chose à faire aujourd'hui, bon déjà j'ai commis l'exploit de me lever à 8h30 ce matin, la nuit au son des animaux du parc c'est quand même reposant, c'était vraiment génial. Je me traine quand même jusqu'au bar prendre un café, saluer les gardiens compatissants. J'ai passé une bonne journée à faire le ménage à fond du camion, il faisait ni trop chaud, ni trop froid, juste parfait, mais j'avais la flemme d'aller me promener à Monza citta, alors que j'aurai largement eu le temps pour.
A 14h le premier camion de Porsche arrive, mais bon, le chauffeur a beau être sympa je sais qu'il peut rien pour moi, et j'ai donc plus qu'à faire une magnifique sieste en attendant 16h qu'arrivent les autres. Finalement à 17h c'est plié, je peux donc aller me jeter dans les bouchons du vendredi soir à Milan, mais contrairement à mes pires prévisions, ça passe nickel chrome, enfin, beaucoup mieux qu'un vendredi soir normal, 41 minutes pour atteindre le péage de Rho, je suis donc sauvé ! Enfin, pas tant que ça, il y a un énorme bouchon sur la Tangenziale de Turin, il flotte, y a du monde, misère une demi heure de perdue.
Mine de rien, j'ai eu du bol commed'habitude parce que cette nuit le Tunnel ferme de 23h à 6h demain matin, j'ai loupé l'escorte de peu, mais il y en a une autre qui arrive, ce qui me laisse le temps d'aller deguster un panino, à 22h on finit par décoller, on est juste 2 pour traverser le tube, côté français le temps est sec, c'est cool. A minuit il y a encore du monde autour de Grenoble, se cotoient les habituels mous avec de vrais excités de la pédale d'accélérateur, je finis par me garer à la maison tranquillement, je fais le moins de bruit possible mais les chiens eux m'ont bien entendu, bref tout le monde est reveillé !!! Bon week-end les jeunes !
Encore un week end qui a passé aussi vite qu'un Mirage 2000 au dessus de la nationale 4, couché bien trop tard, levé bien trop tôt, quand je mets en route à 6h ce matin, c'est pas la olympic form. Heureusement, je vais pas loin puisqu'une heure plus tard j'ai retrouvé le chemin de la kommandantur, posé au quai 3 pour completer la semi avec du ST Priest. Des tables pour des ateliers de découpe, fromage, légumes. Je prends le temps d'un café, Stephane en bon patron est parti cherché les croissants, es ce que Norbert Dentressangle faisait ça aussi ?
Quand je finis par arrivers ur l'A46 c'est encore la misère comme tous les matins. En fait je vide dans une énorme playe forme Grand Frais, mais specialisée fromage et desserts, c'est vraiment devenu énorme cette boutique, un vraie réussite Lyonnaise, comme Berliet. On a même pas accés aux quais, il y a un type qui vide la semi, le vrai boulot de routman qui fait du gras. De là, je file vider le reste à Chasse, ou j'avais RDV vendredi. Bon visiblement l'usine n'est pas à l'arrêt, donc tutti va bene.
Aujourd'hui j'ai droit à la tournée de ramasses N°42, je peux même caler 3h de coupure à St Laurent La Conche en attendant, 6 rolls de geraniums qui se font attendre. De là je vais completer à St Just St Rambert, c'est pas prêt non plus, quand je finis par repartir le client me court après, ils ont oublié un roll qu'ils preparent en catastrophe. Vu l'heure c'est bien sûr bouché à St Etienne, mais il y a pas trop de mal. Une fois vide à Anjou, j'ai juste le temps de dire ouf que me tombe dessus une ramasse pour Manresa à prendre à Viriat, comme j'ai juste les heures je trace direct, periph de Lyon à un petit 80 tout le long sur la voie du milieu, à droite ils sont tous à 50/60 vu que c'est passé à 70... A 20h45 je me gare le long de l'usine, il y a juste UNE place, elle est donc pour moi, bonne nuit zzzzzzzzz
Il a plu toute la nuit, si bien que ce matin, il fait pas bien chaud, il faut de la puie de toutes façons, c'est bon pour les escargots. L'usine tourne à plein déjà ce matin, ma commande est prête c'est cool, je charge 7 pal d'étiquettes de différentes marques de lessives pour Manresa, bien la preuve que c'est toutes les mêmes qui sortent des mêmes usines. A 7h30 c'est chargé j'ai une autre ramasse à St Priest. Vu l'heure je prends bien le contournement A432, ça roule nickel, j'étais presque à destination quand une chose assez rare chez nous arrive : "stop changement de programme", s'arrêter brusquement sur l'A46 n'est pas une chose aisée ni recommandée, je comprends surtout que je dois aller sur St Quentin Fallavier.
J'ai un pote qui livre des piscines, il a souvent recours aux 3t5 pour faire certaines piscines, mais ça lui ai jamais arrivé l'inverse, ce matin, c'est mon cas, je vais récuperer une palette de 190kg que Guy ne peut pas livrer. Enfin, c'est surtout le client qui veut pas, c'est pas dans le protocole. Donc, vaut mieux faire 50km de détour, ma foi. Ils veulent pas, c'est le client, il est roi. De là, je retourne à St Priest, je charge des énormes racks en feraille pour Igualada. J'attends un peu pour la ramasse suivante, finalement j'attrape 6 rolls au vol pour la région parisienne, je pose tout à quai.
Et c'est là que j'ai fait la boulette de l'année en sortant les racks avec le fenwick, j'ai accroché une palette de bidons en plastique avec de l'acide. Le Fenwick a fait un acoup, bref un bidon percé. Branle bas le combat, vite enlever le bidon qui fuyait, Gaetan qui était à côté m'a bien aidé, vite de l'absorbant ! Du coup, une fois nettoyé, il y a une belle tâche blanche, le quai est très propre. Que d'émotions !! J'ai pas eu les félicitations du jury !
J'ai rechargé un quasi complet pour Peniscolà, et du Barbera. Descente tranquille, avec le soleil qui revient un peu après Montélimar comme d'habitude, j'échoue à Figueras avec 8h54, ça sert à rien d'aller plus loin du coup !! A 22h il reste encore de la place, impeccable !
Toute la nuit, la cabine a été secouée comme un prunier, et moi aussi par la même occasion, j'avais l'impression de dormir dans le ferry, sauf que j'étais sur la terre ferme face à la Tramontane. Petit dej rapidos, je paye le parking, à 7h30 je suis sur les startings blocks, je suis loin d'être le dernier à partir ce matin. Comme on est mercredi, c'est le jour du gasoil, je m'arrête donc à Aiguaviva, comme d'habitude j'ai envie de dire. Dans l'autre sens il y a des travaux sur l'A2, et le bouchon qui va avec sur plusieurs kilomètres, j'avais encore jamais vu un tel bouchon dans le quartier. J'arrive quand même sans encombres à Barbera Dèl Vallès, j'ai juste deux palettes à poser, le temps qu'un type finisse sa ramasse et c'est à mon tour. J'ai plus qu'à rouler jusqu'à la CEPSA de Cambrils histoire de remettre les compteurs à 0.
Depuis que la 340 est interdite aux camions, tout le monde se retrouve sur l'AP7, et c'est devenu très chiant. Un parking tous les 50km, c'est blindé de partout et t'es presque aussi stressé qu'entre Agde et Sète, plus ça va, plus on voit des attelages en 25m, j'ai loupé une photo d'un FH en benne dans cette configuration, de loin, on aurait dit un Bresilien ! Maintenant que les Portugais ont aussi eu le feu vert, je vois mal comment on va y échapper chez nous ?? A 13h30 je me pointe chez le client, le spécialiste de la peinture du pays du Peniscolé, je sais pas comment on nomme les habitants de Peniscolà ? Le quai est plein, la pause déjeuné pas terminée, j'attends presque 1h30 avant de passer à quai.
Une fois vide, j'ai un chargement de carrelage frais à prendre à Moncofa, à 95km au sud. Avant 18h que c'est écrit dans mon message, ok vamos. L'usine ou je charge est balaise, et il y a pas mal de camions en attente, je suis prévu de toutes façons aujourd'hui, pas de stress. Je pensais que j'allais devoir retrousser mes manches pour charger, mais non, il y a un quai, sauf que mes palettes sont loin du quai, ça prendra encore 1h30 pour charger 20 palettes. Avec le férié demain, je sais pas trop m'organiser, tout ce que je sais c'est que j'ai le temps, autant rouler à l'économie ce soir, ça repose tout le monde et j'ai pas envie de dépasser Tarragone ce soir et je sais qu'il y a une grande zone industrielle presque deserte à L'Hospitalet de l'Infant, c'est parfait pour ce que j'ai ; à 21h30 je me cale ici, c'est muy muy bien !
On dit que la nuit porte conseil, je me suis donc décidé de partir le plus tard possible ce matin, en esperant ne pas me faire gauler et éventuelement arriver suffisament tôt à Port St Louis pour caler une 11. Z'avez suivi mon équation ? Même les mecs les plus calés du Collège de France n'ont jamais sû la résoudre celle ci ! J'aurai bien pû resté tanqué ici 3 semaines tellement c'est peinard, mais à 11h j'ai décidé de bouger ma graisse, mon camion et le carrelage primeur. Premier arrêt en moins de 30 minutes à Cambrils pour prendre la douche express.
Comme mine de rien, il y a rien qui presse, je remonte pas à fond, je laisse tous les fous me doubler, de temps en temps, il faut se laisser faire, c'est cool de rouler comme ça. Bien sûr vu l'heure, Barcelone passe nickel chrome, pas un coup de frein, que dalle. De toutes façons, direction le nord, il y a pas bien de camions sur l'Ap7, ni à la descente d'ailleurs, par contre niveau bagnoles... La France est en train d'envahir l'espagne, les devises rentrent au pays de la Peseta et du Pegaso Olé. D'ailleurs c'est drôle, plus on monte plus le prix du gasoil est en hausse, 1.22 à Castellon, 1.34 à La Jonquera. Au péage, il y a un frigo polonais devant moi avec les plaques orange, le gars pas stressé, bon, moi j'ai du carrelage c'est pas mieux. Il y a même des bâchés quand j'arrive au Boulou, mais il y a personne, on peut rouler tranquille, la gendarmerie est en RTT, tant mieux. Je fais ma dernière coupure à Pia.
Reste plus qu'à me rapprocher de Port St Louis, si sur l'A9 c'était super calme jusqu'à Narbonne, ensuite c'était pas la même comédie, limite chiant. Bison futé a vu rouge, il s'est pas gourré ! Bison Futé trouve tout ça bien lamentable, mais on lui demande pas de donner son avis, juste de prévoir. J'ai vu les premiers képis au péage avant Arles, ils étaient occupés avec un Italien qui avait le sourire, tant mieux, moi je suis passé discretement avec mon camion transparant. Sur la route des containers, il y a aucun container, et le port semble mort, c'est cool ! Je vais me garer chez Geodis, au calme, il y a quand même 2 chauffeurs qui ont passé la journée ici, et tout le monde se planque derrière ses rideaux. 19h fin de la journée, j'ai pris 0 cheuveu blanc.
La journée demarre sur les chapeaux de roues, elle promet d'être belle, le vent est enfin tombé un peu et j'ai pas trop mal dormi. C'est 6h50 quand je rentre chez GEODIS d'une extrème bonne humeur. Dans le bureau de reception Weldom, il y a déjà deux chauffeurs boiteux, c'est à dire des containers qui sonnent deseperement sans réponse. Au bout de 10 minutes, je vais voir sur le quai, et le type fini par arriver au bureau. Les 2 boiteux n'ont pas RDV, ils s'en foutent comme de l'an 40, decrochent et se tirent, moi non plus j'ai pas RDV, sauf que je peux pas ni me tirer ni decrocher. Stéphane m'envoie la copie du fax, le nom de la personne, mais rien n'y fait le type veut rien savoir, il préfère glander en fumant des clopes avec ses potes. Du coup j'en ai déjà marre, il faut attendre 8h que la miss arrive.
A 8h, une magnifique fille arrive, très classe et très gentille, qui me sort du bourbier, j'ai bien RDV, j'ai droit à un quai direct. C'est pas pour autant que Maurice attaque à déballer, je sais pas s'il s'appelle Maurice, mais ça aurait pû. J'attends encore 40 longues minutes, puis il se décide, sort une palette passe un coup de fil, une autre palette et voit son pote Roger, une autre palette, le téléphone, une autre palette et il vient me dire un truc débile, j'en peux plus, heureusement j'ai que 20 palettes, il est 9h bien tassé quand je repars.
Le port a retrouvé son animation, je croise un container toutes les 3 secondes, je pense que c'est pas la peine d'aller au Castellet voir des beaux camions, autant rester ici. Je file direct sur Espira d'Agly, la 113, l'A54 et l'A9 ne sont pas desertes loin de là, avec son lot de casse burnes qui accelerent dès que tu les double, camping car, caravanes, tous aussi pénibles les uns que les autres, au lieu de se laisser faire gentiement, non !!! T'as vu papa, y a un camion qui nous double, oh la honte papa, accelere !!! Et 5km plus loin, rebolote. J'en peux plus je m'arrête à Narbonne, de toutes façons y a pas le feu au lac.
Donc, je charge des abricots made in Pyrénées Orientales dans la vieille et petite cooperative d'Espira, ça bosse à l'ancienne ici, je charge les palettes au fur et à mesure qu'elles sont dispo, j'ai eu le temps de faire une sieste, mon pare brise, mes jantes. A 17h la semi est archi full, j'ai plus qu'à remonter tranquille, le frigo tourne à bloc, avec les fruits encore chauds il a du mal. J'aurai presque eu les heures pour rentrer à la zonmai, mais c'est un coup à me fâcher avec tout le quartier, je suis bien sage et je gare dans la ZI de Loriol pour embetter personne.