FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2015 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Pont de Fleurville, ça faisait longtemps
    plateforme chimique de Tavaux
    Dombes
    on croirait une maquette
  • Lundi 12 Janvier 2015
  •  

    Pas en avance, dormi à peine 3h... j'attaque cette nouvelle semaine de la plus belle manière. Au programme : aller vider un lot dans le Jura, près d'Arbois, et en recharger un autre près de Dole. Pour ce faire je laisse la remorque et ses 15 tonnes à Mâcon, je n'en ai pas besoin.

    Je dois remettre du Gazole : stop chez Total Access Fleurville. Je coupe ensuite par la cambrousse. Aujourd'hui c'est jour de Marché à Louhans, Les anciens sont lâchés sur les routes de Bresse. Mamie qui roule à 60 Km/h en deuxième, Pépé qui est parti sans dégivrer le pare-brise et qui ne voit rien... Je tombe sur de très beaux spécimens.

    Pas bien de se moquer lorsqu'on est soi-même mauvais : arrivé chez mon client, je recule le camion à quai, après avoir baissé la suspension, j'y vais tout doucement... tout doucement... lorsque soudain j'entends crrrrrr... une espèce de petit bruit de plastique. Je comprends direct  : c'est un feu qui a touché le quai. Pour ma défense : je n'ai pas de tampon à l'arrière du porteur, à cause du hayon, j'ai juste un petit rebord métallique au dessus du feu. Or le quai de ce matin est vraiment une saloperie : il est arrondi sur le haut (que je visais), si bien que c'est le feu qui a touché, à gauche. Pas cassé, juste un peu fendu... ça ne se voit même pas, mais bon, c'est fait.

    Voilà ce qu'il en est des routiers vedettes qui pavanent dans les magazines.

    Je roule contrarié jusqu'à la plateforme chimique de Tavaux, où je vais charger pour la première fois. Je découvre l'univers merveilleux des automates : de l'inscription à l'édition des CMR, tout se fait par une machine, rapide et performante certes... mais peu souriante.
    Il y a quand-même un cariste pour mettre les palettes dans le camion, le robot équivalent doit être trop cher.
    Pour une première, tout se passe très bien, Je ressors à peine une heure plus tard avec mon chargement. Il faut aussi parler des trains qui arrivent à l'heure !

    Je redescends sur Mâcon récupérer ma remorque. Puis direction St-Trivier-sur-Moignan, pour un roll à déposer.
    15h, je suis déjà à Lyon pour une troisième livraison suivie de deux nouvelles ramasses : plus ça marche, plus j'ai du boulot. Si bien qu'aujourd'hui je ne vois pas le jour.
    Je ramène le tout à Jarcieu, 8h40 de volant, je récupère du Barcelone et coupe à quai.

    Sur la porte d'entrée principale des transports Duarig il y a l'article de Télérama. Quel honneur ! J'en suis très touché.