Carnet de bord de Avril 2019 | Partager sur Facebook |
Je mets en route après mes habituels café-douche. Au feu à Mondragon je vois un FH qui nous est familier, c'est monsieur 26 qui livre des arbres. Je m'arrête en merde deux minutes, on papote, on se donne rendez-vous à l'aire de Tavel. C'est sur l'autoroute mais tant pis, c'est un petit chauffeur, sorti du grand ruban il est perdu. J'aime pas m'arrêter là, le parking est merdique avec des séparateurs en béton. Moi je suis trop mauvais c'est juste bon pour casser le camion. A peine le temps de me garer potablement notre maître du web arrive, on va boire le café. Un vrai, au percolateur, pas la merde en gobelet. On papote dix minutes et faut qu'on file, on a des rendez-vous.
Vers 9h et demi je suis à Manduel, à l'entrée de Nîmes. Je livre une grosse rénovation avec un liner qui fait le poids d'un âne mort. Le client me dit qu'il ne peut pas bouger sa bagnole, elle n'a plus de batterie. Qu'à cela ne tienne, je le mets au volant et je pousse la caisse. On la gare devant la maison. Je lui mets la palette dans le garage, contrôle, chèque. Quand je repars il me dit : « vous voulez bien m'aider à rentrer la voiture svp ? » Putain ma bonté me perdra, rebelote.
Je me fais une autre réno pas loin à Marguerittes. La cliente est une très belle femme, il y a une trentaine d'année ça a dû saigner au baloche du samedi soir0000. Je dépose ça sur le bout de gazon synthétique et zou !
Comme l'autre fois je me prends du pain à la boul' Ange sur la route d'Alès. C'est une chaîne mais faut avouer que le pain n'est pas mal. Pour 13h je suis à côté d'Alès. J'aime pas le coin. Pas du tout. J'avais vu sur Maps que ça allait être chiant, ça se confirme. La route est étroite mais il fait sec, je me sers dans l'herbe. Garé à 500m j'y vais en trois fois. Je me remets à apprécier le Moffett, l'entretien lui a fait du bien. On s'habitue aux défauts qui viennent petit à petit, quand ils sont réglés c'est vachement mieux. Encore des clients anxieux, je fais le job au mieux pour les rassurer.
Ensuite je redescends à Aubord, à côté de Perrier. Des jeunes retraités qui viennent d'acheter une maison avec une piscine existante. Ils n'y connaissent rien, je leur explique comment ça marche.
Pour finir j'ai une assistance petit camion à Vauvert. Je me gare sur le parking de chez St Mamet, il y a deux hectares de goudron. Je retrouve Jacques le gars que j'ai eu la semaine dernière à Alès. On transvase sur sa benne. Parfois l'assistance petit camion c'est pas trop justifié mais là si. On roule dans le bled, c'est étroit, des sens interdits de partout, en semi c'est même pas la peine d'essayer. C'est une grosse Sara rallongée, plein de tôles, plein de jambes de force, on y passe un moment. C'est la cliente qui nous a accueilli mais son mari rentre entre-temps, encore un inquiet, encore des explications. Jacques me redépose au camion.
Demain matin de bonne heure je fais la réno que je devais faire ce matin au-dessus de Nîmes. Je coupe au centre-routier ou je monte à La Calmette ? Boh je ne connais pas la Belle Epoque, ça fait du changement. Malgré la circulation à Nîmes j'y suis à 18h45 ça me laisse le temps d'aller marcher un peu avant la soupe.