FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2015 Partager sur Facebook
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  • C'est beau l'est-lyonnais
    souvenir de Rives
    les nouveaux routiers Bretons
    rentré de jour !
  • Vendredi 23 Janvier 2015
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    J'avais le choix entre vider "avant 7h" où "après 9h" à Saint Pierre de Chandieu, près de Lyon. Ce sera donc "après 9h", car d'une part il faut que je fasse moi-même 9h de coupure, et d'autre part le vendredi il ne faut jamais démarrer l'amplitude trop tôt. Une coupure stupide au dépôt pour manque d'heure est vite arrivée.

    Du coup je décolle à 7h30, tranquille. Et j'arrive à destination à 9h pile. Je décharge le cul du porteur et roule ensuite en direction de Rives pour vider mes bobines.

    10h45, me voici arrivé. Un endroit hors d'âge dans l'enceinte des papeteries : on a du dévers, des passages étroits, des branches, les obstacles en tout genre, et un vieux quai à contre-main. La totale.
    J'ai de la chance, lorsque j'arrive il n'y a personne, 5 minutes plus tard : 3 camions dans la cour.
    Je mets la remorque à quai, nous déchargeons. Arrive le moment critique du jour : pour sortir de ce quai je n'ai pas d'autre choix que de tout braquer à droite : devant moi il y a les deux autres camions, qui ne peuvent se mettre ailleurs tellement c'est merdique ici ; à gauche le mur.
    Je lève les suspensions au max, j'essaie de prendre le plus large possible... mais problème : le devers est tel, que j'ai beau jouer de la suspension, ça coince. Concrètement j'ai "le choix" entre balayer le hayon avec la flèche, ou faire toucher les caisses du porteur et de la remorque. Je suis au summum de la rage... Flèche trop courte, et surtout trop haute, voilà le résultat, je préserve mon hayon, il restera une trace sur la peinture du tablier de la remorque. Fait chier.

    Je vais recharger à Montluel, de sale humeur. Et puis ça passe. J'arrive dans une boite avec des caristes très sympas, on me paie le café "pour réchauffer un peu" dixit le gros gars jovial qui m'invite à la machine. Dehors il fait 0.

    15h45, le porteur est quasi plein ; j'ai pour mission de rentrer chez moi, sans passer par la case "Jarcieu". Je débarque chez les Bretons de jour ; c'est vrai que c'est beau la Bretagne.
    Il est 17h20 lorsque que je pousse ma porte d'entrée, je me pince, c'est bien moi, là, ici, maintenant.