Carnet de bord de Janvier 2015 | Partager sur Facebook |
Réveil à 2h15. C'est tôt pour un samedi. Et pourtant j'ai bel et bien dû caser une 11h de coupure, sans quoi j'aurais décollé à 0h30.
Je suis en ADR et ça m'emmerde : obligé de contourner Paris alors qu'il n'y a pas un chat sur le périph. Je descends par la D7, pour rejoindre la 118, puis la 104, puis l'A6 où je me pose à droite et je regarde droit devant.
Une grosse semaine s'achève, du moins j'aimerais qu'elle s'achève, car cette nuit encore ça sent la neige à plein nez.
Confirmation à hauteur de Courtenay : ça y est, il neige. Cette nuit le trafic est dense, les Franciliens descendent en masse. Et comme toujours on voit de tout : des trop prudents, des inconscients, des débiles, des raisonnables. Je retrouve tout ce beau monde sur l'aire d'Auxerre où je dois mettre de l'ADblue, l'appétit du moteur euro6 ne me permettant pas de passer la semaine.
Sacré challenge que de partir de l'aire d'Auxerre lorsque la chaussée n'est pas déneigée. La voie d'accélération est en monté, il est fortement déconseillé de s'y arrêter... or personne, mais vraiment personne ne laisse un espace sur la voie de droite, celle où tout le monde se suit en file indienne, la seule déneigée. Pire, les gens accélèrent pour m'empêcher d'entrer. Du coup je dois m'insérer "en force", avec les roues qui patinent et le cul du porteur qui chasse.
Une fois sur l'autoroute, je reste à droite, loin, et zen. Je ne double que quelques bagnoles et camions vraiment trop crispés. Pour les autres, je reste derrière, je me fais doubler, y-compris à des endroits où ça craint vraiment... par des inconscients en voiture et/ou camion. Mention spéciale à tous ceux qui ne se préoccupent pas du tout de la distance de sécurité, et ils sont nombreux.
Neige jusqu'à Beaune.
J'arrive à Mâcon avec 1h30 de retard sur les prévisions initiales. 3807 Km, dont quelques uns assez stressants.