FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2019 Partager sur Facebook
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  • buveurs d'eau
    buveurs de soda
  • Vendredi 1 Mars 2019
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    Réveil à 6h, je comptais déjeuner ici mais je suis vraiment mal garé, j'ai dormi au calme mais il y a des pierres pour empêcher le stationnement. Les gens vont râler, à raison. Je me casse.

    J'avais quand même ma petite idée... Petit déj' et douche à Villemotier, je prends du pain pour ce midi et pour la maison. Tout ça vite fait.

    Sur les coups de 9h je suis chez Suez à Lons le Saunier, c'est une énorme déchetterie. Un mec avec un bull pousse des cartons, il me dit de le suivre. Il me dit qu'il faut qu'il change d'engin, oui c'est mieux. Il met un bon bout de temps avant de revenir, avec un Fen, mais avec une pince. Il me dit qu'il va mettre des fourches et qu'il revient. Tu pouvais pas le faire direct ? Une éternité plus tard il revient, vide une palette et s'en va. Bouhhh, ça commence à me plaire. Je dépends le chariot et j'attaque. Je pose les bobines sur le côté. C'est un autre mec qui revient avec le Fen, ça s'arrange. Un camion espagnol est en attente derrière moi, le chauffeur vient me voir et me demande en français s'il y a une machine à café. Pour le café j'en sais rien, il a un fort accent, on discute un peu, je lui demande de quel pays il vient. C'est un Moldave, il a appris le français à l'école et ça fait 20 ans qu'il habite à Lérida. Il me dit qu'il parle sa langue natale, espagnol, français et anglais comme tout le monde. Ah non, pas comme tout le monde je t'assure. Quand je pense que certains ont du mépris pour ces gars de l'Est. Mon cariste lui explique qu'il doit aller charger sur un autre site à 5km de là. Ici ils n'ont pas assez de matière. En fait Suez fait du trading avec les déchets. Toi tu payes pour ramasser les poubelles, eux les revendent. Ils gagnent sur les deux tableaux.

    Des gars en benne sont venus vider du carton devant moi, je ne peux plus sortir. C'est un poème... Un autre gars prend un bull et dégage tout ça, à 11h je me casse enfin.

    Pauline m'envoie faire une tite ramasse à Dôle, j'y arrive trop tard, j'ai le temps de manger un morceau. A 13h je sens la lèvre du quai sur mon plancher, on charge.

    Je vais vider ça chez nous. Je recharge des escaliers que José a chargé hier à Damazan. Quand je suis prêt à partir Pauline me demande si je peux aller chercher le chariot de Gérald chez Manuloc. Eh voilà comment on loupe l'heure du goûter. C'est pas bien loin mais il faut pas loin d'une heure quand même. Gérald s'est bousillé une main en bricolant, c'est Cyril qui récupère le chariot. Je lui explique en gros comment ça marche, le Moffett c'est facile.

    A 18h je décroche ma Wielton d'Auxerre, bah oui Fruehauf c'est polonais. Bon week', le ciel vous tienne en joie.

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  • l'apocalypse
  • Lundi 4 Mars 2019
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    Le dilemme du matin, je mets la poubelle sur le trottoir ou pas ? Il y a un vent à décorner les bœufs ce matin, si elle se renverse est ce que les éboueurs vont la ramasser ? J'attends le prochain coup, c'est à dire 15 jours ? Je la claque derrière un pilier, à l'abri du vent. Putain chuis intelligent ! En fait non parce que j'ai sorti la grise, si ça se trouve c'était la poubelle jaune, je sais jamais.

    A 10h je démarre, je vais charger deux couvertures chez Laily à Granvillars. Juste avant midi je suis à Seppois, j'ouvre, je vide les deux bâches et j'attends Jean-Pierre pour 13h. J'ai le temps de faire un repas de communion.

    Quand le chef magasinier revient de la soupe il me vide, j'avance sous l'auvent...en plein vent ! C'est infernal, ma bâche claque, on se croirait à Narbonne. Fabrice sort du matos, et du matos, et du matos. Punaise mais à la louche il y a 20m de plancher! Pour ne pas me faire avoir je commence à dépoter des rénovations, je pose des colis sur des margelles. Je pose les couvertures l'une sur l'autre mais il manque encore de la place. Fabrice appelle Martine, c'est elle qui a calculé le camion. Elle vient voir, en fait elle s'est faite avoir avec deux piscines collectives, beaucoup plus de colis du coup ! Un liner c'est un petit carton plat d'habitude, là c'est un liner armé. Des rouleaux empilés sur une palette 120x160. Ce serait pas sympa de laisser des palettes sur le quai, on dépote tout, on en dépose un peu partout dans la remorque. Purée j'ai intérêt d'être rigoureux quand je ferai les contrôles avec un merdier pareil !

    A 15h je me casse. A la radio ils parlent d'une météo perturbée, tu m'étonnes. La pluie alterne avec des éclaircies, toujours ce vent. Vers Lure je croise un convoi, sa bâche est en lambeaux, la machine a les tripes à l'air, ça fait un drapeau c'est assez joli.

    Je passe Nancy pas trop à la bonne heure, ça roulait mieux hier après-midi quand j'ai remonté mon gamin. Il tombe des seaux d'eau, ça aide pas. Arrivé sur la 4 ça roule bien mieux, faut dire qu'il n'y a que des camions sur cette route.

    A 20h30 je suis à La Veuve, ça ira pour aujourd'hui. Reims c'est pas la peine, à cette heure c'est mort.

     

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  • les Ardennes moches
    eh merde !
    c'est fin pour vider en latéral
    trop gros, trop cher
    Pontoise 18h
  • Mardi 5 Mars 2019
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    Le Delko ça n'a jamais été terrible mais les sanitaires sont nickel-chrome, la douche royale.

    A 8h je suis à côté du Châtelet sur Retourne. C'est le bled où était autrefois Arden'Frigor. Gamin ces camions me faisait rêver, la déco avec des glaçons. Ça faisait penser aux montagnes, les Ardennes...tu parles ! C'est la plaine dans la banlieue de Reims au milieu des betteraves.

    Donc, je vide une grosse rénovation-margelles, je range tout dans le garage. La dame m'offre un café en plus d'un chèque...

    Pour ne pas redescendre à Reims je coupe au travers pour choper Laon. C'était pas l'idée du siècle, un bled est dévié. Au final j'ai gagné en km mais en temps c'est kif kif je pense.

    J'appelle le client à côté d'Abbeville, j'ai rendez-vous à 13h mais je lui demande si je peux venir juste avant midi ? C'est ok pour lui.

    Midi moins le quart je suis à Abbeville. Je quitte la départementale pour une petite route, un panneau indique un pont de 3m80 à 1800m. Le GPS donne ma rue à 1500m, tranquille, j'y vais. C'était pas non plus une bonne idée. Ma rue est juste après le pont. Des fois les hauteurs sont pessimistes, j'y vais au pas, je baisse les suspensions, mon cul Paul, il manque 5cm! Putain le chemin est étroit, les bagnoles s'entassent derrière, je suis dans la merde. L'accotement est détrempé, je me sers au mieux, les bagnoles peuvent passer. Maintenant que je suis là....je vais livrer ma rénovation. Inutile de dire que je ne traîne pas, je ne suis pas tranquille.

    Purée un petit porteur qui livre de la farine est à mon cul. Lui il connaît il sait qu'il passe. Je lui explique que je ne suis pas tout à fait débile, je me suis baiser avec la distance sur le panneau, il me dit que ça arrive souvent. Me vlà rassurer. On recule tous les deux jusqu'à un endroit un peu plus large, il passe et je continue jusqu'à la grande route. Il me faut ravancer et me serrer souvent pour laisser passer les voitures, en une bonne dizaine de minutes je suis au carrefour. Je descends voir, c'est super dangereux de reculer à l'aveugle ici. J'attends un long moment jusqu'à ce que je ne vois plus de bagnoles au loin et j'y vais... Je n'ai tué personne, c'est déjà pas mal.

    Retour sur l'autoroute de Paris, je mange un bout au premier parking.

    Vers 3h je suis dans le 95, Mériel, c'est vers L'Isle Adam par là. Le client était inquiet, il a appelé Waterair pour l'accès. En fait j'ai de la moule, l'avenue est coupée par un séparateur en béton, plus loin avec des pots de fleurs mais devant chez le client il n'y a rien. Pas facile mais je peux vider en latéral. Ouf !

    De là je file de l'autre côté de Roissy Charles de Gaulle, côté Le Mesnil Amelot. Oui la petite route dégueulasse où il y a les photographes d'avions tout le temps. Je dépose encore une rénovation, celle-ci était éparpillée dans la remorque, je pense avoir retrouvé tous les morceaux.

    La suite est demain dans le 28, vu l'heure je ne vais pas aller traîner à Paris, je repasse par la Croix Verte, puis Pontoise, Meulan Les Mureaux, la route normale quoi !

    Je valide la fin de journée à La Marmite à Limay, on venait manger là quand il y avait le dépôt Buffa à Gargenville, ça commence à dater. J'ai le temps je vais marcher un peu avant et après la soupe.

     

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  • Je roule sur la N12, comme les vrais routiers
    Oui j'ai fait demi-tour là...
    dans le haras
    Gonneville 14
  • Mercredi 6 Mars 2019
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    Il y a un gars qui attend la douche aussi, on se fait des politesses, je suis le moins pressé comme d'hab'. Le mec ne traîne pas, au poil.

    A 8h je commence dans le 28 chez un gendarme fraîchement à la retraite. Bien sympa malgré ce lourd passif... Il me voit enfiler mes pompes en descendant du camion, il me dit que ces collègues de la bmo d'Houdan allument les chauffeurs pour ça. Je lui réponds que ça fait bientôt 30 ans que je roule en chaussettes et que je ne changerai pas.

    Ensuite je vais dans le 14 vers Beuzeville dans un haras. Là, dans le monde des courses hippiques t'es dans une autre dimension. Calme luxe et volupté. Entre le portail et la maison j'ai compté 900m. Des bagnoles à chier partout. A Perpignan mon pote le terrassier il roule en C15, ici le terrassier il a un 4x4 Volvo flambant neuf. Un autre monde. En fait le monde des courses ils vivent avec le pognon des casso's qui claquent leur fric au PMU, c'est ça le résumé ? C'est con j'aurais dû être jockey, j'en ai le physique. J'imagine le canasson sous mon cul... Pour l'instant je suis chauffeur et le problème est que l'allée est goudronnée mais pas jusqu'au bout. Je suis le gentleman farmer mais au bout je suis dans la merde dans tous les sens du terme. J'ai réussi à me retourner dans la boue sans m'enliser, un miracle !

    Pas le temps de manger, pas grave j'ai des réserves naturelles souscutanées. A 14h je suis devant un gros camping de Gonneville sur Mer. C'est une énorme piscine qui est rénovée, pour ces bêtes là c'est un liner armé, en rouleaux, soudé sur place. Quand je l'attrape le chariot lève du cul, ça donne une idée du poids du machin. Je trouve le gérant, et c'est le drame. Il n'a pas de chèque. Il me dit qu'il fait partie d'un groupe et que c'est géré par le groupe. Bah oui mais j'ai un contre-remboursement. Classique : j'appelle, attends je te rappelle, on se rappelle. Ça dure une bonne heure pour au final : no dinero, no piscina comme on dit ici. J'ai ordre de partir. Putain je suis vert, lundi je me suis fait caguer pour charger ce truc et là je me retrouve avec cette palette d'une tonne et de 2m x 1m50.

    Je passe à l'AS24 à Mondeville, les poneys allemands ont soif. J'en profite pour regarder où est mon prochain client, le bled n'existe pas. J'appelle le gars, il me dit que c'est normal. Ah bon ? Oui c'est un regroupement de communes, ça ne figure nulle part. Il me dit de sortir à Caumont l'Eventé, bled bien nommé, et on se retrouve devant l'église du premier village que je vais trouver. Effectivement c'est ça. Punaise ici ils ne craignent pas les pics de pollution, c'est aéré, le secteur.

    Une fois vide je remonte à Caen, garé au centre routier mon frère vient me chercher, ce soir je suis chez l'habitant. Sa fille est là aussi, je suis le tonton Pierre pour de vrai.

     

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  • le liner qui fait chier
    chez les clients
  • Jeudi 7 Mars 2019
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    Le programme a été changé, faut que je monte dans le Cotentin ce matin et redescendre à Caen, ça ne passera jamais dans la matinée. C'est con mais c'est comme ça.

    A 8h moins le quart je suis au nord de Bayeux au bord de la mer, entre Omaha Beach et Gold. Bizarre l'adresse est un restaurant, fermé à cette saison. Téléphone sur messagerie. Je fais le tour du pâté de maisons à pied, je tombe sur une dame qui fait le tour aussi, elle m'a vu passer. J'ai bien sonné au 14, mais pas de la bonne rue. Je lui dis que suis débile, elle me répond que non, tout le monde se trompe. Ça va. On vide, je bois un café sans traîner pendant qu'on signe la paperasse.

    Je monte en haut du Cotentin, vers Barfleur. Le village est magnifique pour un amoureux des vieilles pierres comme moi. Le client rénove une piscine sous une véranda, avec le climat ici c'est mieux s'il veut en profiter. Pas le temps pour le café, je fonce à Dozulé.

    Christine m'appelle en chemin, le virement a été fait pour le camping, est ce que je peux y aller ? Nan mais allo quoi ! Dans un sens ça m'arrange de me débarasser de cette grosse palette. Ok.

    Je bouffe un sndwich en roulant, je sais c'est mal. A 13h je suis à Dozulé. La route est étroite, je regarde Maps, pas de réseau. Merde. Pas de panneau particulier, je m'enfile sur la route. Au bout de 200m un virage, le chéneau d'une maison, c'est fin, ça passe. La maison de mon client est à 800m, et c'est une impasse. Putain j'y crois pas ! Je vide contre un chèque. Sympa le client vient en bagnole pour m'aider. Je recule, les bords sont détrempés, plusieurs fois la semi descend sur l'accotement, je ravance, je passe un bon moment pour ne pas arracher le chéneau en question. A l'intersection le client fait arrêter les bagnoles, manquerait plus que je cartonne.

    Retour au camping de Gonneville, facile à trouver je connais... Le gérant me dit qu'il n'y est pour rien. Je sais. Moi non plus d'ailleurs. Cette fois je suis enfin vide, il est 14h45, coupure faite.

    Laurence m'a pris un retour dans le 61, pas dispo avant 16h. Ça tombe bien.

    Pour 16h30 je suis à Messai, chez un emboutiseur à côté de Faurecia. Je vois qu'ils bossent pour Faurecia. Le gars me dit que c'est prêt depuis un quart d'heure, tip top l'histoire. Un cariste arrive, il me dit que je ne suis pas au bon endroit. Bah c'est possible. Je lui réponds que mon camion a des roues et que je peux donc le déplacer aisément. Ça le décoince.

    Il me file un tire-pal, les conteneurs sont lourds mais dans le sens de la descente c'est fastoche. On rajoute une bobine à refendre pour Arbouans et je me casse.

    Flers-Belfort, c'est quoi la route ? Orléans ? Je prendrai une décision plus loin. Je vois que c'est bien commode pour aller à Dreux, allez hop ! Depuis Dreux ce n'est plus la peine de descendre à Orléans ça rallonge, ce sera Paris.

    A Nonancourt j'ai 8h45 de volant, si je continue je vais échouer sur la francilienne, très peu pour moi ! D'ici il faut 6h pour rentrer, stop au relais de Dampierre.

     

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  • Dallas dans le 77
    au soleil chez SNOP
  • Vendredi 8 Mars 2019
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    Réveil 4h30 le troquet est déjà allumé, café douche vite fait sul'gaz et zou ! A Versailles ça roule, chargé mais ça roule. Je passe Evry à 6h et demi, de mon côté c'est clean, en face ils sont déjà à l'arrêt. C'est infernal ce pays.

    J'ai le temps je descends par la bonne vieille N19, jusqu'à Troyes elle est tout à fait roulante. Je reprends l'A5 après Vendeuvre, le pays des transports Manolo-Nico72. Ils ont été rebaptisés. Je dors une grosse demi-heure au péage, après je suis fin bien. Vent du cul dans la plaine.

    A 13h30 je suis à l'usine qu'on voit sous le viaduc de l'autoroute avant ou après Sochaux. Personne dans les parages, ce serait pas fermé le vendredi après-midi des fois ? Je serais bien dans la mouise. Une porte est ouverte, la femme de ménage me dit qu'ils sont partis manger. J'en fais autant. Une jeune femme vient taper à la portière un peu après, pour ouvrir les portes faut que je descende le chariot donc je me vide la bobine. Un coup de tampon sur le récep', en 1m 24sec et 3 centièmes c'est torché.

    Ensuite je vais à la SNOP à Etupes, ici je suis complet ça va moins rigoler... Bé en fait non, on me donne un quai de suite, un cariste me dit que son collègue arrive. Je vais tirer un café et en revenant 'fectivement ça vide.

    A 16h je décroche à la maison, pile poil pour le goûter. Bon week-end à tous, le ciel vous tienne en joie.

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  • c'est pour pas oublier de la mettre
  • Lundi 11 Mars 2019
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    J'ai mis le réveil un peu tôt mais tant pis, à 8h je mets en route. Je file à Seppois. J'arrive avec un quart d'heure d'avance mais mon nouveau collègue Jean-Charles a déjà fini. Motivé le gars.

    La semaine dernière il m'a fallu dépoter, gerber, cadrer, forcer pour que ça rentre, ce matin tout passe au sol. Cool la vie. Faut dire que pour toute la tournée je n'ai qu'un escalier, tout le reste ce sont des échelles donc fatalement ça prend moins de place. A 10h et demi je me casse.

    Je passe à Audincourt casser la graine chez ma compââgne puis à Devecey pour le plein et rendre les papiers. Je prends des carnets de récépissés, avec des tournées à 10 ou12 clients un carnet ne fait que deux semaines. Faut que je refasse mon stock d'ampoules, je passe chez Jeantet pour en prendre, j'en profite pour passer un coup de Karcher sur l'ensemble. Vu le temps ça m'embêtait de payer un lavage, là ça tiendra ce que ça tiendra c'est pas grave.

    Je descends tranquillou par la 83, le petit bout d'autoroute à Bourg et je ressors. Je finis ma coupure par là. Tranquille pour passer Lyon.

    Lyon qui n'est pas vraiment tranquille à ce qui est annoncé sur les panneaux, à 18h c'est normal. Boh ça va encore, je fais le grand tour pour une fois. Même à Givors ça roule, c'est dire. Du coup je finis à La Talaudière relais de la Pérolière, il est tôt, il reste de la place sur le parking pourtant pas bien grand.

     

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  • Ardèche
    assistance petit camion
  • Mardi 12 Mars 2019
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    On est le 12 Mars, mon frère a 50 ans. Putain 50 piges ! Je suis l'aîné, je suis donc encore plus vieux, c'est bien ça ? Quelques textos pour le chambrer et sur ces considérations hautement philosophiques je vais déjeuner.

    Limite ça meule dans la douche, un peu d'eau chaude réchauffe l'atmosphère, un grand café par là-dessus et zou ! Je commence de l'autre côté de Sainté, j'y suis sur les coups de 8h. Le lotissement est étroit mais ma rue se termine par un genre de rond-point carré, ça tourne, sauvé. Les maisons sont mitoyennes, on pose tout dans le garage je ne peux pas faire mieux.

    Yves le monteur du 07 m'appelle, on a une assistance ensemble, on se cale.

    Pour l'heure, la suite est dans le 26, le col de la République me tend son goudron, j'hésite, je fais le tour par Givors tant pis. A 10h et quelques je suis à Anneyron sur un petit chemin, procédure petit chemin ; il faut déplacer le camion à chaque palette.

    Je mange un bout vers Montélimar et je grimpe. La route d'Aubenas est déviée au Theil, faut aller tourner à Viviers. Pas bien grave le monteur n'est pas encore arrivé. On a un peu de mal à se retrouver. Comme j'ai un peu d'avance j'ai passé le pont sur l'Ardèche pour monter dans Sampzon et je suis allé voir à pied. Sur l'atlas Michelin la route est rayée en rouge et blanc, ça ne donne pas confiance. Yves me rappelle : « T'es où ? Tu as passé le pont ? Mais non tu te trompes c'est impossible en camion !  » Ben je sais quand même où je suis. Je redescends. Quand il me voit arriver sur le pont il me dit que je suis un dingue ! Mais non, les bungalows du camping ne sont pas venus par les airs. On remonte, 1 km plus loin il y a un point recyclage avec des poubelles, je me retourne fastoche pour la deuxième fois. D'ici on n'est plus qu'à 500m de la maison, la piscine sur la benne, l'escalier sur mes fourches, en avant. On livre chez des retraités belges à fort accent. C'est Yves qui va monter la piscine, je me fais un peu chier dans le terrain pour approcher les éléments au max. C'est le moins que je puisse faire, j'aime bien ce gars, c'est un Drômois émigré en Ardèche mais lui est super sympa...lol...

    Je n'ai plus qu'à redescendre dans la vallée, je passe par Barjac et la jolie route des gorges de la Cèze. Validation de la fin de journée à Pouzilhac chez la reine des desserts, ce soir elle a fait une tarte aux pommes façon crumble, une merveille.

     

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  • la classe !
  • Mercredi 13 Mars 2019
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    A titre tout à fait exceptionnel ce matin je bois un grand café, et je prends une douche. Un truc de fifou. Je démarre à 8h moins 10, je commence à Connaux c'est à 5 bornes de là. Oui, je sais choisir mes restos en fonction des destinations. Le chemin ne m'inspire pas, je laisse le camion sur la nationale, les manœuvres en Moffett c'est quand même plus facile. Et j'ai bien fait, la maison est bien cachée au fond d'une allée, je suis passé devant sans la voir. Obligé d'appeler le client.

    Ensuite j'ai encore une réno, c'est la journée des rénovations, au bord du Rhône, Montfaucon. Je fais demi-tour discrètement devant un truc communal, ici quand tu trouves une place possible en semi tu ne te dis pas : pas grave je trouverai plus loin. Plus loin t'es mort.

    Je pensais galérer plus que ça, je reprends l'autoroute à Roquemaure et j'appelle le client suivant à Montpellier ; il n'est pas chez lui mais je peux venir à midi pile, il sera là. C'est toujours ça de gagné.

    Je me gare dans son lotissement à Teyran. Je prépare mon bazar et je l'attends, il arrive à moins le quart. Cool.

    Je mange un bout par là et à 13h j'ai encore une rénovation à côté, Montferrier. La banlieue nord de Montpellier c'est énorme, construit de partout, des centaines de lotissements plus ou moins vieux et des centaines de piscines Waterair plus ou moins vieilles. Celle-ci à 25 ans, le liner était en fin de vie.

    Cap au sud, Canet en Roussillon. Je reconnais le coin, il y a quelques temps je m'étais bien fait chier dans le quartier. Les premières rues sont larges, tu prends la confiance et tu te retrouves coincé plus loin dans des ruelles à la con. Prudence... Je vais voir à pied, des rues coupées à l'équerre, des bagnoles partout, garé à 250m c'est pas grave. Je vois passer une benne 6x4 avec un porte-char vide, je me dis qu'il va rechercher une pelle sur un chantier, qu'il connaît le coin. Je fais mon premier tour avec les tôles et je le vois revenir en marche arrière, fin énervé. Je compatis, je compatis...

    Mon histoire a bien marché. Je m'arrête en vitesse à la Jonq', j'ai besoin d'un collier serflex pour mon Trafic j'ai pas trouvé samedi. J'en trouve un à la quincaillerie en face de la Sol. Je ne sais encore pas si c'est de la merde mais pour 85 centimes j'ai pas pris un gros risque.

    Je finis la journée à Parets del Valles. Je mange en vitesse, on est mercredi j'ai les programmes Waterair a me taper. J'appelle Jean-Charles le petit nouveau, on fait le sien ensemble, il sait se démerder, un de moins à l'avenir.

     

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  • mon château en Espagne
    Catalunya
    C25, putain ça grimpe
  • Jeudi 14 Mars 2019
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    Café, napolitano, douche, je descends à Santa Perpetua. Parfois Béa arrive de bonne heure, pas ce matin. Ça m'aurait bien arrangé pourtant. C'est Nicolas qui arrive le premier, il m'ouvre la maison. Je me vide et je monte voir Nico pour prendre la température, pas la sienne mais celle des affaires, ça redémarre. A suivre.

    Comme d'hab' Laurence m'a envoyé mon retour hier, je monte à Vic pour charger des meubles comme j'ai fait il y a quelques semaines, ou mois je ne sais plus.

    Pas besoin de tourner en rond, je connais. Heureusement parcequ'ils ont mis un nom sur la grille qui n'a rien à voir, j'ai eu un doute sur le coup. Faut que j'attende un peu, un gars de chez Simon est à quai, pas les Simon aux camions verts de Vesoul ça n'existe plus, un Simon catalo-roumain. Normal quoi !

    A midi moins le quart je me casse, chargé jusqu'aux portes. J'ai rendez-vous à 7h demain matin, d'emblée c'est mort. 10 h de volant, plus 9h de coupure, plus au moins une 45', ça passe pas. On verra.

    Ils sont sympas les ingénieurs Mercedes, ils ont pensé à tout, avec 24t de meubles plus le chariot j'ai largement le temps d'admirer les paysages catalans dans les côtes de la C25. Sauf que les minutes s'égrainent sur le GPS.

    Je bouffe, oui je ne peux pas dire que je mange, je bouffe une boîte de sardines pendant que le gasoil coule à la Petrem de Figueras. J'ai de la moule, il y avait une place direct à une pompe. D'habitude c'est blindé de camions du levant. Une boîte de sardines avec un mauvais bout de pain, optimisation, zou !

    J'ai coupé 15' à quai, eh eh pas con le gars ! Je finis les 30' vers Béziers. A Montpellier je prends l'ancienne autoroute, c'est gratuit sur une quinzaine de bornes. Je ne pense jamais à demander à Céline la comptable chez nous si c'est rentable.

    Les heures m'amènent à Lyon, bof bof pour la coupure. Je me pose à Chasse, je vais souper à la pizzeria-routier. Il y a 20 ou 25 ans ici le resto était tenu par une femme au look particulier. La légende disait que c'était une ancienne pute de Lyon qui s'était bien débrouillée avec ses économies. Ma foi si c'est vrai tant mieux pour elle. Si c'est faux et qu'elle me lit, qu'elle veuille bien m'excuser d'avoir sali sa vertu. Je dîne avec un gars, il a des patates à la place des yeux, pas faim. Il s'est fait larguer par sa copine par texto, et il s'est payé un radar de feux à Marseille. C'est pas trop sa journée. Je joue au psychologue de comptoir, lui dis qu'il a bien fait de venir manger que ça sert de rien de chialer dans sa cabine. Un verre de rosé par là-dessus, il retrouve le sourire, je fais ce que je peux et pis ça évite de parler boulot client camion boîtes de vitesses.

     

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  • Vendredi 15 Mars 2019
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    Réveil 4h30 en route. J'hésite à prendre le Fourvière, à cette heure le risque de tomber sur les keufs est faible. Je fais le tour par le périph', tant pis.

    A 7h25 je suis chez Geodis, j'ai rien à me reprocher. D'entrée je dis au mec que je suis un peu à la bourre. Il me répond que c'est rien et que le camion qui a chargé avant moi avait rdv à 6h et qu'il n'est pas arrivé. Il le sait par la télétransmission des bons de livraisons. Il me donne le quai 11.

    C'est long à vider, le cariste scanne les palettes et part les ranger au diable. J'ai le temps de déjeuner dans la cabine. A 9h et des boulettes je suis enfin vide. Pauline me dit : direction Dôle. On est vendredi ça doit être la ramasse pour Ormes. Ça se confirme. Quand je me mets à quai un gamin en VL passe derrière la semi et me nique la place. T'as vu la vierge en string toi ? Je le fais dégager sur le champ. Je sais bien qu'il est pressé mais la moindre des politesses c'est de demander et pis avec sa chariotte le gars le vide par une porte normale.

    Après ça je ramasse 4 lots au Parc Lafayette à Besac'. Je mange un bout en vitesse et je rentre au dépôt.

    J'ai bien fait de ma magner le cul, un affrété attend les lots pour la Normandie. Je le fais se mettre à quai à côté de moi. J'ai récupéré un jeu d'Europe qu'un de ses collègues a abandonné chez notre client, faute de place j'imagine. Donc je lui demande comment il compte faire ? Gros vide dans son regard... Bon, avec du terreau et du léger, on met le terreau devant ? Il préfère mettre les EUR vides en premier, alors qu'il doit nous en rendre. Après tout, ça m'est égal. Ensuite on transvase le 61, il m'emmène une palette c'est écrit en gros Vitrolles dessus. Pfouu, c'est une plaie ce gars. Je lui conseille de mettre une barre, il n'en a pas. Une sangle ? Il ne sait pas sangler ! Je lui montre. Je finis de vider mes lots de mon côté, il revient me voir, il va descendre des Europe de son porte-palettes. Putain mais il le fait exprès ? Je ne critique jamais les autres mais là c'est abusé. Il se fait chier alors qu'on en a parlé il y a un quart d'heure. Il les sort, je les range, je vais voir Pauline, elle me libère.

    C'était trop beau, arrivé au rond-point au-dessus du dépôt le téléphone sonne, demi-tour. Elle a une bricole à vider par là. J'ouvre un côté, c'est une pergola de 4m. J'appelle le client, lui dis que j'arrive.Sauf que j'ai bien du mal à arriver, Pouilley Français c'est de l'autre côté de la voie ferrée, les ponts font 3m, 3m50 ! Je vais tourner à St Vit, mais ces cons ont mis des barres à 3m du sol. Faut faire tout un putain de détour. J'y arrive enfin. Je décharge la pergola, je vois un trou de piscine dans le jardin. Le gars me dit qu'il a acheté une Desjoyaux. Je le chambre un peu sur la concurrence, normal. Un coup de fourches, le gars déballe son colis, une signature et je me casse.

    Sur ses conseils je repars par un petit bled, sans pont !

    Je ne repasse surtout pas par Devecey, pas envie de me repayer une connerie. A 18h je suis à la maison, bon week-end, le ciel vous tienne en joie.

     

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  • Refait à neuf par un mécano Buffa/JP, chouette boulot !
    Elsass touch
    Oh un Cuicui !
  • Lundi 18 Mars 2019
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    Je fais un copié collé de lundi dernier sauf pour la poubelle, la jaune est presque vide, on verra le prochain coup. Ah oui et il n'y a pas de vent, mais ça pèle un peu.

    Dans le bois avant Seppois je croise Michel qui a donc déjà terminé, il est tombé du lit certainement. Je me mets en place directement du coup, il est 9h et demi, pile poil.

    J'ai trois types d'escaliers différents, ça prend pas mal de place mais j'arrive à claquer les 12 clients sans gerber. Tout au sol c'est quand même plus sécurisant.

    A 10h40 je me casse, je vais manger chez ma dulcinée.

    J'ai les pneus avant du tracteur qui donnent des signes de faiblesses mais ça m'oblige à passer par Besançon, ils feront bien encore cette semaine. J'esquive Besac' depuis Baume les Dames en passant par le plateau et je me fais une descente full N83.

    Je coupe du côté de Bourg, ça me permet de passer Lyon sur les coups de 18h sans avoir la contrainte de devoir trouver un parking. C'est bien chargé sur le périph, je fais le grand tour, faut pas rêver à cette heure ça freine aussi par ici, vers mi-plaine puis la bifur Chambéry jusqu'à la sortie Heyrieux. Ça freine mais on n'est pas à l'arrêt non plus, ça va quoi !

    Je sosrs de l'A7 à Chanas, petite balade au bord du Rhône. Je couronne cette journée tranquillou par un bien bon repas à La Mule Blanche. Que demande le peuple ?

     

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  • vers Livron
    Grignan
    Nyons
  • Mardi 19 Mars 2019
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    Démarrage sur les coups de 8h, je n'ai que 3 livraisons pour aujourd'hui. Le quatrième client est impératif mercredi et les suivants trop loin pour que je puisse inverser la tournée. Donc là je glande et jeudi je galope, c'est comme ça.

    Je fais le tour de Valence, punaise ça circule, c'est même le franc merdier dans les ronds-points de l'échangeur Valence sud. A Fiancey, lieu autrefois mithyque pour ses restos routiers désormais fermés, je prends à droite et je roule dans les vergers. Mon lieu-dit est étroit, plus loin c'est interdit aux 26t je crois...coup de bol je tombe sur un rond-point un peu plus loin, sauvé !

    Le client est sympa, son chien pénible, il saute partout, il va faire filer mes collants...

    Je m'arrête à Inter à Livron, je ne sais jamais où me garer ici, à cheval sur le trottoir et c'est marre.

    Pour 13h je suis à Nyons. Le chemin est interdit aux PL et aux bus. Je reste en bas sur la route principale. Le client me dit qu'il est à 700m pile du début du chemin. Sur le Moffett il y a un horamètre mais pas de compteur donc je fais une estimation avec les poteaux de téléphone, quand je pense être vers les 600m je vois une grosse Olivia en contre-bas. Je me suis planté de 100m ça va encore. Je range la réno dans le garage, l'ancien fait péter le café pendant que sa femme fait le chèque.

    Ensuite je saute de l'autre côté de la flotte par le nouveau pont. Nathalie m'a appelé ce matin pour un changement d'adresse. C'est dans une zone d'activité, ça va être facile... Pas tant que ça finalement. Je tourne et retourne. Un gars vient me voir, c'est pour lui. Je lui dis que je cherchais une entreprise de BTP, il me répond que c'est le même nom mais que c'est son cousin. Bref, j'y suis. Avant de commencer je me renseigne à propos du chèque, il l'a. Moi c'est ce qui m'intéresse, lol. Il va monter la piscine pour des Belges mais c'est inaccessible en camion. Même lui c'est chaud avec son petit yoyo parait-il. Je pose les tôles et les colis sur son plateau, les margelles et l'escalier à sa maison. Il fera un deuxième tour plus tard.

    Il est 16h et j'ai fini la journée, plus qu'à redescendre à Montélimar. Je m'arrête à Grignan, bien garé je vais faire un peu tourisme. Le bled est magnifique, et personne à cette saison. Ceci dit vu le froid c'est normal. Il fait grand soleil mais il y a un vent du diable, ça caille. Je me fais toutes les ruelles de la partie médiévale, j'aurai marché presque une heure, c'est bon pour ce que j'ai.

    Fin de cette pauvre journée à la Tête Noire. J'appelle Jimmy mon assistance petit camion pour demain, rdv 8h, nickel.

     

     

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  • Cyrille
  • Mercredi 20 Mars 2019
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    Je vais déjeuner et me doucher, en ressortant je tombe sur Cyrille. Il a vu mon piège et s'est arrêté. Il a coupé au Disque Bleu, c'est ballot. On boit un café vite fait et je file, on m'attend.

    J'attrape ma liste de chargement pendant ça chauffe et c'est le drame ! Mon assistance est à 10h, pas à 8 !!! Putain le boulet ! J'ai confondu. J'appelle le monteur pour m'excuser, il est ravi. Ma connerie lui bousille la matinée. Le trou est déjà fait, là il est bloqué et ce n'est pas la peine d'attaquer un autre chantier pour 1h. Je lui dis que je fais au plus vite...

    A 8h pétante je suis au-dessus de Montélimar...et il n'y a personne ! Purée j'y crois pas ! La maison est fermée, inhabitée, visiblement en cours de rénovation. Le portable sonne dans le vide, je laisse un message. J'appelle les filles, elles n'ont pas d'autre numéro, faut que j'attende jusqu'à 10h, j'avais donné 8-10h, c'est la règle. Je paye ma connerie cash. Depuis le camion je ne vois pas la maison, je laisse le chariot sur le chemin, s'ils arrivent ils devront me chercher. A 10h moins le quart je remets la palette dans la semi, je referme et je me casse.

    Vers Montélimar la cliente m'appelle, elle vient d'entendre mon message. Elle me dit qu'il y a eu une incompréhension, pour elle le mercredi c'est impossible. J'appelle Laurence pour la prévenir, puis Waterair. On convient que je livrerai vendredi en remontant. Ça me fait chier mais on ne ramène pas la piscine et on fait le chiffre.

    Je rappelle mon assistant, il m'attend. Le plus chiant c'est de traverser Carpentras, c'est interdit de tous les côtés, à la fin je passe, et merde !

    A 11h20 je suis enfin à St Didier. Voilà un moment que je n'avais pas bossé avec Jimmy, on se remémore nos combats, nos épopées héroïques... Je pose la margelle sur sa benne, je gagne un voyage, en avant. A midi et demi c'est fini.

    Plus le temps de manger bien sûr, je traverse Avignon du temps de midi, c'est toujours chiant quelle que soit l'heure.

    A 14 h je suis à Rochefort du Gard pour livrer la rénovation d'une piscine qui en a bien besoin. C'est un cloaque immonde, puant, ça fout la gerbe. Le client stocke les colis dans la Laguna-abri de jardin, elle a les 4 pneus crevés, quand il ouvre la portière l'odeur est atroce. Balance vite les colis là-dedans stp, ça chmoute !

    Ensuite je retrouve Jimmy à Nîmes pour une autre assistance. Cette fois je me gare à Nîmes Est vers l'école de police et on monte en benne Fiat. Garé à 6km j'ai bien fait de ne pas aller plus loin. En montant je reconnais le coin, c'est le quartier des mazets, en semi tu oublies.

    On vide et mon collègue me ramène au camion.

    A 18h je suis à Montpellier, relais du soleil. Le patron qui gare les camions me demande à quelle heure je pars ?

    -Ça commence à quelle heure le bordel là devant ?

    -7h30 !

    -Je pars à 7h25 alors.

    On est mercredi, c'est reparti pour la litanie des programmes pour les autres. J'ai de quoi m'occuper la soirée.

     

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  • La classe !
    Le toujours sublime canal du Midi
  • Jeudi 21 Mars 2019
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    A 7h15-20 je mets en route, ça roule déjà sévère. Je commence à Juvignac, banlieue ouest de Montpellier. Toutes les routes qui entrent à Montpellier sont blindées de bagnoles, moi je paye juste un petit ralentissement au grand rond-point où il y a les paillotes des marchands de fruits. Je passe par une interdiction aux 12t pour entrer dans Juvignac. Cette interdiction c'est un caprice du maire ou de je ne sais qui, faut pas s'occuper des caprices sinon ils recommencent, comme les enfants.

    Je livre encore une rénovation chez des retraités, ils sont au petit déj'. Hop hop faut y aller au paquet, ma journée est longue.

    De là je monte à Clermont l'Hérault. La commerciale a coché la case : stationnement chez le client. Ah non ma belle ! Le chemin est hyper étroit, un mur en pierres d'un côté et des vignes en contre-bas de l'autre. Tu t'aventures là c'est bon pour coucher le camion dans les vignes. Le client a un vache d'accent, il me dit qu'il est de Besançon. Le sud aux sudistes putain !

    A Béziers la traversée de Montady est toujours interdite, ça fait plus d'un an maintenant. Les trottoirs doivent être en or c'est pas possible.

    Pour 13h je suis à Conques sur Orbiel, au-dessus de Carcassonne. Je ne trouve la rue nulle part. Sur Gogol je finis par trouver un électricien qui habite la même rue. Un petit guidage et j'y arrive direct.

    Ensuite j'ai une nouvelle rénovation à Névian. Les bleds en « ian » c'est soit en Arménie soit Béziers-Narbonne. Le pays d'Aznavourian ce serait un beau voyage, je me contente de Narbonne.

    Dernière livraison du jour au Soler. Je prononçais Le Solaire, la cliente me dit qu'il faut dire Le Solé. Au péage de Perpi sud les gilets jaunes ont remis 1 franc dans le nourin. J'ouvre ma fenêtre, on s'engueule, le ton monte. Je leur dis que c'est que des fachos. Un vieux me dit qu'on leur doit les avancées sociales. Je lui réponds qu'il a vu ça où ? Que dans l'histoire de France les avancées ont toujours liées à la gauche et jamais aux fachos, maintenant barre-toi ou je te roule dessus. Il remonte sur le trottoir... Je me suis pas fait des copains mais c'est pas grave. Je livre vite fait au Solé et je me casse, il est 18h pile poil comme j'aurais voulu. Zou ! J'esquive Perpi sud...

    Je sors de l'A7 à Mornas, je vois que la Cascade est fermée. Mais oui ! Le proprio a rouvert le Mistral. J'ai lu ça sur le réseau social de Zuckerberg. Il est 21h35 mais il reste une petite place pour mon camion.

     

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  • Le Doubs au soleil
  • Vendredi 22 Mars 2019
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    Les chiottes ont été refaits, les douches idem, ça en avait bien besoin ! On y mange pas mal. J'apprends que ça a rouvert mercredi, le parking est blindé, ça redémarre bien ce troquet.

    A 7h35 je suis à Puygiron, facile à trouver je suis venu mercredi. Je prépare mon bazar, le client arrive dans les 10 minutes. On s'explique. Quand c'est des gens qui bossent, qui ne peuvent pas faire autrement, ça ne me dérange pas, ou pas trop.

    Je suis enfin vide, je file chez Norbert à Marennes. C'est le gros truc qu'on voit au bord de l'A46 à côté de chez Multi. Au bureau je sors mon téléphone, je regarde l'heure, je dis au gars : bonjour je viens charger pour Rochefort, j'ai rendez-vous à 10h24. Ça fait rire le mec. Il me dit que c'était 10h le rendez-vous mais qu'ils sont emmerdés avec une palette, ils la terminent. Oh ben, finalement je suis en avance. A 11h on me donne un quai mais pas de cariste. Ils sont tous occupés.

    A midi et quart je décale comme disent les pompiers, bon c'est vrai j'avais oublié la cale. M'en vais, chargé complet avec 22t de sucre Béghin-Say.

    Pas trop pressé je remonte au max par la 83, je mange un bout du côté de Lons. Je traverse Besac' ric rac avant le binz, 16h45 je suis à quai chez nous. Comme tous les vendredi c'est bien un peu le bordel, faut refaire les camions pour lundi. Bibit me fait un peu de place sur le quai, je me vide.

    Pour les pleins on verra ça lundi, je me rentre. 18h45 je gare mon tracteur dans ma cour, bon week-end à tous, le ciel vous tienne en joie.

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  • un faisan Waterair
    le vieux dépôt Jeantet désert
    Greg 26 par David Hamilton
  • Lundi 25 Mars 2019
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    Un week-end sur deux j'habite un peu trop loin de ma maison, ce matin je suis obligé de me lever à 5h et quart. C'est pas une heure de piscinier. Bien sage, à 8h je suis à Seppois. Chargement normal, tout au sol, avec une chiée de rénovations. Il y en a une centaine à livrer cette semaine, dont 8 pour moi et 110 je crois la semaine prochaine. A 9h et quart je me sauve.

    Je passe en vitesse chez Manuloc pour le Moffett, j'ai l'accélérateur qui reste coincé à fond et les chaînes du mât qui ont une sale tronche. Le gars me dit qu'il allait m'appeler, l'entretien est arrivé à terme. Ça tombe bien. Le temps de commander les pièces, je leur laisserai en fin de semaine.

    Ensuite je vais au dépôt pour compléter le plein et faire coucou. Laurence est absente, c'est Pauline qui fait les retours, je m'annonce pour jeudi à Barça.

    Je vais laver chez Jeantet, personne dans le tunnel, je prends mon temps. Il ne pleut pas, ça vaut le coup de décaper l'ensemble complet. Quand c'est propre je vais à l'ancien dépôt Jeantet, le marchand de pneus qui s'occupe de nous loue un bout du vieil atelier. Je mange un morceau en attendant Alex. Quand il arrive bien sûr il n'est pas convaincu, j'avoue que je n'aime pas avoir des pneus en fin de vie à l'avant. Il m'a préparé deux roues mais elles sont à Devecey. Merde, je veux pas retourner, on convient que je fais encore la semaine comme ça.

    A 14h je prends enfin la route. Comme lundi dernier je me fais une descente par la N83, cool.

    En feuilletant les papiers je m'aperçois que j'ai deux adresses différentes avec le même code postal. St Etienne de Boulogne et St Etienne de Fontbellon sont d'un côté et de l'autre d'Aubenas. J'appelle la cliente pour tirer ça au clair. Elle me dit que c'est Boulogne. « Au pied du col, vous ne pouvez pas vous tromper. » Parfait.

    J'attaque Lyon sur les coups de 17h, c'est bien chargé au bout du périph. Je coupe 45' à la BP comme d'hab'. Je croise Samu vers Vienne, on papote puis Greg 26 un peu plus loin, on papote. Normal. Fin de session à La Tête Noire, y a rien qui va mal.

     

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  • chargé haut
    l'Ardèche d'en haut
    Villevieille 30
  • Mardi 26 Mars 2019
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    Café croissant douche et j'attaque de grimper sur la montagne. Au Teil la route est toujours coupée, faut aller tourner à Viviers comme la semaine dernière. Je roule derrière un grumier, chargé jusqu'en haut des perches, facilement. A un moment la N86 passe sous la voie de chemin de fer, le gars ralentit à peine, je me dis que ça va pas le faire je laisse de la distance... Penses-tu, le mec connaît le coin par cœur certainement. J'aurais pas mis ma main entre le bois et le pont. S'il y avait eu Belmondo couché sur les arbres, il aurait été fracassé.

    La cliente m'avait dit : « Vous montez le col, quand vous voyez la statue d'une chèvre vous prenez le premier chemin à gauche. » C'est exactement ça. Je trouve un parking 100 ou 200m plus loin, parfait. C'est une petite piscine sans escalier, j'y vais en une seule fois. La maison est à un petit km de la route, au début c'est goudronné ensuite c'est moins cool. J'ouvre une barrière que je referme derrière moi, la dame a des chevaux des chiens des chats une oie et un jars. Il déploie ses ailes et fait mine de me foncer dessus en couinant. Je déteste ces bestioles, barre-toi ou je t'éclate à coups de pompes de sécu. Il a dû deviner que j'ai beaucoup bouffé de foies de ses congénères.

    Il y a un vent terrible, on est sur une montagne pelée sans rien pour freiner le zef, il fait un froid terrible. J'ai vu le soleil, comme un con j'ai pas mis de gros blouson, je vais mourir. Juste avant mon dernier souffle la cliente m'offre un café, je suis sauvé.

    Je redescends à Aubenas, derrière le pare-brise il fait super bon, limite chaud. Je me fais une rénovation à côté de Villeneuve de Berg. J'avais bien vu sur Mappy que c'est complicado, je laisse le camion sur la grande route, je finis 1km400 en tagazou. J'ai bien fait, c'était impossible en semi. Il y a toujours autant de vent mais c'est moins pénible que là-haut.

    La suite est à Alès, je passe par St Ambroix, j'adore cette route et puis à cette saison il n'y a pas encore de camping-cars.

    Un peu avant 14h je retrouve mon assistance petit camion, la semaine dernière j'ai eu Jimmy là c'est son employé. Garé dans une zone industrielle, au calme, on transvase une grosse rénovation-escalier-margelles. J'ai bien fait de ne pas aller plus loin, c'était vraiment impraticable en semi. J'ai deux noms, deux noms féminins. C'est une belle femme, la quarantaine, brune, soignée. Dans les années 80 les filles disaient que c'était dommage que Georges Mickael soit homosexuel, c'était du gâchis. Ben là c'est la même chose à l'envers. Blague à part elle est bien sympa et bien agréable cette femme.

    Je continue la promenade à Sommières toujours dans le Gard. A Villevieille c'est interdit aux PL mais je sais que ça passe tranquille. Quand on vient d'Alès après le pont en virage où on peut pas se croiser, il y a un rond-point et à gauche c'est interdit mais il n'y a rien de spécial, c'est juste un caprice d'élu local. Donc j'y passe, et j'arrive droit chez mon client, au pied du château. La vue est magnifique. C'est normal en même temps, les châteaux sont toujours sur un point haut.

    Je pensais couper ce soir au relais du Soleil mais j'ai un client qui a sauté demain matin, je pourrais pousser jusqu'à Narbonne même si ça ne sert à rien. A Issanka j'hésite, je coupe la poire en deux, va pour l'Oppidum.

    J'y suis à 18h30 j'ai le temps d'aller marcher dans les vignes, je fais un bon tour. Je me fais engueuler par une mémé à qui ça déplait que je marche là le long. Le sens de la propriété...

     

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  • Collioure
    idem
    aussi
  • Mercredi 27 Mars 2019
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    Je démarre tout doucement, sans soulever de poussière après mes café-douche. J'ai de la place pour sortir, on n'est plus que deux sur le parking.

    Pour 9h je suis à Vinassan , c'est Narbonne quoi puisque la station sur l'autoroute porte ce nom : Narbonne Vinassan. Depuis Narbonne il y a une chiée de panneaux pour dire que c'est en travaux et interdit aux PL. Comme d'hab' j'en tiens pas compte, je verrai sur place. Il y a un rond-point à l'entrée du bled au pire je ferai demi-tour là. Pas besoin, il y a un itinéraire PL fléché. Les panneaux c'était juste pour faire peur aux enfants. C'est quand même pas bien large faut avouer, je croise une benne, c'est un peu chiant. J'arrive à me retourner après le cimetière, il n'y avait rien de trop.

    J'ai presque une heure d'avance, la cliente n'est pas ravie de me voir. Je lui dépose sa réno en deux fois. Après elle me dit que c'est bien, qu'elle va pouvoir aller en courses plus tôt. Va comprendre.

    Je descends à Perpi tranquille par la nationale.

    A 13h je suis à St André sur un chemin, les maisons ne sont pas numérotées. Le téléphone du client est sur messagerie, je m'arrête à chaque boîte aux lettres, je ne trouve. J'appelle Mélody la commerciale, elle est sur messagerie aussi. Je continue à chercher. Elle me rappelle un peu après : « c'est la première maison à droite, c'est écrit Michel sur la boîte eaux lettres, tu verras. »

    Purée je l'ai vu, je suis beaucoup trop loin maintenant. Je vais au bout, ça va pour faire demi-tour. Le client me dit que son père est mort l'an dernier, qu'il n'a pas changé le nom. Moi je trouve plutôt bizarre qu'il n'ait pas le nom de son père, m'enfin voilà...

    Après je vais à Collioure, c'est pas loin. Le coin est sublime. Quand on entre dans Collioure par le haut on surplombe la mer, c'est magnifique. Il fait super beau, je me régale. Moins pour faire demi-tour dans le bled, on ne peut pas tout avoir. Je me fais même un peu chier, c'est pas adapté du tout pour les semis ici. Les clients sont du genre inquiet, mais inquiet de chez inquiet. Il essaie de lire de liste de colisage par-dessus mon épaule. C'est tout du jargon et des abréviations, si tu connais pas tu comprends rien. Je le rassure comme je peux. D'habitude je fais de l'humour mais là ça passera pas.

    Il voudrait attendre le monteur qui devrait passer paraît-il. T'as raison, on va attendre. Je lui dis que non, que le monteur n'a rien à voir, c'est moi qui fais le contrôle, point-barre. J'ai bien fait d'être ferme parce que le monteur on ne l'a pas vu. Encore de la régalade pour repartir, la vue est superbe.

    Je m'arrête au Gran Jonquera, faut que je trouve un cadeau d'anniv' pour mon monsieur Patate. Les prix sont sympas sur les grandes marques, après faut supporter le troupeau de Français qui traînent là.

    Je finis la journée assez tôt au California à Aiguaviva, on est mercredi j'ai les programmes Waterair.

     

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  • et vive la France
    la guardia civil qui fait du genre à La Jonq'
    ça commence
  • Jeudi 28 Mars 2019
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    Café napolitano au bar, je vais me doucher à la station. Je me dépoile et le téléphone sonne. J'ai jamais le téléphone avec moi, je sais pas ce qui m'a pris. C'est un webmaster chevelu bien connu qui veut un renseignement. Désolé mais j' abrège la conversation, il n'y a pas de chauffage dans le local, je vais choper la mort.

    J'arrive à Santa Perpetua pile poil en même temps que Bea, comme si on avait voulu le faire exprès, elle ouvre la boutique. Je me vide. Une vingtaine de minutes et je me sauve. Je devais recharger à Castellbisbal mais le retour a été annulé hier après-midi, heureusement on a toujours notre roue de secours ; Cases de Pène affrété Jeantet Pontarlier.

    Pause gas-oil à la Petrem de Figueras, c'est blindé de camions mais une piste se libère pile poil pour moi. J'ai le cul bordé de nouilles.

    A midi moins deux je suis au guichet de La Provençale, un gars me donne mon bon de chargement avant de partir. J'ai le cul bordé de nouilles, deuxième fois.

    Un quai est libre, le cariste m'y fait mettre direct. Il me dit qu'il finit sa pause et qu'il attaque. Fais toi plaiz', ça me laisse le temps de manger un bout. A 13h10 m'en vais, chargé complet. J'adore ce job.

    Je remonte par la nationale jusqu'à Narbonne, on longe les étangs avec la mer derrière, ça vaut des points. Après je garde l'autoroute jusqu'à Mornas et la nouvelle sortie. Je dis nouvelle, plus tant que ça. Ceci dit je ne vois pas le temps passé, l'A5 Langres Troyes Paris elle est nouvelle aussi...

    J'appelle chez Manuloc pour savoir si mes pièces sont arrivées. La standardiste me prend de haut, elle ne comprend pas pourquoi je voudrais parler à l'atelier. Pour commander une pizza ! Je finis par avoir mon info, c'est ok pour demain.

    Je remonte par la nationale jusqu'à Montélimar. Ensuite je me tâte, je passe Lyon ce soir ? Je risque de finir avec 10h ric rac et rien pour m'arrêter, enfin pas de resto que j'aime bien quoi. La semaine est faite, je prends la N7 à Valence et j'échoue à La Tour d'Albon, ça ira très bien comme ça.

     

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  • Villemotier miam miam
    Ht Doubs
    j'ai l'impression que c'est Jeantet qui a le boulot ici
  • Vendredi 29 Mars 2019
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    Réveil 6h je file direct, pas lavé pas caféiné, faut passer Lyon avant le binz. 7 h moins le quart c'est vraiment dernier délai, ça freine déjà par ci par là.

    Comme d'hab' je m'arrête à Villemotier, petit déj' douche et un gros pain pour ce week-end. A Champagnole je me fais flasher, j'ai bien l'impression que j'étais à 80 pourtant. On verra bien.

    Sur les coups de 10h30 je suis à Pontarlier, la gardienne a une incroyable voix de crécelle, plus aigu ça n'existe pas alors qu'elle a la cinquantaine bien sonnée. Faudrait peut-être qu'elle essaye les Boyards maïs sans filtre. Je vais me mettre en place direct au fond de l'usine. Je sais que le cariste promène les semis Jeantet dans l'usine, en l'attendant je commence. Le gars arrive dans les 10 minutes, je tire les palettes au bord avec mes rallonges. C'est une affaire qui roule.

    Quand c'est vide j'appelle Pauline, je lui dis que je descends à Chaudefontaine et qu'ensuite je suis dispo. Elle me donne quartier libre.

    Je descends du plateau par Baume les Dames, il fait grand soleil, les vaches sont ressorties. Le pied !

    Vers 1h je suis devant chez Manuloc, je mange un bout en attendant. Je vois arriver le mécano qui s'occupe de nos chariots, je vais le voir, on fait le point et je lui emmène le tacot.

    Une tite heure après je suis à la maison. Bon week', le ciel vous tienne en joie.