FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2015 Partager sur Facebook
  • Photos
  • des arbres ici...
    ...et des arbres là
    chaud...
  • Vendredi 16 Janvier 2015
  •  


    Dégouté. J'ai passé la soirée à mettre à jour ce carnet de bord. Je me languissais par avance de cette photo prise le matin même : une mémé toute frêle poussant un énorme motoculteur au milieu du champ. Elle avait tourné la tête pile au moment où je shootais, la photo semblait extraordinaire selon l'aperçu ; j'imaginais déjà le commentaire : "Bah bon Dieu !", ou alors "quelle force !!!", ou encore "la vie cachée de Line Renaud". Mais non ! Rien de tout cela ! Par je ne sais quelle malédiction ce souvenir de Chabeuil n'a jamais daigné s'ouvrir sur mon PC. Sur la centaine de photos de cette semaine, une seule a merdé, celle-ci. Vraiment dégouté. Ha j'en ai du Volvo FH pris sous tous les angles ! Mais là c'était une perle rare, une capture pour la postérité, une pépite.

    Ce matin il fait 17 degrés à Vizille ! (nous sommes à deux pas des stations de ski). Je vais charger à la papeterie à 8h, et, faute d'avoir pu dormir sur place, je me retrouve en quatrième position. Cela me laisse le temps de boire le café, et de le payer à Philippe qui arrive pour charger lui aussi.

    Il est 10h lorsque j'en ressors, je rentre à Jarcieu. Je repars aussi tôt charger des arbres à Anjou, dans le porteur, avant midi. Nous sommes vendredi, c'est la fête, je m'arrête manger au "Petit glacier" à Sonnay. Car oui, bien que la région ne soit pas très montagneuse, il y a un glacier à Sonnay. Petit certes, mais glacier quand-même.
    Je récupère la remorque au dépôt et file charger des arbres à Belmont Tramonet.

    Rude épreuve : il tombe des cordes... que dis-je : des seaux, durant tout le chargement. Et puis la température à brusquement chuté à 3 ou 4 degrés. Je suis donc trempé, et gelé. Avec les pieds mouillés car mes chaussures prennent l'eau, le jean spongieux, les lunettes pleines de gouttes, les gants qui déteignent sur mes mains devenues jaunes orangées.

    Il est des jours où l'on rêverait d'être bien au chaud devant la cheminée.

    Au terme de cette douche il reste 3m de plancher dans le porteur. Je retourne à Jarcieu. J'y retrouve les copains, le quai numéro 1, le chef, les transpalettes ; nous chargeons, nous déchargeons, nous rechargeons, nous gerbons, nous préparons la semaine à venir. En ce qui me concerne, cela se déroulera du côté de l'Angleterre.